Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1929-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9681 Nombre total de vues : 9681
Description : 16 juin 1929 16 juin 1929
Description : 1929/06/16 (A70,N3978). 1929/06/16 (A70,N3978).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6106645z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
lie ^aÊ#Pô 2S 0ctiMfiâ(3S
#H«fafl6^E 1^ tTCHfl 1929
PÉ——Mtaai—MMMI
teifelatoillris, toâustrMs É Ostréicoles de la fîôîtoii
■sBS^t-
^j^^J^EJyiENTS
-Pour la saison de 6 mois
Pour un.aii..........
8fr.
j5fr.
" '" '""" ', J^BÙP. "liai publicité '"': J
l'Avenir <ï Arcachon fait les prix les;plus réduits
L'AVENIR D'ARCACHON
le plus ancien, le plus répandu
Rédaction et Bureau du Journal : RUE ALBERT 1er
de î à ? heures
Bureau de l'Imprimerie: (2, AVENUE REGNAULD, 12
POUR LES INSERTIONS
ON TRAITE A FORFAIT
Les Insertions sont reçues aux bureaux du Journal
et dans toutes les Agences de publicité.
Les Abonnements et les annonces
—— se lavent d'avance. -^—
m mm,
J •Monsieur le Directeur. ■
Je lis dans L\Avenir d'Arcachon du
2 Juinqiîe l'on prête à-lâ-Société Inimo-
bilière de la Côte d'Argent l'intention
d'acquérir}îes-P7- hectares ,.de-.la.<.Forêt
d'Arcach'oh. ■ ' • ■
Je m'empresse,de vous faire part que
cette ^information --est; dénuée ;,de .,-tout
fondement^ "
La Société dont, j'ai -l'honneur d'être
Pr4sMèii'lidu Conseil d'administration,
n'aln.ujlëinent le -désir ..d'étendre à la
forêt :de"TEtat le .lotissement qu'elle
étudiè.a^ueliementrdans les anciennes
prôpjçïjéjfês..dé. Monsieur Pages,et'de
Monsieur.Maydieu. : - ' '
Ée^bût jr-inçipàl delà Société est.sur-
loiiWtetabïir une route, qui, parlant de
laTëSte^âu commencement de.la routé
daPjla, conduira a.Arç^elion à tra-
vers le&forêts acquises par la S.LC.A.
Cette 'routé aboutira au quartier des
Abatilles avec divers embranchements
versiMouIleau, et.v.ërs :1a (Ville cdihivér
d'Arcaîhqn.
C^eit:prop,%b.lement !'élude,.de ce. .der-
nier■ «^branchement qui doit aboutir" a
la forêt'dèU'Etat, :qui^a pu.-faire =JèÊôir«-.
que'.lkSICA;avaitjdesïnlenlions:.sur:cet-
le Jôrêt-.v'v
§pire.Société s.'esten cela conformée
au; .pîàii d'extension.. et "d'embéilissê-
méntdé'là-Ville d'Arcachori déjà 'étu-
dié ;depjiis.;pl.usieurs.ânnées.pàr la. Mu-
nicijpalité à laquelle .appartiendra le
soin,' si elle lejdésirë, -de .prolonger à
travers la forêt de l'Etat les. voies que
. nous désirons créer.
Lorsque lé projet.de -cette route, m'a f
él&sQumîs, j'ai pris l'avis..des person-
nages le.s|>jus autorisées de la région
arcaçhonnaise, et dû département, et. el-
le m'a semblé, tellement utile, que, je
n'aî-pas-hééité-â "accepter ' lâi'Prlèi-den-
ceide;la.-S.o.çiét.é.;.qui.c.on.seu.tait..à:lajr.éa-
liser. ■-■-."',
La route projetée facilitera, en effet,
. l'accès de tous lgs; quartiers sud d'Ar-
cachon et évitera le passage a fliveau
de LàTesle trop souvent fermé ; èÛe . .
dégagera .:âinsi- là .foule": aujourd'hui .
