Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-05-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 15 mai 1864 15 mai 1864
Description : 1864/05/15 (Numéro 470). 1864/05/15 (Numéro 470).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588580f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
BERKASX HUE itilUlELlfU
ancoin du boui. Montmartre
Il la librairie du Petit Jqcii.nal
6 mois Un a»
partent dùi" i>u.du 16 de chaque moig
..1 Muiidal'-ou.timbreg^posle'
TIRAGE OU PETIT-JOURNAL
LA- PENTECOTE
Nous allons célébrer demain une grande
fête de l'année, ie cinquantième. Joui) après
Pâques.
Un jour de recueillement dans toute l'é-
tendue dn monde catholique;
Une date iireu connue de nos campagnes.,
puisque c'est de la PerçtGpôte que datent
un grand nombre de louages et d'engage-
ments.
Le joue de la Pentecôte est de date an-
cienne.
Les Hébreux te célébraient en l'appelant
LafètcdelaLôi,
La solennité des premiers fruits,
Le jour des moissons.
Moïse t'avait institué pour que les Juifs
n'oubliassent jamais les commandements
donnés par Dieu au milieu des foudres et
des éclairs, sur le rhônt Sinaï.
Le mot Pentecôte dérive du grec perilé-
kosté, cinquantième, jour, étant
sous entendu.
La Pentecôte Catholique est la commémo-r
ration d'un fait relaté», non dans l'Ancien,
mais dans le nouveau Testament,
Eh exécution des prédictions, le Saint-
Esprit sous la forme physique de langues
de feu, descendit sur les apôtres pour em-
braser ceux qui
Le texte sacré porte que les disciples
étaient en prières,
Agenouillés, absorbés, émus?,'
Et qu'une flamitie s'arrêta comme unoréole sur chacun d'eux-
Alors le prodige le plus étonnant fut ce-
lui du don des langues.
Ces douze Galiléèns pauvres, illettrés, iso-1
lés, se sentirent animés d'une force et d'u-
ne volonté indomptables.
Ils parlèrent.
Pdnn en leur dialecte accoutumé,
Mais de maniera à être compris par les
Par.thes, lès Modes, les Elamites. les habi-
tants de la Mésopotamie, de la. Judée, de la
Cappadoce, du Pont et de l'Asie, de la Phry-
'»̃> et de la Pamphilie, de l'Egypte et de, la
• b ;• cyrénaïque, ?".
pur ceux qui venaient de Rome, de
̃; m 'Crète et de l'Arabie.
scun des peuples se disait
.miment se fait-il que ces hommes
parlent à chacun noire langue?
La Pentecôte est la .véritable fêta de FE-
lise, comme Noël et Pâques sont les fêtas
du Sauveur.
FEUILLETON QU PETIT "lOUBNAL
DU 15 haï 1864.
LE COCHER DE CABRIOLET
A la Morgue dit la capitaine en tres-
saillant, à la Morgue Quand je pense que je
n'avais plus l'espoir de 1h retrouver que là: que
je voyais ma pauvre Marie, l'enfaut de mon
cœur, éteadue sur ce marbre noir-et suant I Q
Marie! Et il n'y pas de danger, n'est-ce
pas? Le niédecin a répondu d'elle?
» Ne m'en parlez pas do votre médecin,
c'est une fière cruche.
» Gomment il reste donc des craintes
pour ma fille?
» Je dis
D Non, non, c'est relatif à moi, par rap-
port à mon nez.
Nous faisions du chemin pendant ce temps-
là, si bien que tout â eoup le cocher nous dit:
» Nous sommés arrivés.
x Aide-moi, mon ami, me dit le capitaine,
les jambes me manquent. Où est-ce?
» Là, au second, où vous voyez de la lu-
tnifcre et une oirib.re derrière le rideau.
» Oh! viens, viens.
» Pauvre homme! il était pâle comme un
linge. Je pris son bras sous le mien. J'enten-
dais battre son coeur.
(1) Toir notre numéro du 9 mai.
Du jour où, l'Esprit Saint est descendu sur
ces compagnons naïfs et timides pour en
faire des pasteurs instruits et courageux, le
sacerdoce catholique était inauguré.
les hautes cathédrales n'étaient pas encore:
Aux hbtjiïes
La Pentecôte se célébrait dans les Cata-
combes .̃; on chantait, loin desGésars cruels,
tapote de, J'Esprit-Saint qui avait doiinéda
fortilude aux premiers martyrs.
