Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1928-10-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9681 Nombre total de vues : 9681
Description : 21 octobre 1928 21 octobre 1928
Description : 1928/10/21 (A69,N3944). 1928/10/21 (A69,N3944).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61066115
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
69' Année. — If* 3944.
IL© Numéro :
Dimanche?! Octobre 1928
Jbarnâ^ IntaiaMs ©i Ostréicoles de la Gontriê
ABONNEMENTS
la Saison de Six moi».
fournil an',.,. .........
8fr.
15 .
géâactian et Bimean an Jain|nal i
RUE ALBERT I"
DE 1 .A. 2 IÇE3XTI5.ES
BUREAU de L'IMPRIMERIE: 12, Avenue Régnauld.
INSERTIONS
On traite à forfait
Lei lniertionf «est reçue» aux Bareanx da Jenrstl tt i«ni
toutes 1M Agences de Publiait».
Le* Abonnements et les Annonces se payent d'avance
Le temps des grandes excursions
est passé, madame, caries journées
sont devenues courtes. Alors,-noue
allons prendre le train de 14 heùr
res pour La Hume. C'est tout près ;
nous arrivons en vingt minutes.
Suivons cette allée qui longé la
propriété de l'infante Eulalie de
Bourbon, tante du roi d'Espagne ;
elle conduit directement au bas-
sin qne nous apercevons 1^-bas,
Nous y voici. Asseyons-nous pour
contempler le paysage.
Quelle solitude I Comme on est
loin de la vie trépidante ? Que ce
silence est doux I Dieu n'a dans
l'univers laissé vivre que nous..
Rien que du sable et des herbes
desséchées En face et à droite les
eaux plates sans aucune voile à
l'horizon ; à gauche le vert rideau
des dunes d'Arcachon. Dirigeons-
nous de ce côté pour rentrer
pédestrèinent: dans nos pénates.
Impossible dj ^asse* j U y. §_,,44
Un maflcagé formé par un ^îs-'
seau. Nous sommes obligés de re-
venir sur nos pas et de franchir
la ligne du chemin de fer pour ga-
gner la grande route. Celle-ci passe
sur le canal inachevé qui, partant
du lac de Cazaux, devait ouvrir une
voie navigable entré ce lac et le
Bassin. Vous lisez sur le portail
de cette élégante habitation i Do-
maine du Canal. Pauvre canal I II
a été tué par la rivalité de la Com-
pagnie du midi. Quelle faute d'a-
voir laissé dépérir une oeuvre si
utile ! Notre municipalité et nôtre
syndicat d'initiative devraient unir
leurs efforts pour obtenir que ce
canal soit remis en état de naviga-
bilité.
N'y comptons ypâsî résignons^
mous, et, pour nous rapprocher du
Ibassin, engouffrons-nous dans { ce
tunnel qui passe sous la voie ferrée.
Au bout de ce «entier/ nous trou-
vons un beau bâtiment a demi ca-
ché dans la verdure. C'est Un hos-
pice dé vieillards.
Continuons notre marché ; trà-r
versons ces .prairies où paissent
des chevaux et dès vaches. Pôttr^
rons-nous atteindre le bassin?
Non ; ce long canal vaseux nous
arrête. Nous ne pouvons le traver-
ser. Suivons son bord dans la di-
rection de l'ouest.
Nous passons au pied de là tour .'
*onds que nous regardons sou- "i
^vent dépuis l'extrémité du boulé-
■vard Deganne. Ge n'est pas, corn- J
me vous pourriez lé croire, le don- i
|on en ruine d^un çbâteàu-fort des .'
captâux dé Buch, mais un ancien .1
moulin à vent, Reposons-nous un 1
instant à son ombre.
Comme on est bien dàfts ces bdsi '
quets de tamaris. Voyez césar, '
bustes couverts de touffes blan-
ches. Faisons-en un bdhqûët.. •
Maintenant, songeons ; sérieuse,
nient au retour car le soleil décline j
Le Christ du clocher de St-Ferdi- I
nand nous tend lès bras. Allons à (
lui. i
A travers d'autres prairies, nous
arrivons à La T«ste au moment pu
les rayons du soleil couchant co-
lorent les nuages d'une teinte
„ orangée. Admirez ce beau specta-
is ° . e -
!S Cle"
11 ne nous reste plus qu'à rega-
gner Arcachon par la grande rôu-
,-',': te supérbé, mais trop encombrée
de bicyclettes, de moto-cycles et
j d'automobiles courant à des allu-
e I rés folles. Il n'y a pas de trottoir.
