Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-02-11
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 11 février 1860 11 février 1860
Description : 1860/02/11 (A10,N6). 1860/02/11 (A10,N6).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110817r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
DIXIEME MNEE — No 6
SAMEDI, 11 FÉVRIER 1860
M-
REYIÎE DE M PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS— HÉLIOrfRAPHIE — SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE P&MISSANT LE SA.MËDI
BUBEAUX, À PARIS.^yfiUf^E LA.PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, S, SERMON LANE, DOCTOR'S COMMOH
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12fr.; 3mU,r1:(t;. —' MPARTËMËNTS, 1 â^ 22 fr..; 6mois, 13fr,; 3moi», Sfr.— ÉTRANGER, 1 an, 25fr.; 6moii, 15 fr.; 3 moi», 10 fr.
Pour là Rédaction, écrire franco au Rédacteur eii dief( M. EI\NËST LACAN, 86, avenue dé Saint-Cloud.
SOMMAIRE.
PAPIER thérébentino-ciré , procédé de M. IIOOPER. — LA
PHOTOGRAPHIE et les faussaires. — EXPOSITIONS
départementales. — SCIENCES : la photographie et l'as-
tronomie , par M. A. T. L. — CAUSERIE artistique , par
M. A. D. — REVUE des journaux, par M. II — CHRO-
NIQUE : Exposition des oeuvres de l'école moderne, par
M.A- MÉPHis.
PAPIER TÉRÉBENTHINO-CIRÉ.
Procédé de Jf. IIooper.
En présentant à la société de Chorlton quelques
remarques sur les procédés les plus avantageux poul-
ies photographes voyageurs, un amateur anglais,
M. Hooper, a décrit la méthode qu'il emploie de pré-
férence et que nous résumons ci-dessous :
Les meilleurs négatifs sont obtenus sur papier de
Saxe, bien que tous les papiers donnent des résultats
satisfaisants. 11 est important de marquer le côté où "
l'on veut obtenir l'image, attendu qu'il est nécessaire
de laisser flotter d'abord la feuille sur la solution
d'iodure et sur le bain d'argent avant de l'immerger
dans ces lpains.
Là première solution d'iodure que je prépare se
compose de 30 gr. de cire dissoute dans 600 gr. de
térébenthine ou dé camphène. Je préfère cette der-
nière substance. On place le flacon qui contient le
mélange de cire et de camphène dans l'eau chaude
jusqu'à ce que la dissolution soit complète. On laisse
alors refroidir, on filtre et on ajoute peu à peu 7 gr.
d'iode pure. Après quelques jours de repos, on filtre
de nouveau. Pour préparer le papier, on verse une
certaine quantité de cette solution dans une bassine
de porcelaine, et l'on y place autant de feuilles que
le liquide, peut en couvrir. On les retourne toutes en-
semble de façon à ce que la première se trouve la
dernière. On les retire ensuite une à une et on les
suspend pour ègoutter ; elles doivent être mises à sé-
cher à l'abrj de la lumière. Les papiers sont alors
prêts à recevoir le second bain d'iodure qui se com-
pose de
Sérum de lait. . . . . . 600 gr.
Iodure de potassium... 28,20
Bromure de potassium. . 3,60
Chlorure de sodium.
On ajoute de l'iode en quantité suffisante pour que
la liqueur prenne une couleur foncée. On fait flotter
d'abord les feuilles à la surface de ce bain, puis on
les y plonge. Il faut éviter d'en mettre trop à la fois.
Cette solution n'a pas besoin d'être filtrée, mais il
faut éviter de verser dans la bassine un peu du dé-
pôt qui se serait formé au fond du flacon. Eviter
aussi les bulles d'air dans le bain.
Les papiers peuvent rester de vingt minutes à une
heure dans cette solution; on les en retire feuille
par feuille, et on les sèche dans un cahier de papier
buvard, qui peut servir indéfiniment à cet usage.
Des papiers préparés ainsi depuis plus d'un an ont
donné d'excellents résultats, de sorte qu'on peut
faire pendant la mauvaise saison sa provision pour
les beaux jours.
On peut sensibiliser quand on veut. Le bain se
compose de Î
Eau 300 grammes.
