Titre : Les Coulisses : petit journal... : programme des théâtres
Éditeur : Impr. Boulé et Cie (Paris)
Éditeur : Impr. d'A.-T. BretonImpr. d'A.-T. Breton (Paris)
Date d'édition : 1840-12-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484563
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1408 Nombre total de vues : 1408
Description : 13 décembre 1840 13 décembre 1840
Description : 1840/12/13 (A1,N4). 1840/12/13 (A1,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6103886n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1686
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2011
PREMIÈRE ANNÉE
PRIX DEL'
Un franc de plus par trimestre
pour les département.
APQNCE5:
Se CENTIMES LA LIGNE.
On reçoit, de midi à quatre
heures, les demandes et avis
divers qui pourraient'intéres-
er le public. '
1 ^ffP .#$VS&À&a .'.:'■
Paraissant deux fois par semaine, le JftSUm QX \Q MJflANCMWE.
PROGRAMME DES THEATRES.
DIMANCHE, 13 DÉCEMBRE 184.0.
QM S'ABONNE
AU BjlRlAU'DSS COULISSA,
Rue Neavt-ai.-Aug'uslin,
)'.:■) ."",£ r
En face la rue Monsigny.
ï? ÏKpvigçî, ■./■
Chez le» Directeurs de po#le
et'des Messageries.
On ne reçoit que les lettres
affranchies.
NOTRE VIGNETTE PARAITRA JEUDI PIOCHAI.
COULISSES DE_ LA BOURSE,
Histoire véritable à» I? munifieonco d'un Boursier.
Or, écoutez petits et grands !
Il était une fois (il y à de cela bien plus de
trois semaines), deux boursiers qui éprouvaient
le vif besoin de se faire aider dans leurs occu-
pations académiques. . ' ■
Ce que voyant, ils prirent un commisthacun ;
mais ce commis était le même pour les deux,
selon le précepte de ce bon M. Macaire : « Gar-
çon ! un beeftèak- pour deux. »
Le premier boursier était un homme doux,
poli, comme il faut.
Le second boursier, au contraire, était un
homme dur, rustaud, maussade, peu présentable
partout ailleurs qu'à la Bourse ; toujours gron- ;
dant son commis, criant, grognant, hurlant,
toussant, haussant les épaules, cabriolant, cou-
doyant, renversant tout sur son passage, abso-
lument comme la queue des abonnés deY Au-
dience, et exigeant de son commis les services
dont lé détail suit :
1* Il lui faisait traduire ses brouillons de lettres,
de limousin en français ;
2° Il le lâchait à la poursuite des mauvais dé-
biteurs, métier où l'on peut gagner plus de coups
de pieds dans les gencives que de billets de ban-
que;
3° Il lui faisait monter sa garde ;
4° Et enfin, horrendum. ! ! ! iX ]e faisait passer
pour son neveu, ce qui le rendait propre au
remplacement militaire dans la garde nationale.
Concevez-vous, ô lecteur ! qu'un pauvre jeune
homme §oit réduit à cette terrible extrémité de
supporter non seulement les oncles véritables
dont le ciel l'a gratifié dans un jour de colère -,
mais encore d'ajouter à ce genre de fléau un
oncle postiche et supplémentaire ?
Quoi qu'il en soit,' le commis philosophe por-
tait assez gaîment sa croix, entre le bon et le
mauvais patron. Il gagnait, bon an niai an, un
petit millier d'écus,' se donnait les aisances delà
vie, et changeait de chaussure toutes les fois qu'il
avait les pieds humides. •
Tant de bonheur ne pouvait pas durer !
Le bon boursier, ayant eu confiance en quel-
ques aigrefins, se vit un beau jour ruiné de fond
en comble; et fut obligé dé fiiir en pays étran-
ger , dans une ville qu'on nomme les Bati-
gtioHës.
Ce que voyant, le mauvais boursier fit venir ser
le jeune homme, et lui tint à peu près ce lan- en!
gage: « O jeune homme ! tant que je n'ai joui coi
que de la moitié de votre temps et de vos servi- ]
ces, je vous ai gratifié, dans mà'muhificence, de tac
douze cents francs d'appointemens annuels ; lus
maintenant, comme vous me consacrez tous vos ies
loisirs et toute votre activité, j'ai résolu de vous
combler de mes bienfaits. En conséquence, je Ali
me vois forcé de diminuer vos appoihtemens. ». m<
Le jeune homme né répondit rien, et au bout V*
du mois, il reçut rincroyablè somme de qua-
rante-trois francs soixanle-qumzë centimes, in;
avec laquelle il salua profondément le boursier,
lui souhaita des prospérités sans nombre, et l'en-
voya chercher la pierre tumuïaire de Napoléon la
à Sainte-Hélène. \ ni
Telle est l'histoire'dè|ilà;munificencé d'un ra
boursier.