trop" étroite de Moulleau. Elle.. pe'rmet-
lra%ussî dè'-fàife -diriger sur Arcachèn,
une partie des nombreuses automobi-
les qui auraient pris la.future route de ,
Pyla en délaissant totalement la Ville \
d'Arcachon. " '
Voilà, M. le Directeur, quels sont les '
buts que poursuit là Société que je pré-
side et j'espère que vous voudrez Jien '
enjraiMiarït .ma lettré, en donner ëon- '
naissance.aux intéressés. <
^, Avec. jnes remerciements ranlicipés,- i
veuillez féëev'oïr. Monsieur le direc- j
teur,l'assurance de ma considération. {
: ;;disjingùée. .<■
>■''"','-. . Ch.ARNAULT'
.;.V , Ancien .préfet ;dè là Gironde. ,
].' ' : -***'■' •'".'.. ^F
J'apprends avec; plaisir que, con- ;v
traiBëmëftl raux bruits répandus, la p
Société immofeilière de Ja Côté d'Àr-: fi
gentn'a:;nullement lèdésir de s'em- È
parer de la forêt de l'Etat, n
MàiSj .établissant uneroute de La fi
Teste au quartier des AbatMIés, elle
veut créer des embranchements vers n
:1a ville d'hiver. C'est contre, ce pro-- 1'
jet que j'ai protesté et que je protes- ti
té. J'ai toujours soutenu qu'il ne fal-
lait pas mutiler notre adrnirable fo- m
rêt en la coupant par des foutes à p
l'usage dés automobiles ;- qu'il serait -è]
déplorable, surtout, dé détruire la
délicieuse tranchée qui, située der-
rière la place des Palmiers, est un
des endroits les plus agréables de là
forêt.
Si on trouve nécessaire de déga-=
ger la.route-trop étroite, du Moul-
leau. il y a un moyen bien simple :
c'est de prolonger jusqu'à la laiterie
Dubos la route qui, venant du Moul-
leau, s'arrête actuellement à la villa
Rose-Mousse, propriété de notre
excellent édile M. Caliçhon,
Telles sont les observations que
je soumets à notre Conseil munici-
pal et au président du Conseil d'ad-
ministration de la Société Immobi-
lière de la Côte d'argent.
Albert CHICHE
Ancien député de Bordeaux.
L'entre deux mairss
11 ne s'agit pas du beau et riche
pays qu'étreignent amoureusement
entre leurs .rives notre Garonne et
notre Dordc-gne et auquel ces deux
fleuves dônneritle'ur âénùëf baiser
au Bêc d'Ambès, mais dés coups de
bec échangés entre M. Veyrier-Mpn-
tagnères et M. Bon.
Le sujet est moins poétique. Par-
ler de nos riches vignobles, si bien
sertis entre'deii rives enchanteres-
ses, nous réjouirait le coeur. Hélas T
la tyrannie de l'actualité nous oblige
à tourner-ïes yeux, vers un specta-
cle bien différent, celui des passions
humâmes qui furent l'occasion, pour
un homme dans la force de l'âge,
d'oublier les devoirs de la recon-
naissance et de manquer de respect
à uh vieillard, son bienfaiteur, qui
pourrait être son père. M. Veyrier-
Montagnères avait, comme c'était
son droit, critiqué la gestion de
son successeur à la mairie depuis Je
jour ou il s'était aperçu qu'elle
était critiquable. Persuadée que le
caractère ombrageux, l'esprit rancu-
neux, l'impéiitie et la maladresse de
son é.ncien collaborateur nuisaient à
notre ville, désireux de le voir rem-
placer par certain personnage plus.:
digne et mieux qualifié, il avait com-
battu de toutes ses forces la candi-
dature de M, Bon. C'était, nous le
répétons, son droit le plus absolu,
(Tétait, notre droit à nous même ;
mieux encore : c'était notre devoir
pour le bonheur, la fortune et la
r aix de notre belle cité. L'avenir le
démontrera.
Nous avons lutté avec des armés''
loyales sans nous départir de la plus
paifaite correction. On n'a pu rele-
ver sous notre plume une seule ex-
pression outrageante, on n'a pu ré-
futer une seule dé nos assertions.
Et si nous avons eu des choses du-
res à dire-, ce n'était pas dëjiotre
faute.
OnuoUs a répondu par les argu-
ments de ceux qui n'en ont. pas :
l'injure, la calomnie^ la diffama-
tion, " "' , J
Eles eurent ceci dé particulières '
m.ent odieux qu'elles s'éxerçaienten
pèriode.éleGtor.âle: contre de simples ]
électeurs non candidats. Rien ne !
nous défendait d'exprimer librement
notre opinion ; seulement nous nous
trouvions désarmés pour répondre
par les moyens de faveUr accordés
aux candidats.