Nitrate d'argent.... 24 —
Acide acétique.. .. 10 —
Jus de citron...... 5 —
Ce bain doit être salure d'iodure d'argent
On verse cette solution dans là même bassine qui
a servi pour la seconde solution d'iodure.
Pour sensibiliser le pàpiér|ôn le fait flotter sur lé
bain, la face en dessous* jusqu'à ce que la teinté
foncée qu'il a prise dans la Solution d'iodure com^
mêhce à disparaître. On retourne alors la feuille sur
l'autre côté* ou on l'immerge. Aussitôt qu'elle a pris
une teinte uniforme de primevère, on la retirejOnla
laisse ègoutter et on la plonge dans une cuvette
d'eau qu'on agite de façon à bien enlever l'excès d'ar-
gent. On fait un second lavage dans un autre bain
d'eau, on laisse ègoutter, on éponge dans un Cahier
de papier buvard, on suspend pour sécher et on peut
alors opérer».
Il faut préserver ces feuilles de la lumière, comme
on le fait pour les glaces collodionnées, le papier
ainsi préparé étant très-sensible a l'état humide.
Avant d'exposer les feuilles il faut les coller par les
quatre coins sur une feuille de bristol, ce qui permet
de les placer facilement dans le châssis.
Pour développer l'image, on fait flotter le papier
sur un bain d'acide gallique (0,10 pour 30) addi-
tionné d'une goutte par 30 gr. d'une solution d'acéto-
nitrate à 6 0/0. Quand l'image commence à paraître,
on immerge, la-feuille:; pui.Sff quan d plusieurs feuilles
sont dans le bain, on ajoute quelques gouttes d'acéto-
nitrate. Les épreuves prendront immédiatement une
grande intensité si l'exposition a été convenable.
Quand elles sont suffisamment intenses on les lave
et on les fixe comme à l'ordinaire.
Les feuilles ayant été imprégnées seulement d'une
faible quantité de cire lors de la première prépara-
tion, il est nécessaire de les cirer de nouveau quand
tout est terminé, de la même manière que dans les
autres procédés sur papier ciré. ;
LA PHOTOGRAPHIE ET LES FAUSSAIRES.
Nous empruntons à la chronique de la Patrie l'ex-
trait suivant d'un livre que vient de publier M. Louis
Figuier : ' .
lité pratique nous engage à mentionner. Il s'agit d'un
papier qui défie toute altération, contrefaçon ou re-
production, et peut ainsi rendre de grands services
pour les billets de banque, titres, effets de commerce,
certificats, etc.
» C'est en Amérique que cette découverte a été
faite par un employé de la banque de Montréal,
M. Georges Mathews.
» Il paraît que depuis l'invention de la photogra-
phie, la contrefaçon des billets de banque s'était
singulièrement multipliée en Amérique, où le papier
circule avec tant d'abondance.
» C'est pour s'opposer à cette reproduction par la
photographie que M. Mathews a imaginé cette nou-
velle espèce de papier, dont beaucoup de maisons de
banque font depuis quelque temps usage dans l'Amé-
rique du Nord.
» Ce papier, de couleur verte, doit sa coloration à
l'oxyde de chrome; les caractères y sont tracés avec
une encre noire à base de charbon, et par conséquent
inaltérable.
» Non seulement les caractères tracés à l'encre à
base de charbon sont à l'épreuve de tout agent ehi-;
mique, mais, et c'est là" ce "qu'il: y a vraiment de
nouveau, ils-.ne peuvent être reproduits par la pho-
tographie. En effet, dans l'image photographique
provenant de la chambre obscure, le fond yërt â là
propriété de ressortir sur l'épreuve absolument
comme le noir des caractères, de telle sorte qu'ils se
confondent l'un avec l'autre. Toute reproduction
photographique est ainsi rendue impossible; »
EXPOSITIONS DÉPARTEMENTALE! -
Une. exposition de peinture et: d'objets d'art S'OUH
vrira à Troyes le 1er mai prochain, et sera close le
30 juin suivant. Elle comprendra tous les objets d'art,
tels que peintures, sculptures, bronze, gravures,
dessins, peintures sur verre, céfaurque d'art, litho-
graphie et photographie.
Elle est générale et non régionale.
SCIENCES,
lia photographie et l'astronomie.
