Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-03-31
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 31 mars 1860 31 mars 1860
Description : 1860/03/31 (A10,N13). 1860/03/31 (A10,N13).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61108348
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
DIXIEME ANNEE — No 13
SAMEDI, 31 MARS 4860
LA LUMIÈRE
RIVÉE DE LA É0T0GRÀFH1
BEAUX-ARTS — HÉLIO&RAPHIE — SCIENCES
JOURNAL. HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI .
BUREAUX, * P*RIS. 9> RUE DE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COAIMOH
ABONNEMENTS : PARIS; 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12fc; 3 moii,T fr. — DÉPARTEMENTS, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 inoii, 8 fr.— ÉTRANGER, 1 an, 25fr.; 6mdii, 15 ff.; 3 mwi, ÏÔ-'fr*
Pour la Rédaction, écrire...franco au Rédacteur en chef, M. EKNEST LAGAN, 7, impasse des Biches, rue des Biclies, avenue de Saint-Cloùd.
SOMMAIRE.
OUVËLLËS publications photographiques; — NOUVELLES
photographiques. — PROCÈDE de photographie en côU-
leurv par M; E. WALKËE. —COMBUSTION spontanée du
coton-poudre, par M» G., W. ROBBINS. —: EXPOSITION
photôgrapniqùe d'Amsterdam : lettre de M. J.-Ai VAH ËYCK.
L EXPOSITIONS pour l'année 1860* — REPRODUCTION
sur cuivre d'une gravure sur pierre^ par M. A. T. h.. —
REVUE.des journaux, par M. H. — CHRONIQUE, par
.Mi A. MÉrâis. ■.■'■• ' '
NOUVELLES PUBLICATIONS PHOTOGRAPHIQUES. :
Malgré la persistance de la mauvaise saison,
e nombre des productions photographiques
ubliées chaque jour est considérable; 1 Sans
ntrer aujourd'hui dans le détail-de ces; oeuvres
ouveuës, nous nous bornerons à signalerV ';
Les 1 reproductions des principales toiles de
eissonhier, par M.Bingham,'qui a déjàrepro-
uit avec tant de succès tout l'oeuvre de, Paul
elaroche, d'Ary Scheffer (cette dernière collec-
ion publiée avec texte) et une grande partie
es tableaux qui ont figuré au: dernier salon;
D'admirables vues prises dans le Dauphiné
ar M. Baldus et deux reproductions de dessins
ar le même artiste, d'après des allégories de'
. Galimard ;
Un portrait du pape et une série de vues
rises au mont Blanc, par MM. Bisson frères ;
Des portraits d'hommes politiques, d'artistes
t de littérateurs, par MM. Nadar, Mayer frères
t Pierson, Numa Blanc, Petit et Trinquart,
ranck de Villecholle, etc., etc.
Pour ce qui concerne la photographie stéréos-
opique, nous citerons seulement ;
Une série de vues sur verre prisés en Italie et
eprésentant tout le théâtre de la dernière
uerre, par M. Ferrier ;
Et une collection de vues de Naples et de ses
nvirons, dont l'auteur nous est inconnu, mais
ue MM. Gaudin viennent d'éditer.
Nous reviendrons sur ces publications qui
ontreht que l'activité de nos photographes ne
ralentit pas, et qu'ils trouvent le moyen de
ire progresser encore l'art qu'ils ont déjà porté
un si haut degré de perfection.
I E. L.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
A la dernière séance de la Société française de
liotographie, M. Bingham a présenté une épreuve
mirablement réussie, de 33 centimètres sur 40,
revenant d'un négatif de U centimètres, obtenue par
appareil Woodward. Elle n'avait rien perdu de la
etteté du cliché : les moindres lignes, les moindres
abesques avaient la même délicatesse que si le cli-
l»ê avait été fait de la grandeur de l'image. Ce spê-
'men donne la mesure de ce que l'on peut faire avec
t instrument, qui est véritablement appelé à faire
volution en photographie.
■ Dans la même séance, M. Girard, secrétaire de là
Société, à donnédës détails sur: l'application que l'on
a faite eu Angleterre sur une; vaste échelle de la pho-
tographie à:: la ; réduction dés plans topographiques*.
