Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1929-06-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9681 Nombre total de vues : 9681
Description : 23 juin 1929 23 juin 1929
Description : 1929/06/23 (A70,N3979). 1929/06/23 (A70,N3979).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6106646c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
70m^ ^fingée.; ,.rr^M6.- .,3^73,
lie Jiûtnèjêo 25 Centimes
PHHflTiQîlE 23 «Jtfifl 1929
WP
lliill^^ Ostréicoles de la Contrée
■^»*aBar^Wat»li<<«>«iMi^«iSS
:ÂB0W^EMENTST
Pour la. saison de 6 mois
Pour un an..........
8fr.
i5fr.
i
Pbu*r là publicité.: '
l'Avenir d'Arcachon fait les prix les plus réduits
L'AVENIR D'ARCACHON
le plus ancien, le plus répandu
Rédaction et Bureau du Journal : RUE ALBERT 1er
" de i ai' heures
Bureau de l'Imprimerie : 12, AVENUE REGNAULD, 12
POUR LES INSERTIONS
ON TRAITE A FORFAIT
Les Insertions sont reçues aux bureaux du Journal
et dans toutes les Agences de publicité.
Les Abonnements et les annonces
-— se payent'd'avance •—— '
Étt Police
Correctionnelle
"::. .75" " f: t -ir.".!!^! - r.'^'ïJ ,1-D" '
: " ~. •- ♦....
Vendredi prochain'28 Juin, M. le
maire d'Arcachon comparaîtra de-
vant le tribunal correctionnel de
Bordeaux pour injures et diffama-
tions, sur citation directe de M. de
Ricaùdy, à raison de faits qu'il nous
paraît utile de rappeler en les pré-
cisant.
Après le 1er tour de scrutin, en
vue du scrutin de ballottage, on col-
la aux emplacements à ce destinés
une affiche très injurieuse pour M.
Bon dans laquelle on conseillait aux
électeurs de rayer son seul nom en
votant pour la listé Siégel. Cette af-
fiche était anonyme ; elle ne portait
aucune signature mais seulement les
mots : Le Candidat. Son auteur
était donc en contravention avec la
loi qui ne dispense les affiches élec-
torales de l'obligâtton du timbre
.qu'à la condition qu'elles soient si-
gnées par un candidat. L'auteur
étant inconnu, l'imprimeur se trou-
vait responsable.
M. le maire aurait dû dire au com-
missaire de police : « AOez immé-
diatement chez l'imprimeur pour lui
demander le nom de la personne
qui lui a commandé et payé cette
affiché. S'il refuse, vous le prévien-
drez qu'il sera lui-même poursuivi. »
11 est probable que sous le coup de
cette menace, l'imprimeur aurait
parlé.
Au lieu d'agir ainsi, M. Ramon
Bon, obéissant à un mouvement de
colère et sur la foi de renseigne-
ments erronés, a riposté par le
placard suivant :
Aux Electeurs .
L'affiche signée Le, Candidat^ qui <
attaque violemment rna personne, h'é- ;
mane ni de M. Bourdiër, ni de M- Brun, ]
pas plus que de leurs colistiers. s
Elle est l'oeuvre i
d'un homme à barbe blanche . c
. .d'uu bandit payîë; .. t
qui reste dans la coulisse en jetant son %
venin sans aucun risque. e
Qu'il se démasque:'.el je lui répon- l
drai. v
J'ai entre les mains la.condamna- ;
tion infamante qu'il a encourue. r
RamônBON I
Chevalier de la Légion d'Honneur tl
Croix de Guerre d
Conseiller gênerai deïa Gironde d
/Mai're portant. û.