A la rentrée des tribunaux; on dit la messe
du Smnt-EspTit.
C'est une ancienne institution.
Et coinm&Iès prêtres avaient des robes
couleur feu et les magistrats une longue;
robe écarlate herminéè;f on appeiait autre-
fois ce cesses rouges.
L'pcfave de la Pentecôte, offrait encore
jafljs ù%e autre particularité.
pôi'd're royal du Saint-Esprit était ladé-
coiraliondçs nobles et des prioçesjdq sang.
Un chapitre solennel de l'ordre était tenu,'
ptle roi assistait en personne aux joâré-
moriiéset dévotions.
A Paris, et surtout dans les départemen ts,
'l'octave de la Pentecôte met nos évêques
en voyage.'
On voit de toutes parts les pieux toaris-
'tes en robe violette,
Qui vont1 donnerdeville en ville, de bourg
en bourg, 'j ̃ ̃
'Vans tome 1 étendue ',de leur diocèse, le
sacrement de la coiïurmiition:
L'époque de la Pentecôte: fût toujours re-
gardée comme très convenable pour l'admi-
ni$U>ation> de ce sacrement.
Les évèques, par l'imposition mains,
renouvellent en quelque sorte le prodige
de, ta descente du Saint-Esprit.
Ils. communiquent 1,'esprit saint; ils ar-
nient les jeunes esprits de courage et de
Pour les rondre propres&ux combats spi-
rituels.– Ce privilège, c'est le trésor de l'é-
Les détails bibliques et chronologiques
sur la Pentecôte rie sont pas sans intérêt.-
,Les apôtres, dit saint Luc^attendaient le
Saant-Esprit dans une chambre haute. Le
toit des édifices-, dans la Palestine,, étant
plat, la chambre la plus haute était la plus
grande comme Il plus retirée.
Quelques-uns ont pensé 4Ùe ,1a chambre
où! se rassemblaient les apôtres était située-
au-dessus du Temple. Il est certain qu'il y
avait des appartements dans la partie supé-
rieure de ce vaste édifice.
Flavius Josèphe nous apprend qu'Esdras
s'assit dans une cliambre haute du Temple,
avec les Pères du peuple.
BaroniuSj Jansenius, Canisius, Lavinus et
» Si j'allais la trouver morte i me dit-il en
me regardant d'un air égaré.
Au même instant, la porte de l'apparte-
ment de àl. Eugène s'ouvrit, deux étages au-
dessus de nous, et nous entendîmes une voix
de femme qui criait
̃ Mon père 1 mon père 1
» C'est elle.c'est sa -voix! dit le capitaine.
Et le vieillard, qui tremblait une seconde
auparavant, s'élança comme un! jeune homme
.entra dans la. chambre sans dire bonjour ni
bonsoir à personne et s'élança sur le lit de sa
fillo en pleurant et en disant
» Marie I ma chëre enfant, ma fille f
» Quand j'arrivai, c'était un tableau de les.
voir dans les bras l'un de l'autre, le père frot-
tant la figure do sa fille avec sa face de lion et
ses vieilles moustaches, la garde pleurant; M.
Eugène pleurant, moi pleurant,enlin.une vraie
averse
» Mon maître eut à la garae et a moi
» Il faut les laisser seuls.
» Nous sortons tous les trois; il me prend la
main et me dit:
s Guette Alfi-ed de Linar quand il reu-
trera du bal, tu le prieras de venir nie parier.
» Je me mis en sentinelle sur l'escalier, et je
dis
D Ton compte est bon, à toi.
» Au bout d'un quart d'heure, j'entendis
derling dcrîing! G était M. Alfred. ïi monta
l'escalier en chiiotaowJo lui dis poliment
»- Ce n'est pas ça; imis mon niail-re veut
vous dire deux mots.
D Est-ce que ton utaître n'aurait pas pu
astres c'é-
ialit dans la maison de Marie, mère d« Mare^
q«e se tinrent les premières assemblées.
iL!impératrice Hélène fit bâtir, à l'endroit'
oà fat dP/irte maiso-i. illiistvée à la fois par:
lesappafitions dû Sauveur et la descente du
saity Esprit, .une spjendidp b.asilicfue.