M_. Bon aura beau ciseler de bel-
: les phrases qui sentent l'huile et qui
; ont la prétention de répondre aux
justes reproches dont M. Veyrier-
1 Montagnères l'accable à juste titre,
i il aura beau insinuer — car il--ne
saurait concevoir l'état, d'esprit des
'■ sincères et des convaincus, ni le dé-
sintéress;ment des hommes agissant
selon leur conscience — que son
prédécesseur nous paye pour être
son porte-parole ou son porte-plume
(un odieux mensonge de plus I), il a
beau, chose plus abominable encore,
vouloir déshonorer le signataire du
présent article en lui imputant, dans
un véritable accès de ra ;e électora-
le, une condamnation infamante dont
il allait jusqu'à prétendre "avoir le
jugement en.mains". Il a eu beau
chercher à jeter ainsi la plus infâme
suspicion sur toute une vie de dé-
vouement à la chose publique et aux
intérêts particuliers, sur toute une
existence passée dans la plus corn--
plète abnégation et qui n'a rien à re-
douter des recherches les plus mal-
veillantes et les plus minutieuses
dans son passé, rien ne le lavera du
grief d'ingratitude contre son bien-
faiteur, de sa conduite indigne en-
vers un honnête homme ni de l'atti-
tude et des actes qui lui ont été jusr
tement reprochés avant et pendant
la période électorale et sur lesquels
lui et ses fidèliis ont soigneusement
gardé le silence.
11 peut railler son digne prédé-
cesseur, auquel Arcachcn doit tous
ses embellissements et ses ressour-
ces financières vraiment trop gaspiK
lées dans la suite, il peut comparer
sa propre situation électorale après
sept ans d'administration à celle de
M. Veyrier-Monlagnéres après vingt
cinq ans ; il n'ajoute pas que si son
prédécesseur avait eu aussi un mau-
vais rang en 19rç>, du moins c'était
au premier tour et qu'il avait été
réélu maire à l'unanimité de sa~pro-
pre liste élue tout entière,
Lui Bon fut nommé à trois misé- :
râbles voix seulement de majorité au i
sein d'un Conseil dangereusement <
divisé par sa faute.- ]
Rien n'empêchera que, revenu sur '
l'eau dans des conditions les plus '
étranges à tous les points de vue, on <
ne puisse dire avec raison que si M. 1
Veyrier-Montagnèrés était rtntré à <
l'Hôtel de Ville et en était sorti par i
la pcr'éd'honn-Ur, M. Bon est en- Ç
tré à la mairie parrescalier dé servi-
ce. r
/ Albert de RICAUDY. T
ÇlpE MX POISSOp
La criée aux poissons est terrni-
née et fonctionne déjà.. Elle donne
satisfaction à tout le monde et n'a
coûté que vingt-cinq mille francs-
Il était inutile de discuter pendant
plusieurs années pour une chose;
aussi simple.
VERS LIBRES
Ils sont douze contre quinze.
Quatorze hommes et un singe.
Pleins d'ardeur
Ils n'ont pas peur.
Ils s'élancent dans la bataille
Et frappent d'estoc et*de taille.
Croise s'enfuît épouvanté ;
Calïchon, héros si vanté,
S'empresse de gagner la porte
Et Cazobon dit à Laporte :
« Je ne crains aucun Philistin
Mais j'ai peur de l'Abbé Martin. »
Du geste, Bon les encourage
Mais il s'aperçoit avec rage
Que sa troupe a tourné le dos.
]J ne reste plus que Longau.
Alors, perdant toute espérance,
11 jette bouclier et lance
Et tombe comme un bon chrétien
Aux genoux de l'Abbé Martin.
A. c.
ÇA ET LA
On a inauguré pour la fête du
congrès des syndicats d'initiative
de France en ballade à Arcachon,
- - -^-- - - . .. .
une coutume louable. On a aug-
menté au banquet du Grand Hôtel
etduRéginala carte des vins et
diminué celle des toasts. Plus que
deux toasts par banquet ! C'est
encore beaucoup pour ceux qui les
prononcent et souvent pour ceux
qui les écoutent, mais ça supprime
la longue série de ceux qui veulent
parler san* rien dire et les enthou-
siasmes champagnisés.