. Tâchons de ne pas être écrasés.
' Ah 1 voici notre ami Lionel dans
. sa magnifique hispano. Quel heu-
_ reux hasard I Montons et filons en
r
douzième vitesse. A notre tour d'é-
t craser las infortunés piétons.
e Albert CHICHE.
g Ancien.député de Bordeaux
I-'",: SYNDICATERRâNT
i Le syndicat d'initiative, qui n'en
- eût jamais beaucoup, en a totale-
: ment manqué lorsque, mis depuis
longtemps en demeure par son prô-
i.-, priétaire d'évacuer le local qu'il
'-'- occupé;11 s'éstTàgif p piir lui d'en
- trouver un autre; Au dernier mô-
• ment, se trouvant exposéacoucher
■ en pleinair, il a sollicité l'autori-
i sation de s'installer dans les jar-
: dius de la gare.
; Cette autorisation aurait du lui
: être refusée car ces j ardins sont un
des ornements de nôtre ville et il
n'est pas admissible qu'on en dé-
truise - l'harmonieuse Iperspecti ve
en y construisâut un édifice plus
ou moins gracieux;
Le principe ayant été malheureu-
sement admis, là question de l'em-
placement s'est posée : à ce sujet
nos édiles n'ont pas été d'aeçrod; le
maire fut d'avis dé loger le dit syn- |
dicat en f ace dé là gare ; la ma j orité
du conseil municipal décida au
contraire de le reléguer près de
l'urinoir voisin de la place Tartas.
Noû pensons que ces deux solu-
tions sont aussi mauvaises l'une
que l'autre. Les jardins doivent
être respectés ; on ne doity tolérer
aucune construction.
Le syndicat; sans chercher bien
loin, peut jtrouver dés locaux au
passage Thiers; M. Le Bourgeois
qui eh est propriétaire, s'empres-
sera certainement de donner asile,
moyennant ■ un loyer modeste, à ,
des hômtnee qui sont ses amis et (
qui désirent comme lui la prospé- j
rite de notre station balnéaire et |
climatique. ,
Une association'; destinée à nous
.rendre des services appréciables, ,
tfesaurait de venir nuisible en dé- S \
truisant l'esthétique d'une des plus : j
heureuses créations de la munie!- ; ,
palîtê actuelle, j ,
La population arcachonnaise est *..<
d'accord avec nous pour protester ' <
contre un projet néfaste. >
Albert CHICHE. c
N'oubliez pas que la maison JUr. 1
LIEN DAMOY est reconnue pour s
être la premièremaisônde FRÂN- t
CE pour les vins fins. A qualité' a
égale, toujours meilleur marché. |
;■ Gontfe an abas
H- --
e
O n sait que le sigàataire du présent
article a été victime d'un accident de
motocyclette sur le territoire de Qu.-.
jan-Mestras à cause d'un dépôt de
sable et de mortier encombrant une
partie de là route de Bordeaux et
servant à la consiruction d'un mur
de clôture en bordure de cette rou e.
Il était utile et in téressant de savoir
de quelle sanction répressive serait
passiblel'entrepreneur qui avait trou-:
vé simple et commode d'utiliser la
voie publique pour ses besoins per-
sont els sans aucun souci de la gêne
apportée ainsi à la circulation et sans
prendre aucune mesure poursignaler
: le danger résiliant en pleine cam-
' pagne de et t obstacle inattendu.
Des accideuts comme le nôtre pou-
vant à nouveau se produire pour des
raisons analogues tous les usagers
de la route, qui sont de plus en plus
nombreux, eussent été heureux d'ap-
prendre que la crainte d'une punition
sévère prévue par les lois ou les rè-
glements et appliquée à titre d'exem-
ple en l'espèce" ferait réfléchir les.
coupables et les empêcherait de ré-
cidiver.
Eh bien I que les personnes trop
confiantes aans la garantie tutélaire
de notre législation et dans la protec-
tion paternelle des représentants de
l'autorité se détrompent: nul texte ne
les défend d'une manière suffisam-
ment efficace contre le péril dont il
s'agit.
