Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 juillet 1864 29 juillet 1864
Description : 1864/07/29 (Numéro 545). 1864/07/29 (Numéro 545).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588655m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
;au coin
LES
..partent» cUj
Mandat ou timbres-poste
Vendredi
̃ • ̃̃ ̃ ̃•̃ flf
TWA^E DU PETIT JOUHNftL
Jeudi 88 juillet *8«4.
LES JUGES AOX TRIBUNAUX BE COMMERCE
Je ne m'étonne pas de trouver le .savoir.
la mémoire, fart de pénétrer la conscience
humaine, dans un magistrat Manchi sur sa
chaise curule. 1
Malin comme un vieux jugé, a dit le pro-
verbe,
Et de cette Hialice-rlà, la société menacée
se fait un bouclier contre l'agression et la
mauvaise foi.
Mais ce qui m'a toujours surpris, c'est ce
prodige qui s'accomplit en matière com-
merciale. 1
On prend un bon négociant dans .son-
comptoir,
Où ia vend le diamant,
Où il mesure le madapolam,
Où il débite le cuir,
Où -il verse îe vin,
Où il fait scier le bois,
Et on le couvre de, la robe magistrale «en
lui disant.
-Décide! tu t'appelles équité!
Et il se trouve que sous la tege aux galons
d'argen s@us la robe aux raille plis, l'épi-
cier, le pharmacien, le tanneur, le filateur,
le débitant >deboisscms s'entendentparfâite-
meaat% rendre la justace.
ta nomination des juges au tribunal de,]
commercera pour objet dé respecter la cou^
tume, la tradition des usages établis dans
chaque corps de métier,
Et dont les juges ord inaires ntont pastune
eojanaissaece approfondie.
En effet, mn lauréat de Kcole de dnoit
igcpre les Eiystèressdu savon inoin;
Êt un magistrat ,de trente ans de siége
peut ne pas savoir le degré légal,de Taleéol
et da nouvelle façon-de mesurer les boisde
chantier.
Éanstoittela France il existe (des tribu-
naux de commerce.
Toutes les populations soct habituées
voir un des leurs quitter.sa charrue, son usi-
ne, sa boutique, son chantier,
Bonr gravir les degrés d'un tpfeunalct
rendre la justice au morn de .-llEEapereuï,
COKime Lanaoisnon oH.Séguier.
Toute la malice professionnelle.
Xoate la diplomatie des fils de Mercure,
Toiitcs.Ies roueries de celui .qui veut ven-
dre, abusant.de la candeur de oelui.gui veut:
acheter,
Sont désormais inutiles.
reconnaissance de, toutes les finesses du'
métier est autour du fer, cheval des juges.
FEilîLLETSfi DU PETIT JQIIBML
Du.29 juillet 1864.
LA CHIMÈIIE
La chanson ne *ait pas ce qu'elle
dit ce n'est pas l'or qui est
Sur le bord de l'Océan, à une lieue environ «Le
Douarnenez, en Bretagne, s'élève le vieux ma-
noir dé Kerlaz- Rien n'est plus romantique,plus
charmant, que sa situation entre la vaste baie
qui lui fait une admirable perspective de mer
et le vallon resserré qui t'entoure d'un amphi-
théâtre verdoyant de couteaux, dë prairies et de
bois. Un ruisseau murmure à ses pieds sous
l'herbe et va se perdre dans l'écume argentée
de la mer.
Depuis des siècles, Je manoir de Kerlaz ap-
partient, à titre de majorât, à la famille.qui
porie ce nom. En 1840, cette souche aristocrati-
que ne comptait plus que deux rejetons, le vieux
Gaétan de Kerîaz et le jeune Dominique, son pe-
tit-fils. Tousdeux vivaient fort retirés dans leur
oasis armoricaine, l'aïeul surveillant, malgré
son grand âge, 'les travaux (les métairies qui
composaient son domaine, le jeune homme s'ef-
forçant de se distraire en chassant, en péchant
et surtout en rêvant. 11 est si doux de rêver,
L'homme du droit.est aussi, l'homme de
la pratique.
,Le magistrat, comme "on ctft,,est.dtt bâti-
Les juges du tribunal de commue de
Ejaris sont, en général, des homïhês4consi-
Ils sont tout d'abord choisis sur la' liste
des notables commerçants.