Force est aux orateurs choisis
d'avance de préparer leurs petits
discours et les auditeurs gagnent
en qualité oratoire ce qui n'était
autrefois qu'une quantité lamen-
table.
Dans son discours du Grand hôtel
l'âmi Valleau s'est surpassé et son
petit compliment aux dames des
syndicats a été élégamment cru —
mais d'un bon cru comme les vins
qu'il a fait déguster â ses hôtes.'
Chacune de, ces dames ayant
reçu un souvenir arcachonnais, il
a détaillé avec humour le symbole
des dons syndicalistes : des fleurs
à effeuiller comme des'marguerite s
et sur les pétales desquelles nos
charmantes hôtesses de retour dans
leur province diront Arcachon je
t'aime un peu, beaucoup, à la folie
une bourriche d'huîtres en cho-
colat dont vous serez les perles
Mesdames I « Pas une perle fine me
ait mon voisin en montrant sa belle-
mère une grosse matrone qui ne
quitte jamais sa fifillè. »
Enfin pour que la couleur locale
ne manque pas, Daniel Valleau
regrette de ne pas offrir à ces dames
une pigne. Nous nous hâtons d'ex-
pliquer à nos voisines qu'une pigne
n'est qu'une pomme de pin.
*** .
A l'heurs où M. Elie Dacazes, fils •
aine du Duc recevait d'une façon si ]
charmante les échassiers d'Ander-
nos que son pérë m'avait chargé de i
haranguer en son nom, la duchesse i
présidait Une charmante fête d'en- <
fant8 au Polo de Bagatelle. Après <
les épreuves dirigées par M. Mau-
rice Plumet, on vit de ravissants
ballets dansés par les jeunesfilles de
la haute société parisienne, et quel-
qu'un qui assistait à cette sélect
matinée m'affirmlait que la duchesse
y fit une vraie propagande pour
Arcachon et surtout le Moulleau.
L'A.F. a eu Dimanche sa journée
arcachonnaise. Après un petit con-
grès régional tenu le matin sous la
présidence du Comte de Marcellus
et un déjeuner à Régina que son
nom désignait au choix des orga-
nisateurs, il y eut un garden-party
fleudelysé à la villa Bretagne, chez
le vicomte d'Espiès.
Il y avait des ligueurs d'A.F. et
des royalistes ne taisant partie d'au-
cune ligue tombant sous le coup
< les< xcommunications pontificales.
Les uns et les autres ont bu à la
santé du Roy et de la reine, au son
d'un gramophone jouant la Ven-
déenne.
Sous les chênes séculaires on ra -
contait — a ce qu'on m'a dit je n'y
étais pas — une bonne histoire
arrivée au Cardinal Andrïeu
à sa dernière visite pastorale â St-
Ferdinand.
Devant aller administrer le sacre-
ment de Confirmation à La Teste
on chercha en vain un taxi pour y
transporter son Eminence et son
vicaire général. Un chauffeur béné-
vole s'offrit se gardant bien de dire
qu'il était un des membres influents
de l'A.F. d'Arcachon.
Nulle pensée homicide de ligueur
ne germa dans sa cervelle Mauras-
sienne contre les ordonnances car-
dinalices, mais il se promit de dé-
cliner ses titres politiques.
Aussi quand le cardinal arriva à
La Teste avec, selon son habitude
une heure de retard, l'exactitude
n'étant plus dans les habitudes de
l'archevêque de Bordeaux depuis
qu'il a appris que c'était la politesse
des rois, il voulut remercier son
automédon, qui en guise de pour-
boire réclama une bénédiction pour
ses amis de l'A.F.. Le Cardinal s'en-
gouffra sans répondre sous le. por-
che de la veille Église . où les con-
firmant l'attendaitent en chantant :
Enfin voici Monseigneur
Ouvrons-lui tout nôtre coeur...
La Côte d'Argent, bulletin du
:Syndicat d'Initiative de Bordeaux
publie dans son dernier numéro le
texte de ma causerie sur Andernos
diffusée par les soins de l'associa-
tion Radiophonique de la Côte
d'Argent et annonce par la même
occasion l'apparition pour le mois
de juillet de Terre d'Amour enfin
rééditée et de Mme quand même
qui n'est autre que Sarah-Bern-
hardt.