QuaDtàla police, soit qu'elle se
sente désarmée en pareil cas, soit
qu'elle redoute d'intervenir pour ,
d'autres raisons, soit qu'elle s'endor-
me sur le doux oreiller de l'indifiéren-
ce, elle ferme les yeux quand les ma- '
j çôns traitent nos .chaussées en pays- *
conquis et se lavent les mains quand c
de fatales culbutes s'ensuivent. :
C'est vraiment trop peu se soucier c
du capital humain! Aussi tenons- e
nous à protester contre un semblable c
état de choses; nous en avisons auto- a
mobilistes, motocyclistes, et cyclistes ï
pour qu'ils se tiennent sur leurs gar- e
des et se joignent à nous dans cette ï
protestation d'intérêt général.
**# . . -
A la suite de notre accident, plainte
avait été portée entre les mains de e
M. le Procureur de la République (j
contre l'entrepreneur, répréhensible, c
c'était l'avis de tous pour avoir em- ç
barrasse là voie publique sans même
attirer l'attention sur l'obstacle par
un signal. J
Chacun croyait —est-il nécessaire |
de le dire?-—pareille chose formel- I
lemerit défendue. Ôr voici ce qui en i
résulta : Les gendarmes de La Teste 1
chargés d'aiie enquête, se contenté- I
rent d'interroger les auteurs de l'àc-
cideht c'est a dire les maçons qui se
gardèrent'de'déclarer-quôique.ce soit
à leur désavantage. Ges même gen-
dârmîs aperçurent bien comme tout
le monde, sur là chaussée de la route
les traces de l'aire qu'oii y avait dres-
sée et sur l'accotement les restes des
matériaux rejetés dans le fossé sitôt
après l'accident. Mats ils ne jugèrent .
point à propos de le constater dans ' a
leur procès-verbal et encore moins
d'en dresser contravention. De pa-
reilles contraventions qui constitue-
raient, cependant, notre meilleure
sauvegarde n'entrent pas dans les
moeurs à La Testé; cela est si vrai que
ces jours derniers, un entrepreneur a
[ pu y faire impunément son mortier
' sur la route de Bordeaux à deux pas
de la gendarmerie même.
Le procureur de la République se
donna fort consciencieusement la
peine de s'enquérir s'il existait à Gu-
jan un arrêté municipal interdisant
formellement le dépôt des matériaux
sur la voie publique. Il apprit qu'il
n'en était riin et jugea scabreux d'en-
gager des poursuites en vertu du seul
article 471 du Code Pénal. Celui-ci
ne punit, en effet, un pareil dépôt
que s'il a lieu sans nécessité. Or il lui
parut à craindre que l'avocat de la
partie adverse plaidât et que le tri-
bunal admit à tort cette nécessité.
Ses seules armes étaient, d'autre
part, un arrêté préfectoral visant
seulement les chemins vicinaux et
oubliant les chemins dé grande com-
munication comme notre route de
Bordeaux;, une ordonnance royale,
du 4 âôutï73i dont on pourrait plai-
der ironiquement la désuétude ; une
circulaire ministérielle du 15 février
1922 absolument dépourvue de sanc-
tion. Il a donc jugé prudent de nous
faire savoir selon la formule, que "le
délit n'était pas suffisamment carac-
térisé'' pour être poursuivi d'office.
Ainsi, saufleurresponsabilitécivile
dans le cas où la victime, agissant à
ses frais et risques, peut l'établir les
maçons ne risquent rien s'ils causent
des accidents dans les conditions re-
latées.
En présence [du danger résultant
de cette lacune des textes, étant don-
nées l'impuissance oulacomplaisance
de ceux qui ont la charge de la sécu^ j
rite publique, dans les circonstances i
qui nous occupent nous demandons J
et nous prions tous les intéressés t
d'appuyer, cette demande — que des 1
arrêtés municipaux bien conçus soient j
pris parMM. les Maires des communes '
en bordure de la route de Bordeaux
pour reprimer l'abus dont il s'agit.
Albert de RICADDY.
