Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-05-05
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 05 mai 1860 05 mai 1860
Description : 1860/05/05 (A10,N18). 1860/05/05 (A10,N18).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110860r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
OlXtliMB ANNEE — .N» 18-
LÀLUMI
« -
«5AMIÎD1, 5 MAI 1860
: RME DE LA PPTOGMPHIE
ilAillX-ARTS — HÉLIOGMPHIE — SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PAEAI8SAKT, LE. SAMEDI :
BUREAUX, A PARIS, Si RUE^DELARËRtÉ.
BUREAUX, A LONDRES, S^ SERMON LÂNE, D3CT0n'S COMIHO»
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 tr.; 6mois, 12fr.; 3moii,Tffr. — DJËPARTEMEXTS, 1 an, 22 fr.; 6 mois, Ï3fr,; 3raoïi, 8fr.W ETRAMGËR,Tao,.25'ft; é.moii, I5-fc-^3 moii>.IQ.Ï?*'
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. EIINEST LACAN, 7, impasse des Biches,-rué dès Biches, avenue de Saint-Cloud^
SOMMAIRE.
CTIVITÉ persistante de la lumière. Nouvelle expérience
do M. Niepce de Saint-Victor. — POSITIVES .directes par
transparence. Procédé simplifié.— PROCÉDÉ pour obte-
nir des éprouves photographiques sur poicelaine, par
M. J. WyAitD. — COLLODION. Nouveau procédé de
M. Poitevin. — CADSERIE artistique, par M. A. D.—
RliVUE DES JOURNAUX, par M. H.— ARY SCHEFFER
et ses oeuvres.
ACTIVITÉ PERSISTANTE DE LA LUMIÈHE.
M- Niepce de Saint-Victor qui poursuit, avec
a persévérance qu'on lui • connaît, ses études
ur la lumière, nous a fait assister, lundi der-
icr, à une expérience très-curieuse. Il s'agis-
ait de constater jusqu'à quel point l'activité
umineuse se conserve après avoir été emmaga-
inca pendant un long espace de temps.
M. Niepce a fait ouvrir- devant nous un tube
n i'er-blanc dont il avait fait souder le cou-
ercle le 4 juin 1859. L'intérieur de ce tube
vait été garni de carton imprégné d'acide tar-
rique (tout autre acide organique donnerait le
ême résultat), puis exposé pendant plusieurs
eures à la lumière du soleil, ensuite on l'avait
ouché et soudé, M'. Niepce ayant remarqué
ue la eire joignant imparfaitement le couvercle
u tube, laissait passer Ta lumière. C'est dans
et état que le tube a été conservé onze mois,
mmédiatement après l'avoir ouvert, M. Niepce
versé sur le carton intérieur quelques gouttes
'une solution de nitrate d'argent, et il a re-
ermé le tube. Après quelques minutes le tube
yant été rouvert, nous avons constaté que le
itrate d'argent avait noirci et formait sur le
rton des traces d'une grande intensité.
Il est donc évident que non-seulement l'acti-
ité lumineuse acquise par le carton imprégné
'acide, s'est conservée pendant ce long espace
e temps, mais qu'elle n'a même rien perdu de
a puissance, la réduction étant aussi prompte
t aussi complète que quand on ouvre le tube au
out de quelques' jours.
E. L.
POSITIVES DIRECTES PAR TRANSPARENCE.
Procédé simplifié.
Un de nos plus habiles photographes nous
ommunique le procédé suivant, que nos lec-
eurs nous sauront gré de leur faire con-
aître :
On compose le bain sensibilisateur comme
'habitude, c'est-à-dire 100 d'eau distillée pour
d'azotate d'argent.
On fait dissoudre dans ce bain petit à petit
utant d'iodure de cadmium qu'il en peut con-
euir ; puis l'on y plonge la plaque collodionée
omme d'ordinaire en ayant soin que le collo-
dion ait été préparé aussi' à l'iodure de cad-
mium. Au sortir du bain on expose à la cham-
bre noire, et l'on prolonge lVxposltiôti- à pêii
près du double du temps nécessaire pour là
production d'une image négative ordinaire. On
développe à l'acide pyrogallique -, màisfrimage,
au lieu d'apparaître négative, devient positives
c'est-à-dire que les clairs de l'image cor-
respondent aux parties lumineuses de la na-
ture.