Voici le passage expliquant le
choix que fit la grande tragédienne
d'Andernos, pour aller y séjourner
pendant la guerre.
« Quand éclata l'horrible guer-
re qui décima la jeunesse de
l'Orient et de l'Occident, j'étais
dans nia propriété dé Belle-lie.
Quoique souffrante je me fis trans'
#H«fafl6^E 1^ tTCHfl 1929
PÉ——Mtaai—MMMI
teifelatoillris, toâustrMs É Ostréicoles de la fîôîtoii
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-Pour la saison de 6 mois
Pour un.aii..........
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L'AVENIR D'ARCACHON
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de î à ? heures
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POUR LES INSERTIONS
ON TRAITE A FORFAIT
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m mm,
J •Monsieur le Directeur. ■
Je lis dans L\Avenir d'Arcachon du
2 Juinqiîe l'on prête à-lâ-Société Inimo-
bilière de la Côte d'Argent l'intention
d'acquérir}îes-P7- hectares ,.de-.la.<.Forêt
d'Arcach'oh. ■ ' • ■
Je m'empresse,de vous faire part que
cette ^information --est; dénuée ;,de .,-tout
fondement^ "
La Société dont, j'ai -l'honneur d'être
Pr4sMèii'lidu Conseil d'administration,
n'aln.ujlëinent le -désir ..d'étendre à la
forêt :de"TEtat le .lotissement qu'elle
étudiè.a^ueliementrdans les anciennes
prôpjçïjéjfês..dé. Monsieur Pages,et'de
Monsieur.Maydieu. : - ' '
Ée^bût jr-inçipàl delà Société est.sur-
loiiWtetabïir une route, qui, parlant de
laTëSte^âu commencement de.la routé
daPjla, conduira a.Arç^elion à tra-
vers le&forêts acquises par la S.LC.A.
Cette 'routé aboutira au quartier des
Abatilles avec divers embranchements
versiMouIleau, et.v.ërs :1a (Ville cdihivér
d'Arcaîhqn.
C^eit:prop,%b.lement !'élude,.de ce. .der-
nier■ «^branchement qui doit aboutir" a
la forêt'dèU'Etat, :qui^a pu.-faire =JèÊôir«-.
que'.lkSICA;avaitjdesïnlenlions:.sur:cet-
le Jôrêt-.v'v
§pire.Société s.'esten cela conformée
au; .pîàii d'extension.. et "d'embéilissê-
méntdé'là-Ville d'Arcachori déjà 'étu-
dié ;depjiis.;pl.usieurs.ânnées.pàr la. Mu-
nicijpalité à laquelle .appartiendra le
soin,' si elle lejdésirë, -de .prolonger à
travers la forêt de l'Etat les. voies que
. nous désirons créer.
Lorsque lé projet.de -cette route, m'a f
él&sQumîs, j'ai pris l'avis..des person-
nages le.s|>jus autorisées de la région
arcaçhonnaise, et dû département, et. el-
le m'a semblé, tellement utile, que, je
n'aî-pas-hééité-â "accepter ' lâi'Prlèi-den-
ceide;la.-S.o.çiét.é.;.qui.c.on.seu.tait..à:lajr.éa-
liser. ■-■-."',
La route projetée facilitera, en effet,
. l'accès de tous lgs; quartiers sud d'Ar-
cachon et évitera le passage a fliveau
de LàTesle trop souvent fermé ; èÛe . .
dégagera .:âinsi- là .foule": aujourd'hui .