M. de Ricaudy, dont la grande harr ^
ber blanche est connue de tout Arca-
choiiv était vise et clairement dési-
gné ;~ personne ne s'y est trompé, -jv
Dans les rues., orï.ie regarda de tra- e1
vers; ."on. lui fit sentir le mépris [e
qu'inspirait aux honnêtes gens un ac- re
te si déloyal. Sur la place de ïa mai- et
rie, le jour du sreutin, une foule hos-
tile l'entoura'; il futjbousculé, mena- pi
çé, insulté ; on lui reprocha en ter- Gî
mes violents d'avoir fait iine affiche ^
final propre contre M. Bon, et çom- V:
me il protestait de son innocence on ~^
luirépondit: « Vous n'avez même G£)
pas je courage de vos actes. * Ip-
On comprend ce que M. de Ricau-
dy a souffert : être traité piihliquér: . ge
ment de bandit par un homme inves"
ti dé fonctions publiques ;- être ac-
cusé d'avoir reçu dé l'argent pour
accomplir une sale besogné ; voir
affiche sur les murs qu'on a en-
couru une condamnation infamante
. et qu'on se caché pour distiller son
-_ venin ; subir les outrages et les mena-
", , ces d'une foule égarée, tout cela fut
. horriblement pénible à un homme
dont la probité et le désintéresse-
ment sont appréciés de tous ceux qui
\ le connaissent.
En agissant comme il l'a fait, M.
Ramon Bon a commis à la légère
Une faute lourde ; s'il avait réfléchi
il aurait compris que M. de Ricau-
dy, qui soutenait ouvertement la lis-
te d'opposition, ne pouvait pas être
l'auteur d'une affiche dans laquelle
on engageait les électeurs à voter
pour la liste Siégel.
; M. Bon s'est trompé ; il le sait au-
jourd'hui. Qu'a-t-ilfait pour réparer
le préjudice, pour panser les bles-
sures? Rien. Pas un mot de rétrac-
tation, d'excuse, de regret ; aucun
geste de repentir.
Quelle sera son attitude devant le
tribùnaï ? Chicanera-t-il en préten-
dant qu'il n'a pas homme ïiï suffi-
samment désigné M. de Ricaudy?
Reçonnaitra-t-il loyalement sa faute ?
C'est ce que nous verrons bientôt.
Mieux vaudrait pour son honneur
une condamnation qu'un acquitle-
mentobtenu au prix d'un menson-
ge- •
Albert CHICHE
Ancien député de Bordeaux.
CORRESPONDANCE s
* s
Monsieur le Directeur, '
Nous venons de prendre connais- *
sance des observations que vous avez
formulées dans le numéro dé L'Avenir F
d'Arcachon du 16 Juin dernier, à la d
suite de là lettre de M- Ârnaull, ancien s
préfet de la Gironde, Président du Con- i'
séil d'administration de la S-I.C.A-, et
nous nous empressons de vous fane c
connaître qu'un Syndicat des. proprié-- _
taires du quartier des Abalilles est en
voie de eonsiiluiion en vue de la mise *:
en état de viabilité du "Chemin des \
Abafilles", chemin vicinal allant de la ™
villa Rqse-Mopsse à la laiterie Dubos. n
Comme vous, nous pensons qu'il se- h1
rait déplorable de faire disparaître la
Tranchée — nous voulons parler de la ta
tranchée située à proximité immédiate bi
de. la'laiterie, dé la forêt — où jouent at
de's"quantilés d'enfants; alors qiie î'in- ra
clémence de la saison hivernale ne _,
leur permet pas d'aller prendre leurs .
ébats sur la plage. '
Comme vous,- aussi, nous estimons .
qu'il serait logique (cette roule est Ira- *1(
cée, classée et canalisée en eau, gaz, "e
et électricité) et juste de rendre promp- m>
tement carrossable une voie en bordu- 4'1
re de laquelle existent de nombreuses « 1
et coquettes villas, un
Peut-être la S.LG.A. verrait-elle avec
plaisir le Conseil municipal d'Arca- so:
ehon. partager sa manière de voir! _e
mais nous, nombreux habitants du „..
quartier"'des Abalilles, estimons que !"
nos intérêts passent ' avant ceux des T '
quelques capîtalisles.qui font partie du -
conseil d'administration de la Société ?).'
immobilière susvisé.e. '
-Nous comptons d'ailleurs sur la sa- bil
gesse et l'esprit de justice de iiotre &é mi
;s" semblée communale, pour que l'intérêt
c_ général ne soit pas sacrifié a l'intérêt
ar particulier.
;jr Veuillez agréer, Monsieur le Direc-
teur, l'expression de nos sentiments
distingués.
Un groupe d'habitants du
quartier des Abalilles.
a- ^ '
xi ' : -^^^
>! VERS LIBRES
: ^
Monsieur le maire,
. Très en colère.
Traite son adversaire
^ De bandit.
11 Bandit 1 Bandit !
C'est bientôt dit.