L'administration de la'guerre: de la Grande-Bretagne
n'empToieplusd'àutremodë de reproduction, et trouve
à cela une réduction de dépense de 80 0/0. Il serait
à désirer qu'en France on fût aussi avancé ; malheu-
reusement on s'est borné -jusqu'ici à des essais de
procédés divers trop tôt abandonnés pour donner des
résultats sérieux. 1
M. Çzûgàfevviez a présenté un stéréoscope qu'il
nomme stéréoscope russes destiné à permettre de
voir dans le stéréoscope une série d'images continues
où un panorama indéfini. L'idée en est ingénieuse.
: Voici là disposition dé ràpjpàreil : au foyer dé cha-
cune des lentilles d'un stéréoscope ordinaire, est
placé un- cylindre en bois de;65 millimètres environ
de grosseur, c'est-à-dire de la dimension du champ
dé la vision stérèoscopiqùé ;! sur chacun de ces cy-
lindres vient s'enrouler là série de vues ou le pano-
rama que l'on veut voir, et .qu'on a préalablement
collé' en• une bande continue; un petit mécanisme
- faitimouvoir les deux cylindres ensemble et fait arri-
ver, en même temps sur leur sommet le point corres-
pondant de chaque image.
Une- petite manivelle que fait tourner l'observa-
teur suffit pour faire dérouler toute la série de vues
que l'on a assemblées. Le même artiste a donné aussi
l'explication d'une chambre noire destinée à obtenir
tout le panorama de l'horizon. Mais c'est à peu de
chose près le même système que l'appareil de'M. Ga-
rella, avec lequel il s'est rencontré sans le savoir. Du
reste, tous ces différents appareilspanoramiques, très-
ingénieusement conçus, sont d'une extrême difficulté
pratique, et il faut souvent recommencer cinquante
épreuves avant d'en obtenir une, non pas parfaite,
mais seulement passable.
PROCÉDÉ DE PHOTOGRAPHIE EN COULEUR.
Par M. E. WALKEII.
Le procédé de M. Walker est basé sur la propriété
que possède le bichromate de potasse de devenir in-
soluble après avoir été exposé à la lumière. On com-
mence par mélanger le bichromate avec de la gomme
arabique, et on l'étend avec une brosse sur le papier
de manière à former une couche bien égale; après
avoir laissé sécher le papier dans l'obscurité, on y
dépose une couche de la couleur voulue, et on fait
sécher de nouveau. Le papier est alors placé sous
un négatif à la manière ordinaire et exposé à la lu-
mière. Au bout d'un temps suffisant, on le lave avec
soin ; la partie soluble se dissout et la partie devenue
insoluble retient et fixe la couleur qu'on a employée.
On comprend facilement que ce procédé, permet
l'emploi, non-seulement d'une seule couleur, mais de
plusieurs couleurs sur la même feuille, ou bien que
l'on peut teinter le papier de manière à reproduire
les nuances naturelles de l'objet. Avec une solution
de bichromate de potasse, employée comme il vient
d'être dit, on peut, dans la chambre même, obtenir
un dépôt sur pierrre, ce qui permettra de tirer un
nombre indéfini d'épreuves lithographiques ; on peut
même en produire un semblable sur métal (par FÛT
terposition d'un verre positif^ et imprimer avec de
l'encre ordinaire aVec autant de rapidité que s'il sV
gissait d'une gravure sur bois. Les expériences faites
à ce sujet ont été poussées assez loin pour qu'il soit
permis de ne plus douter du résultat.
(V Invention).
COMBUSTION SPONTANÉE DU COTON-POUDRE.
-• Nous empruntons la communication suivante au
Journal de la Société photographique de Londres, qui l'a
extraite lui-même d'une revue américaine :
« Voici un nouveau fait relatif à la combustion
spontanée du coton-poudre. .
Pendant que je travaillais dans mon laboratoire,
il s'est produit dans une malle une combustion spon-
tanée, de plus de deux onces (60 grammes) de coton-
poudre. Cette combustion a été accompagnée d'une
forte détonation et a rempli la malle de feu et de
fumée, ce qui aurait pu causer des dégâts si personne
n'avait été présent.