L'administration des Coulisses, touchée au der- dj
nier point du sort fâcheux du jeune homme, et
voulant l'aider dans cette conjoncture, a l'hon-
neur de lui proposer dix actions du journal l'Au-
dience, à dix pour cent de perte, avec lesquelles
il se fera un revenu capable dé le mettre à ja-
mais à l'abri du besoin et des boursiers de toute jr
espèce. j,
~ -=B°^— q
LES COULISSES DE L'HOTEL CASTELLA1.
d
Savez-yous l'hôtel Castellane? n
Au centre du "Faubourg Saint-Honoré, ce y
quartier-favori de l'Empire, qui a détrôné ce fc
vieux faubourg Saint-Germain, délabré et noir-
ci, Imagé vivante d'une tradition éteinte, s'élève c
Un amas de pierres avec un certain nombre de
statues grecques, drapées à la romaine, qui souf- r
fient à qui mieux mieux dans des ophicléïdes; t
au dessous, vous lisez ces mots :
— Hôtel Castellane.
Dans le quartier Saint-Germain, on dansait, (
on dansait toujours: c'était dans la tradition.
Au quartier Saint-Honoré, on joue la comédie ; ]
c'est tout à fait Talleyrand. i
Nous ne dirons pas les fastes diverses qui ont |
signalé l'illustration des moellons, de M. Castel-
lane.
" 'C'est un théâtre!
Chaque année, quand le carnaval revient avec
ses grelots, lés situes qui paradent à l'auvent
du théâtre se gonflent de plus belle et chaus-
sent'leur vêtement de saison. Entrez, messieurs !
entrez, mesdames ! prenez vos places!... on va
commencer. ' -
De môme que dans tous {es théâtres, le spec-
tacle le plus divertissant ne se passe pas sous le ■
lustre, à la lueur des bougies. Pénëirons dans
ies coulisses.
Ici, point de pompier, point dé machiniste!...
Ah! si ; je me trompe; le pompier est un som-
melier fort habile, et, quant au machiniste,
Vatel ne lui en eût pas remontré.
., — Diable ! mais nous sommes dans là salle à
manger! ! ' "
-^Précisément!...
C'est là que furent introduits, l'autre soir, à
la brune, trois rats des plus fourrés que l'admi-
nistration se promet de servir à l'appétit dévo-
rant de ses habitués. ,- ■ ■ ; " ' --■'
Les rats furent donc introduits de plein pied
dans la salle àmangér: c'est plus que naturel:
Sur un tapis (le turcjuje,
le couvert se trouvait mis :
•: Je laisse à penser la vie
, , Que nos rats s?étaientproniis.'
— Un couvert magnifique !... des faisans, des
truffes du Périgprd, du Champagne, des dindons,
des écrevisses,ët desacadëmicienspour ppnyiye^.:
quelle réupion appétjssantë>"! .:
Mais, 6 Friellès, le Champagne éfait dii cidre
dé Normandie ; les homards étaient dgg Jjjocs de
marbre, et les rôtis étaient en carton : les cpnyi-
ves seuls n'étaient pas de contrebande ; ils res-
tèrent niuel s comme, dés melons. .
Deux rats avaient déjà jeté leur langue, aux
chiens.
Ah ça! s'écria le troisième, après avoir vaine-
ment essayé d'èmotionner la société par |es bong
mots :,
—Nous sommes donc ici au Festin de Pierre ?
Aces mots, on quitta la table, et une partie
d'écarté fut Organisée.
Përids-toi, Lauzun! toi, qui jouais avec des
pièces d'or parfumées!... Chez M. le comte de
Castellane, on joua, comme on dit au corps-de-
garde, aux vingt sous!...
jggtte partie est aussi celle des comédiens.
Malgré l'intérêtbien vif .du jeu, les joueurs
n'abandoppèrént pas un seul instant leur immo-r
bilité olympiepne, et un des rats, montrant à
ses camarades les statues de différenteS'iHiaiièf'fflJ.
guj décoraientl'apj^te/n.entj pbsejyatqueiltfiitfqs
PRIX DEL'
Un franc de plus par trimestre
pour les département.
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Se CENTIMES LA LIGNE.
On reçoit, de midi à quatre
heures, les demandes et avis
divers qui pourraient'intéres-
er le public. '
1 ^ffP .#$VS&À&a .'.:'■
Paraissant deux fois par semaine, le JftSUm QX \Q MJflANCMWE.
PROGRAMME DES THEATRES.
DIMANCHE, 13 DÉCEMBRE 184.0.
QM S'ABONNE
AU BjlRlAU'DSS COULISSA,
Rue Neavt-ai.-Aug'uslin,
)'.:■) ."",£ r
En face la rue Monsigny.