>- Maïs Monsieur de Ricaudy
ê N'a pas rï.
e **#
r Yeyrier-Montagnères
Non moins en colère
Traite notre maire
1* De gamin
Garoïn l Gamin !
C'est fort bien.
. Je voudrais bien être gamin,
Je vous en donne ma parole,
Et me rendre encore à l'école
i . .. _ _
Le front couvert de cheveux blonds,
Ç^J301**" re_*rPuvcr ma jeunesse
Je donnerais, je le confesse.
Nos édiles mauvais et bons. .
A. C. i
' ^-~W~ : i ]
Aux hïk: chenues ;
«——>•" i
Combien 3' a-t-il dans Arcachon
d'hommes à barbe blanche et quels
sont-ils? s
A quel motif attribuer qu'ils ne se
soient pas émus dé l'affiche électora-
le dans laquelle le maire d'Arcachon
les taxait d'infâmié ? r
Telles sont les questions que se
posent tout naturellement à la veille
du-procès intenté par l'un deux — lé
signataire du présent article — à ,
l'auteur de la dite affiche.
Avant d'essayer de nous rendre
compte dt l'état d'esprit de ces hom- ,
mes barbus et chenus devant les im-.
putatiqns calomnieuses qui les ren-
daient individuellement et collective- ,.
nient suspects aux yeux de tous,
rappelons en quoi consistaient les
imputations dont il s'agit :
À la veille d'un scrutin de ballot-
tage dont il était l'élément le plus
ballotté, notre maire voulait porter M
atteinte à l'honneur et à la considé-
ration d'un adversaire gênant. II te-
nait à se donner les allures d'une ,
. . . , . , eh
victime qui casse'les assiettes etpul- ,,
■ , . d *
vérise cet adversaire par des révéla-
tions sensationnelles de la dernière ,.
heure : il l'accusait sans le nommer
pr
mais en le désignant sous l'épithête ,
d'homme à barbe blanche, d'être un
« bandit payé », d'avoir « encouru ,
une condamnation infamante ».
. Les condamnations infamantes
sont : la mort; les travaux forcés à 1u
perpétuité, la dépoitation, les trâ-
VÉ.ux forcés à temps, la détention, la
réclusion, le bannissement; la dégra- 8e
dation civique (Code pénal, article re*
7). '
Ce n'était donc pas de la petite ne
bière et il y avait de quoi faire fré- t0^
mir tous les hommes nantis d'une re
rêt barbe blanche à l'idée que le soup-
rêt çon de sortir du bagne pouvait pe-
ser sur leur tête, les entraver dans
sc" leurs affaires, être cause qu'on leur
ferme des portes, éloigner leurs amis
inquiéter leurs familles...
Ceci d'autant plus que leur diffa-
mateur prétendait "avoir en mains"
lé ternb'e jugement par lequel il lui
répondrait s'il se démasquait..
Lés personnes qui n'auraient pas
eu connaissance de cette affiche
abominable peuvent la voir sur cer-
tains murs d'école où elle, traînaille
encore.
***
Et maintenant tâchons de répon-
dre aux questions posées plus haut :
Ou nous nous trompons fort —
ainsi, que les personnes connaissant
lé mieux notre population et auprès
desquelles nous nous sommes rensei-
gné — ou il n'y a guère plus de cinq
ou six barbes blanches dans notre
ville : un ancien tambour-major, un
ancien sergent de ville, un négo-
ciant, un chasseur, deux f rêtres...
S'il en existe d'autres, qu'on nous
le dise I
Là proportion d'individus attei-
gnant l'âge où il a héigé sur léur-
systême pileux, n'est pas, hélas!
considérable. Tout le monde ne peut
pas ou ne veut pas arborer sous le
menton cet étendard de la vieillesse
qui, jadis, aux temps héroïques, cau-
sait de l'admiration et inspirait le
raspect mais qui, à une époque où-
l'on ne respecte plus rien, ne nous
vaut plus que pitié, jalousie, déri-
sion...
Une statistique des hommes assez '
courageux pour ne pas teindre ou
raser ici leur menton ne manque-
rait donc d'intérêt en ce moment ni '
au point da vue documentaire ni .au '
point ce vue judiciaire. Veut-on nous 1
aider à l'établir ? '
Second problème : Pourquoi, sous '
le coup de l'agression brutale, de la
manoeuvre électorale abominable et
perfide de M. Bon, par. voie d'affi-
che, sucun homms à barbe blanche,
sauf nous-même, n'a-t-il bougé ?