C'est là un moyen très-simple comme on
voit, d'une facilité extrême d'exécution, et qui
abrège singulièrement les opérations.
PROCÉDÉ
pour oï)tcJiir des épreuves pSiotog-j-apliiques
sur x>orcelnîne,
par J. WYARD.
Tous ceux de nos lecteurs qui ont visité
l'exposition universelle de 1855 se rappellent
sans doute quelques spécimens très curieux de
photographie sur porcelaine, exposés par un
amateur distingué, M. Robert, de Sèvres. On se
souvient aussi des images sur émail et sur por-
celaine que M. Disderi a fait figurer à l'expo-
sition de l'année dernière et qu'il avait obtenues
par la méthode de M. Lafon de Camarsac, dont
nous avons parlé à diverses reprises.
D'autres essais ont été tentés dans le but
d'appliquer la photographie sur les substances
entaillées ou vitrifiées. M. J. Wyard vient de
communiquer à la Société photographique de
Londres une méthode dont il est l'auteur, et
qui nous paraît, sinon préférable et plus pra-
tique que celles déjà connues, du moins d'une
simplicité avantageuse. Voici la description
qu'en donne le Moniteur universel :
« Plusieurs expérimentateurs ont déjà cherché à ap-
pliquer la photographie à la décoration de la porce-
laine. Divers procédés ont été imaginés pour arriver
à ce but, et des résultats intéressants ont figuré, no-
tamment à l'exposition universelle. Toutefois, jus-
qu'à présent, aucune méthode ne paraissait destinée
à devenir réellement pratique. Aussi la communica-
tion dont nous donnons ci-après le résumé, et qui
vient d'être présentée à la Société photographique
de Londres, par M. J. Wyard, nous paraît elle méri-
ter une attention toute particulière. Les plaques de
verre, de porcelaine ou de toute autre substance sur
lesquelles on veut produire une épreuve, peuvent
être vernies ou émaillées avant l'application de l'en -
duit sensibilisateur; autrement le vernis ou l'émail
peut être mis sur l'épreuve terminée avant de la pas-
ser au feu. La première préparation à faire subir aux
plaques, après les avoir nettoyées, consiste dans
l'application d'un mélange composé de la manière
suivante :
» On fait séparément deux dissolutions dont voici
les formules :
TN» 1. Gomme arabique.. . ■:'..'■'■*■ V »•: & gr; 60
Solution saturée dé, bichromate
dépotasse; . ;■ / '■. ■■. * •-'•'.:, 30 gr.
^ Mt dissoudre à froid. ■
N° 2, Gélàtinev; • • "■••' • >>-:. • —• :.\I gr-':-"
Eau; . | . .....--.. 30 gr; ;
: Solution saturée de bichromate
dépotasse;. . . •■.- v. :f ■■■'.: -3tgp; 50-
» On fait dissoudre là gélatine au bàin-mârièi, et,
après avoir laissé refroidir, on ajouté lé bichromate.
Oh remue bien et on filtré; On, prend dé la solution
de gomme arabique 41 parties; de celle de gélatinéy
5 parties, et on ajouté 5, parties d'eau distillée. 0n
additionne ce mélange de sirop dé miel (10: gouttes
pour 3 grammes 50), qu'on -préparé en faisant
fondre une certaine quantité de jhiél dans de l'eau à
volume égal, et en filtrant.
Le mélange sensibilisateur ainsi composé doit être
chauffé doucement au bain-marié, agité dé temps en
tempsj et filtré à traversde la mousseline fine.