̃ Llœuvfe ne la pie'ûsb nièrô de l'empereur
Côfistantin fut détruite.. par. les hérétiques et
reconstruite plus tard'par une reine de Si-
cité.
Au moyen âge, en honneur de la colom-
Saint-Esprit, on don-
Cet usage se renouvelait a l'entrée des
rpisdari^Paris.̃̃̃;
de'Lours XI, on-
la chronique, que
le soleil en fut olïsfëuVçi.
M-Âmédéê dePonthieu publie ce matin-,
un remarquable travail
!(smr la pèntecoter'
fourmille
la charmant récit ";f"'
Un tavernier dont la légende n'a pas ^on-
servé Je nom avait une fille appelée Colbm-
sage et modeste comme son'
bomonyme.
La renommée de la maison n'était pas
grande. A peine quelques malandrins y al-
laient-ils par ci par là essayer de £foke
sans bourse délier. Le^guot venait souvent
mettre le holà et cbndûisaSt au Ghâtelet.
méditer sur l'utilité degjBiftgelots, les truands-
Or, il advint qu'un jour ds'Pëntëc'Ôte, Go-,
lo.mbette alla ouïr la grand'messe Notre-
Damsrët^ohose singulière, quant, après le
Vent Creator, commença là, cépcmonie des
çffpayé|î de voir une si grande foule, vint,.
tôf,é bais.s^e, se e*aeher dans la 'capeline' de
la¡jeune fille, comme si elle eûtcompris.que
là'elle aurait un nid sûr et serait bien pro-
D'était une sœur qui venait demander
protection à sa sœur aussi Goloinbetle se
garda bien de la repousser. Comiiie le po-
pulaire eroyait que ces oiseaux Arenawnt
du ciel, que c'était Dieu qui les envoyait,
on regarda cette préférence pour la fille du
tavernier comme un fait extraordinaire; on
la crut prédestinée.
La jeune' fille emporta la« colombe à la
maison 'paternelle et en eut un soin extrême.
L'événement, raconté"et commenté par les
coratoères de la Cité, attira beaucoup de
monde. La maison prit pour enseigne A 'la
Descente du Saint-Esprit, et prospéra près-
que miraculeusement. Colombette ne man-
qua pas d'épouseurs, choisit bien, et fonda
une boune maison, qui continua de généra-
tion en génération.
Mon pettt.germon est fini.
Excusez-moi si je traite une fois par oc-
eas;on, un sujet sévère.
attendre à demain ? Qu'il me répond d'un air
-Il paraît que non, puisqu'il vous deman-
de tout de suite,
» C'est bon; où est-il?
» Me voici, dit M. Eugène qui m'avait en^
tendu. Youlez-vous avoir la bonté, monsieur,-
d'chtrer dans cette chambre?
«Et il montrait celle de M110 Marie. Je n'y
comprenais plus rien.
» J'ouvre la porte. Le capitaine entrait dans
un cabinet; il me fait signe d'attendre qu'il
soit caché. Quand c'est fait, je dis
» Entrez, messieurs.
» Mon maître'pousse M. Alfred dans la.cham-
bre, me jette dehors, ferme la porte sur nous.
J'entends une voix tremblante dire â Àlfreill*
une voix étonnée répondre: «Mariel marie 1
» vous isi ?»
» M. Alfred est le père de l'enfant? que je
dis à- mon maître.
» lime répond
»v– Oui; reste avec moiici, et écoutons.
» D'abord nous n'entendîmes rien,,que M110
Marie, qui avait l'air de prier M, Alfred. Ga du-
ra.quelcjue tem'ps. A la fin, nous entendîmes la
voix de celui-ci qui disait
Non, Marie, c'est impossible. Vous êtes
folle; jù ne suis point maître de me marier, je
dépens d'une famillè qui rie lepenaeUraitpàs.
Mais je suis riche, et si de l'or.
chanai soisisc. l'our ne pas se donner la peine
d'ouvrir*la porte du cabinet où il s'était caché,
ie capitaine venait de l'enfoncer d'uo eoun do
Je ne suis ni prédicateur, ni casuiste.
Je n'ai jamais lu- les
et de discasaion.'
