180 Bulletin de la Société entomologique de France.
second qui ont été, jusqu'à présent, confondues avec celles du pre- mier. J'ai résumé ce qu'on savait à l'égard des races de medon dans l'Entomologist's Record de 1920, pp. 143-132. A ce temps-là je n'avais pas, personnellement, de matériaux Ibériques, ce qui fait que j'ai mentionné cette région très brièvement et il me faut maintenant ajouter quelques mots à ce sujet. Heureusement, cependant, je n'y ai pas confondu le nom de cramera Erschh. avec calida Bell., ce qui fait qu'il n'y a rien à changer dans la nomenclature telle que je l'ai exposée dans cette note. Il y a cependant à remarquer qu'aussi bien le nom de mnntana Rùhl que celui de neradensis Obth., donnés à la race des montagnes du midi de l'Espagne, sont malheu- reusement des homonymes, d'après la règle qu'on a récemment com- mencé à suivre, étant donné que MEÏER-DUR s'est servi du premier pour une race de C. semiargus Rot t. et OBERTHLR du second pour une du P. idas Rbr. (= argyrognonmn Bergstr.).
Je propose de les remplacer par montensis, tiré de la combinaison des deux. La race typique de l'Andalousie est celle qui a les lunules prémarginales très réduites et très pâles et jaunâtres sur les deux surfaces et le revers d'un « jaune paille carné » assez particulier. La race la plus répandue, du Moyen-Atlas à la Castille et à l'Aragon, est celle qu'OBERTiitR ligure dans le vol. XIX des Et. Lép. Comp. de la première de ces localités, en remarquant, page 104, qu'elle a les lunules plus grandes et à teintes plus vives et plus chaudes et le revers un peu inoins pâle que chez neradensis. Je possède des belles séries d'exemplaires, de juillet et août, de Villacabras et Huelamo. 1.200 m. (Xouvelle-Castille) que je choisis comme co-types de cette race et que je nomme montanabella. Celle d'Orihuela. 1.700 m., auprès d'Albarracin. présente une tendance à se rapprocher de la race suivante en ce que les lunules des deux sexes ont moins de développement, tout en étant d'une teinte aussi vive, le revers des mâles est assez souvent plus blanchâtre et. celui des femelles d'un fauve plus riche et plus roussàtre. Dans les Asturies et en Catalogne ..mes co-types de juillet, août et septembre sont de Santa Fé. 1.200 m., sur le Montseny'. les mâles à revers fauve n'existent plus et la ressem- blance à la race suivante est encore plus grande, mais il existe une différence constante dans la position des lunules, plus rapprochées du limbe : race semimontensis. C'est sans doute à cette race qu'ap- partiennent les exemplaires de Vernet-les-Bains, qu'OiiERTiiCR déclare « bien conformes » à son neradensis. Il ne cite malheureusement pas la provenance du mâle, plus grand encore que neradensis et à revers plus gris, qu'il dit avoir reçu de BOISDUVAI. SOUS le nom de morenae,
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