Ils ont souvent fait partie de là., chambre
de commerce, ait de
la Bourse, ils.connaissent.:par cœur' Routes
Içs questions qui se peuvent produmtdaitïs
lçur industrie personnelle. ?
j Cette année, comme les années précéden-
tes, on devait renouveler le tribunal ée «com-
merce de Paris eniuih._
i On a retardé les nominations, j
Dans l'espoir de pouvoir installer le nou-
veau tribunal pour dans lejaalais
tout neuf qui s'érige devart le vieux !J3alais-
de-Justice,
1 Et qui iparaîtdevoir être undes |)lus|jeaux
monuments de la capitale.
Gomme les emplacements changent sin-
gulièrement de destina tien Il
Ce sd, sur lequel s'élève le Sentie de la
'A été foulé pendant viBgt ans paroles pieds
de toutes les oanseu?es
On a polkéost rédowé duranî iun ^guart de
siècle sur ces assises du palais de'l'équité.
Cela, s'appellera demam le Tribunal de
Cela s'appefeit hier le Bal du Pvœio.
Et-on élira le 4 août au 'Tribonai de com-
merce nouveau,
Asavoir
Un président pour doux ans,
Sept juges,, pour desKî ans,
Sept suppléants, pour deux acls.,
Un suppléant pour un an"
Sans attendre que les dernières fresques
soient achevées,
Sans exposer les nouveaux Mines consu-
laires à abîmer leurs robes neuves aux pein-
tures qui ne sont pas sèches.
Le;présiden't du tribunal de commerce de
Paris est un personnage.
Il est souvent çonsulté dans la rédaction
de traités de commerce, de douane et de
C'est un président du tribunat, M. De-
vinck,-qui, bien que marchandée chocolat,
a été rapporteur du budget.
C'est un président à& tribunal, SI. De-
nierez ̃çmi a fourni les documents pour la
création des sociétés à responsabilité li-
.mitée. 1
Le tribunal de commerce de Paris brille
{L'Ombre d'Eric.)
,quand la vingtième année nous sourit et que
Pimagina&ion irénissante caresse la chimère
,qui voltige autour de notre dans le rayon-
nement àç l'idéal
En réalité, Dominique était un garçon favori-
sé .du sort. ¿Une fée propice s'était penchée sur
sonJberceaii elle loi avait donné une jolie fi-
guiie. une itoe intelligente, un noble coeur, et
six bonnes mille livres de rentes.en une ferme
d'un seul tenant, ce qm est une opulence pouf
un gentilhomme breton. En outre, il était l'en-
fànt sàié de son aïeul, le chevalier de Kerlaz,
excellent vieillard s'il èn fut jamais; et Claudi-
ne, une jeune fille de seize ans à peine, blondè
comme :un épi mur, gracieuse comme une ber-
geronnette des prés, l'entourait d'une tendresse
1 pleine de sollicitude et de dévouement.
Il avait d'ailleurs bien mérité tous ces trésors
.d'affection, car il s'était fait, un pieux devoir
'de ne point abandonner son grand-père dans
la solitude de KerJaz, et il avait lui-même a-
mené au manoir la petite Claudine un jourqu'il
l'avait trouvée seule dans une pauvre chaumiè-
re voisme où sa mère venait de mourir.
Ta mère a été ma nourrice, lui avait-il dit
.en l'entraînant, tu es donc ma sœur de lait. Il
est juste que je t'accorde le secours et la pro-
tection d'un frère. Viens habiter avec nous.,
Clàudine commençait alors sa treizième an-
née. Déjà elle se montrait active, intelligente à
souhait. Aussi se rendit-elle bientôt très utile
au manoir. Emerveillé, Dominique voulut ren-
dre'un nouveau service à sa protégée. Elle avait
jusque-là iravaillé aux champs bien plus qu'à 1 lé- 1
cole, elle ne savait ni lire ni écrire. Il -résolut
par le talent de ses agrijis; c'est à dire avo-
cats-défenseurs particuliers.
Do 1840 h 1850, il y eut la lutte de l'agréé
Shayé et de Tagreé Durmont.
Shayé, fort en affaires comme un enfant
d'Israël, avaituiieé!oquenoestridente,Gqusr
tique, mordante c'était le ihxles Eavre delà
facture, le Léon Duval du billet protesté.
Durmont, grajsd et fort comme un athîè-
te, avait une facilité prodigieuse. Il étodàaii
l'affaire pendant que t'adversaire plaidait et'
l'assornBiait avec ses propres arguments.
