Titre : Les Coulisses : petit journal... : programme des théâtres
Éditeur : Impr. Boulé et Cie (Paris)
Éditeur : Impr. d'A.-T. BretonImpr. d'A.-T. Breton (Paris)
Date d'édition : 1841-07-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484563
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1408 Nombre total de vues : 1408
Description : 11 juillet 1841 11 juillet 1841
Description : 1841/07/11 (A2,N55). 1841/07/11 (A2,N55).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6103967n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1686
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2011
DEUXIÈME ANNEE
■N'.ÔS:
DIMANCHE, 11 JUILLET, Ï841.
ON S'ABONNE :
An Bureau du Jonrn
Ht < RUE NEUVE-ST-AUGUSTIN, l!
En face la rue Monaignj^ , -
PRIX DE L'ABONNEMENT:
Pour Paris.
Trois roos.
Six mois. ,
Un an. . .
ANNONCES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
Le journal parait deux foi» par semaine,
le JEUDI et le DIMANCHE. .
On retoit de midi à quatre heures lesdemandes et
avis qui pourraient intéresser le public. •
ON .S'ABONNE .
Ctiez BOHAIRE, libraire,
KDE DE GRAMMONT, 6.
ET CHEZ LES' PRINCIPAUX LIBRAIRES DE PARIS;
PRIX DE L'ABONNEMENT:
Pour les Déparlemens. ,•
Trois mois.
Six mois.-. .
Un an. . . .
7fr-.
14
ANNONCES.
Cl NOUANTE CENTIMES LA LIGXE.
' ■■' } ' ' &&*&
On me reçoit que des lettres affranchies.;
On s'abonne directement, par les Messageries•
par lin mandat sur ta poste ou sur, une maison
connue. . -,..->
ES CO
les 1[i)iâfxt*, île lu iSttërûture, $e la &hxzt et ires M0ts>
AUX DIRECTEURS UNIS.
Nous espérons, —sauf nouvel incident, — n'a-
voir plus à adresser de paroles sérieuses à messieurs
les directeurs de théâtres., Au point où en sont les !■
choses, le ridicule seul doit comhath-e des préten-
tions impossibles. C'est donc le moyen extrême que
nous croyons devoir employer désormais; nous
l'appliquerons à titré de douches sur la tête des chefs
'de la ligue, chaque fois que nous en. trouverons '
l'occasion.
Quant à la société des auteurs, nous croyons
qu'il y va de sa dignité de se réunir au plus vite,
pour aviser aux moyens à prendre. Sans doute les
intérêts de ces.derniers ne sont pas en péril, mais
il suffit que des efforts aient été tentés contre eux,
pour qu'il soit impérieux de faire acte de puissance.
Les grandes autorités largement constituées ne doi-
vent pas même tolérer un commencement' d'atta-
que à leur pleine puissance. C'est, du resté, un
service à rendre à messieurs les directeurs, et, à ce ti-
tre encore, nous désirons qu'on les réunisse devant
la commission des auteurs, pour les éclairer sur
leurs vrais intérêts. Tout ,alors ira pour le mieux.
M. le comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de
France, beau-père du duc Decazes, et membre de
fort peu de sociétés savantes, a été reçu jeudi der-
nier à l'Académie française. La diplomatie n'étant
pas étrangère à ce fâcheux événement, nous nous
bornerons à le déplorer, jusqu'au jour où M", de
Saint-Aulaire aura écrit un livre quelconque, fût-ce
même la biographie de son illustre gendre..—
M. Roger, chargé de répondre au récipiendaire s'est
abstenu, pour cause d'indisposition;, et n'a envoyé
quç le manuscrit de son discours qui a été lu par
M. Scribe. Il nous semble qu'avant de répondre
pour les. autres, M: Scribe devrait se borner à ré-
pondre pour lui.'— Lesoir, ily.aeugrand dîner 1
chez le. duc Decazes; on n'y a Remarqué que des
personnages politiques ; pour 'célébrer /plus digne-j
ment cette fête littéraire. . .... '
La question du privilège de l'Odéônest toujours 1
en suspens. Si nous devons pourtant ajouter foi à
des renseignemens qui nous parviennent aujourd'hui
même, le privilège aurait 'été signé il y a quinze;
jours et donné à M. d'Epagny, le seul candidat
qui, du reste, possède toutes les chances. Enfin, un
capitaliste,aurait offert à M. d'Epagny une som-
me de 200,000 fr,, à condition que celui-ci
prendrait le titre de caissier de l'administration, la
société étant établie pour 30 ans et sur les mêmes
bases que la Comédie française. —Attendons en-
core.