J'avais acheté ce coton trois mois auparavant, et
j'en avais fait de bon collodion ; ensuiteje l'avais mis
de côté pour me servir d'un autre échantillon.
A. peu près deux semaines avant l'explosion, j'ai
remarqué que le flacon.contenait une. vapeur jaune;
et, en enlevant le bouchon que j'ai trouvé très-r'a-
molli, il s'en est échappé de fortes émanations
acides.
J'ai versé dans ce même flacon quelques gouttes
d'alcool quiabsorbèrentles vapeurs ; puis, après l'avoir
cacheté, je l'ai remis dans la malle. Un ou deux jours
avant l'explosion, j'ai vu que la vapeur s'était formée
de nouveau, mais, comme je n'avais pas entendu
parler de cas de combustion spontanée, je n'y ai
plus pensé avant la détonation que j'ai déjà men-
tionnée.
Quelle a été la cause de cette ignition? Est-ce un
cas isolé ? J'ai eu d'autres échantillons qui ont émis
des vapeurs d'un jaune rougeâtre, et comme le collo-
dion n'est bon à rien lorsqu'il est dans cet état, je
l'ai toujours détruit, afin de n'en être pas détruit moi-
même.
G. W. ROBBINS. »
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE D'AHSTERDAH.
Nous recevons la lettre suivante de M. le directeur
de la Société internationale d'industrie d'Amsterdam :
Monsieur,
J'ai l'honneur de vous informer que la clôture de
l'exposition de photographie a eu lieu le 4 8 passe. Elle
a eu beaucoup de succès, et vos compatriotes,- MM.
le marquis de Bérenger, Baldus, Bisson frères, Ch. Nè-
gre et autres, ont dignement représenté les progrès
incessants de l'art par leurs belles, collections. Le
nombre des photographies exposées a été d'environ
cinq cents, qui presque en totalité ont trouvé des
acheteurs.
Je vous prie de recevoir mes vifs remerciments
pour la part que vous avez prise à la bonne réussite
de cette exposition, par la publicité que vous avez
donnée au programme par la voie de votre journal>et
SAMEDI, 31 MARS 4860
LA LUMIÈRE
RIVÉE DE LA É0T0GRÀFH1
BEAUX-ARTS — HÉLIO&RAPHIE — SCIENCES
JOURNAL. HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI .
BUREAUX, * P*RIS. 9> RUE DE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COAIMOH
ABONNEMENTS : PARIS; 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12fc; 3 moii,T fr. — DÉPARTEMENTS, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 inoii, 8 fr.— ÉTRANGER, 1 an, 25fr.; 6mdii, 15 ff.; 3 mwi, ÏÔ-'fr*
Pour la Rédaction, écrire...franco au Rédacteur en chef, M. EKNEST LAGAN, 7, impasse des Biches, rue des Biclies, avenue de Saint-Cloùd.
SOMMAIRE.
OUVËLLËS publications photographiques; — NOUVELLES
photographiques. — PROCÈDE de photographie en côU-
leurv par M; E. WALKËE. —COMBUSTION spontanée du
coton-poudre, par M» G., W. ROBBINS. —: EXPOSITION
photôgrapniqùe d'Amsterdam : lettre de M. J.-Ai VAH ËYCK.