Le tribunal de commerce de Paris, di-
saieaitfes plaideurs, a'a qu'une oreiïlelifere.
c'esttHhirmoeifé qui a l'autre,
Les agréés de ce, *emps. se sont bien dis-;
péraés; l'un
France et TtEspagree, «un second est char-!
gé dcu contentieux de la maison Rothschild, j
tt- 'an troisième, à l'irnitation d'.Horson, est,
devenu avocat consultant, un.;a:utue s'était
faitdirectejr du Théâtre-Italien, un dernier
s?est fait bçucher.Il fait tuer les beeufsa-
près avoir défendu lesïhommes.
Le fait eprès le droit.
Je ne .\roudraisipas attrister MM. les -agréés,
«ctuels, raais il Eie semble que leurs privi-
lèges sont plus menaeés que jamais.
Tout avocat inseritiau tableau de fia cour
.̃impériale de Paris a droit de plaider à la
'barre des juges consulaires;
Mais dn PaiaisidetJa Bourse -au Pailais-rde-l
Justice, il y a loin,
Et les défenseiai'S sont souvent retenus à:
plusieuœ chambre.
Mais quand demain il n'y aura qu'à tra-
*verser la place,
Que dis- je, un «espace de quelques mètres,
Pour aller de la ICàémis civile à ia Thémis
commerciale,
Sans qu'on ait même besoin de quitter sa
:.robe,'
Maître Petitjean, le Durmont de ce temps-
cri, n'aura qu'à bien se tenir, car les rivaux
»en éloquence et en £avoir ne ¡lui fero-nà pas
défbut.
II. esterai qu'il «fit de force à leur .tenir
,tête, 1
Il sera agréé de teus (pardon du calena-
bour) sur la rive droite comme sur la rivé
¡,gauche de la Seine.
II a été.souvent question, sous le dernier
.règne, d'ériger un siège de substitut aux au-
diences du tribunal de commerce
Le ministère public s'en rapportant à la
sagesse dia tribunal dans tous les procès de
fait simple., mais se levant en requérant,
an nom de la morale publique, dans tout
contrat entaché de dolou de fraude
Jusqu'à présent la justice consulaire a fait
ses affaires en famille,
Mais une fois en face du vieux palais des
Bellart, des Marchangy, desSéguier et des
Dupin,
L'ancienne pensée ne reviendra-t-elle
de lui donner lui-même de l'instruction. Le bon
grain germe vite et produit gros dans la bonne
terre. L'esprit de Claudine sc développa rapide-
ment. En un an, elle devint presque une savante,
et le vieux chevalier de Kerlaz, ravi, ajouta aux
attributions de la belle entrant l'emploi de lec-
trice, qu'elle parvint à remplir dans la perfec-
lion. « Sa voix douce, nette, musicale, disait le
vieillard, prête une séduction de plus aux bons
ouvrages qu'elle me lit. »
Cependant Dominique était devenu sombre
et soucieux. Ni l'aliection robuste de l'aïeul, ni
la touchante reconnaissance de la soeur de lait
ne suffisaient il dissiper sa mélancolie. En vain
le chevalier, excellent vengeur, l'entrraînait-il à
de grandes chasses. dans le département en
vain Claudine, attentive ménagère, lui prépa-
rait-elle tout le bien-être de la vie de lamille
rien ne déridait son front, rien n'égayait son
regard.
Il s'isolait, dans sa langueur et n'essayait pas
même d'y .échapper.
Un matin qu'il cheminait, le front incliné, la
démarche leaie, sous une coûtée ombreuse en-
tre deux haiesxd'aubepine, une main se posa,
sur son épaule, une voix sympathique lui dit:
Toujours triste, Mon cher Dominique?
Il se retourna.et recesmut le chevalier.
Le vieillard régla sa rrfarche sur celle du jeu-
ne homme, puis il reprit:
Çà, mon ami, fais-moi le plaisir de me
confier le secret de tes enntfis. Ton caractère,
naguère encore si enjoué, a perdu toute sa bon-
ne humeur. Serais-tu amoureux ?
que
Ce ne
Ce sont des gens sérieux, instruits, élei
Sivousen voulez., une preuve, vous
qu'à lire la coniptp-renpu du président spi;|
jtant sur la situation industrielle de l'année
écoulée. w
fres, la réaliti savamment prouvée par \t
PARIS
On anjïopce pour ;le 15 août
on est aujourd'hui terminé il n?y a r(us gufi
̃flissement, a été livrée au public hier mardi.