» La substance sur laquelle l'épreuve doit être '
produite — verre, opale, porcelaine, ' caillotis, verre
en lames, etc., etc., — est d'abord légèrement chauf-
fée, puis on y étend une quantité suffisante de la so-
lution ci-dessus, de la même manière qu'on verse le
collodion sur les glaces; on laissé égoutter, et on
sèche graduellement devant le feu. La couche doit
être très-unie. Une épreuve positive, vigoureuse, ob-
tenue d'après un cliché sur collodion, sur papier ou
sur albumine, est alors mise en contact avec la sur-
face ainsi sensibilisée, puis on expose le tout à la lu-
mière, autant que possible au soleil. La durée de
l'exposition a une grande importance ; dans tous les
cas, une exposition de six à dix minutes au soleil est
suffisante.
Quand cette opération est terminée, une image
négative très-intense apparaît sur la plaque. La cou-
che sensible est impressionnée beaucoup plus vigou-
reusement quand on emploie l'enduit dont la formule
a été donnée plus haut que lorsqu?on se sert d'une
couche de gélatine. On va voir que cet excès de ton
est nécessaire pour la suite du procédé.
11 s'agit maintenantde produire une image positive.
On y parvient en appliquant sur le dessin obtenu
une couleur céramique, très-finement divisée au
moyen d'un tampon de coton. Cette application de-
mande beaucoup de soins et d'expérience. Il faut
tamponner légèrement et également, et non frotter.
On doit de temps en temps, souffler sur le coton et le
recharger de couleur. Celle-ci adhère peu à peu aux
parties non isolées de la couche, et l'on doit conti-
nuer jusqu'à ce que la nouvelle image soit assez
vigoureuse.
Le dessin est donc produit parles parties non expo-
■ sées à la lumière, qui retiennent la couleur, tandis
que celles exposées refusent de la prendre. L'épreuve
négative originale disparaît presque complètement
en raison de l'intensité de la teinte appliquée ; mais
il reste dans l'enduit primitif du bichromate de po-
tasse, altéré dans certaines parties et resté inactif
dans d'autres, qu'il est nécessaire d'enlever. Pour
cela on se sert d'alcool auquel on ajoute de l'acide
dilué, dans la proportion de six gouttes d'acide pour
3 grammes 50 d'alcool. L'acide étendu contient
0,30 c. d'acide nitrique ordinaire pour 3 gr. 30 d'eau.
LÀLUMI
« -
«5AMIÎD1, 5 MAI 1860
: RME DE LA PPTOGMPHIE
ilAillX-ARTS — HÉLIOGMPHIE — SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PAEAI8SAKT, LE. SAMEDI :
BUREAUX, A PARIS, Si RUE^DELARËRtÉ.
BUREAUX, A LONDRES, S^ SERMON LÂNE, D3CT0n'S COMIHO»
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 tr.; 6mois, 12fr.; 3moii,Tffr. — DJËPARTEMEXTS, 1 an, 22 fr.; 6 mois, Ï3fr,; 3raoïi, 8fr.W ETRAMGËR,Tao,.25'ft; é.moii, I5-fc-^3 moii>.IQ.Ï?*'
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. EIINEST LACAN, 7, impasse des Biches,-rué dès Biches, avenue de Saint-Cloud^
SOMMAIRE.
CTIVITÉ persistante de la lumière. Nouvelle expérience
do M. Niepce de Saint-Victor. — POSITIVES .directes par
transparence. Procédé simplifié.— PROCÉDÉ pour obte-
nir des éprouves photographiques sur poicelaine, par
M. J. WyAitD. — COLLODION. Nouveau procédé de
M. Poitevin. — CADSERIE artistique, par M. A. D.—
RliVUE DES JOURNAUX, par M. H.— ARY SCHEFFER
et ses oeuvres.
ACTIVITÉ PERSISTANTE DE LA LUMIÈHE.
M- Niepce de Saint-Victor qui poursuit, avec
a persévérance qu'on lui • connaît, ses études
ur la lumière, nous a fait assister, lundi der-
icr, à une expérience très-curieuse. Il s'agis-
ait de constater jusqu'à quel point l'activité
umineuse se conserve après avoir été emmaga-
inca pendant un long espace de temps.