Pour vos achats de Médicaments
et de Spécialités; Adressez-vous
directement à la Pharmacie Prin-
cipale et Normale, angle rue du
Casino et cours Lamarque. Tél. 29
ON Y TROUVE TOUT
ISamedi (soir.) Dimanche (mat.-soir.)l
tad'Momniil
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FORÊT JAVANAISE I
documentaire I
Cavalier Vagabond S
Georges champion malgré lui!
filmï comiques I
Bals de Jour et de Nuit I
, MOïnC» - »ACCAHA. I
■nHMMBMMiiHMHnBBBMnHntB»
;i ÇA ET LA
j C'est bien à Arcachon qu'aura
lieu le mariage de Maud Loty avec
Pau! Bernard. Ceux qui connais-
sent la vogue parisienne de l'ini-
mitable divette comprendront la
grande réclame qu'elle fait à Ar-
cachon en choisissant notre terre
d'amour pour y célébrer son union
avec le plus exquis des jeunes pre-
miers. Maud sortant de l'église en
robe de mariée sera le great attrac-
tion d'un film sensationnel. Pour-
vu qu'au moment de la prise de
vue, l'enfant terrible et gâtée du
public parisien ne tire pas la lan-
gue à l'opérateur II
***
Puisque nous parlons de Pierre
| Benoit, disons ses projets. Il est
parmi nous jusqu'à fin décembre.
Il travaille avec ardeur à son pro-
chain chef-d'oeuvre. S'il a établi
son home dans la jolie villa aux
Rosés, boulevard de l'océan, il
compte bien faire quelques dépla-
cements peu lointains.
C'est ainsi qu'il a annoncé sa vi-
site à l'aubergiste dé Radiguet, à
Piquey, et qu'il cherche à acheter
ou à louer une cabane à l'île aux
Oiseaux, non pas pour y chasser,
mais pour y travailler loin des
hommes.
Pierre Benoit sans vouloir se
faire ermite éprouve depuis quel-
que temps le besoin de fuir le
bruit et de travailler dans la Soli-
tude. Il ne pouvait en trouver une
plus exquise que celle de l'île aux
oiseaux, surtout quand la mer bas-
se empêche l'accostage des ba-
teaux.... et l'arrivée des reporters.
***
M. Rosengart vient d'acheter la
villa lsmaïla, écuries transfor-
mées en chalet par M. Joseph Los-
te. Il va y construire une magnifi-
que habitation.
La villa des Tourelles qu'il avait
également achetée a été revendue
à M. de Pharamond qui l'habite.
<• •
Les locations d'hiver commen-
cent à se faire dans d'excellentes
conditions, surtout à Moulleau.
II est incontestable que notre
ville est à la mode et que sa clien-
tèle d'hiver se compose surtout de
parisiens et d'anglais qui ne vien-
nent pas exclusivement pour se
I OLYMPIA.
GRAND THEATRE MUNICIPAL
Samedi, soirée, Dimanche mat.etsoirée
LE ÏESTSuE DU GflflGE
drame
Les Malheurs de Chariot
film de GHARLIE CHAPLIN
Les Actualités Mondiales
Documentaires
Tous les dimanch. D A NCIN G
Mardi 23»(sur jà scène) Tournée Hénoc
L'AmOURËNpERME
Mercredi et jeudi prochain
La cigale et la fourmi
IL© Numéro :
Dimanche?! Octobre 1928
Jbarnâ^ IntaiaMs ©i Ostréicoles de la Gontriê
ABONNEMENTS
la Saison de Six moi».
fournil an',.,. .........
8fr.
15 .
géâactian et Bimean an Jain|nal i
RUE ALBERT I"
DE 1 .A. 2 IÇE3XTI5.ES
BUREAU de L'IMPRIMERIE: 12, Avenue Régnauld.
INSERTIONS
On traite à forfait
Lei lniertionf «est reçue» aux Bareanx da Jenrstl tt i«ni
toutes 1M Agences de Publiait».
Le* Abonnements et les Annonces se payent d'avance
Le temps des grandes excursions
est passé, madame, caries journées
sont devenues courtes. Alors,-noue
allons prendre le train de 14 heùr
res pour La Hume. C'est tout près ;
nous arrivons en vingt minutes.
Suivons cette allée qui longé la
propriété de l'infante Eulalie de
Bourbon, tante du roi d'Espagne ;
elle conduit directement au bas-
sin qne nous apercevons 1^-bas,
Nous y voici. Asseyons-nous pour
contempler le paysage.
Quelle solitude I Comme on est
loin de la vie trépidante ? Que ce
silence est doux I Dieu n'a dans
l'univers laissé vivre que nous..
