RÈGLES INFAILLIBLES, et inconnues jusqu alors,
\ f.:j SVR LES INFINITIFS DES VERBES FRANÇAIS. Prix cinq sols.
Au moyenne ces Règles on peut de suite, et sans dictionnaire, ranger dans leur conjugaisons res-
pectives les INFINITIFS FRANÇAIS ( qui, dans beaucoup de cas, ont la mêmeconsonnance finale}
et, par conséquent, les écrire correctement (i). J J
PREMIÈRE RÈGLE.
Pour distinguer les infinitifs en er de la première conjugaison,
d'avec les infinitifs en aire de la quatrième conjugaison.
Ex. Mériter une récompense, et faire une faute.
Tout verbe dont la premier* personne singulière du parfait,
ou prétérit, défiui de l'indicatif, est terminée par ai comme
( j'aimai) appartient à la première conjugaison (2).
Ainsi le verbe mériter, dont la première personne singu- i
Hère du parfait, ou prétérit défiini, ( je méritai ) est terminée
paras, appartient à la première conjugaison; et son infinitif
doit, par conséquent, être terminé par er. ',
Mais, au contraire, si le verbe ( qui, par la consonnance
de son infinitif, présente du doute entre la finale er et la finale
aire) est terminé, à lapremière personne singulière du parfait,
ou prétérit, défini de l'indicatif, autrement que parai,- c'est
là preuve que ce verbe appartient à la quatrième conjugaison.
Ainsi le verbe faire, dont la première personne singulière
^tu parfait, ou prétérit, défini (je Us) est terminée autrement'
que par ai, appartient à la quatrième conjugaison ; et son in-
finitif doit , par conséquent, être terminé par aire (3).
W( l-a terminaison de» inBnitifs en cre, dre, tre,.etc, n'offrant aucune conson-
nance , la prononciation seule indique suffisamment qu'ils lont de la quatrième
conjugaison ).
Pour distinguer les infinitifs fn jr de la seconde conjugaison,
d'avec les infinitifs en ire de la quatrième conjugaison, il y a
VEUX RÈGLES qui sont •; la DEUXIÈME , et la TROISIÈME.1
DEUXIÈME RÈGLE.
Ex. iFjru'r une tâche, et lire une page
Tout v,ei'be dont le participé présent est terminé par issant,
appartient à la seconde conjugaison (4).
Or le verbe finir, dont le.participe présent (baissant) est ter-!
miné par issant, appartient à la seconde conjugaison ; et son
infinitif doit, par conséquent, être écrit par la finale ir.
Tout verbe dont le participe présent est ter miné.par isant,
appartient à la quatrième conjugaison (5).
Or le verbe lire, dontie participe présent (Usant) est ter-
miné par isant, appartient à la quatrième conjugaison ; et
son infinitif doit, par conséquent, être écrit par la finale ire.
TROISIÈME RÈGLE,
Ex. Obtenir une faveur , et écrire uue lettre.
Si le participe présent du verbe ( qui, par la^consonnance
de son infinitif, présente du doute entre la finale ir et la fi-
nale ire ) n'est terminé ni par issant, ni par isant, comme
obtenir qui fait obtenant, et écrire qui fait écrivant ; il faut
alors consulter la première personne singulière du présent de
l'indicatif.
Tout verbe doijt le participe présent n'est terminé ni par
issant, ni par isant, et dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif est terminée autrement que par js;
appartient à la seconde conjugaison (6).
Donc le verbe obtenir, dont la première personne singu-
lière du présent de l'indicatif ( j'obtiens ) est terminée autre-
ment que par is, appartient à la seconde conjugaison , et sou
infinitif doit, par conséquent., avoir pour finale ir.
Tout yerbe dont le participe présent n'est terminé ni par
issant, ni par isa??t_, et dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif est tej-minéje par is, appartient à la
quatrième conjugaison (7),
Donc le verbe écrire, dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif ( j'écris ) est terminée par is, appar-
tient à la quatrième conjugaison; et .son infinitif doit, par con-
séquent, avoir pour finale ire. ' -
QUATRIÈME RÈGLE.
Pour distinguer les infinitifs .en oir de la troisième\onju-
gaison, d'avec les infinitifs en oire delà quatrième conjugaison.
'yEx. Voir à sa montre, et croire en Dieu.
Comme cette consonnance ne peut exister qu^entre tous les
infinitifs terminés par oir, et les six infini tifs, seulement, ter-
minés par oire; et comme une règle là-dessus , quelquesimple
qu'elle puisse être, aurait au moins six mots; il sera plus fa-
cile d'apprendre par coeur les six infinitifs terminés pa,r pire ;
lesquels sont;!