1 La voie est macadamisée et les càndélalire»
sont posés atout est en parfait état.
Cette première section, entre l'ancienne rue
Prouin-Qiiintaine et la 'limite dU' 20° arrondisse- i
ment a l'est, atteint aujourd'hui la Grande-Rtt
«le Paris; àJBelléville.
Cest, il faut- le reconnaître, une excellente
création, ayant l'avantage de ratlacherla-Vil1:1
lette à Belleville, qui se trouvaient séparées parj
des chemins presque toujours impraticables. -J.
Maisla prolongation de la rue de Puèbla dans]
le 20a arrondissement,- sur le territoire dëiCba^
,et de SIénilmontant, exercera une in»!
ifluence bien- plus, salutaire encore.
̃ (patrie.), ft| s;
La commission d'hygiène et de salubrité publï,-?
que du IS^atTondissement a tenu hier sa séance'
rnensuelle, sous .la présidence de. M. le baron d«J
Trétaigné, maite dé cet arrondissement. Parmi les
communications qui ont été faites il rasserabléeirf
ou signale un nouveau projet de transforrnatïpn re^.l
L'auteur de ce platz .dont le caractère est pure
ment officieux, propose d'établir sur le sommet de'i
la butte un vaste jardin public formé par dus 1er-
nisses, avec quinconces et entrées jnoiwmentolesli
accessibles aux voitures..
11 serait circonscrit, à mi-côte de la butte, par un
boulevard circulaire planté d'arbres et, borde d'har
bitatioiis symétriques, mais dont l'élévation ne dé^'?
passerait pas celle des terrasses,, afin de laisser laiP
vue libre de tous les' cotés de ce boulevard ravon1"
neraient des rues et a venues desservant tous" le.*>
quartiers qui avoisinent la butte.
Dans ce projet, la butte, dépouillée de toutes les '1
habitations dont elle est garnie, conserverait peu •
de chose près sa forme actuelle. Des ruinés de la
vieille église, il ne serait conservé, connue elfet dé-
coratif, que la partie du choeur ayant un caractère
Le conseil de l'ordre des avocats a procédé;»
avant-hier, à l'élection des secrétaires de |asa
conférence pour l'année .judiciaire
Ont été nommés secrétaires: MJH. Colin «le^j
Verdières, Emmanuel Brugnon Lepot Der
mange, Boissier, Coffinhal-Lapracle, Louehçt,^
Couteau, Boullaire, Delégorgue, Méline et Léon.
MM. Toussaint et de Fallois, secrétaires sor^'3
-Non, grand-père, répondit Dominique;. e£
soupirant.
Alors, qu'as-tu? Je veuoe 4e savoir.
En conscience, je ne me l'explique p«x;l
bien.
Et moi, je le devine, mon cher enfant. o
Dites. je vous écoute. v
Tu as près de virigt^qualre ans, poursuivit..
le chevalier. Si ton imagination est pleine, en î>
revanche ton cœur est vide. Or, ton
vide du coeur cause toujours une souffrance qui >8
peut se comparer permets-moi la compai'ai-
son un peu prosaïque1 au, délabrement d'unie,
estomac auquel manque une nourriture sûb-i!
stantielle. Il faut aimer, mon ami, te faire ai- sf
̃mer, et le marier le plus tôt possible voilà mon t
avis.. f
C'est aussi le mien, repartit Dominique en
essayant de sourire. Mais qui aimerai-je'? et, j
surtout qui m'aimera? car pour moi leinariagi; ••
ne saurait être que l'amour, l'amour exclusif.;)
l'amour absolu. Je l'avoue, je le rève, je le>dé- ;T
sire ardemment, et je souffre malgré moi pouvoir le saisir. I
Tel que tu l'ambitionnes, mon mour, c'est la chimère à la poursuite de laquelle i
le cœur se fatigue souvent en vain. Cependant!
tu es trop jeune pour désespérer de l'enlrrvoir' ï
et de l'atteindre. Mets-loi donc à sa recherche. i
Dans quelle direction, grand-père"? de-
manda Dominique avec une sorte de galle. ri
Je ne sais trop, répondit. Je vieiibrd du
même ton. Ce qu'il y a de certain, c'est, quel}
dans le cercle restreint de nos relations je n'it-
LES
..partent» cUj
Mandat ou timbres-poste
Vendredi
̃ • ̃̃ ̃ ̃•̃ flf
TWA^E DU PETIT JOUHNftL
Jeudi 88 juillet *8«4.
