Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-01-14
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 14 janvier 1860 14 janvier 1860
Description : 1860/01/14 (A10,N2). 1860/01/14 (A10,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110810v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
DIXIEME ANNEE — N<> 2
SAMEDI, 14 JANVIER 1860
iiiC
/:N
■s /
MIS M M PHOTOGMPHffi
BEâUX-ARTS — HÉLIOÔRAPHÏE — SCIEMGES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A PARIS, ?, RUE DE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COIHfflON
ABÔNNBîilîBNTâ : PÀIUS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12 fr*_î 3 moi» lit- ■*- DÉPARTEMENTS, 1 àny 22 fr.; 6 mois>:13 if,; Sinioi^ 8 fr.r^ ÉTRAKGÈR) 1 an, 25 fr;; 6 mois, 15 fr.; 3 mèiij lOfri '
Pçiuf la Rédaction, écrire fràilco au RédactëM
SOMMAIRE.
TIRAGE des épreuves positives, par M. SUTTON. —QUES-
TIONNAIRE photographique. Taches sur les épreuves po-
sitives au collodion. —ACTIVITÉ persistante de la lu-
mière. — NOUVELLES photographiques. — SUR UN nou-
vel objectif photographique, par M. SUTTON. — EXPOSI-
TIONS départementales : Bordeaux, Nantes, Montpellier.
— REVUE des journaux, par M. II. — CHRONIQUE, par
M. MEWHS.
r"
TIRAGE DES ÉPREUVES POSITIVES.
Dans un article fort intéressant où il résume
ce gui a été fait de plus remarquable, photo-
graphiquement parlant, en Angleterre pendant
l'année qui vient de s'écouler, M. Sutton assure
que l'ancien procédé de virage des épreuves po-
sitives au chlorure d'or et à l'hyposulfite de
soude, a été généralement abandonné pour faire
place au virage par le chlorure d'or alcalin.
L'auteui'va même jusqu'à conseillera ses lec-
teurs de proscrire entièrement la première mé-
thode, et il résume ainsi la seconde :
Papier albumine et salé, sensibilisé sur un
bain de nitrate d^argent assez fort. Exposition
aw châssis. Lavage de; l'épreuve à plusieurs
eaux, tirage à l'aide d'une solution de chlorure
de sodium et d'or ; lavage àl?eau ; fixage à l'hy-
posulfite neuf, lavage et séjour prolongé dans
l'eau.
Le.baindevirage et-dessus se compose d'une
Solution du: double sel dans la proportion de
Ogr,. 03 pour, 30 gr, d'eau, distillée.
Pour les épreuves non albuminées, voici le
procédé.que M. Sutton recommande;
Plongez pendant plusieurs heures les feuilles
de papier dans un bain composé de 50 centigr.
de chlorure de sodium et de 1/2' minim d'acide
çhlorhydrique. Suspendez les feuilles pour sé-
cher.
Sensibilisez, en faisant flotter le papier pendant
trois minutes sur le bain suivant:
Nitrate d'argent. 3«,80
Eau distillée 306,00
Jus de çiton 8 minims.
En été, le bain peut être plus faible. On sen-
sibilise la n'pit pour opérer le lendemain matin,
les feuilles ne se conservant que quelques
heures..
On peut obtenir de bonnes épreuves quelle
que soit l'intensité de la lumière. On prolonge
'exposition jusqu'à ce qu'on aperçoive sur le
erso de l'épreuve, une faible trace des ombres
e l'image.
On développe l'image en posant la feuille de
Il ;apiêr, les bords relevés, sur une glace et en y
€ .er-sairt une' solution saturée d'acide gallique,
■ y'on étend à l'aide d'une baguette de verre dis-
, osée en forme de triangle. L'acide, gallique
'' oit. être dissous à froid dans l'eau distillée
mmédiatement avant d'en faire usage, et il
faut avoir soin de filtrer la solution. Le déve- "
loppement doit être poussé un peu au delà du
degré qu'on veut atteindre définitivement, l'i-
mage perdant de sa vigueur au fixage.
On laisse bien sécher l'épreuve en la suspen-
dant par un angle, puis on la plonge, en la
retournant plusieurs fois, dans un bain com-
posé de :
Hyposulfite -30 gr. (en poids.)
Eau 600 gr. (en volume.)
L'épreuve séjourne vingt minutes dans ce
bain. Lorsqu'elle en sort, elle est d'une belle
couleur brun sombre, mais une ibis sèche, elle
prend un ton noir magnifique.
QUESTIONNAIRE PHOTOGRAPHIQUE.
Un amateur de province nous écrit pour nous
demander à quelle cause nous pensons que
doivent être attribuées des taches rousses,
ocreuses, qui se présentent dans les noirs des
épreuves positives sur collodion.