Serait-ce parce qu'il ne savent pas
lire ?... . c
Serait-ce parce que, convaincus c
que leur innocence s iffit, ils se ^
croient, comme la femme de César,
au-dessus de tout soupçon ?
Serait-ce, au contraire — Ah I c
Mon Dieu I Quelle horreur I — par" n
ce qu'ayant t )us des casiers judiciai" C
res noirs comme leur âme, ils sont a
cloués au pilori devant la menace
d'en fournir la preuve ? P
Serait ce parce qu'ils manquent
d'esprit de corps et n'ont pas corn-
pris que leur intérêt, leur devoir -■
était de se joindre à nous pour don- ■
ner à notre diffamateur Commun, ia
leçon qu'il mérite ?
Serait-ce parce qu'ils se disent t.
qu'on a toujours besoin d'un maiie
même quand il vous traite de forçat i.
et de- bandit et qu'il vaut mieux J.
se tenir coi dans la crainte de ses
représailles ?
r ■ ■ cq
Serait-ce f Serait-ce ? ou plutôt tet
ne serait-ce pas chercher midi â qua- jjj-
torzê heures : ne faudrait-il pas croi>: 8j(
re plutôt qu'ils sont si tranquilles de
ap- tout simplement parce_ qu'ils savent
pe- très bien qu'ils sont hors de cause,
ms qu'en fin né compte, vU les circons-
îur tances particulières de l'affaire,
nis tout le monde nous avait exclusive-
ment reconnu ?
fa- Allons I Messieurs à barbe. blan-
18" che; un bon mouvement : formez
[ui bloc ayee nous pour, vous portez par-
tie civile ou soyez témoins que nuj
as n'a eu lé moindre doute sur le "ban
ne dit" visé par M. Bon !
îr- Albert dé RICAUDY.
Ile ,.^.,. . ,
ÇA ET LA
n- —*" ■
t. Pour une -fois — une fois n'est
_ pas coutume^— je vais être d'aecord
nt avec M. Veyrier-Montagnères. Le
js- maire Bon en écrivant à son prédé-
.{_. cesseur la carte qui a provoqué un
[q échange de lettres aigres-douces
re surtout aigres, a commis une petite
n gaminerie. Ce que je lui reproche :
-,_ surtout c'est d'avoir parlé pour ne
rien dire. Si réellement il avait en-
|s vie de correspondre avec M. Vey-
rier-Montagnères. — pour ma part
j_ je n'en aurais pas vu l'utilité —
- J'aurais aiguisé ma plume com-
j me la lime de ce serpent auquel il
t fut primairement comparé et j'au-
e rais écrit : M. Bon remercie Mon-
sieur Veyrier-Montagnères de l'é-
nergique campagne qu'il a faite
e contre lui et qui lui a permis d'être
^ élu ; ses attaques ayant provoqué
s ce que l'on appelle un choc en re-
tour.
"Voilà ce que le maire aurait pu
, écrire s'il avait été méchant mais
l il est Bon. N'écrivez jamais M. lé
Maire Scripta manent. S'il faut
I deux mots de l'écriture d'un homme
( pour le taire pendre, il suffit d'un
point d'exclamation pour tuer un
maire... surtout à Arcachon où le
plus grand mal que l'on puisse sou-
haiter a un ennemi ainsi que je l'ai
écrit dans Terre d'Amour c'est de
lui offrir une écharpe Municipale.
***
Le premier contact des nouveaux
élus arcachonnais a eu lieu à la
commission des finances, où se dis-
cutait le renouvellement du mono-
pole des pompes tunèbres.
M. l'abbé Martin qui a beaucoup
d'esprit, en a profité pour dire à ses
collègues. « Depuis un moment
nous ne parlons plus que de cer-
cueils et de corbillards, je vous ■
avoue que sans être superstitieux je
trouve que la conversation est dé-
placée, dans un -conseil que cer-
tain prétendent ne pas être viable.