trop" étroite de Moulleau. Elle.. pe'rmet-
lra%ussî dè'-fàife -diriger sur Arcachèn,
une partie des nombreuses automobi-
les qui auraient pris la.future route de ,
Pyla en délaissant totalement la Ville \
d'Arcachon. " '
Voilà, M. le Directeur, quels sont les '
buts que poursuit là Société que je pré-
side et j'espère que vous voudrez Jien '
enjraiMiarït .ma lettré, en donner ëon- '
naissance.aux intéressés. <
^, Avec. jnes remerciements ranlicipés,- i
veuillez féëev'oïr. Monsieur le direc- j
teur,l'assurance de ma considération. {
: ;;disjingùée. .<■
>■''"','-. . Ch.ARNAULT'
.;.V , Ancien .préfet ;dè là Gironde. ,
].' ' : -***'■' •'".'.. ^F
J'apprends avec; plaisir que, con- ;v
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Société immofeilière de Ja Côté d'Àr-: fi
gentn'a:;nullement lèdésir de s'em- È
parer de la forêt de l'Etat, n
MàiSj .établissant uneroute de La fi
Teste au quartier des AbatMIés, elle
veut créer des embranchements vers n
:1a ville d'hiver. C'est contre, ce pro-- 1'
jet que j'ai protesté et que je protes- ti
té. J'ai toujours soutenu qu'il ne fal-
lait pas mutiler notre adrnirable fo- m
rêt en la coupant par des foutes à p
l'usage dés automobiles ;- qu'il serait -è]
déplorable, surtout, dé détruire la
délicieuse tranchée qui, située der-
rière la place des Palmiers, est un
des endroits les plus agréables de là
forêt.
Si on trouve nécessaire de déga-=
ger la.route-trop étroite, du Moul-
leau. il y a un moyen bien simple :
c'est de prolonger jusqu'à la laiterie
Dubos la route qui, venant du Moul-
leau, s'arrête actuellement à la villa
Rose-Mousse, propriété de notre
excellent édile M. Caliçhon,
Telles sont les observations que
je soumets à notre Conseil munici-
pal et au président du Conseil d'ad-
ministration de la Société Immobi-
lière de la Côte d'argent.
Albert CHICHE
Ancien député de Bordeaux.
L'entre deux mairss
11 ne s'agit pas du beau et riche
pays qu'étreignent amoureusement
entre leurs .rives notre Garonne et
notre Dordc-gne et auquel ces deux
fleuves dônneritle'ur âénùëf baiser
au Bêc d'Ambès, mais dés coups de
bec échangés entre M. Veyrier-Mpn-
tagnères et M. Bon.
Le sujet est moins poétique. Par-
ler de nos riches vignobles, si bien
sertis entre'deii rives enchanteres-
ses, nous réjouirait le coeur. Hélas T
la tyrannie de l'actualité nous oblige
à tourner-ïes yeux, vers un specta-
cle bien différent, celui des passions
humâmes qui furent l'occasion, pour
un homme dans la force de l'âge,
d'oublier les devoirs de la recon-
naissance et de manquer de respect
à uh vieillard, son bienfaiteur, qui
pourrait être son père. M. Veyrier-
Montagnères avait, comme c'était
son droit, critiqué la gestion de
son successeur à la mairie depuis Je
jour ou il s'était aperçu qu'elle
était critiquable. Persuadée que le
caractère ombrageux, l'esprit rancu-
neux, l'impéiitie et la maladresse de
son é.ncien collaborateur nuisaient à
notre ville, désireux de le voir rem-
placer par certain personnage plus.:
digne et mieux qualifié, il avait com-
battu de toutes ses forces la candi-
dature de M, Bon. C'était, nous le
répétons, son droit le plus absolu,
(Tétait, notre droit à nous même ;
mieux encore : c'était notre devoir
pour le bonheur, la fortune et la
r aix de notre belle cité. L'avenir le
démontrera.
Nous avons lutté avec des armés''
loyales sans nous départir de la plus
paifaite correction. On n'a pu rele-
ver sous notre plume une seule ex-
pression outrageante, on n'a pu ré-
futer une seule dé nos assertions.
Et si nous avons eu des choses du-
res à dire-, ce n'était pas dëjiotre
faute.
OnuoUs a répondu par les argu-
ments de ceux qui n'en ont. pas :
l'injure, la calomnie^ la diffama-
tion, " "' , J
Eles eurent ceci dé particulières '
m.ent odieux qu'elles s'éxerçaienten
pèriode.éleGtor.âle: contre de simples ]
électeurs non candidats. Rien ne !
nous défendait d'exprimer librement
notre opinion ; seulement nous nous
trouvions désarmés pour répondre
par les moyens de faveUr accordés
aux candidats.
