Titre : La Sylphide : journal de modes, de littérature, de théâtres et de musique / directeur : de Villemessant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1853-06-20
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34444962f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23918 Nombre total de vues : 23918
Description : 20 juin 1853 20 juin 1853
Description : 1853/06/20 (A14,VOL1). 1853/06/20 (A14,VOL1).
Description : Note : GRAV. Note : GRAV.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61097724
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4145-4208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LA SYLPHIDE. 269
muguet, robe pervenche, robe jardinière, s
robe pâquerette, robe bouton d'or. Jamais L
tissus ne furent plus séduisants et plus co- {
quets, d'autant mieux qu'ils ont tous desju- f
pes composées de trois, cinq et sept volants c
qui s'envolent. Bon nombre de robes en tar- (
latane se font froncées à la vierge, avec un (
petit poignet, des épaulettes carrées, et une (
ceinture flottante. Autour de l'encollure co- i
quille une ruche de tulle illusion qui se ré- i
pète au bas des petites manches. Ce corsage <
n'est pas nouveau, mais on revient toujours i
avec plaisir à tout ce qui est jeune et char- 1
niant. Le corsage à la vierge exige seulement
une taille irréprochable et un corset bien fait, i
Quelle est la meilleure coupe de corset, me i
dira-t-on? Les avis sont partagés à ce sujet, i
La mode a différentes opinions et différents i
partis qui se font la guerre. Les corsets de ;
Madame Verlomme, à gorge sans gousset,
commencent pourtant à conquérir la vogue,
parce qu'il a été reconnu que cette coupe
était une des plus ingénieuses et des plus
habiles pour donner une taille de sylphide et .
une grâce et une aisance parfaites.
Qu'est-ce que Madame Verlomme, me
dira-t-on?
Une très-intelligente corsetière, qui a ou-
vert, il y a peu de temps, dans le centre du
faubourg Saint-Germain, un magasin dont la
simplicité coquette et gracieuse, atteste le
bon goût d^e la maîtresse de maison. C'est
une bonne nouvelle pour les grandes dames,
qui n'auront pas besoin de passer les ponts
pour trouver des corsets qui fassent valoir
leurs perfections, et qui donnent à leur tour-
nure un charme de plus. Les corsets sans gous-
sets de Madame Verlomme se résument en
deux mots : Hygiène et Coquetterie. Il en est
de même de ses petits corsets du matin, qui
sont si commodes et si exceptionnels, qu'ils
peuvent également servir de corsets habillés.
C'est donc avec plaisir que je constate les
succès de Madame Verlomme, et que je lui
prédis un brillant avenir dans les annales de
la mode.
Puisque j'enregistre les nouvelles indus-
trielles du faubourg Saint-Germain ,il est juste,
avant que je retourne aux toilettes de cam-
pagne , que j'inscrive en lettres d'or le nom
de la maison de la Châtelaine; c'est un ma-
gasin qui se place sous la protection de l'an-
ciennemaison du Petit-St-Thomas, et qui sait
se rendre digne de ce patronage : c'est le
meilleur éloge que j'en puisse faire; cette mai-
son estpour ainsi dire le ministère ducaprice et
de la fantaisie ; tout y abonde : mercerie, pas-
sementerie et rubans de toute espèce, depuis qi
la simplicité la plus modeste jusqu'au luxe le si
plus oriental et le plus Pompadour. Les af- d
faires y sont traitées avec loyauté. Les expé- li
ditions en province se font avec une activité h
et une exactitude consciencieuses, et si les a
dames de Paris trouvent dans cette maison t<
de ces mille riens gracieux que la mode a si
rendus obligatoires, les couturières et les con- E
fectionneusespeuventyrencontrerlebonmar- ri
ché, la variété et surtout la nouveauté dans d
un choix considérable d'articles à prix de fa- p
brique. q
Revenons aux toilettes de sauterie villa- v
geoise. Avec la robe pervenche, la robe pa- t
querette et la robe jardinière, il faut unepa- a
rure de fleurs d'Edouard Harand, le fabricant c
artiste par excellence. Notez bien que les (
pervenches, ies pâquerettes et les mille fleurs t
de jardin s'épanouissant sur la tarlatane et <
l'organdi, sont aussi fraîches, aussi vraies, t
aussi pures que si on venait de les cueillir, ]
parce que la maison Gallois-Gignoux ne fait i
; jamais rien à demi, et qu'elle impose toujours ]
la fantaisie et la mode.