S'il ne faut pas parler de cordes
dans la maison d'un pendu, il ne
faudrait pas s'entretenir de pompes
funèbres sous le toit d'un malade. »
*V
Les 24 et 25 Juin un grand raid
hippique aura lieu à Biarritz. La
jument Virina pur sang de l'écurie
St-Sernin représentera les couleurs
d'Arcachon et sera montée par son
propriétaire que se proposent d'es-
corter des autos et des motocyclet-
tes d'amis. Le parcours sera de cent
km. effectués en deux jours, avec
steeple à l'arrivée. Nous faisons
des voeux pour le succès du Gorûtç
lie Jiûtnèjêo 25 Centimes
PHHflTiQîlE 23 «Jtfifl 1929
WP
lliill^^ Ostréicoles de la Contrée
■^»*aBar^Wat»li<<«>«iMi^«iSS
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Pour la. saison de 6 mois
Pour un an..........
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L'AVENIR D'ARCACHON
le plus ancien, le plus répandu
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" de i ai' heures
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"::. .75" " f: t -ir.".!!^! - r.'^'ïJ ,1-D" '
: " ~. •- ♦....
Vendredi prochain'28 Juin, M. le
maire d'Arcachon comparaîtra de-
vant le tribunal correctionnel de
Bordeaux pour injures et diffama-
tions, sur citation directe de M. de
Ricaùdy, à raison de faits qu'il nous
paraît utile de rappeler en les pré-
cisant.
Après le 1er tour de scrutin, en
vue du scrutin de ballottage, on col-
la aux emplacements à ce destinés
une affiche très injurieuse pour M.
Bon dans laquelle on conseillait aux
électeurs de rayer son seul nom en
votant pour la listé Siégel. Cette af-
fiche était anonyme ; elle ne portait
aucune signature mais seulement les
mots : Le Candidat. Son auteur
était donc en contravention avec la
loi qui ne dispense les affiches élec-
torales de l'obligâtton du timbre
.qu'à la condition qu'elles soient si-
gnées par un candidat. L'auteur
étant inconnu, l'imprimeur se trou-
vait responsable.
M. le maire aurait dû dire au com-
missaire de police : « AOez immé-
diatement chez l'imprimeur pour lui
demander le nom de la personne
qui lui a commandé et payé cette
affiché. S'il refuse, vous le prévien-
drez qu'il sera lui-même poursuivi. »
11 est probable que sous le coup de
cette menace, l'imprimeur aurait
parlé.
Au lieu d'agir ainsi, M. Ramon
Bon, obéissant à un mouvement de
colère et sur la foi de renseigne-
ments erronés, a riposté par le
placard suivant :
Aux Electeurs .
L'affiche signée Le, Candidat^ qui <
attaque violemment rna personne, h'é- ;
mane ni de M. Bourdiër, ni de M- Brun, ]
pas plus que de leurs colistiers. s
Elle est l'oeuvre i
d'un homme à barbe blanche . c
. .d'uu bandit payîë; .. t
qui reste dans la coulisse en jetant son %
venin sans aucun risque. e
Qu'il se démasque:'.el je lui répon- l
drai. v
J'ai entre les mains la.condamna- ;
tion infamante qu'il a encourue. r
RamônBON I
Chevalier de la Légion d'Honneur tl
Croix de Guerre d
Conseiller gênerai deïa Gironde d
/Mai're portant. û.
M. de Ricaudy, dont la grande harr ^
ber blanche est connue de tout Arca-
choiiv était vise et clairement dési-
gné ;~ personne ne s'y est trompé, -jv
Dans les rues., orï.ie regarda de tra- e1
vers; ."on. lui fit sentir le mépris [e
qu'inspirait aux honnêtes gens un ac- re
te si déloyal. Sur la place de ïa mai- et
rie, le jour du sreutin, une foule hos-
tile l'entoura'; il futjbousculé, mena- pi
çé, insulté ; on lui reprocha en ter- Gî
mes violents d'avoir fait iine affiche ^
final propre contre M. Bon, et çom- V:
me il protestait de son innocence on ~^
luirépondit: « Vous n'avez même G£)
pas je courage de vos actes. * Ip-
On comprend ce que M. de Ricau-
dy a souffert : être traité piihliquér: . ge
ment de bandit par un homme inves"
ti dé fonctions publiques ;- être ac-
cusé d'avoir reçu dé l'argent pour
accomplir une sale besogné ; voir
affiche sur les murs qu'on a en-
couru une condamnation infamante
. et qu'on se caché pour distiller son
-_ venin ; subir les outrages et les mena-
", , ces d'une foule égarée, tout cela fut
. horriblement pénible à un homme
dont la probité et le désintéresse-
ment sont appréciés de tous ceux qui
\ le connaissent.