LES JUGES AOX TRIBUNAUX BE COMMERCE
Je ne m'étonne pas de trouver le .savoir.
la mémoire, fart de pénétrer la conscience
humaine, dans un magistrat Manchi sur sa
chaise curule. 1
Malin comme un vieux jugé, a dit le pro-
verbe,
Et de cette Hialice-rlà, la société menacée
se fait un bouclier contre l'agression et la
mauvaise foi.
Mais ce qui m'a toujours surpris, c'est ce
prodige qui s'accomplit en matière com-
merciale. 1
On prend un bon négociant dans .son-
comptoir,
Où ia vend le diamant,
Où il mesure le madapolam,
Où il débite le cuir,
Où -il verse îe vin,
Où il fait scier le bois,
Et on le couvre de, la robe magistrale «en
lui disant.
-Décide! tu t'appelles équité!
Et il se trouve que sous la tege aux galons
d'argen s@us la robe aux raille plis, l'épi-
cier, le pharmacien, le tanneur, le filateur,
le débitant >deboisscms s'entendentparfâite-
meaat% rendre la justace.
ta nomination des juges au tribunal de,]
commercera pour objet dé respecter la cou^
tume, la tradition des usages établis dans
chaque corps de métier,
Et dont les juges ord inaires ntont pastune
eojanaissaece approfondie.
En effet, mn lauréat de Kcole de dnoit
igcpre les Eiystèressdu savon inoin;
Êt un magistrat ,de trente ans de siége
peut ne pas savoir le degré légal,de Taleéol
et da nouvelle façon-de mesurer les boisde
chantier.
Éanstoittela France il existe (des tribu-
naux de commerce.
Toutes les populations soct habituées
voir un des leurs quitter.sa charrue, son usi-
ne, sa boutique, son chantier,
Bonr gravir les degrés d'un tpfeunalct
rendre la justice au morn de .-llEEapereuï,
COKime Lanaoisnon oH.Séguier.
Toute la malice professionnelle.
Xoate la diplomatie des fils de Mercure,
Toiitcs.Ies roueries de celui .qui veut ven-
dre, abusant.de la candeur de oelui.gui veut:
acheter,
Sont désormais inutiles.
reconnaissance de, toutes les finesses du'
métier est autour du fer, cheval des juges.
FEilîLLETSfi DU PETIT JQIIBML
Du.29 juillet 1864.
LA CHIMÈIIE
La chanson ne *ait pas ce qu'elle
dit ce n'est pas l'or qui est
Sur le bord de l'Océan, à une lieue environ «Le
Douarnenez, en Bretagne, s'élève le vieux ma-
noir dé Kerlaz- Rien n'est plus romantique,plus
charmant, que sa situation entre la vaste baie
qui lui fait une admirable perspective de mer
et le vallon resserré qui t'entoure d'un amphi-
théâtre verdoyant de couteaux, dë prairies et de
bois. Un ruisseau murmure à ses pieds sous
l'herbe et va se perdre dans l'écume argentée
de la mer.
Depuis des siècles, Je manoir de Kerlaz ap-
partient, à titre de majorât, à la famille.qui
porie ce nom. En 1840, cette souche aristocrati-
que ne comptait plus que deux rejetons, le vieux
Gaétan de Kerîaz et le jeune Dominique, son pe-
tit-fils. Tousdeux vivaient fort retirés dans leur
oasis armoricaine, l'aïeul surveillant, malgré
son grand âge, 'les travaux (les métairies qui
composaient son domaine, le jeune homme s'ef-
forçant de se distraire en chassant, en péchant
et surtout en rêvant. 11 est si doux de rêver,
L'homme du droit.est aussi, l'homme de
la pratique.
,Le magistrat, comme "on ctft,,est.dtt bâti-
Les juges du tribunal de commue de
Ejaris sont, en général, des homïhês4consi-
Ils sont tout d'abord choisis sur la' liste
des notables commerçants.