JîrfFs je possède' à fond Hile -théologie-
donti'étude m'a été charBianta,
Le professeur avait- la voix douce, et des
bonbons remptissaient sa robe de docteur.
,Il nie disait
'-Enfant! voici une fête de l'Eglise,
Et irtie montrait .^joindre les mains dans
la prière genou en pensant au
créateur de toutes choses.
̃ “>,
Hife Confuciua
ou le Coran, Luther ou SalvatoJ', le, père
Gratry ou Renan,
Il est un tliéologien en; qui j'ai -une>pl\i9
• Et dont je mo souyipns endette solennité
de la'Pentecô le
demain^
t Ce savant, ce bénédictin, ce théologie»'
qui a dirigé mes premières croyances,
TIMOTHÉE TKIMM.
'La cour decossation vient dé faire uaè nomi.
voile perte. M. le conseiller Pecourt a succoiûs;:i
rueMartel, 4, à une dou*
loureuse maladie qui le tenait éloigné du Palais
depuis quatre mois.
A vaut? do parfir pour Cherbourg, les ambassa-
deurs' japonais ont visité le fort.de Vioceones, le
donjon, l'arsenal, la salle donnes, tes casernes et
̃Jes établissements militaires de cette, plaça .de
L'école normale de tir,,?vec sa belle coHection
d'armes à fen 'des différents pays. a attiré _l'«tten-
tion particnlière de l'ambiissade. Emerveillés da
!a quantité d'armes déposées dans l'arsenal, les
'dçifcassadbur.s les ont examinées avec beaucoup
de soin, ex[irîi»ant ljeur admiration de l'aedre par-
avec lequel elles y sont conservées. La visite
des dilTérenls bâtiments a duré plusiaura;heures.
S. Exe. le comte de Goll?, ambassadeur de Prus-
se près la cour des Toileries, est arrivé hier à Pa-
ris, de retour de Coblepte..
La surintendance des beairt-arts vient de
prendre une mesure qui facilitera au publia
l'appréciation des récompenses nc-ordéos cetta
année aux artistes.'Unoétiquettedoréeiportanl
ces mots: Hors de,concours, été apppGéeaux
O3uyres des peintres'et des seuîiffteûi's qui,
ayant oblenud6jà, la croix ou des inédailles e»'
ration^ ne sont pas appelés àparticipef aux ré-
compenses nouvelles.
Deux étameurs ambulants s'épient pris hier de
querelle pour un motif futile. La scène se passait
h novift heures du soir, sur l'ancien bouieva.rd ex-
térieur. L'un d'eux, nommé P âgé de dix-neuf
ans, porta à son antagoniste un coup de couteau
dans lu poitrine qui 1 envoya roukr baignant dans
Accourues au bruit de la lutte, plusieurs peiv,
sonnes ont relevé le blessé et se sont emparées
pied. -M!lBiMarie jeta un cri; le capitaine psussa
uu juron à .faire lézarder la maison mua maî-
«'Hâtait temps. Le capitaine Dumont tenait
M. Alfred sous son genou, et lui tordait le cou
comme à une volatil. Mon maître les sépara*
s M. Alfred se releva pâle, les yeux fixes et
les dents serrées il ne jeta pas un coup d'oeil
sur Marie qui était toujours évanouie;
mais il vint à mon maître,, qui l'attendait, les!
bras croisés.
» Eugène, lui dit-il, je ne savais pas que
votre appartement fût un coupe-gorge je n'y.
rentrerai plus qu'un pistolet de chaque main:
»– C'est- ainsi que j'espère Vous' revoir,, luklil
mon maître; car si vous y rentriez autrement,
je ivousprierais à l'instant d'en sortir.
»– Capitaine, dit M. Alfred en se retour-
nant, vous n'oublierez pas que j'ai une dette,
aussi avec vous?
» Et vous me la payerez l'instana, dit le
capitaine; car je ne vous quitte pas.
» Soitl
» Le jour commence à paraître, continua
M. -pumonl.; .allez chercher des armes.
» J'ai des épées et dés pistolets, dit moi.
maître.
» Alors faites-les porter dans une voiture.
reprit le capitaine.
:̃»'– 'Dans une heure,, au,bois de,
porle'Maillot, dit Alfred.