Rien que du sable et des herbes
desséchées En face et à droite les
eaux plates sans aucune voile à
l'horizon ; à gauche le vert rideau
des dunes d'Arcachon. Dirigeons-
nous de ce côté pour rentrer
pédestrèinent: dans nos pénates.
Impossible dj ^asse* j U y. §_,,44
Un maflcagé formé par un ^îs-'
seau. Nous sommes obligés de re-
venir sur nos pas et de franchir
la ligne du chemin de fer pour ga-
gner la grande route. Celle-ci passe
sur le canal inachevé qui, partant
du lac de Cazaux, devait ouvrir une
voie navigable entré ce lac et le
Bassin. Vous lisez sur le portail
de cette élégante habitation i Do-
maine du Canal. Pauvre canal I II
a été tué par la rivalité de la Com-
pagnie du midi. Quelle faute d'a-
voir laissé dépérir une oeuvre si
utile ! Notre municipalité et nôtre
syndicat d'initiative devraient unir
leurs efforts pour obtenir que ce
canal soit remis en état de naviga-
bilité.
N'y comptons ypâsî résignons^
mous, et, pour nous rapprocher du
Ibassin, engouffrons-nous dans { ce
tunnel qui passe sous la voie ferrée.
Au bout de ce «entier/ nous trou-
vons un beau bâtiment a demi ca-
ché dans la verdure. C'est Un hos-
pice dé vieillards.
Continuons notre marché ; trà-r
versons ces .prairies où paissent
des chevaux et dès vaches. Pôttr^
rons-nous atteindre le bassin?
Non ; ce long canal vaseux nous
arrête. Nous ne pouvons le traver-
ser. Suivons son bord dans la di-
rection de l'ouest.
Nous passons au pied de là tour .'
*onds que nous regardons sou- "i
^vent dépuis l'extrémité du boulé-
■vard Deganne. Ge n'est pas, corn- J
me vous pourriez lé croire, le don- i
|on en ruine d^un çbâteàu-fort des .'
captâux dé Buch, mais un ancien .1
moulin à vent, Reposons-nous un 1
instant à son ombre.
Comme on est bien dàfts ces bdsi '
quets de tamaris. Voyez césar, '
bustes couverts de touffes blan-
ches. Faisons-en un bdhqûët.. •
Maintenant, songeons ; sérieuse,
nient au retour car le soleil décline j
Le Christ du clocher de St-Ferdi- I
nand nous tend lès bras. Allons à (
lui. i
A travers d'autres prairies, nous
arrivons à La T«ste au moment pu
les rayons du soleil couchant co-
lorent les nuages d'une teinte
„ orangée. Admirez ce beau specta-
is ° . e -
!S Cle"
11 ne nous reste plus qu'à rega-
gner Arcachon par la grande rôu-
,-',': te supérbé, mais trop encombrée
de bicyclettes, de moto-cycles et
j d'automobiles courant à des allu-
e I rés folles. Il n'y a pas de trottoir.
. Tâchons de ne pas être écrasés.
' Ah 1 voici notre ami Lionel dans
. sa magnifique hispano. Quel heu-
_ reux hasard I Montons et filons en
r
douzième vitesse. A notre tour d'é-
t craser las infortunés piétons.
e Albert CHICHE.
g Ancien.député de Bordeaux
I-'",: SYNDICATERRâNT
i Le syndicat d'initiative, qui n'en
- eût jamais beaucoup, en a totale-
: ment manqué lorsque, mis depuis
longtemps en demeure par son prô-
i.-, priétaire d'évacuer le local qu'il
'-'- occupé;11 s'éstTàgif p piir lui d'en
- trouver un autre; Au dernier mô-
• ment, se trouvant exposéacoucher
■ en pleinair, il a sollicité l'autori-
i sation de s'installer dans les jar-
: dius de la gare.
; Cette autorisation aurait du lui
: être refusée car ces j ardins sont un
des ornements de nôtre ville et il
n'est pas admissible qu'on en dé-
truise - l'harmonieuse Iperspecti ve
en y construisâut un édifice plus
ou moins gracieux;
Le principe ayant été malheureu-
sement admis, là question de l'em-
placement s'est posée : à ce sujet
nos édiles n'ont pas été d'aeçrod; le
maire fut d'avis dé loger le dit syn- |
dicat en f ace dé là gare ; la ma j orité
du conseil municipal décida au
contraire de le reléguer près de
l'urinoir voisin de la place Tartas.