En agissant comme il l'a fait, M.
Ramon Bon a commis à la légère
Une faute lourde ; s'il avait réfléchi
il aurait compris que M. de Ricau-
dy, qui soutenait ouvertement la lis-
te d'opposition, ne pouvait pas être
l'auteur d'une affiche dans laquelle
on engageait les électeurs à voter
pour la liste Siégel.
; M. Bon s'est trompé ; il le sait au-
jourd'hui. Qu'a-t-ilfait pour réparer
le préjudice, pour panser les bles-
sures? Rien. Pas un mot de rétrac-
tation, d'excuse, de regret ; aucun
geste de repentir.
Quelle sera son attitude devant le
tribùnaï ? Chicanera-t-il en préten-
dant qu'il n'a pas homme ïiï suffi-
samment désigné M. de Ricaudy?
Reçonnaitra-t-il loyalement sa faute ?
C'est ce que nous verrons bientôt.
Mieux vaudrait pour son honneur
une condamnation qu'un acquitle-
mentobtenu au prix d'un menson-
ge- •
Albert CHICHE
Ancien député de Bordeaux.
CORRESPONDANCE s
* s
Monsieur le Directeur, '
Nous venons de prendre connais- *
sance des observations que vous avez
formulées dans le numéro dé L'Avenir F
d'Arcachon du 16 Juin dernier, à la d
suite de là lettre de M- Ârnaull, ancien s
préfet de la Gironde, Président du Con- i'
séil d'administration de la S-I.C.A-, et
nous nous empressons de vous fane c
connaître qu'un Syndicat des. proprié-- _
taires du quartier des Abalilles est en
voie de eonsiiluiion en vue de la mise *:
en état de viabilité du "Chemin des \
Abafilles", chemin vicinal allant de la ™
villa Rqse-Mopsse à la laiterie Dubos. n
Comme vous, nous pensons qu'il se- h1
rait déplorable de faire disparaître la
Tranchée — nous voulons parler de la ta
tranchée située à proximité immédiate bi
de. la'laiterie, dé la forêt — où jouent at
de's"quantilés d'enfants; alors qiie î'in- ra
clémence de la saison hivernale ne _,
leur permet pas d'aller prendre leurs .
ébats sur la plage. '
Comme vous,- aussi, nous estimons .
qu'il serait logique (cette roule est Ira- *1(
cée, classée et canalisée en eau, gaz, "e
et électricité) et juste de rendre promp- m>
tement carrossable une voie en bordu- 4'1
re de laquelle existent de nombreuses « 1
et coquettes villas, un
Peut-être la S.LG.A. verrait-elle avec
plaisir le Conseil municipal d'Arca- so:
ehon. partager sa manière de voir! _e
mais nous, nombreux habitants du „..
quartier"'des Abalilles, estimons que !"
nos intérêts passent ' avant ceux des T '
quelques capîtalisles.qui font partie du -
conseil d'administration de la Société ?).'
immobilière susvisé.e. '
-Nous comptons d'ailleurs sur la sa- bil
gesse et l'esprit de justice de iiotre &é mi
;s" semblée communale, pour que l'intérêt
c_ général ne soit pas sacrifié a l'intérêt
ar particulier.
;jr Veuillez agréer, Monsieur le Direc-
teur, l'expression de nos sentiments
distingués.
Un groupe d'habitants du
quartier des Abalilles.
a- ^ '
xi ' : -^^^
>! VERS LIBRES
: ^
Monsieur le maire,
. Très en colère.
Traite son adversaire
^ De bandit.
11 Bandit 1 Bandit !
C'est bientôt dit.
>- Maïs Monsieur de Ricaudy
ê N'a pas rï.
e **#
r Yeyrier-Montagnères
Non moins en colère
Traite notre maire
1* De gamin
Garoïn l Gamin !
C'est fort bien.
. Je voudrais bien être gamin,
Je vous en donne ma parole,
Et me rendre encore à l'école
i . .. _ _
Le front couvert de cheveux blonds,
Ç^J301**" re_*rPuvcr ma jeunesse
Je donnerais, je le confesse.