» -Dans une heure, répondirent à .iii.iok
mon maître et le capitaine. Allez chercher vos
témoins. –11 sortit. T"
La fin s iemavr. s ALBXANDRE DUMA6.
ancoin du boui. Montmartre
Il la librairie du Petit Jqcii.nal
6 mois Un a»
partent dùi" i>u.du 16 de chaque moig
..1 Muiidal'-ou.timbreg^posle'
TIRAGE OU PETIT-JOURNAL
LA- PENTECOTE
Nous allons célébrer demain une grande
fête de l'année, ie cinquantième. Joui) après
Pâques.
Un jour de recueillement dans toute l'é-
tendue dn monde catholique;
Une date iireu connue de nos campagnes.,
puisque c'est de la PerçtGpôte que datent
un grand nombre de louages et d'engage-
ments.
Le joue de la Pentecôte est de date an-
cienne.
Les Hébreux te célébraient en l'appelant
LafètcdelaLôi,
La solennité des premiers fruits,
Le jour des moissons.
Moïse t'avait institué pour que les Juifs
n'oubliassent jamais les commandements
donnés par Dieu au milieu des foudres et
des éclairs, sur le rhônt Sinaï.
Le mot Pentecôte dérive du grec perilé-
kosté, cinquantième, jour, étant
sous entendu.
La Pentecôte Catholique est la commémo-r
ration d'un fait relaté», non dans l'Ancien,
mais dans le nouveau Testament,
Eh exécution des prédictions, le Saint-
Esprit sous la forme physique de langues
de feu, descendit sur les apôtres pour em-
braser ceux qui
Le texte sacré porte que les disciples
étaient en prières,
Agenouillés, absorbés, émus?,'
Et qu'une flamitie s'arrêta comme uno
Alors le prodige le plus étonnant fut ce-
lui du don des langues.
Ces douze Galiléèns pauvres, illettrés, iso-1
lés, se sentirent animés d'une force et d'u-
ne volonté indomptables.
Ils parlèrent.
Pdnn en leur dialecte accoutumé,
Mais de maniera à être compris par les
Par.thes, lès Modes, les Elamites. les habi-
tants de la Mésopotamie, de la. Judée, de la
Cappadoce, du Pont et de l'Asie, de la Phry-
'»̃> et de la Pamphilie, de l'Egypte et de, la
• b ;• cyrénaïque, ?".
pur ceux qui venaient de Rome, de
̃; m 'Crète et de l'Arabie.
scun des peuples se disait
.miment se fait-il que ces hommes
parlent à chacun noire langue?
La Pentecôte est la .véritable fêta de FE-
lise, comme Noël et Pâques sont les fêtas
du Sauveur.
FEUILLETON QU PETIT "lOUBNAL
DU 15 haï 1864.
LE COCHER DE CABRIOLET
A la Morgue dit la capitaine en tres-
saillant, à la Morgue Quand je pense que je
n'avais plus l'espoir de 1h retrouver que là: que
je voyais ma pauvre Marie, l'enfaut de mon
cœur, éteadue sur ce marbre noir-et suant I Q
Marie! Et il n'y pas de danger, n'est-ce
pas? Le niédecin a répondu d'elle?
» Ne m'en parlez pas do votre médecin,
c'est une fière cruche.
» Gomment il reste donc des craintes
pour ma fille?
» Je dis
D Non, non, c'est relatif à moi, par rap-
port à mon nez.
Nous faisions du chemin pendant ce temps-
là, si bien que tout â eoup le cocher nous dit:
» Nous sommés arrivés.
x Aide-moi, mon ami, me dit le capitaine,
les jambes me manquent. Où est-ce?
» Là, au second, où vous voyez de la lu-
tnifcre et une oirib.re derrière le rideau.
» Oh! viens, viens.
» Pauvre homme! il était pâle comme un
linge. Je pris son bras sous le mien. J'enten-
dais battre son coeur.
(1) Toir notre numéro du 9 mai.
Du jour où, l'Esprit Saint est descendu sur
ces compagnons naïfs et timides pour en
faire des pasteurs instruits et courageux, le
sacerdoce catholique était inauguré.
les hautes cathédrales n'étaient pas encore:
Aux hbtjiïes
La Pentecôte se célébrait dans les Cata-
combes .̃; on chantait, loin desGésars cruels,
tapote de, J'Esprit-Saint qui avait doiinéda
fortilude aux premiers martyrs.