M. Niepce a fait ouvrir- devant nous un tube
n i'er-blanc dont il avait fait souder le cou-
ercle le 4 juin 1859. L'intérieur de ce tube
vait été garni de carton imprégné d'acide tar-
rique (tout autre acide organique donnerait le
ême résultat), puis exposé pendant plusieurs
eures à la lumière du soleil, ensuite on l'avait
ouché et soudé, M'. Niepce ayant remarqué
ue la eire joignant imparfaitement le couvercle
u tube, laissait passer Ta lumière. C'est dans
et état que le tube a été conservé onze mois,
mmédiatement après l'avoir ouvert, M. Niepce
versé sur le carton intérieur quelques gouttes
'une solution de nitrate d'argent, et il a re-
ermé le tube. Après quelques minutes le tube
yant été rouvert, nous avons constaté que le
itrate d'argent avait noirci et formait sur le
rton des traces d'une grande intensité.
Il est donc évident que non-seulement l'acti-
ité lumineuse acquise par le carton imprégné
'acide, s'est conservée pendant ce long espace
e temps, mais qu'elle n'a même rien perdu de
a puissance, la réduction étant aussi prompte
t aussi complète que quand on ouvre le tube au
out de quelques' jours.
E. L.
POSITIVES DIRECTES PAR TRANSPARENCE.
Procédé simplifié.
Un de nos plus habiles photographes nous
ommunique le procédé suivant, que nos lec-
eurs nous sauront gré de leur faire con-
aître :
On compose le bain sensibilisateur comme
'habitude, c'est-à-dire 100 d'eau distillée pour
d'azotate d'argent.
On fait dissoudre dans ce bain petit à petit
utant d'iodure de cadmium qu'il en peut con-
euir ; puis l'on y plonge la plaque collodionée
omme d'ordinaire en ayant soin que le collo-
dion ait été préparé aussi' à l'iodure de cad-
mium. Au sortir du bain on expose à la cham-
bre noire, et l'on prolonge lVxposltiôti- à pêii
près du double du temps nécessaire pour là
production d'une image négative ordinaire. On
développe à l'acide pyrogallique -, màisfrimage,
au lieu d'apparaître négative, devient positives
c'est-à-dire que les clairs de l'image cor-
respondent aux parties lumineuses de la na-
ture.
C'est là un moyen très-simple comme on
voit, d'une facilité extrême d'exécution, et qui
abrège singulièrement les opérations.
PROCÉDÉ
pour oï)tcJiir des épreuves pSiotog-j-apliiques
sur x>orcelnîne,
par J. WYARD.
Tous ceux de nos lecteurs qui ont visité
l'exposition universelle de 1855 se rappellent
sans doute quelques spécimens très curieux de
photographie sur porcelaine, exposés par un
amateur distingué, M. Robert, de Sèvres. On se
souvient aussi des images sur émail et sur por-
celaine que M. Disderi a fait figurer à l'expo-
sition de l'année dernière et qu'il avait obtenues
par la méthode de M. Lafon de Camarsac, dont
nous avons parlé à diverses reprises.
D'autres essais ont été tentés dans le but
d'appliquer la photographie sur les substances
entaillées ou vitrifiées. M. J. Wyard vient de
communiquer à la Société photographique de
Londres une méthode dont il est l'auteur, et
qui nous paraît, sinon préférable et plus pra-
tique que celles déjà connues, du moins d'une
simplicité avantageuse. Voici la description
qu'en donne le Moniteur universel :
« Plusieurs expérimentateurs ont déjà cherché à ap-
pliquer la photographie à la décoration de la porce-
laine. Divers procédés ont été imaginés pour arriver
à ce but, et des résultats intéressants ont figuré, no-
tamment à l'exposition universelle. Toutefois, jus-
qu'à présent, aucune méthode ne paraissait destinée
à devenir réellement pratique. Aussi la communica-
tion dont nous donnons ci-après le résumé, et qui
vient d'être présentée à la Société photographique
de Londres, par M. J. Wyard, nous paraît elle méri-
ter une attention toute particulière. Les plaques de
verre, de porcelaine ou de toute autre substance sur
lesquelles on veut produire une épreuve, peuvent
être vernies ou émaillées avant l'application de l'en -
duit sensibilisateur; autrement le vernis ou l'émail
peut être mis sur l'épreuve terminée avant de la pas-
ser au feu. La première préparation à faire subir aux
plaques, après les avoir nettoyées, consiste dans
l'application d'un mélange composé de la manière
suivante :
» On fait séparément deux dissolutions dont voici
les formules :
TN» 1. Gomme arabique.. . ■:'..'■'■*■ V »•: & gr; 60
Solution saturée dé, bichromate
dépotasse; . ;■ / '■. ■■. * •-'•'.:, 30 gr.