Noû pensons que ces deux solu-
tions sont aussi mauvaises l'une
que l'autre. Les jardins doivent
être respectés ; on ne doity tolérer
aucune construction.
Le syndicat; sans chercher bien
loin, peut jtrouver dés locaux au
passage Thiers; M. Le Bourgeois
qui eh est propriétaire, s'empres-
sera certainement de donner asile,
moyennant ■ un loyer modeste, à ,
des hômtnee qui sont ses amis et (
qui désirent comme lui la prospé- j
rite de notre station balnéaire et |
climatique. ,
Une association'; destinée à nous
.rendre des services appréciables, ,
tfesaurait de venir nuisible en dé- S \
truisant l'esthétique d'une des plus : j
heureuses créations de la munie!- ; ,
palîtê actuelle, j ,
La population arcachonnaise est *..<
d'accord avec nous pour protester ' <
contre un projet néfaste. >
Albert CHICHE. c
N'oubliez pas que la maison JUr. 1
LIEN DAMOY est reconnue pour s
être la premièremaisônde FRÂN- t
CE pour les vins fins. A qualité' a
égale, toujours meilleur marché. |
;■ Gontfe an abas
H- --
e
O n sait que le sigàataire du présent
article a été victime d'un accident de
motocyclette sur le territoire de Qu.-.
jan-Mestras à cause d'un dépôt de
sable et de mortier encombrant une
partie de là route de Bordeaux et
servant à la consiruction d'un mur
de clôture en bordure de cette rou e.
Il était utile et in téressant de savoir
de quelle sanction répressive serait
passiblel'entrepreneur qui avait trou-:
vé simple et commode d'utiliser la
voie publique pour ses besoins per-
sont els sans aucun souci de la gêne
apportée ainsi à la circulation et sans
prendre aucune mesure poursignaler
: le danger résiliant en pleine cam-
' pagne de et t obstacle inattendu.
Des accideuts comme le nôtre pou-
vant à nouveau se produire pour des
raisons analogues tous les usagers
de la route, qui sont de plus en plus
nombreux, eussent été heureux d'ap-
prendre que la crainte d'une punition
sévère prévue par les lois ou les rè-
glements et appliquée à titre d'exem-
ple en l'espèce" ferait réfléchir les.
coupables et les empêcherait de ré-
cidiver.
Eh bien I que les personnes trop
confiantes aans la garantie tutélaire
de notre législation et dans la protec-
tion paternelle des représentants de
l'autorité se détrompent: nul texte ne
les défend d'une manière suffisam-
ment efficace contre le péril dont il
s'agit.
QuaDtàla police, soit qu'elle se
sente désarmée en pareil cas, soit
qu'elle redoute d'intervenir pour ,
d'autres raisons, soit qu'elle s'endor-
me sur le doux oreiller de l'indifiéren-
ce, elle ferme les yeux quand les ma- '
j çôns traitent nos .chaussées en pays- *
conquis et se lavent les mains quand c
de fatales culbutes s'ensuivent. :
C'est vraiment trop peu se soucier c
du capital humain! Aussi tenons- e
nous à protester contre un semblable c
état de choses; nous en avisons auto- a
mobilistes, motocyclistes, et cyclistes ï
pour qu'ils se tiennent sur leurs gar- e
des et se joignent à nous dans cette ï
protestation d'intérêt général.
**# . . -
A la suite de notre accident, plainte
avait été portée entre les mains de e
M. le Procureur de la République (j
contre l'entrepreneur, répréhensible, c
c'était l'avis de tous pour avoir em- ç
barrasse là voie publique sans même
attirer l'attention sur l'obstacle par
un signal. J
Chacun croyait —est-il nécessaire |
de le dire?-—pareille chose formel- I
lemerit défendue. Ôr voici ce qui en i
résulta : Les gendarmes de La Teste 1
chargés d'aiie enquête, se contenté- I
rent d'interroger les auteurs de l'àc-
cideht c'est a dire les maçons qui se
gardèrent'de'déclarer-quôique.ce soit
à leur désavantage. Ges même gen-
dârmîs aperçurent bien comme tout
le monde, sur là chaussée de la route
les traces de l'aire qu'oii y avait dres-
sée et sur l'accotement les restes des
matériaux rejetés dans le fossé sitôt
après l'accident. Mats ils ne jugèrent .
point à propos de le constater dans ' a
leur procès-verbal et encore moins
d'en dresser contravention. De pa-
reilles contraventions qui constitue-
raient, cependant, notre meilleure
sauvegarde n'entrent pas dans les
moeurs à La Testé; cela est si vrai que
ces jours derniers, un entrepreneur a
[ pu y faire impunément son mortier
' sur la route de Bordeaux à deux pas
de la gendarmerie même.