A la rentrée des tribunaux; on dit la messe
du Smnt-EspTit.
C'est une ancienne institution.
Et coinm&Iès prêtres avaient des robes
couleur feu et les magistrats une longue;
robe écarlate herminéè;f on appeiait autre-
fois ce cesses rouges.
L'pcfave de la Pentecôte, offrait encore
jafljs ù%e autre particularité.
pôi'd're royal du Saint-Esprit était ladé-
coiraliondçs nobles et des prioçesjdq sang.
Un chapitre solennel de l'ordre était tenu,'
ptle roi assistait en personne aux joâré-
moriiéset dévotions.
A Paris, et surtout dans les départemen ts,
'l'octave de la Pentecôte met nos évêques
en voyage.'
On voit de toutes parts les pieux toaris-
'tes en robe violette,
Qui vont1 donnerdeville en ville, de bourg
en bourg, 'j ̃ ̃
'Vans tome 1 étendue ',de leur diocèse, le
sacrement de la coiïurmiition:
L'époque de la Pentecôte: fût toujours re-
gardée comme très convenable pour l'admi-
ni$U>ation> de ce sacrement.
Les évèques, par l'imposition mains,
renouvellent en quelque sorte le prodige
de, ta descente du Saint-Esprit.
Ils. communiquent 1,'esprit saint; ils ar-
nient les jeunes esprits de courage et de
Pour les rondre propres&ux combats spi-
rituels.– Ce privilège, c'est le trésor de l'é-
Les détails bibliques et chronologiques
sur la Pentecôte rie sont pas sans intérêt.-
,Les apôtres, dit saint Luc^attendaient le
Saant-Esprit dans une chambre haute. Le
toit des édifices-, dans la Palestine,, étant
plat, la chambre la plus haute était la plus
grande comme Il plus retirée.
Quelques-uns ont pensé 4Ùe ,1a chambre
où! se rassemblaient les apôtres était située-
au-dessus du Temple. Il est certain qu'il y
avait des appartements dans la partie supé-
rieure de ce vaste édifice.
Flavius Josèphe nous apprend qu'Esdras
s'assit dans une cliambre haute du Temple,
avec les Pères du peuple.
BaroniuSj Jansenius, Canisius, Lavinus et
» Si j'allais la trouver morte i me dit-il en
me regardant d'un air égaré.
Au même instant, la porte de l'apparte-
ment de àl. Eugène s'ouvrit, deux étages au-
dessus de nous, et nous entendîmes une voix
de femme qui criait
̃ Mon père 1 mon père 1
» C'est elle.c'est sa -voix! dit le capitaine.
Et le vieillard, qui tremblait une seconde
auparavant, s'élança comme un! jeune homme
.entra dans la. chambre sans dire bonjour ni
bonsoir à personne et s'élança sur le lit de sa
fillo en pleurant et en disant
» Marie I ma chëre enfant, ma fille f
» Quand j'arrivai, c'était un tableau de les.
voir dans les bras l'un de l'autre, le père frot-
tant la figure do sa fille avec sa face de lion et
ses vieilles moustaches, la garde pleurant; M.
Eugène pleurant, moi pleurant,enlin.une vraie
averse
» Mon maître eut à la garae et a moi
» Il faut les laisser seuls.
» Nous sortons tous les trois; il me prend la
main et me dit:
s Guette Alfi-ed de Linar quand il reu-
trera du bal, tu le prieras de venir nie parier.
» Je me mis en sentinelle sur l'escalier, et je
dis
D Ton compte est bon, à toi.
» Au bout d'un quart d'heure, j'entendis
derling dcrîing! G était M. Alfred. ïi monta
l'escalier en chiiotaowJo lui dis poliment
»- Ce n'est pas ça; imis mon niail-re veut
vous dire deux mots.
D Est-ce que ton utaître n'aurait pas pu
astres c'é-
ialit dans la maison de Marie, mère d« Mare^
q«e se tinrent les premières assemblées.
iL!impératrice Hélène fit bâtir, à l'endroit'
oà fat dP/irte maiso-i. illiistvée à la fois par:
lesappafitions dû Sauveur et la descente du
saity Esprit, .une spjendidp b.asilicfue.