L EXPOSITIONS pour l'année 1860* — REPRODUCTION
sur cuivre d'une gravure sur pierre^ par M. A. T. h.. —
REVUE.des journaux, par M. H. — CHRONIQUE, par
.Mi A. MÉrâis. ■.■'■• ' '
NOUVELLES PUBLICATIONS PHOTOGRAPHIQUES. :
Malgré la persistance de la mauvaise saison,
e nombre des productions photographiques
ubliées chaque jour est considérable; 1 Sans
ntrer aujourd'hui dans le détail-de ces; oeuvres
ouveuës, nous nous bornerons à signalerV ';
Les 1 reproductions des principales toiles de
eissonhier, par M.Bingham,'qui a déjàrepro-
uit avec tant de succès tout l'oeuvre de, Paul
elaroche, d'Ary Scheffer (cette dernière collec-
ion publiée avec texte) et une grande partie
es tableaux qui ont figuré au: dernier salon;
D'admirables vues prises dans le Dauphiné
ar M. Baldus et deux reproductions de dessins
ar le même artiste, d'après des allégories de'
. Galimard ;
Un portrait du pape et une série de vues
rises au mont Blanc, par MM. Bisson frères ;
Des portraits d'hommes politiques, d'artistes
t de littérateurs, par MM. Nadar, Mayer frères
t Pierson, Numa Blanc, Petit et Trinquart,
ranck de Villecholle, etc., etc.
Pour ce qui concerne la photographie stéréos-
opique, nous citerons seulement ;
Une série de vues sur verre prisés en Italie et
eprésentant tout le théâtre de la dernière
uerre, par M. Ferrier ;
Et une collection de vues de Naples et de ses
nvirons, dont l'auteur nous est inconnu, mais
ue MM. Gaudin viennent d'éditer.
Nous reviendrons sur ces publications qui
ontreht que l'activité de nos photographes ne
ralentit pas, et qu'ils trouvent le moyen de
ire progresser encore l'art qu'ils ont déjà porté
un si haut degré de perfection.
I E. L.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
A la dernière séance de la Société française de
liotographie, M. Bingham a présenté une épreuve
mirablement réussie, de 33 centimètres sur 40,
revenant d'un négatif de U centimètres, obtenue par
appareil Woodward. Elle n'avait rien perdu de la
etteté du cliché : les moindres lignes, les moindres
abesques avaient la même délicatesse que si le cli-
l»ê avait été fait de la grandeur de l'image. Ce spê-
'men donne la mesure de ce que l'on peut faire avec
t instrument, qui est véritablement appelé à faire
volution en photographie.
■ Dans la même séance, M. Girard, secrétaire de là
Société, à donnédës détails sur: l'application que l'on
a faite eu Angleterre sur une; vaste échelle de la pho-
tographie à:: la ; réduction dés plans topographiques*.
L'administration de la'guerre: de la Grande-Bretagne
n'empToieplusd'àutremodë de reproduction, et trouve
à cela une réduction de dépense de 80 0/0. Il serait
à désirer qu'en France on fût aussi avancé ; malheu-
reusement on s'est borné -jusqu'ici à des essais de
procédés divers trop tôt abandonnés pour donner des
résultats sérieux. 1
M. Çzûgàfevviez a présenté un stéréoscope qu'il
nomme stéréoscope russes destiné à permettre de
voir dans le stéréoscope une série d'images continues
où un panorama indéfini. L'idée en est ingénieuse.
: Voici là disposition dé ràpjpàreil : au foyer dé cha-
cune des lentilles d'un stéréoscope ordinaire, est
placé un- cylindre en bois de;65 millimètres environ
de grosseur, c'est-à-dire de la dimension du champ
dé la vision stérèoscopiqùé ;! sur chacun de ces cy-
lindres vient s'enrouler là série de vues ou le pano-
rama que l'on veut voir, et .qu'on a préalablement
collé' en• une bande continue; un petit mécanisme
- faitimouvoir les deux cylindres ensemble et fait arri-
ver, en même temps sur leur sommet le point corres-
pondant de chaque image.
Une- petite manivelle que fait tourner l'observa-
teur suffit pour faire dérouler toute la série de vues
que l'on a assemblées. Le même artiste a donné aussi
l'explication d'une chambre noire destinée à obtenir
tout le panorama de l'horizon. Mais c'est à peu de
chose près le même système que l'appareil de'M. Ga-
rella, avec lequel il s'est rencontré sans le savoir. Du
reste, tous ces différents appareilspanoramiques, très-
ingénieusement conçus, sont d'une extrême difficulté
pratique, et il faut souvent recommencer cinquante
épreuves avant d'en obtenir une, non pas parfaite,
mais seulement passable.
PROCÉDÉ DE PHOTOGRAPHIE EN COULEUR.