« Le coton dont je me sers, nous dit-il, me paraît
être bien préparé ; il est très-blanc et fond parfaite-
ment. Toutefois, depuis quelque temps, il a une lé-
gère acidité, que je combats par une seule goutte
d'animonfaque. dans un flacon de 40.0 grammes: de \
collodion sensibilisé.
«L'épreuve sortant de la chambre obscure et mise
au bain de. : fer paraît assez pure; mais traitée soit
par rhyppsu]fite de soude, soit par le cyanure de
potassium, elle sort rarement pure de ces taelies
rousses sur les noirs.
» J'ai pensé que ces taches pouvaient provenir d'un
oxyde de fer précipité par la goutte d'ammoniaque
ajoutée au collodion, ou par un excès de carbonate
de potasse que pourrait contenir mon cyanure de
potassium. J'ai purifié ce dernier sans obtenir de
meilleur résultat. »
Pour mieux répondre à cette question, nous
la commuuiquons à nos lecteurs en les priant
de vouloir bien nous faire connaître les observa-
tions qu'ils ont pu faire à ce sujet, soit en ren-
contrant des accidents du même genre, soit
en v remédiant.
' * E. L.
ACTIVITÉ PERSISTANTE DE IA LUMIÈRE.
M, Davanne, a présenté à la Société française de
photographie les remarques suivantes extraites d'une
lettre écrite par un photographe, et qui viennent à
l'appui d'observations que nous avons signalées dans
le. numéro du 24 décembre dernier :
« On vient de me signaler deux faits... Le premier
est un emmagasinement de lumière produit malgré
nous dans, notre appareil. Depuis quelques jours nos
épreuves venaient mal; inspection faite de l'appa-
reil, on vit qu'il laissait passer la lumière par quel*
ques parties. On le répara avec tous les soins dési-
rables ; malgré cela, les épreuves continuèrent à S8
produire tans netteté. Enfin ayant eu l'idée de porter
l'appareil dans une chambre obscure, nous y dépo-
sâmes une plaque préparée, l'appareil étant bien clos
lui-môme. Une autre plaque fut abandonnée dans la
chambre en dehors de l'appareil. Or il arriva que
celle-ci resta pure de toute action lumineuse, tandis
que la première fut attaquée. On fit doubler l'appa-
reil en velours, et depuis ce moment la persistance
des vibrations lumineuses cessa de nous gêner.
» Le second fait est celui-ci : On expose devant
l'appareil photographique un objet, tableau ou des-
sin, par exemple ; puis on en tire successivement
diverses épreuves sur des plaques différentes, après
quoi on couvre la lentille et introduit' encore une
plaqup dans l'appareil. Cette dernière reproduit en-
core d'une manière grossière et confuse la forme gé-
nérale de l'objet longtemps exposé. Si c'est un ta-
bleau, par exemple, elle en reproduit très-visible-
ment le cadre. Il semble donc que les vibrations
lumineuses persévèrent au delà de la lentille après
que l'objet qui les a déterminées en est pour ainsi
dire isolé.. »
M. Davanne pense" qUe~ees 'deux phénomènes peur
vent être expliqués d'après certains faits connus. On
sait que les fabricants; d'appareils ont: la mauvaise
habitude d'enduire de boueg dîencre, c'estrà^dire dp
matières renfermant de l'acide gallique,:les,chambres
dont ils veulent noircir l'intérieur, et l'on a pu déjà
observer plusieurs fois des réductions partielles dans
cette circonstance. En outre, les huiles essentielles
employées pour les vernis peuvent exercer égale-
ment une action réductrice. C'est sans doute à quel-
que fait de cet ordre qu'est dû le phénomène dont H
vient d'être; fait mentioin Quant au second, il serait
extrêmement curieux,, s'il n'était à présumer que
l'auteur s'est servi plusieurs fois, sans s'en douter»
de la môme glace pour reproduire le même objet.
Or plusieurs photographes ont quelquefois observé
qu'une ancienne image pouvait subsister à l'état
latent sur une glace même nettoyée, et apparaître
ensuite par un nouveau développement. Ce fait n'est
pas expliqué, il est vrai, mais il est acquis.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
Nous sommes heureux d'apprendre à nos lecteurs
que le musée de Bâlè, le plus riche de l'Europe en
oeuvres d'Holbein, s'est décidé, à l'exemple des mu-
sées de Vienne, de Florence et de Venise, à faire
reproduire par la photographie les plus beaux des-
sins du grand peintre suisse et de quelques autres
maîtres illustres.