Nos édiles mauvais et bons. .
A. C. i
' ^-~W~ : i ]
Aux hïk: chenues ;
«——>•" i
Combien 3' a-t-il dans Arcachon
d'hommes à barbe blanche et quels
sont-ils? s
A quel motif attribuer qu'ils ne se
soient pas émus dé l'affiche électora-
le dans laquelle le maire d'Arcachon
les taxait d'infâmié ? r
Telles sont les questions que se
posent tout naturellement à la veille
du-procès intenté par l'un deux — lé
signataire du présent article — à ,
l'auteur de la dite affiche.
Avant d'essayer de nous rendre
compte dt l'état d'esprit de ces hom- ,
mes barbus et chenus devant les im-.
putatiqns calomnieuses qui les ren-
daient individuellement et collective- ,.
nient suspects aux yeux de tous,
rappelons en quoi consistaient les
imputations dont il s'agit :
À la veille d'un scrutin de ballot-
tage dont il était l'élément le plus
ballotté, notre maire voulait porter M
atteinte à l'honneur et à la considé-
ration d'un adversaire gênant. II te-
nait à se donner les allures d'une ,
. . . , . , eh
victime qui casse'les assiettes etpul- ,,
■ , . d *
vérise cet adversaire par des révéla-
tions sensationnelles de la dernière ,.
heure : il l'accusait sans le nommer
pr
mais en le désignant sous l'épithête ,
d'homme à barbe blanche, d'être un
« bandit payé », d'avoir « encouru ,
une condamnation infamante ».
. Les condamnations infamantes
sont : la mort; les travaux forcés à 1u
perpétuité, la dépoitation, les trâ-
VÉ.ux forcés à temps, la détention, la
réclusion, le bannissement; la dégra- 8e
dation civique (Code pénal, article re*
7). '
Ce n'était donc pas de la petite ne
bière et il y avait de quoi faire fré- t0^
mir tous les hommes nantis d'une re
rêt barbe blanche à l'idée que le soup-
rêt çon de sortir du bagne pouvait pe-
ser sur leur tête, les entraver dans
sc" leurs affaires, être cause qu'on leur
ferme des portes, éloigner leurs amis
inquiéter leurs familles...
Ceci d'autant plus que leur diffa-
mateur prétendait "avoir en mains"
lé ternb'e jugement par lequel il lui
répondrait s'il se démasquait..
Lés personnes qui n'auraient pas
eu connaissance de cette affiche
abominable peuvent la voir sur cer-
tains murs d'école où elle, traînaille
encore.
***
Et maintenant tâchons de répon-
dre aux questions posées plus haut :
Ou nous nous trompons fort —
ainsi, que les personnes connaissant
lé mieux notre population et auprès
desquelles nous nous sommes rensei-
gné — ou il n'y a guère plus de cinq
ou six barbes blanches dans notre
ville : un ancien tambour-major, un
ancien sergent de ville, un négo-
ciant, un chasseur, deux f rêtres...
S'il en existe d'autres, qu'on nous
le dise I
Là proportion d'individus attei-
gnant l'âge où il a héigé sur léur-
systême pileux, n'est pas, hélas!
considérable. Tout le monde ne peut
pas ou ne veut pas arborer sous le
menton cet étendard de la vieillesse
qui, jadis, aux temps héroïques, cau-
sait de l'admiration et inspirait le
raspect mais qui, à une époque où-
l'on ne respecte plus rien, ne nous
vaut plus que pitié, jalousie, déri-
sion...
Une statistique des hommes assez '
courageux pour ne pas teindre ou
raser ici leur menton ne manque-
rait donc d'intérêt en ce moment ni '
au point da vue documentaire ni .au '
point ce vue judiciaire. Veut-on nous 1
aider à l'établir ? '
Second problème : Pourquoi, sous '
le coup de l'agression brutale, de la
manoeuvre électorale abominable et
perfide de M. Bon, par. voie d'affi-
che, sucun homms à barbe blanche,
sauf nous-même, n'a-t-il bougé ?
Serait-ce parce qu'il ne savent pas
lire ?... . c
Serait-ce parce que, convaincus c
que leur innocence s iffit, ils se ^
croient, comme la femme de César,
au-dessus de tout soupçon ?