Ils ont souvent fait partie de là., chambre
de commerce, ait de
la Bourse, ils.connaissent.:par cœur' Routes
Içs questions qui se peuvent produmtdaitïs
lçur industrie personnelle. ?
j Cette année, comme les années précéden-
tes, on devait renouveler le tribunal ée «com-
merce de Paris eniuih._
i On a retardé les nominations, j
Dans l'espoir de pouvoir installer le nou-
veau tribunal pour dans lejaalais
tout neuf qui s'érige devart le vieux !J3alais-
de-Justice,
1 Et qui iparaîtdevoir être undes |)lus|jeaux
monuments de la capitale.
Gomme les emplacements changent sin-
gulièrement de destina tien Il
Ce sd, sur lequel s'élève le Sentie de la
'A été foulé pendant viBgt ans paroles pieds
de toutes les oanseu?es
On a polkéost rédowé duranî iun ^guart de
siècle sur ces assises du palais de'l'équité.
Cela, s'appellera demam le Tribunal de
Cela s'appefeit hier le Bal du Pvœio.
Et-on élira le 4 août au 'Tribonai de com-
merce nouveau,
Asavoir
Un président pour doux ans,
Sept juges,, pour desKî ans,
Sept suppléants, pour deux acls.,
Un suppléant pour un an"
Sans attendre que les dernières fresques
soient achevées,
Sans exposer les nouveaux Mines consu-
laires à abîmer leurs robes neuves aux pein-
tures qui ne sont pas sèches.
Le;présiden't du tribunal de commerce de
Paris est un personnage.
Il est souvent çonsulté dans la rédaction
de traités de commerce, de douane et de
C'est un président du tribunat, M. De-
vinck,-qui, bien que marchandée chocolat,
a été rapporteur du budget.
C'est un président à& tribunal, SI. De-
nierez ̃çmi a fourni les documents pour la
création des sociétés à responsabilité li-
.mitée. 1
Le tribunal de commerce de Paris brille
{L'Ombre d'Eric.)
,quand la vingtième année nous sourit et que
Pimagina&ion irénissante caresse la chimère
,qui voltige autour de notre dans le rayon-
nement àç l'idéal
En réalité, Dominique était un garçon favori-
sé .du sort. ¿Une fée propice s'était penchée sur
sonJberceaii elle loi avait donné une jolie fi-
guiie. une itoe intelligente, un noble coeur, et
six bonnes mille livres de rentes.en une ferme
d'un seul tenant, ce qm est une opulence pouf
un gentilhomme breton. En outre, il était l'en-
fànt sàié de son aïeul, le chevalier de Kerlaz,
excellent vieillard s'il èn fut jamais; et Claudi-
ne, une jeune fille de seize ans à peine, blondè
comme :un épi mur, gracieuse comme une ber-
geronnette des prés, l'entourait d'une tendresse
1 pleine de sollicitude et de dévouement.
Il avait d'ailleurs bien mérité tous ces trésors
.d'affection, car il s'était fait, un pieux devoir
'de ne point abandonner son grand-père dans
la solitude de KerJaz, et il avait lui-même a-
mené au manoir la petite Claudine un jourqu'il
l'avait trouvée seule dans une pauvre chaumiè-
re voisme où sa mère venait de mourir.
Ta mère a été ma nourrice, lui avait-il dit
.en l'entraînant, tu es donc ma sœur de lait. Il
est juste que je t'accorde le secours et la pro-
tection d'un frère. Viens habiter avec nous.,
Clàudine commençait alors sa treizième an-
née. Déjà elle se montrait active, intelligente à
souhait. Aussi se rendit-elle bientôt très utile
au manoir. Emerveillé, Dominique voulut ren-
dre'un nouveau service à sa protégée. Elle avait
jusque-là iravaillé aux champs bien plus qu'à 1 lé- 1
cole, elle ne savait ni lire ni écrire. Il -résolut
par le talent de ses agrijis; c'est à dire avo-
cats-défenseurs particuliers.
Do 1840 h 1850, il y eut la lutte de l'agréé
Shayé et de Tagreé Durmont.
Shayé, fort en affaires comme un enfant
d'Israël, avaituiieé!oquenoestridente,Gqusr
tique, mordante c'était le ihxles Eavre delà
facture, le Léon Duval du billet protesté.
Durmont, grajsd et fort comme un athîè-
te, avait une facilité prodigieuse. Il étodàaii
l'affaire pendant que t'adversaire plaidait et'
l'assornBiait avec ses propres arguments.