Il existe un petit livre illustré par la photographia*
lequel n'a pas été mis dans le commerce, mais seu-
lement tiré à quelques exemplaires, qui ont été dont
nés à des amateurs. Confiez à la photographie l'illus-
tration d'un livre, comme elle a le plus rapide des
agents, le soleil, elle fait en quelques heures le tour
du monde, et sur sa route elle a pris ça et là ce qu'il
y a de plus beau, de plus aimable, de plus doux au
regard ou au souvenir. C'est l'heureuse idée qu?a eue
SAMEDI, 14 JANVIER 1860
iiiC
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■s /
MIS M M PHOTOGMPHffi
BEâUX-ARTS — HÉLIOÔRAPHÏE — SCIEMGES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A PARIS, ?, RUE DE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COIHfflON
ABÔNNBîilîBNTâ : PÀIUS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12 fr*_î 3 moi» lit- ■*- DÉPARTEMENTS, 1 àny 22 fr.; 6 mois>:13 if,; Sinioi^ 8 fr.r^ ÉTRAKGÈR) 1 an, 25 fr;; 6 mois, 15 fr.; 3 mèiij lOfri '
Pçiuf la Rédaction, écrire fràilco au RédactëM
SOMMAIRE.
TIRAGE des épreuves positives, par M. SUTTON. —QUES-
TIONNAIRE photographique. Taches sur les épreuves po-
sitives au collodion. —ACTIVITÉ persistante de la lu-
mière. — NOUVELLES photographiques. — SUR UN nou-
vel objectif photographique, par M. SUTTON. — EXPOSI-
TIONS départementales : Bordeaux, Nantes, Montpellier.
— REVUE des journaux, par M. II. — CHRONIQUE, par
M. MEWHS.
r"
TIRAGE DES ÉPREUVES POSITIVES.
Dans un article fort intéressant où il résume
ce gui a été fait de plus remarquable, photo-
graphiquement parlant, en Angleterre pendant
l'année qui vient de s'écouler, M. Sutton assure
que l'ancien procédé de virage des épreuves po-
sitives au chlorure d'or et à l'hyposulfite de
soude, a été généralement abandonné pour faire
place au virage par le chlorure d'or alcalin.
L'auteui'va même jusqu'à conseillera ses lec-
teurs de proscrire entièrement la première mé-
thode, et il résume ainsi la seconde :
Papier albumine et salé, sensibilisé sur un
bain de nitrate d^argent assez fort. Exposition
aw châssis. Lavage de; l'épreuve à plusieurs
eaux, tirage à l'aide d'une solution de chlorure
de sodium et d'or ; lavage àl?eau ; fixage à l'hy-
posulfite neuf, lavage et séjour prolongé dans
l'eau.
Le.baindevirage et-dessus se compose d'une
Solution du: double sel dans la proportion de
Ogr,. 03 pour, 30 gr, d'eau, distillée.
Pour les épreuves non albuminées, voici le
procédé.que M. Sutton recommande;
Plongez pendant plusieurs heures les feuilles
de papier dans un bain composé de 50 centigr.
de chlorure de sodium et de 1/2' minim d'acide
çhlorhydrique. Suspendez les feuilles pour sé-
cher.
Sensibilisez, en faisant flotter le papier pendant
trois minutes sur le bain suivant:
Nitrate d'argent. 3«,80
Eau distillée 306,00
Jus de çiton 8 minims.
En été, le bain peut être plus faible. On sen-
sibilise la n'pit pour opérer le lendemain matin,
les feuilles ne se conservant que quelques
heures..
On peut obtenir de bonnes épreuves quelle
que soit l'intensité de la lumière. On prolonge
'exposition jusqu'à ce qu'on aperçoive sur le
erso de l'épreuve, une faible trace des ombres
e l'image.
On développe l'image en posant la feuille de
Il ;apiêr, les bords relevés, sur une glace et en y
€ .er-sairt une' solution saturée d'acide gallique,
■ y'on étend à l'aide d'une baguette de verre dis-
, osée en forme de triangle. L'acide, gallique
'' oit. être dissous à froid dans l'eau distillée
mmédiatement avant d'en faire usage, et il
faut avoir soin de filtrer la solution. Le déve- "
loppement doit être poussé un peu au delà du
degré qu'on veut atteindre définitivement, l'i-
mage perdant de sa vigueur au fixage.
On laisse bien sécher l'épreuve en la suspen-
dant par un angle, puis on la plonge, en la
retournant plusieurs fois, dans un bain com-
posé de :
Hyposulfite -30 gr. (en poids.)
Eau 600 gr. (en volume.)
L'épreuve séjourne vingt minutes dans ce
bain. Lorsqu'elle en sort, elle est d'une belle
couleur brun sombre, mais une ibis sèche, elle
prend un ton noir magnifique.
QUESTIONNAIRE PHOTOGRAPHIQUE.
Un amateur de province nous écrit pour nous
demander à quelle cause nous pensons que
doivent être attribuées des taches rousses,
ocreuses, qui se présentent dans les noirs des
épreuves positives sur collodion.