Ce qui a encore beaucoup de distinction et
de grâce, ce sont des robes de taffetas blanc,
. à dispositions orientales, représentant des
L pierreries éblouissantes, éclairées pour ainsi
i dire par un rayon de soleil. Il y a aussi des
. robes de taffetas blanc à pentes de fleurs et
i à volants, à rayures de nuance douce et ten-
, dre. Je recommande encore les robes blanches
i brodées au plumetis, dues au goût exquis de
■ la dame lingère des magasins des Trois-
■ Quartiers. Une robe brodée de beaux épis de
. blé et de larges pâquerettes satinées est tout-
i à-fait grande dame, quand elle est rehaussée
t d'une guirlande et d'un bouquet de fleurs des
i champs de Guélot.
; Les fleurs sont cette année bien plus poéti-
. ques et bien plus vaporeuses, parce qu'on les
3 reproduit en plumes et en crêpe ; il y en a
i même qui se permettent des étamines en ma-
3 rabouts : les orchidées, par exemple. Il se fait
aussi de délicieuses franges de marabouts, qui
- folâtrent et se jouent sur la paille de riz, et
, sur la blonde, et qui font la gloire et le suc-
- ces des chapeaux sans bavolet. Les plumes
Ï d'été sont un gracieux mélange de marabouts
- et de plumes d'autruche. Zacharie les frise
- et les tuyaute comme des oeillets, comme des
t boules de neige, ou comme des marguerites ;
e il les nuance de deux tons, et l'on dirait d'une
- rose panachée ou d'une belle-de-jour qui
it s'entrouvre. Sur la paille d'Italie surtout, les
- plumes ont positivement plus d'aristocratie
que les fleurs. Les seules fleurs adrnissibles
sur la paille florentine sont les rhododendrum
d'Edouard Harand, lesroses jaunes et les tu-
lipes de Guélot. Quant aux guirlandes de toi-
lettes de bal, il faut que les fleurs rivalisent
avec celles qui s'épanouissent dans les par-
terres. Si la coiffure n'est qu'une coiffure de
sauterie, on mélange les fleurs avec du ruban.
Rien n'est commode comme deux touffes de
roses blanches et de roses roses, nouées avec
des flots de ruban n° 4, et assujéties sur une
petite canetille qui passe sous la torsade et
qui maintient les touffes de fleurs : si c'est
un grand bal de jardin, la guirlande reprend
tous ses droits. Les fleurs se posent très en
arriérent retombent en traînées et en bran-
ches sur le chignon, sur le cou et sur les
épaules. | Cette disposition de monture est
très-jeune et laisse au coiffeur la facilité de
déployer tout son talent dans la manière de
tourner et d'enlever les bandeaux. Edouard
Harand fait des traînées de fleurs de pêcher,
avec feuillage naturel en crêpe, qui ont toute
la coquetterie de la nature.
Passons maintenant au déshabillé matinal
pour la campagne. Le déshabillé du matin
se divise en deux catégories : le déshabillé
proprement dit, composé d'une jaquette et
d'un jupon, et le peignoir flottant. Le désha-
billé est très-élégant ou très-simple — en ja-
conas, en foulard, en mousseline, où en tar-
latane. La veste un peu large et marquant la
> taille sans la cambrer, avec un jupon à vo-
i lants, se porté de préférence au peignoir.
Les vestes de jaconas se décorent de ruches
i ou de volants en jaconas, simplement ourlés.
Je ne connais qu'un endroit à Paris, où le
i déshabillé prend les proportions de la plus
i exquise élégance. C'est dans le salon de lin-
gerie des Magasins des Tr ois-Quartier s. En
admirant tous ces petits coquets déshabillés,
i qui sont si frais, si pimpants, si mutins, si
. provoquants, on se dit: Pourquoi ne pas se
■ déshabiller toujours.
\ — Halte là, me diront les grandes coquet-
i tes, les merveilleuses du jour, et les toilettes
t d'équipage?...