̃ Llœuvfe ne la pie'ûsb nièrô de l'empereur
Côfistantin fut détruite.. par. les hérétiques et
reconstruite plus tard'par une reine de Si-
cité.
Au moyen âge, en honneur de la colom-
Saint-Esprit, on don-
Cet usage se renouvelait a l'entrée des
rpisdari^Paris.̃̃̃;
de'Lours XI, on-
la chronique, que
le soleil en fut olïsfëuVçi.
M-Âmédéê dePonthieu publie ce matin-,
un remarquable travail
!(smr la pèntecoter'
fourmille
la charmant récit ";f"'
Un tavernier dont la légende n'a pas ^on-
servé Je nom avait une fille appelée Colbm-
sage et modeste comme son'
bomonyme.
La renommée de la maison n'était pas
grande. A peine quelques malandrins y al-
laient-ils par ci par là essayer de £foke
sans bourse délier. Le^guot venait souvent
mettre le holà et cbndûisaSt au Ghâtelet.
méditer sur l'utilité degjBiftgelots, les truands-
Or, il advint qu'un jour ds'Pëntëc'Ôte, Go-,
lo.mbette alla ouïr la grand'messe Notre-
Damsrët^ohose singulière, quant, après le
Vent Creator, commença là, cépcmonie des
çffpayé|î de voir une si grande foule, vint,.
tôf,é bais.s^e, se e*aeher dans la 'capeline' de
la¡jeune fille, comme si elle eûtcompris.que
là'elle aurait un nid sûr et serait bien pro-
D'était une sœur qui venait demander
protection à sa sœur aussi Goloinbetle se
garda bien de la repousser. Comiiie le po-
pulaire eroyait que ces oiseaux Arenawnt
du ciel, que c'était Dieu qui les envoyait,
on regarda cette préférence pour la fille du
tavernier comme un fait extraordinaire; on
la crut prédestinée.
La jeune' fille emporta la« colombe à la
maison 'paternelle et en eut un soin extrême.
L'événement, raconté"et commenté par les
coratoères de la Cité, attira beaucoup de
monde. La maison prit pour enseigne A 'la
Descente du Saint-Esprit, et prospéra près-
que miraculeusement. Colombette ne man-
qua pas d'épouseurs, choisit bien, et fonda
une boune maison, qui continua de généra-
tion en génération.
Mon pettt.germon est fini.
Excusez-moi si je traite une fois par oc-
eas;on, un sujet sévère.
attendre à demain ? Qu'il me répond d'un air
-Il paraît que non, puisqu'il vous deman-
de tout de suite,
» C'est bon; où est-il?
» Me voici, dit M. Eugène qui m'avait en^
tendu. Youlez-vous avoir la bonté, monsieur,-
d'chtrer dans cette chambre?
«Et il montrait celle de M110 Marie. Je n'y
comprenais plus rien.
» J'ouvre la porte. Le capitaine entrait dans
un cabinet; il me fait signe d'attendre qu'il
soit caché. Quand c'est fait, je dis
» Entrez, messieurs.
» Mon maître'pousse M. Alfred dans la.cham-
bre, me jette dehors, ferme la porte sur nous.
J'entends une voix tremblante dire â Àlfreill*
une voix étonnée répondre: «Mariel marie 1
» vous isi ?»
» M. Alfred est le père de l'enfant? que je
dis à- mon maître.
» lime répond
»v– Oui; reste avec moiici, et écoutons.
» D'abord nous n'entendîmes rien,,que M110
Marie, qui avait l'air de prier M, Alfred. Ga du-
ra.quelcjue tem'ps. A la fin, nous entendîmes la
voix de celui-ci qui disait
Non, Marie, c'est impossible. Vous êtes
folle; jù ne suis point maître de me marier, je
dépens d'une famillè qui rie lepenaeUraitpàs.
Mais je suis riche, et si de l'or.
chanai soisisc. l'our ne pas se donner la peine
d'ouvrir*la porte du cabinet où il s'était caché,
ie capitaine venait de l'enfoncer d'uo eoun do
Je ne suis ni prédicateur, ni casuiste.
Je n'ai jamais lu- les
et de discasaion.'
JîrfFs je possède' à fond Hile -théologie-
donti'étude m'a été charBianta,
Le professeur avait- la voix douce, et des
bonbons remptissaient sa robe de docteur.