' La Censure, après mûi? examen et de nombreu-
ses coupures, assez ridicules comme on sait, a per-
mis, à Paris, la représentation du beau drame phi-
losophique de M. Félix Pyat, les Deux Serruriers.
Cependant, cette pièce, qu'on neregarde plus com-
me dangereuse à Paris, le croirait-ôn ? on" la dé-
fend dans là province. Un journal nous apprend
que le préfet delà Nièvre, M. Roulleaux, dit Du-
gage, en a interdit la représentation à Nevers;, par
ordre du ministre. Que signifie cette absurdité ?
Pourquoi cette tolérance sur un point et cet acte de
rigueur sur un autre ? — - ■■ - ■
La plaisanterie sinistre des élections anglaises
continue' à être fort goûtée. On trouve surtout
très divertissant le bordereau des dépenses que doit *
faire un candidat pour réunir quelques chances et
et arriver plus sûrement à la dépùtàtiôn. "Voici ,ce
curieux relevé : .. . ,, . .
' -*Au bailly, maire, ou autres officiera'>■■:*—■' ;
publics, pour.les frais de Àiuli'ngs, ■■'■'■■?;> ;
pour les secrétaires des scrutins, etc. 20,000 fr.
Imprimeurs'., affiches en grosses iet- : ■ >
très, annonces dans les journaux^ etc. 45,000
Bannières, étendards, rtibans, etc; 15^000 V;
Tavernes^ au nombre de 12 à 20,
louées pendant quinze jours. ^-Bière
à foison. — Rhumet gin. —■ Buvette '
du comité, et autres menus frais. 70,000 >
Porteurs d'affiches, au nombre de ;
cent au moins, pendant quinze jours. 6,000 ■■■
,: Agent souten-ain de l'élection. 12,500
(C'est très bonmarché!)
Musique, crieurs, etc.,. pour les
trois jours.* 2,000
Votes à acheter. (Ceci varie de-
puis 75,000 jusqu'à 3 à 400,000f. ] '
Nous mettons le chiffre le plus bas). 75,000
Voitures, chevaux, -etc.-, pour le
jour du scrutin. .',.■■ :" 2^,000 '
Total. 247,500 fr.
Voici un dernier trait qui caractérise 1s élec-
teurs anglais :
Les bottiers de Westminsta- se sont ligués con-
tre la candidature du colonel Evans qui ne les ho-
norait pas de sa pratique.
i Depuis quelques jours, nous sommes saiis nou-
velles importantes sur le séjour à Londres de la fa-
■N'.ÔS:
DIMANCHE, 11 JUILLET, Ï841.
ON S'ABONNE :
An Bureau du Jonrn
Ht < RUE NEUVE-ST-AUGUSTIN, l!
En face la rue Monaignj^ , -
PRIX DE L'ABONNEMENT:
Pour Paris.
Trois roos.
Six mois. ,
Un an. . .
ANNONCES.
CINQUANTE CENTIMES LA LIGNE.
Le journal parait deux foi» par semaine,
le JEUDI et le DIMANCHE. .
On retoit de midi à quatre heures lesdemandes et
avis qui pourraient intéresser le public. •
ON .S'ABONNE .
Ctiez BOHAIRE, libraire,
KDE DE GRAMMONT, 6.
ET CHEZ LES' PRINCIPAUX LIBRAIRES DE PARIS;
PRIX DE L'ABONNEMENT:
Pour les Déparlemens. ,•
Trois mois.
Six mois.-. .
Un an. . . .
7fr-.
14
ANNONCES.
Cl NOUANTE CENTIMES LA LIGXE.
' ■■' } ' ' &&*&
On me reçoit que des lettres affranchies.;
On s'abonne directement, par les Messageries•
par lin mandat sur ta poste ou sur, une maison
connue. . -,..->
ES CO
les 1[i)iâfxt*, île lu iSttërûture, $e la &hxzt et ires M0ts>
AUX DIRECTEURS UNIS.
Nous espérons, —sauf nouvel incident, — n'a-
voir plus à adresser de paroles sérieuses à messieurs
les directeurs de théâtres., Au point où en sont les !■
choses, le ridicule seul doit comhath-e des préten-
tions impossibles. C'est donc le moyen extrême que
nous croyons devoir employer désormais; nous
l'appliquerons à titré de douches sur la tête des chefs
'de la ligue, chaque fois que nous en. trouverons '
l'occasion.
