Titre : La Sylphide : journal de modes, de littérature, de théâtres et de musique / directeur : de Villemessant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1870-04-30
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34444962f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1870 30 avril 1870
Description : 1870/04/30 (A30). 1870/04/30 (A30).
Description : Note : GRAV. Note : GRAV.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61019337
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4145-4208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
XXX 0 ANNEE
12* LIVRAISON
30 AVRIL 1870
SÎILMttl
MODES
'tâfrÈ^^ Es macnmes à coudre ont pris une |
>^*Ç<~\[f P^ce si importante dans tout ce
oBT-vllr <ïu* toucne a ^a toilette » qu'elles
( H-IM? doivent être l'objet de sérieuses pré-
ifjÊ^n-C? cautions lorsqu'on veut en acquérir
^yù^i^t une, car le nombre des fabricants a
f&gSipMr tellement augmenté, qu'il y a main-
fP^m&i' tenant un choix à faire entre eux.
V^l^H? ^ous désignerons la maison Mar-
NjS|l§|||f tougen comme une des plus sérieu-
^Sllll ses qu'il y ait.
(4H|M| \ Toutes ses machines sont révisées
y^sj&çM et essayées avant d'être livrées aux
MyJË clients. Aucune ne sort de l'atelier
tj 'Ç£' sans avoir fonctionné avec douceur,
!J£ célérité et facilité devant le maître.
' v De plus, M. Martougen garantit ses
machines pendant deux ans après leur livrai-
son.
Il agit avec le même soin relativement à ses
guides, de sorte que l'on peut affirmer que nulle
part mieux que chez lui on ne trouve cet ensem-
ble parfait qui fait la véritable valeur d'une ma-
chine à coudre ; soit qu'elle doive, dans un ate-
lier de ,couturière, fournir un grand contingent
de travail, soit qu'elle soit destinée, dans une fa-
mille, à produire une 'grande variété de fantai-
sies.
Le Grand Marché parisien présente à ses nom-
breux visiteurs une vraie fête pour les yeux. On
ne peut rien imaginer de plus séduisant que l'as-
pect de ses galeries depuis quelques jours. Tout
y est frais, nouveau, pimpant, avec cet éclat que
donne le succès et cet attrait qui s'ajoute à une
exposition d'étoffes toutes abordables et même
livrées dans des conditions de bon marché tout à
fait surprenantes.
C'est une véritable féerie que de pouvoir se
procurer toutes ces brillantes étoffes, tous ces
costumes frais éclos à des prix que l'on donne-
rait ailleurs pour des coupons fanés et des vête-
ments démodés.
Le Grand Marché parisien a compris avec in-
telligence que le goût de la saison se tournerait
vers les choses orientales. Aussi, se mettant en
avance sur toutes les autres maisons, il a fait fa-
briquer un certain nombre d'étoffes qui appa-
raissent au premier soleil et peuvent lutter d'é-
clat avec lui. De ce nombre est le Niu H-tien,
un fort beau tissu à rayures fines, et qui n'a con-
tre lui qu'un nom trop compliqué.
12* LIVRAISON
30 AVRIL 1870
SÎILMttl
MODES
'tâfrÈ^^ Es macnmes à coudre ont pris une |
>^*Ç<~\[f P^ce si importante dans tout ce
oBT-vllr <ïu* toucne a ^a toilette » qu'elles
( H-IM? doivent être l'objet de sérieuses pré-
ifjÊ^n-C? cautions lorsqu'on veut en acquérir
^yù^i^t une, car le nombre des fabricants a
f&gSipMr tellement augmenté, qu'il y a main-
fP^m&i' tenant un choix à faire entre eux.
V^l^H? ^ous désignerons la maison Mar-
NjS|l§|||f tougen comme une des plus sérieu-
^Sllll ses qu'il y ait.
(4H|M| \ Toutes ses machines sont révisées
y^sj&çM et essayées avant d'être livrées aux
MyJË clients. Aucune ne sort de l'atelier
tj 'Ç£' sans avoir fonctionné avec douceur,
!J£ célérité et facilité devant le maître.
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machines pendant deux ans après leur livrai-
son.
Il agit avec le même soin relativement à ses
guides, de sorte que l'on peut affirmer que nulle
part mieux que chez lui on ne trouve cet ensem-
ble parfait qui fait la véritable valeur d'une ma-
chine à coudre ; soit qu'elle doive, dans un ate-
lier de ,couturière, fournir un grand contingent
de travail, soit qu'elle soit destinée, dans une fa-
mille, à produire une 'grande variété de fantai-
sies.
Le Grand Marché parisien présente à ses nom-
breux visiteurs une vraie fête pour les yeux. On
ne peut rien imaginer de plus séduisant que l'as-
pect de ses galeries depuis quelques jours. Tout
y est frais, nouveau, pimpant, avec cet éclat que
donne le succès et cet attrait qui s'ajoute à une
exposition d'étoffes toutes abordables et même
livrées dans des conditions de bon marché tout à
fait surprenantes.
C'est une véritable féerie que de pouvoir se
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Le Grand Marché parisien a compris avec in-
telligence que le goût de la saison se tournerait
vers les choses orientales. Aussi, se mettant en
avance sur toutes les autres maisons, il a fait fa-
briquer un certain nombre d'étoffes qui appa-
raissent au premier soleil et peuvent lutter d'é-
clat avec lui. De ce nombre est le Niu H-tien,
un fort beau tissu à rayures fines, et qui n'a con-
tre lui qu'un nom trop compliqué.
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