La toilette d'équipage, mesdames, est toute
i une science, toute une étude. Si le désha-
i bille est un sentiment, la toilette d'équipage
j est un problême. En équipage on peut se
; permettre toutes les fantaisies et les actuali-
; tés de la mode, c'est le piédestal de l'excen-
; tricité. Les pelisses en mousseline, les robes
i blanches brodées, les riches robes de soie de
s nuance tendre, les taffetas à carreaux impos-
3 sibles, les barèges à volants de Chantilly,
muguet, robe pervenche, robe jardinière, s
robe pâquerette, robe bouton d'or. Jamais L
tissus ne furent plus séduisants et plus co- {
quets, d'autant mieux qu'ils ont tous desju- f
pes composées de trois, cinq et sept volants c
qui s'envolent. Bon nombre de robes en tar- (
latane se font froncées à la vierge, avec un (
petit poignet, des épaulettes carrées, et une (
ceinture flottante. Autour de l'encollure co- i
quille une ruche de tulle illusion qui se ré- i
pète au bas des petites manches. Ce corsage <
n'est pas nouveau, mais on revient toujours i
avec plaisir à tout ce qui est jeune et char- 1
niant. Le corsage à la vierge exige seulement
une taille irréprochable et un corset bien fait, i
Quelle est la meilleure coupe de corset, me i
dira-t-on? Les avis sont partagés à ce sujet, i
La mode a différentes opinions et différents i
partis qui se font la guerre. Les corsets de ;
Madame Verlomme, à gorge sans gousset,
commencent pourtant à conquérir la vogue,
parce qu'il a été reconnu que cette coupe
était une des plus ingénieuses et des plus
habiles pour donner une taille de sylphide et .
une grâce et une aisance parfaites.
Qu'est-ce que Madame Verlomme, me
dira-t-on?
Une très-intelligente corsetière, qui a ou-
vert, il y a peu de temps, dans le centre du
faubourg Saint-Germain, un magasin dont la
simplicité coquette et gracieuse, atteste le
bon goût d^e la maîtresse de maison. C'est
une bonne nouvelle pour les grandes dames,
qui n'auront pas besoin de passer les ponts
pour trouver des corsets qui fassent valoir
leurs perfections, et qui donnent à leur tour-
nure un charme de plus. Les corsets sans gous-
sets de Madame Verlomme se résument en
deux mots : Hygiène et Coquetterie. Il en est
de même de ses petits corsets du matin, qui
sont si commodes et si exceptionnels, qu'ils
peuvent également servir de corsets habillés.
C'est donc avec plaisir que je constate les
succès de Madame Verlomme, et que je lui
prédis un brillant avenir dans les annales de
la mode.
Puisque j'enregistre les nouvelles indus-
trielles du faubourg Saint-Germain ,il est juste,
avant que je retourne aux toilettes de cam-
pagne , que j'inscrive en lettres d'or le nom
de la maison de la Châtelaine; c'est un ma-
gasin qui se place sous la protection de l'an-
ciennemaison du Petit-St-Thomas, et qui sait
se rendre digne de ce patronage : c'est le
meilleur éloge que j'en puisse faire; cette mai-
son estpour ainsi dire le ministère ducaprice et
de la fantaisie ; tout y abonde : mercerie, pas-
sementerie et rubans de toute espèce, depuis qi
la simplicité la plus modeste jusqu'au luxe le si
plus oriental et le plus Pompadour. Les af- d
faires y sont traitées avec loyauté. Les expé- li
ditions en province se font avec une activité h
et une exactitude consciencieuses, et si les a
dames de Paris trouvent dans cette maison t<
de ces mille riens gracieux que la mode a si
rendus obligatoires, les couturières et les con- E
fectionneusespeuventyrencontrerlebonmar- ri
ché, la variété et surtout la nouveauté dans d
un choix considérable d'articles à prix de fa- p
brique. q
Revenons aux toilettes de sauterie villa- v
geoise. Avec la robe pervenche, la robe pa- t
querette et la robe jardinière, il faut unepa- a
rure de fleurs d'Edouard Harand, le fabricant c
artiste par excellence. Notez bien que les (
pervenches, ies pâquerettes et les mille fleurs t
de jardin s'épanouissant sur la tarlatane et <
l'organdi, sont aussi fraîches, aussi vraies, t
aussi pures que si on venait de les cueillir, ]
parce que la maison Gallois-Gignoux ne fait i
; jamais rien à demi, et qu'elle impose toujours ]
la fantaisie et la mode.