Le procureur de la République se
donna fort consciencieusement la
peine de s'enquérir s'il existait à Gu-
jan un arrêté municipal interdisant
formellement le dépôt des matériaux
sur la voie publique. Il apprit qu'il
n'en était riin et jugea scabreux d'en-
gager des poursuites en vertu du seul
article 471 du Code Pénal. Celui-ci
ne punit, en effet, un pareil dépôt
que s'il a lieu sans nécessité. Or il lui
parut à craindre que l'avocat de la
partie adverse plaidât et que le tri-
bunal admit à tort cette nécessité.
Ses seules armes étaient, d'autre
part, un arrêté préfectoral visant
seulement les chemins vicinaux et
oubliant les chemins dé grande com-
munication comme notre route de
Bordeaux;, une ordonnance royale,
du 4 âôutï73i dont on pourrait plai-
der ironiquement la désuétude ; une
circulaire ministérielle du 15 février
1922 absolument dépourvue de sanc-
tion. Il a donc jugé prudent de nous
faire savoir selon la formule, que "le
délit n'était pas suffisamment carac-
térisé'' pour être poursuivi d'office.
Ainsi, saufleurresponsabilitécivile
dans le cas où la victime, agissant à
ses frais et risques, peut l'établir les
maçons ne risquent rien s'ils causent
des accidents dans les conditions re-
latées.
En présence [du danger résultant
de cette lacune des textes, étant don-
nées l'impuissance oulacomplaisance
de ceux qui ont la charge de la sécu^ j
rite publique, dans les circonstances i
qui nous occupent nous demandons J
et nous prions tous les intéressés t
d'appuyer, cette demande — que des 1
arrêtés municipaux bien conçus soient j
pris parMM. les Maires des communes '
en bordure de la route de Bordeaux
pour reprimer l'abus dont il s'agit.
Albert de RICADDY.
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;i ÇA ET LA
j C'est bien à Arcachon qu'aura
lieu le mariage de Maud Loty avec
Pau! Bernard. Ceux qui connais-
sent la vogue parisienne de l'ini-
mitable divette comprendront la
grande réclame qu'elle fait à Ar-
cachon en choisissant notre terre
d'amour pour y célébrer son union
avec le plus exquis des jeunes pre-
miers. Maud sortant de l'église en
robe de mariée sera le great attrac-
tion d'un film sensationnel. Pour-
vu qu'au moment de la prise de
vue, l'enfant terrible et gâtée du
public parisien ne tire pas la lan-
gue à l'opérateur II
***
Puisque nous parlons de Pierre
| Benoit, disons ses projets. Il est
parmi nous jusqu'à fin décembre.
Il travaille avec ardeur à son pro-
chain chef-d'oeuvre. S'il a établi
son home dans la jolie villa aux
Rosés, boulevard de l'océan, il
compte bien faire quelques dépla-
cements peu lointains.
C'est ainsi qu'il a annoncé sa vi-
site à l'aubergiste dé Radiguet, à
Piquey, et qu'il cherche à acheter
ou à louer une cabane à l'île aux
Oiseaux, non pas pour y chasser,
mais pour y travailler loin des
hommes.
Pierre Benoit sans vouloir se
faire ermite éprouve depuis quel-
que temps le besoin de fuir le
bruit et de travailler dans la Soli-
tude. Il ne pouvait en trouver une
plus exquise que celle de l'île aux
oiseaux, surtout quand la mer bas-
se empêche l'accostage des ba-
teaux.... et l'arrivée des reporters.
***
M. Rosengart vient d'acheter la
villa lsmaïla, écuries transfor-
mées en chalet par M. Joseph Los-
te. Il va y construire une magnifi-
que habitation.
La villa des Tourelles qu'il avait
également achetée a été revendue
à M. de Pharamond qui l'habite.
<• •
Les locations d'hiver commen-
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