Par M. E. WALKEII.
Le procédé de M. Walker est basé sur la propriété
que possède le bichromate de potasse de devenir in-
soluble après avoir été exposé à la lumière. On com-
mence par mélanger le bichromate avec de la gomme
arabique, et on l'étend avec une brosse sur le papier
de manière à former une couche bien égale; après
avoir laissé sécher le papier dans l'obscurité, on y
dépose une couche de la couleur voulue, et on fait
sécher de nouveau. Le papier est alors placé sous
un négatif à la manière ordinaire et exposé à la lu-
mière. Au bout d'un temps suffisant, on le lave avec
soin ; la partie soluble se dissout et la partie devenue
insoluble retient et fixe la couleur qu'on a employée.
On comprend facilement que ce procédé, permet
l'emploi, non-seulement d'une seule couleur, mais de
plusieurs couleurs sur la même feuille, ou bien que
l'on peut teinter le papier de manière à reproduire
les nuances naturelles de l'objet. Avec une solution
de bichromate de potasse, employée comme il vient
d'être dit, on peut, dans la chambre même, obtenir
un dépôt sur pierrre, ce qui permettra de tirer un
nombre indéfini d'épreuves lithographiques ; on peut
même en produire un semblable sur métal (par FÛT
terposition d'un verre positif^ et imprimer avec de
l'encre ordinaire aVec autant de rapidité que s'il sV
gissait d'une gravure sur bois. Les expériences faites
à ce sujet ont été poussées assez loin pour qu'il soit
permis de ne plus douter du résultat.
(V Invention).
COMBUSTION SPONTANÉE DU COTON-POUDRE.
-• Nous empruntons la communication suivante au
Journal de la Société photographique de Londres, qui l'a
extraite lui-même d'une revue américaine :
« Voici un nouveau fait relatif à la combustion
spontanée du coton-poudre. .
Pendant que je travaillais dans mon laboratoire,
il s'est produit dans une malle une combustion spon-
tanée, de plus de deux onces (60 grammes) de coton-
poudre. Cette combustion a été accompagnée d'une
forte détonation et a rempli la malle de feu et de
fumée, ce qui aurait pu causer des dégâts si personne
n'avait été présent.
J'avais acheté ce coton trois mois auparavant, et
j'en avais fait de bon collodion ; ensuiteje l'avais mis
de côté pour me servir d'un autre échantillon.
A. peu près deux semaines avant l'explosion, j'ai
remarqué que le flacon.contenait une. vapeur jaune;
et, en enlevant le bouchon que j'ai trouvé très-r'a-
molli, il s'en est échappé de fortes émanations
acides.
J'ai versé dans ce même flacon quelques gouttes
d'alcool quiabsorbèrentles vapeurs ; puis, après l'avoir
cacheté, je l'ai remis dans la malle. Un ou deux jours
avant l'explosion, j'ai vu que la vapeur s'était formée
de nouveau, mais, comme je n'avais pas entendu
parler de cas de combustion spontanée, je n'y ai
plus pensé avant la détonation que j'ai déjà men-
tionnée.
Quelle a été la cause de cette ignition? Est-ce un
cas isolé ? J'ai eu d'autres échantillons qui ont émis
des vapeurs d'un jaune rougeâtre, et comme le collo-
dion n'est bon à rien lorsqu'il est dans cet état, je
l'ai toujours détruit, afin de n'en être pas détruit moi-
même.
G. W. ROBBINS. »
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE D'AHSTERDAH.
Nous recevons la lettre suivante de M. le directeur
de la Société internationale d'industrie d'Amsterdam :
Monsieur,
J'ai l'honneur de vous informer que la clôture de
l'exposition de photographie a eu lieu le 4 8 passe. Elle
a eu beaucoup de succès, et vos compatriotes,- MM.
le marquis de Bérenger, Baldus, Bisson frères, Ch. Nè-
gre et autres, ont dignement représenté les progrès
incessants de l'art par leurs belles, collections. Le
nombre des photographies exposées a été d'environ
cinq cents, qui presque en totalité ont trouvé des
acheteurs.
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