Titre : Les Coulisses : petit journal... : programme des théâtres
Éditeur : Impr. Boulé et Cie (Paris)
Éditeur : Impr. d'A.-T. BretonImpr. d'A.-T. Breton (Paris)
Date d'édition : 1841-10-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484563
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1408 Nombre total de vues : 1408
Description : 17 octobre 1841 17 octobre 1841
Description : 1841/10/17 (A2,N82). 1841/10/17 (A2,N82).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61040013
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1686
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2011
pjStfXlÈJ^ÀJCNKE.
N 82.
DJMANCHE, 17 o^pa&E 1SAJU
ON S'ABONNE
Au Bweau «lu •ffourua.!,
RUE NECVE-ST-AUGUSTUV, 18,'
En face la rue Monsigny.
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Pour Paris.
Trois ranis. 6.fr.
Six mois ' 12
Un an 34
ANHOHCES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
Le Journal parait deux fois par semaine,
le JEUDI et le DIMANCHE.
On reçoit de midi à quatre heures les demandes et
avis qui pourraient intéresser le public.
ON S'ABONNE
Chez BOHAIBE. libraire,
RUE DE GRÀMMONT, 6.
ET CHEZ LES PRINCIPAUX LIBRAIRES DE PAR».
PRIX DE L'ABONNEMENT.
Pour les Departemens.
Trois mois. 7ft
Six mois n
Un an gg
AHVOMOES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
On ne reçoit que des lettres affranchie*.
O.n.'s'abonne directement, par lêt~Mcttagtrii'$
, par.an mandat sur la poste ou sur «»e maison
, connue. ••■■■•- *
ES COULIS
.&0HBS& ®®3&Sf <&»'
Wtyifàxt*, &e la £\ttévatuite, k la êmm h ^^BÊÊù^mi
ÉCHOS DE L'OPÉRA.
La troisième apparition ^ie M. PaÉkfai»|&^Q-
péra, est renvoyée à une quinzaine de jours} à da-
ter delà seconde. C'est le débutant qui a demandé
ce répit pour être prêt au rôle d'Eléazar dans la
Juive. On ne sait si la Muette de Portici viendra
après, mais on en doute. Il est plutôt probable que'
M. Poultier ira demander, en province, des leçons
à l'expérience dont il a grand besoin, tant sous le
rapport de la tenue et du jeu, qu'à titre de chan-
teur, car un joli instrument ne suffit pas, le tra-
vail lui est indispensable. Les professeurs, quel
que soit leur mérite,' ne pourront jamais autant pour
un comédien, que l'habitude de se présenter de-
vant le public et de s'instruire, de se former au
bruit de ses éloges'ou de sa désapprobation. Ce
parti semble devoir être celui que prendra M. Poul-
tier, afinderevenir^daris quelques années} tout-à-
fait digne de la grande scène sur laquelle il a ris-
qué ses premiers pas. Un second rôle, celui d'E-
léazar, fournira aux spectateurs de l'Opéra l'occa-
sion d'ajouter aux encouragemens qu'ils ont déjà
donnés à ce jeune homme, et tout le monde sera
content. • ■-.
Une sorte de terreur panique a circulé ces jours-
cj parmi les fidèles de l'Opéra. On disait que Mlle
Fanny Elssler venait de mourir en Amérique, au
moment de retourner en Europe. Ce puff\ le der-
nier sans doute, mais non le moins absurde, a
néanmoins servi à quelque chose. 11 a fait com-
prendre jusqu'à quel point serait regrettée Mlle
Elssler, si nous venions à la perdre.-'
Que ses nombreux partisans se rassurent ; la cé-
lèbre danseuse est attendue à Londres dans un
mois, et quelque temps après à Paris, où de graves
intérêts l'appellent plus que jamais.
My^iElssler. ne pouvait manquer tfêtree tué par
ces. puffistes inconséquens, qui l'oobfaite tant de
fois immortelle.
.. Savez-vous que les directeurs des huit théâtres
ligués de Paris sont des gens de courage. Ainsi
que nous l'avions prévu, ils poursuivent leur idée
avec une rare opiniâtreté, et se'disposent à donnai-
une représentation extraordinaire au bénéfice de
leur caisse.
. Or, n'oubliez pas que cette caisse est destinée à
faire la guerre aux acteurs qui l'auront enrichie, et
soyez édifiés si vous le pouvez.