ï..° Boire, et son composé rëboïre.
■2.° Croire, et ses composés accroire, décroire, et mécroire.
Il est donc.de règle générale que, hors ces six infinitifs ter-
minés en oire qui sont delà quatrième conjugaison.; tous les
autres infinitifs ( dont la consonnance présente du doute entre
la finale oir et la finale oire ) appartiennent à la seconde con^-
jugaisonj et qu'ils doivent, par conséquent, être terminé?
par oir.
(1) Ces règles font partie d'une nouvelle conjugaison des verbes français,
laquelle va paraître incessamment.
(2) Cette régie est sans exception pour les 35oo .vertes de la première conju-
gaison.
(31 II n'y a pas un seul infinitif français qui s'écriv* par la finale ère.
(4) Maudire, fait seul, exception à cet te règle ; en ;ce que ce ,ycrbe , qui .est
Je li quatrième conjugaison, a, par conséquent, son infinitif terminé par i»,
quoique son participe présent ( maudj>jan^) s,oit terminé par issant comme les
■Verbes de la seconde conjugaison.
(5) lVÎaud'Ve fait, seul, exception £ celle règle; ea ce qae ce verbe, qui ap.parr
.tient à la quatrième çonjugaifent devrait avoir ion participe présent (maud/V-ra/;/)
terminé par ifant.
(6) Fuir et son composé s'enfuiV , qui ont chacun leur participe présent
fuyant,et s'enfuyant) terminé autrement que;par issant et isant, font , seuls,
exception à/cette règle; en ce que leur première personne singulière du présent
de l'indicatif ( je fais etie m'cnfu/j ) est terminée par is; quand , au contraire ,
( comme j>erbes de la seconde conjugaison) ils devraient avoir leur première per-
sonne singulière de l'indicatif terminé autrement que par is.
(7) Fuir et son composé s'enfuir, font, seuls, exception à cette règle. Voyez
la note 6.
■ '" "i , • - , ' ■'.''■ ^ ••■■ .J
Les exemplaires déposés a la Police de l Imprimerie
portent ma siguature..
Tout exemplaire devra, pareillement, en être revêtu.
.4 PjRIS. Chez, BENOIT, rue du Foin, Ns 18 , ( quartier
.Saint-Jacques ).
Imprimerie de SSTIER, tus île U ïiuçbette , N°. 18.
\ f.:j SVR LES INFINITIFS DES VERBES FRANÇAIS. Prix cinq sols.
Au moyenne ces Règles on peut de suite, et sans dictionnaire, ranger dans leur conjugaisons res-
pectives les INFINITIFS FRANÇAIS ( qui, dans beaucoup de cas, ont la mêmeconsonnance finale}
et, par conséquent, les écrire correctement (i). J J
PREMIÈRE RÈGLE.
Pour distinguer les infinitifs en er de la première conjugaison,
d'avec les infinitifs en aire de la quatrième conjugaison.
Ex. Mériter une récompense, et faire une faute.
Tout verbe dont la premier* personne singulière du parfait,
ou prétérit, défiui de l'indicatif, est terminée par ai comme
( j'aimai) appartient à la première conjugaison (2).
Ainsi le verbe mériter, dont la première personne singu- i
Hère du parfait, ou prétérit défiini, ( je méritai ) est terminée
paras, appartient à la première conjugaison; et son infinitif
doit, par conséquent, être terminé par er. ',
Mais, au contraire, si le verbe ( qui, par la consonnance
de son infinitif, présente du doute entre la finale er et la finale
aire) est terminé, à lapremière personne singulière du parfait,
ou prétérit, défini de l'indicatif, autrement que parai,- c'est
là preuve que ce verbe appartient à la quatrième conjugaison.
Ainsi le verbe faire, dont la première personne singulière
^tu parfait, ou prétérit, défini (je Us) est terminée autrement'
que par ai, appartient à la quatrième conjugaison ; et son in-
finitif doit , par conséquent, être terminé par aire (3).
W( l-a terminaison de» inBnitifs en cre, dre, tre,.etc, n'offrant aucune conson-
nance , la prononciation seule indique suffisamment qu'ils lont de la quatrième
conjugaison ).
Pour distinguer les infinitifs fn jr de la seconde conjugaison,
d'avec les infinitifs en ire de la quatrième conjugaison, il y a
VEUX RÈGLES qui sont •; la DEUXIÈME , et la TROISIÈME.1
DEUXIÈME RÈGLE.