Quant à la société des auteurs, nous croyons
qu'il y va de sa dignité de se réunir au plus vite,
pour aviser aux moyens à prendre. Sans doute les
intérêts de ces.derniers ne sont pas en péril, mais
il suffit que des efforts aient été tentés contre eux,
pour qu'il soit impérieux de faire acte de puissance.
Les grandes autorités largement constituées ne doi-
vent pas même tolérer un commencement' d'atta-
que à leur pleine puissance. C'est, du resté, un
service à rendre à messieurs les directeurs, et, à ce ti-
tre encore, nous désirons qu'on les réunisse devant
la commission des auteurs, pour les éclairer sur
leurs vrais intérêts. Tout ,alors ira pour le mieux.
M. le comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de
France, beau-père du duc Decazes, et membre de
fort peu de sociétés savantes, a été reçu jeudi der-
nier à l'Académie française. La diplomatie n'étant
pas étrangère à ce fâcheux événement, nous nous
bornerons à le déplorer, jusqu'au jour où M", de
Saint-Aulaire aura écrit un livre quelconque, fût-ce
même la biographie de son illustre gendre..—
M. Roger, chargé de répondre au récipiendaire s'est
abstenu, pour cause d'indisposition;, et n'a envoyé
quç le manuscrit de son discours qui a été lu par
M. Scribe. Il nous semble qu'avant de répondre
pour les. autres, M: Scribe devrait se borner à ré-
pondre pour lui.'— Lesoir, ily.aeugrand dîner 1
chez le. duc Decazes; on n'y a Remarqué que des
personnages politiques ; pour 'célébrer /plus digne-j
ment cette fête littéraire. . .... '
La question du privilège de l'Odéônest toujours 1
en suspens. Si nous devons pourtant ajouter foi à
des renseignemens qui nous parviennent aujourd'hui
même, le privilège aurait 'été signé il y a quinze;
jours et donné à M. d'Epagny, le seul candidat
qui, du reste, possède toutes les chances. Enfin, un
capitaliste,aurait offert à M. d'Epagny une som-
me de 200,000 fr,, à condition que celui-ci
prendrait le titre de caissier de l'administration, la
société étant établie pour 30 ans et sur les mêmes
bases que la Comédie française. —Attendons en-
core.
' La Censure, après mûi? examen et de nombreu-
ses coupures, assez ridicules comme on sait, a per-
mis, à Paris, la représentation du beau drame phi-
losophique de M. Félix Pyat, les Deux Serruriers.
Cependant, cette pièce, qu'on neregarde plus com-
me dangereuse à Paris, le croirait-ôn ? on" la dé-
fend dans là province. Un journal nous apprend
que le préfet delà Nièvre, M. Roulleaux, dit Du-
gage, en a interdit la représentation à Nevers;, par
ordre du ministre. Que signifie cette absurdité ?
Pourquoi cette tolérance sur un point et cet acte de
rigueur sur un autre ? — - ■■ - ■
La plaisanterie sinistre des élections anglaises
continue' à être fort goûtée. On trouve surtout
très divertissant le bordereau des dépenses que doit *
faire un candidat pour réunir quelques chances et
et arriver plus sûrement à la dépùtàtiôn. "Voici ,ce
curieux relevé : .. . ,, . .
' -*Au bailly, maire, ou autres officiera'>■■:*—■' ;
publics, pour.les frais de Àiuli'ngs, ■■'■'■■?;> ;
pour les secrétaires des scrutins, etc. 20,000 fr.
Imprimeurs'., affiches en grosses iet- : ■ >
très, annonces dans les journaux^ etc. 45,000
Bannières, étendards, rtibans, etc; 15^000 V;
Tavernes^ au nombre de 12 à 20,
louées pendant quinze jours. ^-Bière
à foison. — Rhumet gin. —■ Buvette '
du comité, et autres menus frais. 70,000 >
Porteurs d'affiches, au nombre de ;
cent au moins, pendant quinze jours. 6,000 ■■■
,: Agent souten-ain de l'élection. 12,500
(C'est très bonmarché!)
Musique, crieurs, etc.,. pour les
trois jours.* 2,000
Votes à acheter. (Ceci varie de-
puis 75,000 jusqu'à 3 à 400,000f. ] '
Nous mettons le chiffre le plus bas). 75,000
Voitures, chevaux, -etc.-, pour le
jour du scrutin. .',.■■ :" 2^,000 '
Total. 247,500 fr.
Voici un dernier trait qui caractérise 1s élec-
teurs anglais :
Les bottiers de Westminsta- se sont ligués con-
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norait pas de sa pratique.
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