Il y a eu cetle semaine grande perturbation à la
Comédie. française. M. le baron Taylor, ancien
commissaire royal près ce théâtre, a voulu assister
à la lecture définitive du drame de M. Alexandre
Dumas. — De là, des conjectures plus ou moins
hasardées .M. Buloz-Double-Main surtout a pensé
que son prédéceseeur reparaissait à l'horizon, dans
le but de reprendre sa place.
On a fait part de ces appréhensions à M. Taylor,
qui s'est écrié: •
— Moi, vouloir succéder à Buloz ! Mais ce cher
ami n'y pense pas.
— Hélas ! monsieur, a répondu quelqu'un, de-
puis que mons Buloz touche doubles appointemens,
il ne pense plus... il dépense.
A propos du drame de M. Alexandre Dumas, on
nous append que le noble enfant vient d'être bap-
tisé. Il a nom Lorenzino et a été écrit en QUA-
TORZE JOURS, dane les solitudes de.Senlis, au
pied du Mont-Ida, — environs de Paris.
Qùatorw; jours-1"ÎCC n'est- jjar trop pour une
«hôte.
Mon Dieu! phrirqiini fiiîiifilnpi liitin ■yifUii^Ail
fois des choses tristes à vous dire ? — Depuis quel-
que temps, les amis de M. Casimir Dèlavigne onf
de sérieuses craintes sur la santé de cetécrivain.
L'excès du travail et l'épuisement progressif sont,
dit-on, h s causes-du mal.
Nous remplissons en vérité une cruelle tâche.
Toujours des regrets mêlés au rire fou que la so-
ciété nous inspire.
Qui le croirait? Mlle Plessis vient d'accepter le
défi porté par Mlle Mars à la postérité. Elle nV
pas craint d'aborder une des principales créationsl
de l'inimitable exilée, et s'est montrée récemment
dans le rôle épineux de Mlle de Belle-Isle.
C'est, dit-on, par excès de point d'honneur que
Mlle Plessis s'est précipitée dans ce gouffre. Quel-
qu'un lui ayant dit que, pour succéder à Mlle Mari,
il fallait se sentir le. couragede Jeanne-d'Arc, vous
comprenez que la jeune fille ne pouvait recu-
ler.
Le mariage de M. Jules Janin a été célébré
avant-hier en présence de plusieurs invites, d'au-
tant moins littéraires qu'ils sont plus politiques.
On y remarquait MM. Thiers, Villemain, Teste,
l'amiral Roussin et le czar Demidoff.
Les anciens camarades de M. Janin brillaient
fort peu à la cérémonie.
Après l'acte civil, il y a une petite comédie
bourgeoise à la façon Castellane. On a joué une
pièce inédite, intitulée le Beau-père malgré /ai, '
dont le principal rôle a été joué à ravir par un vieil
avocat à la cour de cassation.
N 82.
DJMANCHE, 17 o^pa&E 1SAJU
ON S'ABONNE
Au Bweau «lu •ffourua.!,
RUE NECVE-ST-AUGUSTUV, 18,'
En face la rue Monsigny.
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Pour Paris.
Trois ranis. 6.fr.
Six mois ' 12
Un an 34
ANHOHCES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
Le Journal parait deux fois par semaine,
le JEUDI et le DIMANCHE.
On reçoit de midi à quatre heures les demandes et
avis qui pourraient intéresser le public.
ON S'ABONNE
Chez BOHAIBE. libraire,
RUE DE GRÀMMONT, 6.
ET CHEZ LES PRINCIPAUX LIBRAIRES DE PAR».
PRIX DE L'ABONNEMENT.
Pour les Departemens.
Trois mois. 7ft
Six mois n
Un an gg
AHVOMOES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
On ne reçoit que des lettres affranchie*.
O.n.'s'abonne directement, par lêt~Mcttagtrii'$
, par.an mandat sur la poste ou sur «»e maison
, connue. ••■■■•- *
ES COULIS
.&0HBS& ®
Wtyifàxt*, &e la £\ttévatuite, k la êmm h ^^BÊÊù^mi
ÉCHOS DE L'OPÉRA.
La troisième apparition ^ie M. PaÉkfai»|&^Q-
péra, est renvoyée à une quinzaine de jours} à da-
ter delà seconde. C'est le débutant qui a demandé
ce répit pour être prêt au rôle d'Eléazar dans la
Juive. On ne sait si la Muette de Portici viendra
après, mais on en doute. Il est plutôt probable que'
M. Poultier ira demander, en province, des leçons
à l'expérience dont il a grand besoin, tant sous le
rapport de la tenue et du jeu, qu'à titre de chan-
teur, car un joli instrument ne suffit pas, le tra-
vail lui est indispensable. Les professeurs, quel
que soit leur mérite,' ne pourront jamais autant pour
un comédien, que l'habitude de se présenter de-
vant le public et de s'instruire, de se former au
bruit de ses éloges'ou de sa désapprobation. Ce
parti semble devoir être celui que prendra M. Poul-
tier, afinderevenir^daris quelques années} tout-à-
fait digne de la grande scène sur laquelle il a ris-
qué ses premiers pas. Un second rôle, celui d'E-
léazar, fournira aux spectateurs de l'Opéra l'occa-
sion d'ajouter aux encouragemens qu'ils ont déjà
donnés à ce jeune homme, et tout le monde sera
content. • ■-.