^ Mt dissoudre à froid. ■
N° 2, Gélàtinev; • • "■••' • >>-:. • —• :.\I gr-':-"
Eau; . | . .....--.. 30 gr; ;
: Solution saturée de bichromate
dépotasse;. . . •■.- v. :f ■■■'.: -3tgp; 50-
» On fait dissoudre là gélatine au bàin-mârièi, et,
après avoir laissé refroidir, on ajouté lé bichromate.
Oh remue bien et on filtré; On, prend dé la solution
de gomme arabique 41 parties; de celle de gélatinéy
5 parties, et on ajouté 5, parties d'eau distillée. 0n
additionne ce mélange de sirop dé miel (10: gouttes
pour 3 grammes 50), qu'on -préparé en faisant
fondre une certaine quantité de jhiél dans de l'eau à
volume égal, et en filtrant.
Le mélange sensibilisateur ainsi composé doit être
chauffé doucement au bain-marié, agité dé temps en
tempsj et filtré à traversde la mousseline fine.
» La substance sur laquelle l'épreuve doit être '
produite — verre, opale, porcelaine, ' caillotis, verre
en lames, etc., etc., — est d'abord légèrement chauf-
fée, puis on y étend une quantité suffisante de la so-
lution ci-dessus, de la même manière qu'on verse le
collodion sur les glaces; on laissé égoutter, et on
sèche graduellement devant le feu. La couche doit
être très-unie. Une épreuve positive, vigoureuse, ob-
tenue d'après un cliché sur collodion, sur papier ou
sur albumine, est alors mise en contact avec la sur-
face ainsi sensibilisée, puis on expose le tout à la lu-
mière, autant que possible au soleil. La durée de
l'exposition a une grande importance ; dans tous les
cas, une exposition de six à dix minutes au soleil est
suffisante.
Quand cette opération est terminée, une image
négative très-intense apparaît sur la plaque. La cou-
che sensible est impressionnée beaucoup plus vigou-
reusement quand on emploie l'enduit dont la formule
a été donnée plus haut que lorsqu?on se sert d'une
couche de gélatine. On va voir que cet excès de ton
est nécessaire pour la suite du procédé.
11 s'agit maintenantde produire une image positive.
On y parvient en appliquant sur le dessin obtenu
une couleur céramique, très-finement divisée au
moyen d'un tampon de coton. Cette application de-
mande beaucoup de soins et d'expérience. Il faut
tamponner légèrement et également, et non frotter.
On doit de temps en temps, souffler sur le coton et le
recharger de couleur. Celle-ci adhère peu à peu aux
parties non isolées de la couche, et l'on doit conti-
nuer jusqu'à ce que la nouvelle image soit assez
vigoureuse.
Le dessin est donc produit parles parties non expo-
■ sées à la lumière, qui retiennent la couleur, tandis
que celles exposées refusent de la prendre. L'épreuve
négative originale disparaît presque complètement
en raison de l'intensité de la teinte appliquée ; mais
il reste dans l'enduit primitif du bichromate de po-
tasse, altéré dans certaines parties et resté inactif
dans d'autres, qu'il est nécessaire d'enlever. Pour
cela on se sert d'alcool auquel on ajoute de l'acide
dilué, dans la proportion de six gouttes d'acide pour
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