-". Suite: (i).
■-■ M. llico-y-Sinobas dit, dans une lettre adressée à
M. de Verneuil, membre dé l'Académie des sciences,
et communiquée par lui :
« Les régions qui se. recommandent le plus au
choix des astronomes, à cause de la pureté de l'at^
mosphère, sont les montagnes du Gorbea, près de
Vitoria, le petit plateau d'Àlabala, les cimes de Panr
corbo, près de Burgos, les pics d'Urbion (Çameros)
les montagnes de Trévino, et surtout le Monçayo,
presque isolé entre la province de Soria, la Navarre
et l'Aragon. Là, par des altitudes de 1000 à 2000
mètres, les nuages deviennent de plus en plus rares
à mesure qu'on s'éloigne de la côte, et sur le Mon-
çayo même ils disparaissent tout à fait.»
Voici maintenant les instructions données par
M. de Verneuil qui, avec MM. Collomb et de Lorrière,
ses compagnons de voyage, a publié sur l'Espagne
plusieurs mémoires géologiques, dont les trois der-
niers, qui ont paru dans le Bulletin de la Société géo-
logique de France, T série 1853, dans les comptes ren-
dus, séance des 2 et 9 avril 18SS, et dans le Bulletin
précité, 2e série 1856, peuvent avoir quelque intérêt
pour les astronomes ou amateurs qui ont l'intention
d'aller dans dans ce pays observer l'éclipsé du mois
de juillet prochain.
Ligne centrale. Altitude des principaux points et indica~
tions des stations.
L'ombre de l'éclipsé totale qui, d'après MM. Madler
et Faye, régnera en Espagne sur une largeur de
50 lieues (de 4,000 mètres), traversera le nord de ce
royaume, depuis l'Océan jusqu'à la Méditerranée, en
suivant une direction du nord-ouest au sud-est, et
couvrira environ le quart de sa superficie totale.
La ligne centrale touche la côte nord de la Pénin-
sule près de Lianes, petit village situé entre Santan-
der et Gijon, traverse la chaîne Caufabrique en pas-
sant entre Reynosa et Espinosa, laisse Frias un peu
au nord, passe à Cubo près de Pancorbo, suit la
(j) Voir la Lumière du 21 janvier.
SAMEDI, 11 FÉVRIER 1860
M-
REYIÎE DE M PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS— HÉLIOrfRAPHIE — SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE P&MISSANT LE SA.MËDI
BUBEAUX, À PARIS.^yfiUf^E LA.PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, S, SERMON LANE, DOCTOR'S COMMOH
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12fr.; 3mU,r1:(t;. —' MPARTËMËNTS, 1 â^ 22 fr..; 6mois, 13fr,; 3moi», Sfr.— ÉTRANGER, 1 an, 25fr.; 6moii, 15 fr.; 3 moi», 10 fr.
Pour là Rédaction, écrire franco au Rédacteur eii dief( M. EI\NËST LACAN, 86, avenue dé Saint-Cloud.
SOMMAIRE.
PAPIER thérébentino-ciré , procédé de M. IIOOPER. — LA
PHOTOGRAPHIE et les faussaires. — EXPOSITIONS
départementales. — SCIENCES : la photographie et l'as-
tronomie , par M. A. T. L. — CAUSERIE artistique , par
M. A. D. — REVUE des journaux, par M. II — CHRO-
NIQUE : Exposition des oeuvres de l'école moderne, par
M.A- MÉPHis.
PAPIER TÉRÉBENTHINO-CIRÉ.
Procédé de Jf. IIooper.
En présentant à la société de Chorlton quelques
remarques sur les procédés les plus avantageux poul-
ies photographes voyageurs, un amateur anglais,
M. Hooper, a décrit la méthode qu'il emploie de pré-
férence et que nous résumons ci-dessous :
Les meilleurs négatifs sont obtenus sur papier de
Saxe, bien que tous les papiers donnent des résultats
satisfaisants. 11 est important de marquer le côté où "
l'on veut obtenir l'image, attendu qu'il est nécessaire
de laisser flotter d'abord la feuille sur la solution
d'iodure et sur le bain d'argent avant de l'immerger
dans ces lpains.