M_. Bon aura beau ciseler de bel-
: les phrases qui sentent l'huile et qui
; ont la prétention de répondre aux
justes reproches dont M. Veyrier-
1 Montagnères l'accable à juste titre,
i il aura beau insinuer — car il--ne
saurait concevoir l'état, d'esprit des
'■ sincères et des convaincus, ni le dé-
sintéress;ment des hommes agissant
selon leur conscience — que son
prédécesseur nous paye pour être
son porte-parole ou son porte-plume
(un odieux mensonge de plus I), il a
beau, chose plus abominable encore,
vouloir déshonorer le signataire du
présent article en lui imputant, dans
un véritable accès de ra ;e électora-
le, une condamnation infamante dont
il allait jusqu'à prétendre "avoir le
jugement en.mains". Il a eu beau
chercher à jeter ainsi la plus infâme
suspicion sur toute une vie de dé-
vouement à la chose publique et aux
intérêts particuliers, sur toute une
existence passée dans la plus corn--
plète abnégation et qui n'a rien à re-
douter des recherches les plus mal-
veillantes et les plus minutieuses
dans son passé, rien ne le lavera du
grief d'ingratitude contre son bien-
faiteur, de sa conduite indigne en-
vers un honnête homme ni de l'atti-
tude et des actes qui lui ont été jusr
tement reprochés avant et pendant
la période électorale et sur lesquels
lui et ses fidèliis ont soigneusement
gardé le silence.
11 peut railler son digne prédé-
cesseur, auquel Arcachcn doit tous
ses embellissements et ses ressour-
ces financières vraiment trop gaspiK
lées dans la suite, il peut comparer
sa propre situation électorale après
sept ans d'administration à celle de
M. Veyrier-Monlagnéres après vingt
cinq ans ; il n'ajoute pas que si son
prédécesseur avait eu aussi un mau-
vais rang en 19rç>, du moins c'était
au premier tour et qu'il avait été
réélu maire à l'unanimité de sa~pro-
pre liste élue tout entière,
Lui Bon fut nommé à trois misé- :
râbles voix seulement de majorité au i
sein d'un Conseil dangereusement <
divisé par sa faute.- ]
Rien n'empêchera que, revenu sur '
l'eau dans des conditions les plus '
étranges à tous les points de vue, on <
ne puisse dire avec raison que si M. 1
Veyrier-Montagnèrés était rtntré à <
l'Hôtel de Ville et en était sorti par i
la pcr'éd'honn-Ur, M. Bon est en- Ç
tré à la mairie parrescalier dé servi-
ce. r
/ Albert de RICAUDY. T
ÇlpE MX POISSOp
La criée aux poissons est terrni-
née et fonctionne déjà.. Elle donne
satisfaction à tout le monde et n'a
coûté que vingt-cinq mille francs-
Il était inutile de discuter pendant
plusieurs années pour une chose;
aussi simple.
VERS LIBRES
Ils sont douze contre quinze.
Quatorze hommes et un singe.
Pleins d'ardeur
Ils n'ont pas peur.
Ils s'élancent dans la bataille
Et frappent d'estoc et*de taille.
Croise s'enfuît épouvanté ;
Calïchon, héros si vanté,
S'empresse de gagner la porte
Et Cazobon dit à Laporte :
« Je ne crains aucun Philistin
Mais j'ai peur de l'Abbé Martin. »
Du geste, Bon les encourage
Mais il s'aperçoit avec rage
Que sa troupe a tourné le dos.
]J ne reste plus que Longau.
Alors, perdant toute espérance,
11 jette bouclier et lance
Et tombe comme un bon chrétien
Aux genoux de l'Abbé Martin.
A. c.
ÇA ET LA
On a inauguré pour la fête du
congrès des syndicats d'initiative
de France en ballade à Arcachon,
- - -^-- - - . .. .
une coutume louable. On a aug-
menté au banquet du Grand Hôtel
etduRéginala carte des vins et
diminué celle des toasts. Plus que
deux toasts par banquet ! C'est
encore beaucoup pour ceux qui les
prononcent et souvent pour ceux
qui les écoutent, mais ça supprime
la longue série de ceux qui veulent
parler san* rien dire et les enthou-
siasmes champagnisés.
Force est aux orateurs choisis
d'avance de préparer leurs petits
discours et les auditeurs gagnent
en qualité oratoire ce qui n'était
autrefois qu'une quantité lamen-
table.
Dans son discours du Grand hôtel
l'âmi Valleau s'est surpassé et son
petit compliment aux dames des
syndicats a été élégamment cru —
mais d'un bon cru comme les vins
qu'il a fait déguster â ses hôtes.'