« Le coton dont je me sers, nous dit-il, me paraît
être bien préparé ; il est très-blanc et fond parfaite-
ment. Toutefois, depuis quelque temps, il a une lé-
gère acidité, que je combats par une seule goutte
d'animonfaque. dans un flacon de 40.0 grammes: de \
collodion sensibilisé.
«L'épreuve sortant de la chambre obscure et mise
au bain de. : fer paraît assez pure; mais traitée soit
par rhyppsu]fite de soude, soit par le cyanure de
potassium, elle sort rarement pure de ces taelies
rousses sur les noirs.
» J'ai pensé que ces taches pouvaient provenir d'un
oxyde de fer précipité par la goutte d'ammoniaque
ajoutée au collodion, ou par un excès de carbonate
de potasse que pourrait contenir mon cyanure de
potassium. J'ai purifié ce dernier sans obtenir de
meilleur résultat. »
Pour mieux répondre à cette question, nous
la commuuiquons à nos lecteurs en les priant
de vouloir bien nous faire connaître les observa-
tions qu'ils ont pu faire à ce sujet, soit en ren-
contrant des accidents du même genre, soit
en v remédiant.
' * E. L.
ACTIVITÉ PERSISTANTE DE IA LUMIÈRE.
M, Davanne, a présenté à la Société française de
photographie les remarques suivantes extraites d'une
lettre écrite par un photographe, et qui viennent à
l'appui d'observations que nous avons signalées dans
le. numéro du 24 décembre dernier :
« On vient de me signaler deux faits... Le premier
est un emmagasinement de lumière produit malgré
nous dans, notre appareil. Depuis quelques jours nos
épreuves venaient mal; inspection faite de l'appa-
reil, on vit qu'il laissait passer la lumière par quel*
ques parties. On le répara avec tous les soins dési-
rables ; malgré cela, les épreuves continuèrent à S8
produire tans netteté. Enfin ayant eu l'idée de porter
l'appareil dans une chambre obscure, nous y dépo-
sâmes une plaque préparée, l'appareil étant bien clos
lui-môme. Une autre plaque fut abandonnée dans la
chambre en dehors de l'appareil. Or il arriva que
celle-ci resta pure de toute action lumineuse, tandis
que la première fut attaquée. On fit doubler l'appa-
reil en velours, et depuis ce moment la persistance
des vibrations lumineuses cessa de nous gêner.
» Le second fait est celui-ci : On expose devant
l'appareil photographique un objet, tableau ou des-
sin, par exemple ; puis on en tire successivement
diverses épreuves sur des plaques différentes, après
quoi on couvre la lentille et introduit' encore une
plaqup dans l'appareil. Cette dernière reproduit en-
core d'une manière grossière et confuse la forme gé-
nérale de l'objet longtemps exposé. Si c'est un ta-
bleau, par exemple, elle en reproduit très-visible-
ment le cadre. Il semble donc que les vibrations
lumineuses persévèrent au delà de la lentille après
que l'objet qui les a déterminées en est pour ainsi
dire isolé.. »
M. Davanne pense" qUe~ees 'deux phénomènes peur
vent être expliqués d'après certains faits connus. On
sait que les fabricants; d'appareils ont: la mauvaise
habitude d'enduire de boueg dîencre, c'estrà^dire dp
matières renfermant de l'acide gallique,:les,chambres
dont ils veulent noircir l'intérieur, et l'on a pu déjà
observer plusieurs fois des réductions partielles dans
cette circonstance. En outre, les huiles essentielles
employées pour les vernis peuvent exercer égale-
ment une action réductrice. C'est sans doute à quel-
que fait de cet ordre qu'est dû le phénomène dont H
vient d'être; fait mentioin Quant au second, il serait
extrêmement curieux,, s'il n'était à présumer que
l'auteur s'est servi plusieurs fois, sans s'en douter»
de la môme glace pour reproduire le même objet.
Or plusieurs photographes ont quelquefois observé
qu'une ancienne image pouvait subsister à l'état
latent sur une glace même nettoyée, et apparaître
ensuite par un nouveau développement. Ce fait n'est
pas expliqué, il est vrai, mais il est acquis.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
Nous sommes heureux d'apprendre à nos lecteurs
que le musée de Bâlè, le plus riche de l'Europe en
oeuvres d'Holbein, s'est décidé, à l'exemple des mu-
sées de Vienne, de Florence et de Venise, à faire
reproduire par la photographie les plus beaux des-
sins du grand peintre suisse et de quelques autres
maîtres illustres.
Il existe un petit livre illustré par la photographia*
lequel n'a pas été mis dans le commerce, mais seu-
lement tiré à quelques exemplaires, qui ont été dont
nés à des amateurs. Confiez à la photographie l'illus-
tration d'un livre, comme elle a le plus rapide des
agents, le soleil, elle fait en quelques heures le tour
du monde, et sur sa route elle a pris ça et là ce qu'il
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