Charlemagne, ou la défaite des Lombards, poëme héroïque en dix chants, par Ch. Millevoye. — A Paris, chez Firmia Didot, imp.-lib*, rue Jacob,
Et chez Porlhmann , imprim.-libr., rue des Moulins, n°. ai. [Deuxième et dernier article. *)
v ENVOYEZ-MOI votre livre , que j'achève de le lire ; je ne » puis souffrir que vous laissiez ce pauvre prince dans une » situation si dangereuse » , écrivait madame de Sévigné à sa fille , qui laissait souvent à moitié les longs romans dont elle entreprenait la lecture. Je me rappelle aussi d'avoir abandonné trop long-temps Charlemagne , à peine échappé aux poignards des assassins. Il est temps de le conduire sous les murs de la capitale du roi des Lombards.
M. Millevoye ,• que j'ai déjà loué de n'avoir pas abusé du genre descriptif, en faisant la peinture du passage des Alpes, a monlré la même modération dans les récits de bataille. Il a senti que les faits d'armes les plus brillons ne pouvaient guère nous étonner aujourd'hui ,'el que les jours présens effaçaient
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