Le tribunal de commerce de Paris, di-
saieaitfes plaideurs, a'a qu'une oreiïlelifere.
c'esttHhirmoeifé qui a l'autre,
Les agréés de ce, *emps. se sont bien dis-;
péraés; l'un
France et TtEspagree, «un second est char-!
gé dcu contentieux de la maison Rothschild, j
tt- 'an troisième, à l'irnitation d'.Horson, est,
devenu avocat consultant, un.;a:utue s'était
faitdirectejr du Théâtre-Italien, un dernier
s?est fait bçucher.Il fait tuer les beeufsa-
près avoir défendu lesïhommes.
Le fait eprès le droit.
Je ne .\roudraisipas attrister MM. les -agréés,
«ctuels, raais il Eie semble que leurs privi-
lèges sont plus menaeés que jamais.
Tout avocat inseritiau tableau de fia cour
.̃impériale de Paris a droit de plaider à la
'barre des juges consulaires;
Mais dn PaiaisidetJa Bourse -au Pailais-rde-l
Justice, il y a loin,
Et les défenseiai'S sont souvent retenus à:
plusieuœ chambre.
Mais quand demain il n'y aura qu'à tra-
*verser la place,
Que dis- je, un «espace de quelques mètres,
Pour aller de la ICàémis civile à ia Thémis
commerciale,
Sans qu'on ait même besoin de quitter sa
:.robe,'
Maître Petitjean, le Durmont de ce temps-
cri, n'aura qu'à bien se tenir, car les rivaux
»en éloquence et en £avoir ne ¡lui fero-nà pas
défbut.
II. esterai qu'il «fit de force à leur .tenir
,tête, 1
Il sera agréé de teus (pardon du calena-
bour) sur la rive droite comme sur la rivé
¡,gauche de la Seine.
II a été.souvent question, sous le dernier
.règne, d'ériger un siège de substitut aux au-
diences du tribunal de commerce
Le ministère public s'en rapportant à la
sagesse dia tribunal dans tous les procès de
fait simple., mais se levant en requérant,
an nom de la morale publique, dans tout
contrat entaché de dolou de fraude
Jusqu'à présent la justice consulaire a fait
ses affaires en famille,
Mais une fois en face du vieux palais des
Bellart, des Marchangy, desSéguier et des
Dupin,
L'ancienne pensée ne reviendra-t-elle
de lui donner lui-même de l'instruction. Le bon
grain germe vite et produit gros dans la bonne
terre. L'esprit de Claudine sc développa rapide-
ment. En un an, elle devint presque une savante,
et le vieux chevalier de Kerlaz, ravi, ajouta aux
attributions de la belle entrant l'emploi de lec-
trice, qu'elle parvint à remplir dans la perfec-
lion. « Sa voix douce, nette, musicale, disait le
vieillard, prête une séduction de plus aux bons
ouvrages qu'elle me lit. »
Cependant Dominique était devenu sombre
et soucieux. Ni l'aliection robuste de l'aïeul, ni
la touchante reconnaissance de la soeur de lait
ne suffisaient il dissiper sa mélancolie. En vain
le chevalier, excellent vengeur, l'entrraînait-il à
de grandes chasses. dans le département en
vain Claudine, attentive ménagère, lui prépa-
rait-elle tout le bien-être de la vie de lamille
rien ne déridait son front, rien n'égayait son
regard.
Il s'isolait, dans sa langueur et n'essayait pas
même d'y .échapper.
Un matin qu'il cheminait, le front incliné, la
démarche leaie, sous une coûtée ombreuse en-
tre deux haiesxd'aubepine, une main se posa,
sur son épaule, une voix sympathique lui dit:
Toujours triste, Mon cher Dominique?
Il se retourna.et recesmut le chevalier.
Le vieillard régla sa rrfarche sur celle du jeu-
ne homme, puis il reprit:
Çà, mon ami, fais-moi le plaisir de me
confier le secret de tes enntfis. Ton caractère,
naguère encore si enjoué, a perdu toute sa bon-
ne humeur. Serais-tu amoureux ?
que
Ce ne
Ce sont des gens sérieux, instruits, élei
Sivousen voulez., une preuve, vous
qu'à lire la coniptp-renpu du président spi;|
jtant sur la situation industrielle de l'année
écoulée. w
fres, la réaliti savamment prouvée par \t
PARIS
On anjïopce pour ;le 15 août
on est aujourd'hui terminé il n?y a r(us gufi
̃flissement, a été livrée au public hier mardi.