Ex. iFjru'r une tâche, et lire une page
Tout v,ei'be dont le participé présent est terminé par issant,
appartient à la seconde conjugaison (4).
Or le verbe finir, dont le.participe présent (baissant) est ter-!
miné par issant, appartient à la seconde conjugaison ; et son
infinitif doit, par conséquent, être écrit par la finale ir.
Tout verbe dont le participe présent est ter miné.par isant,
appartient à la quatrième conjugaison (5).
Or le verbe lire, dontie participe présent (Usant) est ter-
miné par isant, appartient à la quatrième conjugaison ; et
son infinitif doit, par conséquent, être écrit par la finale ire.
TROISIÈME RÈGLE,
Ex. Obtenir une faveur , et écrire uue lettre.
Si le participe présent du verbe ( qui, par la^consonnance
de son infinitif, présente du doute entre la finale ir et la fi-
nale ire ) n'est terminé ni par issant, ni par isant, comme
obtenir qui fait obtenant, et écrire qui fait écrivant ; il faut
alors consulter la première personne singulière du présent de
l'indicatif.
Tout verbe doijt le participe présent n'est terminé ni par
issant, ni par isant, et dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif est terminée autrement que par js;
appartient à la seconde conjugaison (6).
Donc le verbe obtenir, dont la première personne singu-
lière du présent de l'indicatif ( j'obtiens ) est terminée autre-
ment que par is, appartient à la seconde conjugaison , et sou
infinitif doit, par conséquent., avoir pour finale ir.
Tout yerbe dont le participe présent n'est terminé ni par
issant, ni par isa??t_, et dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif est tej-minéje par is, appartient à la
quatrième conjugaison (7),
Donc le verbe écrire, dont la première personne singulière
du présent de l'indicatif ( j'écris ) est terminée par is, appar-
tient à la quatrième conjugaison; et .son infinitif doit, par con-
séquent, avoir pour finale ire. ' -
QUATRIÈME RÈGLE.
Pour distinguer les infinitifs .en oir de la troisième\onju-
gaison, d'avec les infinitifs en oire delà quatrième conjugaison.
'yEx. Voir à sa montre, et croire en Dieu.
Comme cette consonnance ne peut exister qu^entre tous les
infinitifs terminés par oir, et les six infini tifs, seulement, ter-
minés par oire; et comme une règle là-dessus , quelquesimple
qu'elle puisse être, aurait au moins six mots; il sera plus fa-
cile d'apprendre par coeur les six infinitifs terminés pa,r pire ;
lesquels sont;!
ï..° Boire, et son composé rëboïre.
■2.° Croire, et ses composés accroire, décroire, et mécroire.
Il est donc.de règle générale que, hors ces six infinitifs ter-
minés en oire qui sont delà quatrième conjugaison.; tous les
autres infinitifs ( dont la consonnance présente du doute entre
la finale oir et la finale oire ) appartiennent à la seconde con^-
jugaisonj et qu'ils doivent, par conséquent, être terminé?
par oir.
(1) Ces règles font partie d'une nouvelle conjugaison des verbes français,
laquelle va paraître incessamment.
(2) Cette régie est sans exception pour les 35oo .vertes de la première conju-
gaison.
(31 II n'y a pas un seul infinitif français qui s'écriv* par la finale ère.
(4) Maudire, fait seul, exception à cet te règle ; en ;ce que ce ,ycrbe , qui .est
Je li quatrième conjugaison, a, par conséquent, son infinitif terminé par i»,
quoique son participe présent ( maudj>jan^) s,oit terminé par issant comme les
■Verbes de la seconde conjugaison.
(5) lVÎaud'Ve fait, seul, exception £ celle règle; ea ce qae ce verbe, qui ap.parr
.tient à la quatrième çonjugaifent devrait avoir ion participe présent (maud/V-ra/;/)
terminé par ifant.
(6) Fuir et son composé s'enfuiV , qui ont chacun leur participe présent
fuyant,et s'enfuyant) terminé autrement que;par issant et isant, font , seuls,
exception à/cette règle; en ce que leur première personne singulière du présent
de l'indicatif ( je fais etie m'cnfu/j ) est terminée par is; quand , au contraire ,
( comme j>erbes de la seconde conjugaison) ils devraient avoir leur première per-
sonne singulière de l'indicatif terminé autrement que par is.
(7) Fuir et son composé s'enfuir, font, seuls, exception à cette règle. Voyez
la note 6.
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