Une sorte de terreur panique a circulé ces jours-
cj parmi les fidèles de l'Opéra. On disait que Mlle
Fanny Elssler venait de mourir en Amérique, au
moment de retourner en Europe. Ce puff\ le der-
nier sans doute, mais non le moins absurde, a
néanmoins servi à quelque chose. 11 a fait com-
prendre jusqu'à quel point serait regrettée Mlle
Elssler, si nous venions à la perdre.-'
Que ses nombreux partisans se rassurent ; la cé-
lèbre danseuse est attendue à Londres dans un
mois, et quelque temps après à Paris, où de graves
intérêts l'appellent plus que jamais.
My^iElssler. ne pouvait manquer tfêtree tué par
ces. puffistes inconséquens, qui l'oobfaite tant de
fois immortelle.
.. Savez-vous que les directeurs des huit théâtres
ligués de Paris sont des gens de courage. Ainsi
que nous l'avions prévu, ils poursuivent leur idée
avec une rare opiniâtreté, et se'disposent à donnai-
une représentation extraordinaire au bénéfice de
leur caisse.
. Or, n'oubliez pas que cette caisse est destinée à
faire la guerre aux acteurs qui l'auront enrichie, et
soyez édifiés si vous le pouvez.
Il y a eu cetle semaine grande perturbation à la
Comédie. française. M. le baron Taylor, ancien
commissaire royal près ce théâtre, a voulu assister
à la lecture définitive du drame de M. Alexandre
Dumas. — De là, des conjectures plus ou moins
hasardées .M. Buloz-Double-Main surtout a pensé
que son prédéceseeur reparaissait à l'horizon, dans
le but de reprendre sa place.
On a fait part de ces appréhensions à M. Taylor,
qui s'est écrié: •
— Moi, vouloir succéder à Buloz ! Mais ce cher
ami n'y pense pas.
— Hélas ! monsieur, a répondu quelqu'un, de-
puis que mons Buloz touche doubles appointemens,
il ne pense plus... il dépense.
A propos du drame de M. Alexandre Dumas, on
nous append que le noble enfant vient d'être bap-
tisé. Il a nom Lorenzino et a été écrit en QUA-
TORZE JOURS, dane les solitudes de.Senlis, au
pied du Mont-Ida, — environs de Paris.
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«hôte.
Mon Dieu! phrirqiini fiiîiifilnpi liitin ■yifUii^Ail
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que temps, les amis de M. Casimir Dèlavigne onf
de sérieuses craintes sur la santé de cetécrivain.
L'excès du travail et l'épuisement progressif sont,
dit-on, h s causes-du mal.
Nous remplissons en vérité une cruelle tâche.
Toujours des regrets mêlés au rire fou que la so-
ciété nous inspire.
Qui le croirait? Mlle Plessis vient d'accepter le
défi porté par Mlle Mars à la postérité. Elle nV
pas craint d'aborder une des principales créationsl
de l'inimitable exilée, et s'est montrée récemment
dans le rôle épineux de Mlle de Belle-Isle.
C'est, dit-on, par excès de point d'honneur que
Mlle Plessis s'est précipitée dans ce gouffre. Quel-
qu'un lui ayant dit que, pour succéder à Mlle Mari,
il fallait se sentir le. couragede Jeanne-d'Arc, vous
comprenez que la jeune fille ne pouvait recu-
ler.
Le mariage de M. Jules Janin a été célébré
avant-hier en présence de plusieurs invites, d'au-
tant moins littéraires qu'ils sont plus politiques.
On y remarquait MM. Thiers, Villemain, Teste,
l'amiral Roussin et le czar Demidoff.
Les anciens camarades de M. Janin brillaient
fort peu à la cérémonie.
Après l'acte civil, il y a une petite comédie
bourgeoise à la façon Castellane. On a joué une
pièce inédite, intitulée le Beau-père malgré /ai, '
dont le principal rôle a été joué à ravir par un vieil
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