,Il nie disait
'-Enfant! voici une fête de l'Eglise,
Et irtie montrait .^joindre les mains dans
la prière genou en pensant au
créateur de toutes choses.
̃ “>,
Hife Confuciua
ou le Coran, Luther ou SalvatoJ', le, père
Gratry ou Renan,
Il est un tliéologien en; qui j'ai -une>pl\i9
• Et dont je mo souyipns endette solennité
de la'Pentecô le
demain^
t Ce savant, ce bénédictin, ce théologie»'
qui a dirigé mes premières croyances,
TIMOTHÉE TKIMM.
'La cour decossation vient dé faire uaè nomi.
voile perte. M. le conseiller Pecourt a succoiûs;:i
rueMartel, 4, à une dou*
loureuse maladie qui le tenait éloigné du Palais
depuis quatre mois.
A vaut? do parfir pour Cherbourg, les ambassa-
deurs' japonais ont visité le fort.de Vioceones, le
donjon, l'arsenal, la salle donnes, tes casernes et
̃Jes établissements militaires de cette, plaça .de
L'école normale de tir,,?vec sa belle coHection
d'armes à fen 'des différents pays. a attiré _l'«tten-
tion particnlière de l'ambiissade. Emerveillés da
!a quantité d'armes déposées dans l'arsenal, les
'dçifcassadbur.s les ont examinées avec beaucoup
de soin, ex[irîi»ant ljeur admiration de l'aedre par-
avec lequel elles y sont conservées. La visite
des dilTérenls bâtiments a duré plusiaura;heures.
S. Exe. le comte de Goll?, ambassadeur de Prus-
se près la cour des Toileries, est arrivé hier à Pa-
ris, de retour de Coblepte..
La surintendance des beairt-arts vient de
prendre une mesure qui facilitera au publia
l'appréciation des récompenses nc-ordéos cetta
année aux artistes.'Unoétiquettedoréeiportanl
ces mots: Hors de,concours, été apppGéeaux
O3uyres des peintres'et des seuîiffteûi's qui,
ayant oblenud6jà, la croix ou des inédailles e»'
ration^ ne sont pas appelés àparticipef aux ré-
compenses nouvelles.
Deux étameurs ambulants s'épient pris hier de
querelle pour un motif futile. La scène se passait
h novift heures du soir, sur l'ancien bouieva.rd ex-
térieur. L'un d'eux, nommé P âgé de dix-neuf
ans, porta à son antagoniste un coup de couteau
dans lu poitrine qui 1 envoya roukr baignant dans
Accourues au bruit de la lutte, plusieurs peiv,
sonnes ont relevé le blessé et se sont emparées
pied. -M!lBiMarie jeta un cri; le capitaine psussa
uu juron à .faire lézarder la maison mua maî-
«'Hâtait temps. Le capitaine Dumont tenait
M. Alfred sous son genou, et lui tordait le cou
comme à une volatil. Mon maître les sépara*
s M. Alfred se releva pâle, les yeux fixes et
les dents serrées il ne jeta pas un coup d'oeil
sur Marie qui était toujours évanouie;
mais il vint à mon maître,, qui l'attendait, les!
bras croisés.
» Eugène, lui dit-il, je ne savais pas que
votre appartement fût un coupe-gorge je n'y.
rentrerai plus qu'un pistolet de chaque main:
»– C'est- ainsi que j'espère Vous' revoir,, luklil
mon maître; car si vous y rentriez autrement,
je ivousprierais à l'instant d'en sortir.
»– Capitaine, dit M. Alfred en se retour-
nant, vous n'oublierez pas que j'ai une dette,
aussi avec vous?
» Et vous me la payerez l'instana, dit le
capitaine; car je ne vous quitte pas.
» Soitl
» Le jour commence à paraître, continua
M. -pumonl.; .allez chercher des armes.
» J'ai des épées et dés pistolets, dit moi.
maître.
» Alors faites-les porter dans une voiture.
reprit le capitaine.
:̃»'– 'Dans une heure,, au,bois de,
porle'Maillot, dit Alfred.
» -Dans une heure, répondirent à .iii.iok
mon maître et le capitaine. Allez chercher vos
témoins. –11 sortit. T"
La fin s iemavr. s ALBXANDRE DUMA6.
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