Chacune de, ces dames ayant
reçu un souvenir arcachonnais, il
a détaillé avec humour le symbole
des dons syndicalistes : des fleurs
à effeuiller comme des'marguerite s
et sur les pétales desquelles nos
charmantes hôtesses de retour dans
leur province diront Arcachon je
t'aime un peu, beaucoup, à la folie
une bourriche d'huîtres en cho-
colat dont vous serez les perles
Mesdames I « Pas une perle fine me
ait mon voisin en montrant sa belle-
mère une grosse matrone qui ne
quitte jamais sa fifillè. »
Enfin pour que la couleur locale
ne manque pas, Daniel Valleau
regrette de ne pas offrir à ces dames
une pigne. Nous nous hâtons d'ex-
pliquer à nos voisines qu'une pigne
n'est qu'une pomme de pin.
*** .
A l'heurs où M. Elie Dacazes, fils •
aine du Duc recevait d'une façon si ]
charmante les échassiers d'Ander-
nos que son pérë m'avait chargé de i
haranguer en son nom, la duchesse i
présidait Une charmante fête d'en- <
fant8 au Polo de Bagatelle. Après <
les épreuves dirigées par M. Mau-
rice Plumet, on vit de ravissants
ballets dansés par les jeunesfilles de
la haute société parisienne, et quel-
qu'un qui assistait à cette sélect
matinée m'affirmlait que la duchesse
y fit une vraie propagande pour
Arcachon et surtout le Moulleau.
L'A.F. a eu Dimanche sa journée
arcachonnaise. Après un petit con-
grès régional tenu le matin sous la
présidence du Comte de Marcellus
et un déjeuner à Régina que son
nom désignait au choix des orga-
nisateurs, il y eut un garden-party
fleudelysé à la villa Bretagne, chez
le vicomte d'Espiès.
Il y avait des ligueurs d'A.F. et
des royalistes ne taisant partie d'au-
cune ligue tombant sous le coup
< les< xcommunications pontificales.
Les uns et les autres ont bu à la
santé du Roy et de la reine, au son
d'un gramophone jouant la Ven-
déenne.
Sous les chênes séculaires on ra -
contait — a ce qu'on m'a dit je n'y
étais pas — une bonne histoire
arrivée au Cardinal Andrïeu
à sa dernière visite pastorale â St-
Ferdinand.
Devant aller administrer le sacre-
ment de Confirmation à La Teste
on chercha en vain un taxi pour y
transporter son Eminence et son
vicaire général. Un chauffeur béné-
vole s'offrit se gardant bien de dire
qu'il était un des membres influents
de l'A.F. d'Arcachon.
Nulle pensée homicide de ligueur
ne germa dans sa cervelle Mauras-
sienne contre les ordonnances car-
dinalices, mais il se promit de dé-
cliner ses titres politiques.
Aussi quand le cardinal arriva à
La Teste avec, selon son habitude
une heure de retard, l'exactitude
n'étant plus dans les habitudes de
l'archevêque de Bordeaux depuis
qu'il a appris que c'était la politesse
des rois, il voulut remercier son
automédon, qui en guise de pour-
boire réclama une bénédiction pour
ses amis de l'A.F.. Le Cardinal s'en-
gouffra sans répondre sous le. por-
che de la veille Église . où les con-
firmant l'attendaitent en chantant :
Enfin voici Monseigneur
Ouvrons-lui tout nôtre coeur...
La Côte d'Argent, bulletin du
:Syndicat d'Initiative de Bordeaux
publie dans son dernier numéro le
texte de ma causerie sur Andernos
diffusée par les soins de l'associa-
tion Radiophonique de la Côte
d'Argent et annonce par la même
occasion l'apparition pour le mois
de juillet de Terre d'Amour enfin
rééditée et de Mme quand même
qui n'est autre que Sarah-Bern-
hardt.
Voici le passage expliquant le
choix que fit la grande tragédienne
d'Andernos, pour aller y séjourner
pendant la guerre.
« Quand éclata l'horrible guer-
re qui décima la jeunesse de
l'Orient et de l'Occident, j'étais
dans nia propriété dé Belle-lie.
Quoique souffrante je me fis trans'
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