proposerait le terme d' « école de Saint-Siméon », si les tendances y étaient aussi nettement définies qu'à Barbizon. Ce séjour de Monet marque dans sa vie d'arlisle. Alors se scelle, par les parties de dominos et les études en commun sur la nature, son amitié avec Jongkind. Il reste jusqu'en octobre à Saint-Siméon et « se met en rage, écrit-il, afin de faire d'énormes progrès avant de rentrer à Paris ».
Il débule au Salon suivant, qui est pour lui un succès. La ressemblance des noms aidant, on félicite Edouard Manet de ses deux paysages. Aussitôt
l'hot. Durand-Ruel.
LE DEJEUNER SLlt L'II Eli HE, REPLIQUE, I8li(i (Musée de Moscou.)
Monet entreprend une grande composition, un Déjeuner sur l'Herbe, qu'il peint en plein air et dont, à l'automne de 1865, Boudin écrit : « Monet achève son énorme tartine qui lui coule les yeux de la tète ». Peine perdue. Une observation de Courbet le dégoûte de son oeuvre. Il la roule, l'abandonne dans un coin, où elle s'abîmera, et, quand il la reprendra, il en devra couper une grande partie à gauche el à droite. Pour la remplacer au Salon de 1866, il peint (en quatre jours, selon Thoré-Burger) le. porlrait de Camille, — qui sera sa femme en 1870.
11 entre dans une période difficile, qui va durer, avec quelques accalmies, une vingtaine d'années. Courbet, Bazille, Manet, lui viennent en aide à
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.04%.
Facebook
Twitter
Pinterest