Ce qui a encore beaucoup de distinction et
de grâce, ce sont des robes de taffetas blanc,
. à dispositions orientales, représentant des
L pierreries éblouissantes, éclairées pour ainsi
i dire par un rayon de soleil. Il y a aussi des
. robes de taffetas blanc à pentes de fleurs et
i à volants, à rayures de nuance douce et ten-
, dre. Je recommande encore les robes blanches
i brodées au plumetis, dues au goût exquis de
■ la dame lingère des magasins des Trois-
■ Quartiers. Une robe brodée de beaux épis de
. blé et de larges pâquerettes satinées est tout-
i à-fait grande dame, quand elle est rehaussée
t d'une guirlande et d'un bouquet de fleurs des
i champs de Guélot.
; Les fleurs sont cette année bien plus poéti-
. ques et bien plus vaporeuses, parce qu'on les
3 reproduit en plumes et en crêpe ; il y en a
i même qui se permettent des étamines en ma-
3 rabouts : les orchidées, par exemple. Il se fait
aussi de délicieuses franges de marabouts, qui
- folâtrent et se jouent sur la paille de riz, et
, sur la blonde, et qui font la gloire et le suc-
- ces des chapeaux sans bavolet. Les plumes
Ï d'été sont un gracieux mélange de marabouts
- et de plumes d'autruche. Zacharie les frise
- et les tuyaute comme des oeillets, comme des
t boules de neige, ou comme des marguerites ;
e il les nuance de deux tons, et l'on dirait d'une
- rose panachée ou d'une belle-de-jour qui
it s'entrouvre. Sur la paille d'Italie surtout, les
- plumes ont positivement plus d'aristocratie
que les fleurs. Les seules fleurs adrnissibles
sur la paille florentine sont les rhododendrum
d'Edouard Harand, lesroses jaunes et les tu-
lipes de Guélot. Quant aux guirlandes de toi-
lettes de bal, il faut que les fleurs rivalisent
avec celles qui s'épanouissent dans les par-
terres. Si la coiffure n'est qu'une coiffure de
sauterie, on mélange les fleurs avec du ruban.
Rien n'est commode comme deux touffes de
roses blanches et de roses roses, nouées avec
des flots de ruban n° 4, et assujéties sur une
petite canetille qui passe sous la torsade et
qui maintient les touffes de fleurs : si c'est
un grand bal de jardin, la guirlande reprend
tous ses droits. Les fleurs se posent très en
arriérent retombent en traînées et en bran-
ches sur le chignon, sur le cou et sur les
épaules. | Cette disposition de monture est
très-jeune et laisse au coiffeur la facilité de
déployer tout son talent dans la manière de
tourner et d'enlever les bandeaux. Edouard
Harand fait des traînées de fleurs de pêcher,
avec feuillage naturel en crêpe, qui ont toute
la coquetterie de la nature.
Passons maintenant au déshabillé matinal
pour la campagne. Le déshabillé du matin
se divise en deux catégories : le déshabillé
proprement dit, composé d'une jaquette et
d'un jupon, et le peignoir flottant. Le désha-
billé est très-élégant ou très-simple — en ja-
conas, en foulard, en mousseline, où en tar-
latane. La veste un peu large et marquant la
> taille sans la cambrer, avec un jupon à vo-
i lants, se porté de préférence au peignoir.
Les vestes de jaconas se décorent de ruches
i ou de volants en jaconas, simplement ourlés.
Je ne connais qu'un endroit à Paris, où le
i déshabillé prend les proportions de la plus
i exquise élégance. C'est dans le salon de lin-
gerie des Magasins des Tr ois-Quartier s. En
admirant tous ces petits coquets déshabillés,
i qui sont si frais, si pimpants, si mutins, si
. provoquants, on se dit: Pourquoi ne pas se
■ déshabiller toujours.
\ — Halte là, me diront les grandes coquet-
i tes, les merveilleuses du jour, et les toilettes
t d'équipage?...
La toilette d'équipage, mesdames, est toute
i une science, toute une étude. Si le désha-
i bille est un sentiment, la toilette d'équipage
j est un problême. En équipage on peut se
; permettre toutes les fantaisies et les actuali-
; tés de la mode, c'est le piédestal de l'excen-
; tricité. Les pelisses en mousseline, les robes
i blanches brodées, les riches robes de soie de
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