ï? ÏKpvigçî, ■./■
Chez le» Directeurs de po#le
et'des Messageries.
On ne reçoit que les lettres
affranchies.
NOTRE VIGNETTE PARAITRA JEUDI PIOCHAI.
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Histoire véritable à» I? munifieonco d'un Boursier.
Or, écoutez petits et grands !
Il était une fois (il y à de cela bien plus de
trois semaines), deux boursiers qui éprouvaient
le vif besoin de se faire aider dans leurs occu-
pations académiques. . ' ■
Ce que voyant, ils prirent un commisthacun ;
mais ce commis était le même pour les deux,
selon le précepte de ce bon M. Macaire : « Gar-
çon ! un beeftèak- pour deux. »
Le premier boursier était un homme doux,
poli, comme il faut.
Le second boursier, au contraire, était un
homme dur, rustaud, maussade, peu présentable
partout ailleurs qu'à la Bourse ; toujours gron- ;
dant son commis, criant, grognant, hurlant,
toussant, haussant les épaules, cabriolant, cou-
doyant, renversant tout sur son passage, abso-
lument comme la queue des abonnés deY Au-
dience, et exigeant de son commis les services
dont lé détail suit :
1* Il lui faisait traduire ses brouillons de lettres,
de limousin en français ;
2° Il le lâchait à la poursuite des mauvais dé-
biteurs, métier où l'on peut gagner plus de coups
de pieds dans les gencives que de billets de ban-
que;
3° Il lui faisait monter sa garde ;
4° Et enfin, horrendum. ! ! ! iX ]e faisait passer
pour son neveu, ce qui le rendait propre au
remplacement militaire dans la garde nationale.
Concevez-vous, ô lecteur ! qu'un pauvre jeune
homme §oit réduit à cette terrible extrémité de
supporter non seulement les oncles véritables
dont le ciel l'a gratifié dans un jour de colère -,
mais encore d'ajouter à ce genre de fléau un
oncle postiche et supplémentaire ?
Quoi qu'il en soit,' le commis philosophe por-
tait assez gaîment sa croix, entre le bon et le
mauvais patron. Il gagnait, bon an niai an, un
petit millier d'écus,' se donnait les aisances delà
vie, et changeait de chaussure toutes les fois qu'il
avait les pieds humides. •
Tant de bonheur ne pouvait pas durer !
Le bon boursier, ayant eu confiance en quel-
ques aigrefins, se vit un beau jour ruiné de fond
en comble; et fut obligé dé fiiir en pays étran-
ger , dans une ville qu'on nomme les Bati-
gtioHës.
Ce que voyant, le mauvais boursier fit venir ser
le jeune homme, et lui tint à peu près ce lan- en!
gage: « O jeune homme ! tant que je n'ai joui coi
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douze cents francs d'appointemens annuels ; lus
maintenant, comme vous me consacrez tous vos ies
loisirs et toute votre activité, j'ai résolu de vous
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Le jeune homme né répondit rien, et au bout V*
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rante-trois francs soixanle-qumzë centimes, in;
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Telle est l'histoire'dè|ilà;munificencé d'un ra
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L'administration des Coulisses, touchée au der- dj
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voulant l'aider dans cette conjoncture, a l'hon-
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il se fera un revenu capable dé le mettre à ja-
mais à l'abri du besoin et des boursiers de toute jr
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~ -=B°^— q
LES COULISSES DE L'HOTEL CASTELLA1.
d
Savez-yous l'hôtel Castellane? n
Au centre du "Faubourg Saint-Honoré, ce y
quartier-favori de l'Empire, qui a détrôné ce fc
vieux faubourg Saint-Germain, délabré et noir-
ci, Imagé vivante d'une tradition éteinte, s'élève c
Un amas de pierres avec un certain nombre de
statues grecques, drapées à la romaine, qui souf- r
fient à qui mieux mieux dans des ophicléïdes; t
au dessous, vous lisez ces mots :
— Hôtel Castellane.
Dans le quartier Saint-Germain, on dansait, (
on dansait toujours: c'était dans la tradition.
Au quartier Saint-Honoré, on joue la comédie ; ]
c'est tout à fait Talleyrand. i
Nous ne dirons pas les fastes diverses qui ont |
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" 'C'est un théâtre!
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De môme que dans tous {es théâtres, le spec-
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•: Je laisse à penser la vie
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— Un couvert magnifique !... des faisans, des
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—Nous sommes donc ici au Festin de Pierre ?
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Përids-toi, Lauzun! toi, qui jouais avec des
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Castellane, on joua, comme on dit au corps-de-
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jggtte partie est aussi celle des comédiens.
Malgré l'intérêtbien vif .du jeu, les joueurs
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bilité olympiepne, et un des rats, montrant à
ses camarades les statues de différenteS'iHiaiièf'fflJ.
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