Serait-ce, au contraire — Ah I c
Mon Dieu I Quelle horreur I — par" n
ce qu'ayant t )us des casiers judiciai" C
res noirs comme leur âme, ils sont a
cloués au pilori devant la menace
d'en fournir la preuve ? P
Serait ce parce qu'ils manquent
d'esprit de corps et n'ont pas corn-
pris que leur intérêt, leur devoir -■
était de se joindre à nous pour don- ■
ner à notre diffamateur Commun, ia
leçon qu'il mérite ?
Serait-ce parce qu'ils se disent t.
qu'on a toujours besoin d'un maiie
même quand il vous traite de forçat i.
et de- bandit et qu'il vaut mieux J.
se tenir coi dans la crainte de ses
représailles ?
r ■ ■ cq
Serait-ce f Serait-ce ? ou plutôt tet
ne serait-ce pas chercher midi â qua- jjj-
torzê heures : ne faudrait-il pas croi>: 8j(
re plutôt qu'ils sont si tranquilles de
ap- tout simplement parce_ qu'ils savent
pe- très bien qu'ils sont hors de cause,
ms qu'en fin né compte, vU les circons-
îur tances particulières de l'affaire,
nis tout le monde nous avait exclusive-
ment reconnu ?
fa- Allons I Messieurs à barbe. blan-
18" che; un bon mouvement : formez
[ui bloc ayee nous pour, vous portez par-
tie civile ou soyez témoins que nuj
as n'a eu lé moindre doute sur le "ban
ne dit" visé par M. Bon !
îr- Albert dé RICAUDY.
Ile ,.^.,. . ,
ÇA ET LA
n- —*" ■
t. Pour une -fois — une fois n'est
_ pas coutume^— je vais être d'aecord
nt avec M. Veyrier-Montagnères. Le
js- maire Bon en écrivant à son prédé-
.{_. cesseur la carte qui a provoqué un
[q échange de lettres aigres-douces
re surtout aigres, a commis une petite
n gaminerie. Ce que je lui reproche :
-,_ surtout c'est d'avoir parlé pour ne
rien dire. Si réellement il avait en-
|s vie de correspondre avec M. Vey-
rier-Montagnères. — pour ma part
j_ je n'en aurais pas vu l'utilité —
- J'aurais aiguisé ma plume com-
j me la lime de ce serpent auquel il
t fut primairement comparé et j'au-
e rais écrit : M. Bon remercie Mon-
sieur Veyrier-Montagnères de l'é-
nergique campagne qu'il a faite
e contre lui et qui lui a permis d'être
^ élu ; ses attaques ayant provoqué
s ce que l'on appelle un choc en re-
tour.
"Voilà ce que le maire aurait pu
, écrire s'il avait été méchant mais
l il est Bon. N'écrivez jamais M. lé
Maire Scripta manent. S'il faut
I deux mots de l'écriture d'un homme
( pour le taire pendre, il suffit d'un
point d'exclamation pour tuer un
maire... surtout à Arcachon où le
plus grand mal que l'on puisse sou-
haiter a un ennemi ainsi que je l'ai
écrit dans Terre d'Amour c'est de
lui offrir une écharpe Municipale.
***
Le premier contact des nouveaux
élus arcachonnais a eu lieu à la
commission des finances, où se dis-
cutait le renouvellement du mono-
pole des pompes tunèbres.
M. l'abbé Martin qui a beaucoup
d'esprit, en a profité pour dire à ses
collègues. « Depuis un moment
nous ne parlons plus que de cer-
cueils et de corbillards, je vous ■
avoue que sans être superstitieux je
trouve que la conversation est dé-
placée, dans un -conseil que cer-
tain prétendent ne pas être viable.
S'il ne faut pas parler de cordes
dans la maison d'un pendu, il ne
faudrait pas s'entretenir de pompes
funèbres sous le toit d'un malade. »
*V
Les 24 et 25 Juin un grand raid
hippique aura lieu à Biarritz. La
jument Virina pur sang de l'écurie
St-Sernin représentera les couleurs
d'Arcachon et sera montée par son
propriétaire que se proposent d'es-
corter des autos et des motocyclet-
tes d'amis. Le parcours sera de cent
km. effectués en deux jours, avec
steeple à l'arrivée. Nous faisons
des voeux pour le succès du Gorûtç
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