Là première solution d'iodure que je prépare se
compose de 30 gr. de cire dissoute dans 600 gr. de
térébenthine ou dé camphène. Je préfère cette der-
nière substance. On place le flacon qui contient le
mélange de cire et de camphène dans l'eau chaude
jusqu'à ce que la dissolution soit complète. On laisse
alors refroidir, on filtre et on ajoute peu à peu 7 gr.
d'iode pure. Après quelques jours de repos, on filtre
de nouveau. Pour préparer le papier, on verse une
certaine quantité de cette solution dans une bassine
de porcelaine, et l'on y place autant de feuilles que
le liquide, peut en couvrir. On les retourne toutes en-
semble de façon à ce que la première se trouve la
dernière. On les retire ensuite une à une et on les
suspend pour ègoutter ; elles doivent être mises à sé-
cher à l'abrj de la lumière. Les papiers sont alors
prêts à recevoir le second bain d'iodure qui se com-
pose de
Sérum de lait. . . . . . 600 gr.
Iodure de potassium... 28,20
Bromure de potassium. . 3,60
Chlorure de sodium.
On ajoute de l'iode en quantité suffisante pour que
la liqueur prenne une couleur foncée. On fait flotter
d'abord les feuilles à la surface de ce bain, puis on
les y plonge. Il faut éviter d'en mettre trop à la fois.
Cette solution n'a pas besoin d'être filtrée, mais il
faut éviter de verser dans la bassine un peu du dé-
pôt qui se serait formé au fond du flacon. Eviter
aussi les bulles d'air dans le bain.
Les papiers peuvent rester de vingt minutes à une
heure dans cette solution; on les en retire feuille
par feuille, et on les sèche dans un cahier de papier
buvard, qui peut servir indéfiniment à cet usage.
Des papiers préparés ainsi depuis plus d'un an ont
donné d'excellents résultats, de sorte qu'on peut
faire pendant la mauvaise saison sa provision pour
les beaux jours.
On peut sensibiliser quand on veut. Le bain se
compose de Î
Eau 300 grammes.
Nitrate d'argent.... 24 —
Acide acétique.. .. 10 —
Jus de citron...... 5 —
Ce bain doit être salure d'iodure d'argent
On verse cette solution dans là même bassine qui
a servi pour la seconde solution d'iodure.
Pour sensibiliser le pàpiér|ôn le fait flotter sur lé
bain, la face en dessous* jusqu'à ce que la teinté
foncée qu'il a prise dans la Solution d'iodure com^
mêhce à disparaître. On retourne alors la feuille sur
l'autre côté* ou on l'immerge. Aussitôt qu'elle a pris
une teinte uniforme de primevère, on la retirejOnla
laisse ègoutter et on la plonge dans une cuvette
d'eau qu'on agite de façon à bien enlever l'excès d'ar-
gent. On fait un second lavage dans un autre bain
d'eau, on laisse ègoutter, on éponge dans un Cahier
de papier buvard, on suspend pour sécher et on peut
alors opérer».
Il faut préserver ces feuilles de la lumière, comme
on le fait pour les glaces collodionnées, le papier
ainsi préparé étant très-sensible a l'état humide.
Avant d'exposer les feuilles il faut les coller par les
quatre coins sur une feuille de bristol, ce qui permet
de les placer facilement dans le châssis.
Pour développer l'image, on fait flotter le papier
sur un bain d'acide gallique (0,10 pour 30) addi-
tionné d'une goutte par 30 gr. d'une solution d'acéto-
nitrate à 6 0/0. Quand l'image commence à paraître,
on immerge, la-feuille:; pui.Sff quan d plusieurs feuilles
sont dans le bain, on ajoute quelques gouttes d'acéto-
nitrate. Les épreuves prendront immédiatement une
grande intensité si l'exposition a été convenable.
Quand elles sont suffisamment intenses on les lave
et on les fixe comme à l'ordinaire.
Les feuilles ayant été imprégnées seulement d'une
faible quantité de cire lors de la première prépara-
tion, il est nécessaire de les cirer de nouveau quand
tout est terminé, de la même manière que dans les
autres procédés sur papier ciré. ;
LA PHOTOGRAPHIE ET LES FAUSSAIRES.