1 La voie est macadamisée et les càndélalire»
sont posés atout est en parfait état.
Cette première section, entre l'ancienne rue
Prouin-Qiiintaine et la 'limite dU' 20° arrondisse- i
ment a l'est, atteint aujourd'hui la Grande-Rtt
«le Paris; àJBelléville.
Cest, il faut- le reconnaître, une excellente
création, ayant l'avantage de ratlacherla-Vil1:1
lette à Belleville, qui se trouvaient séparées parj
des chemins presque toujours impraticables. -J.
Maisla prolongation de la rue de Puèbla dans]
le 20a arrondissement,- sur le territoire dëiCba^
,et de SIénilmontant, exercera une in»!
ifluence bien- plus, salutaire encore.
̃ (patrie.), ft| s;
La commission d'hygiène et de salubrité publï,-?
que du IS^atTondissement a tenu hier sa séance'
rnensuelle, sous .la présidence de. M. le baron d«J
Trétaigné, maite dé cet arrondissement. Parmi les
communications qui ont été faites il rasserabléeirf
ou signale un nouveau projet de transforrnatïpn re^.l
L'auteur de ce platz .dont le caractère est pure
ment officieux, propose d'établir sur le sommet de'i
la butte un vaste jardin public formé par dus 1er-
nisses, avec quinconces et entrées jnoiwmentolesli
accessibles aux voitures..
11 serait circonscrit, à mi-côte de la butte, par un
boulevard circulaire planté d'arbres et, borde d'har
bitatioiis symétriques, mais dont l'élévation ne dé^'?
passerait pas celle des terrasses,, afin de laisser laiP
vue libre de tous les' cotés de ce boulevard ravon1"
neraient des rues et a venues desservant tous" le.*>
quartiers qui avoisinent la butte.
Dans ce projet, la butte, dépouillée de toutes les '1
habitations dont elle est garnie, conserverait peu •
de chose près sa forme actuelle. Des ruinés de la
vieille église, il ne serait conservé, connue elfet dé-
coratif, que la partie du choeur ayant un caractère
Le conseil de l'ordre des avocats a procédé;»
avant-hier, à l'élection des secrétaires de |asa
conférence pour l'année .judiciaire
Ont été nommés secrétaires: MJH. Colin «le^j
Verdières, Emmanuel Brugnon Lepot Der
mange, Boissier, Coffinhal-Lapracle, Louehçt,^
Couteau, Boullaire, Delégorgue, Méline et Léon.
MM. Toussaint et de Fallois, secrétaires sor^'3
-Non, grand-père, répondit Dominique;. e£
soupirant.
Alors, qu'as-tu? Je veuoe 4e savoir.
En conscience, je ne me l'explique p«x;l
bien.
Et moi, je le devine, mon cher enfant. o
Dites. je vous écoute. v
Tu as près de virigt^qualre ans, poursuivit..
le chevalier. Si ton imagination est pleine, en î>
revanche ton cœur est vide. Or, ton
vide du coeur cause toujours une souffrance qui >8
peut se comparer permets-moi la compai'ai-
son un peu prosaïque1 au, délabrement d'unie,
estomac auquel manque une nourriture sûb-i!
stantielle. Il faut aimer, mon ami, te faire ai- sf
̃mer, et le marier le plus tôt possible voilà mon t
avis.. f
C'est aussi le mien, repartit Dominique en
essayant de sourire. Mais qui aimerai-je'? et, j
surtout qui m'aimera? car pour moi leinariagi; ••
ne saurait être que l'amour, l'amour exclusif.;)
l'amour absolu. Je l'avoue, je le rève, je le>dé- ;T
sire ardemment, et je souffre malgré moi
Tel que tu l'ambitionnes, mon mour, c'est la chimère à la poursuite de laquelle i
le cœur se fatigue souvent en vain. Cependant!
tu es trop jeune pour désespérer de l'enlrrvoir' ï
et de l'atteindre. Mets-loi donc à sa recherche. i
Dans quelle direction, grand-père"? de-
manda Dominique avec une sorte de galle. ri
Je ne sais trop, répondit. Je vieiibrd du
même ton. Ce qu'il y a de certain, c'est, quel}
dans le cercle restreint de nos relations je n'it-
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