Nous empruntons à la chronique de la Patrie l'ex-
trait suivant d'un livre que vient de publier M. Louis
Figuier : ' .
lité pratique nous engage à mentionner. Il s'agit d'un
papier qui défie toute altération, contrefaçon ou re-
production, et peut ainsi rendre de grands services
pour les billets de banque, titres, effets de commerce,
certificats, etc.
» C'est en Amérique que cette découverte a été
faite par un employé de la banque de Montréal,
M. Georges Mathews.
» Il paraît que depuis l'invention de la photogra-
phie, la contrefaçon des billets de banque s'était
singulièrement multipliée en Amérique, où le papier
circule avec tant d'abondance.
» C'est pour s'opposer à cette reproduction par la
photographie que M. Mathews a imaginé cette nou-
velle espèce de papier, dont beaucoup de maisons de
banque font depuis quelque temps usage dans l'Amé-
rique du Nord.
» Ce papier, de couleur verte, doit sa coloration à
l'oxyde de chrome; les caractères y sont tracés avec
une encre noire à base de charbon, et par conséquent
inaltérable.
» Non seulement les caractères tracés à l'encre à
base de charbon sont à l'épreuve de tout agent ehi-;
mique, mais, et c'est là" ce "qu'il: y a vraiment de
nouveau, ils-.ne peuvent être reproduits par la pho-
tographie. En effet, dans l'image photographique
provenant de la chambre obscure, le fond yërt â là
propriété de ressortir sur l'épreuve absolument
comme le noir des caractères, de telle sorte qu'ils se
confondent l'un avec l'autre. Toute reproduction
photographique est ainsi rendue impossible; »
EXPOSITIONS DÉPARTEMENTALE! -
Une. exposition de peinture et: d'objets d'art S'OUH
vrira à Troyes le 1er mai prochain, et sera close le
30 juin suivant. Elle comprendra tous les objets d'art,
tels que peintures, sculptures, bronze, gravures,
dessins, peintures sur verre, céfaurque d'art, litho-
graphie et photographie.
Elle est générale et non régionale.
SCIENCES,
lia photographie et l'astronomie.
-". Suite: (i).
■-■ M. llico-y-Sinobas dit, dans une lettre adressée à
M. de Verneuil, membre dé l'Académie des sciences,
et communiquée par lui :
« Les régions qui se. recommandent le plus au
choix des astronomes, à cause de la pureté de l'at^
mosphère, sont les montagnes du Gorbea, près de
Vitoria, le petit plateau d'Àlabala, les cimes de Panr
corbo, près de Burgos, les pics d'Urbion (Çameros)
les montagnes de Trévino, et surtout le Monçayo,
presque isolé entre la province de Soria, la Navarre
et l'Aragon. Là, par des altitudes de 1000 à 2000
mètres, les nuages deviennent de plus en plus rares
à mesure qu'on s'éloigne de la côte, et sur le Mon-
çayo même ils disparaissent tout à fait.»
Voici maintenant les instructions données par
M. de Verneuil qui, avec MM. Collomb et de Lorrière,
ses compagnons de voyage, a publié sur l'Espagne
plusieurs mémoires géologiques, dont les trois der-
niers, qui ont paru dans le Bulletin de la Société géo-
logique de France, T série 1853, dans les comptes ren-
dus, séance des 2 et 9 avril 18SS, et dans le Bulletin
précité, 2e série 1856, peuvent avoir quelque intérêt
pour les astronomes ou amateurs qui ont l'intention
d'aller dans dans ce pays observer l'éclipsé du mois
de juillet prochain.
Ligne centrale. Altitude des principaux points et indica~
tions des stations.
L'ombre de l'éclipsé totale qui, d'après MM. Madler
et Faye, régnera en Espagne sur une largeur de
50 lieues (de 4,000 mètres), traversera le nord de ce
royaume, depuis l'Océan jusqu'à la Méditerranée, en
suivant une direction du nord-ouest au sud-est, et
couvrira environ le quart de sa superficie totale.
La ligne centrale touche la côte nord de la Pénin-
sule près de Lianes, petit village situé entre Santan-
der et Gijon, traverse la chaîne Caufabrique en pas-
sant entre Reynosa et Espinosa, laisse Frias un peu
au nord, passe à Cubo près de Pancorbo, suit la
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