Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-01-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 26 janvier 1864 26 janvier 1864
Description : 1864/01/26 (Numéro 359). 1864/01/26 (Numéro 359).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588470s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
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BUREAUX I
1 tes, nie Richelieu
UN NUMÉRO CINQ CENTIIIES
LE PETIT JOURNAL SEUL. 5fr. 9 fr. *8*fr. ©Tr. iâ~fr. 2&ir. -̃̃
LEPETr?îoiS™!S|ENSEMBLE Sfr. *6fr. SOfr. BOfr. »O fr. 40fr.
Les abonnements datent des il, et 16 de chaque mois Mandats ou timbres-poste ,̃'
NUMÉRO
Hardi 26 janvier
̃ DN NUMÉRO CINQ CENTIMES
TIRAGE DU PETIT JOURNAL
Lundi janvier
LE NAUFRAGE DE LA MÉDUSE.
Le théâtre Impérial du Châtelet vient de
reprendre le Naufrage de la Méduse, un des
drames les plus émouvants que nous ayons
vus dans notre jeunesse,
Et trois mille personnes assistent cha-
que. soir aux péripéties du fatal radeau.
Le Naufrage dé la Méduse, immortalisé
par le pinceau de Géricault (voyez l'admi-
rable tableau du Louvre), est peu connu
dans ses détails, i
Et j'en esquisse ici, lecteurs, les. traits
principaux, racontés par an des naufragés.
Une longue inactivité rendait nos anciens
of6ciers inhabités à paraître sur cet élé-
ment qui s'était enorgueilli de leurs triom-
phes. L'un d'eux avait le commandement en
chef d'une expédition importante, la desti-
née de quatre cents Français.
On dit que le capitaine Chaumareys, après
l'échouement de la frégate la Méduse, prit
de mauvaises mesures pour sauver l'équi-
page et les passagers. Cent cinquante-deux
personnes s'entassent sur un radeau mal
construit. Quelques accidents survenant, le
capitaine tâche sa remorque et voilà cent
cinquante- deux Français luttant pendant
treize jours, avec la faim et la soif, la tem-
pête, le soleU du tropique en proie aux
) horreurs de la calenture: De quinze qui-par-
viendront à terre, cinq n'y trouveront
qu'un tombeau.
Voici en quelques mots le programme de
cedrame terrible:
.Après le départ des embarcations, la con-
sternation est extrême matelots et soldats
passent au désespoir. Pas même de
boussole pour se diriger. On n'eut pour
guide unique que le lever et le coucher du.'
soleil. ̃̃-̃̃̃
Le premier repas fut de la pâte de biscuit
mêlée à du vin.
On établit un ordre par numéro pour la
distribution des misérables vivres.
Le biscuit faisait défaut;
On distribua trois quarts de vin par
jour.
La nuit arriva. Quelle nuit affreuse! L'i-
dée seule de voir les embarcations le len-
] 'feuilleton du PEUT JOURNAL
DU 26 JANVIER 1864.
SANS CŒCR, :>
Raoul de Bertuis était né en Touraine. Fils du
marquis de Beftuis'dqnt il était l'unique héri-
tier, sa naissance avait coûté la vie à sa mère.
Privé de celle dont l'amourvigilant et les sages
conseils auraient pu le guider aux débuts sca-
breux.du chemin de la vie et le prémunir con-
tre les dangers du monde, il avait été aban-
donné par son père à des mains mercenaires.
Le marquis était un ancien viveur, fou de
plaisir, et dans le cœur duquel là mort de sa
femme n'avait laissé qu un vide bientôt coin-
blé..
Rarement il habitait le Bertuis, où il ne ve-
naitordinairementque pourla saison des chas-
ses. On comprend qu'avec un semblable genre
de vie, il n'avait pas trouvé le temps de s'oc-
cuper de l'éducation de son fils, et Raoul était
arrivéaseizeanssachant admirablement mon-
ter à cheval, faire des armes, détourner un
sanglier et tirer au pistolet, mais n'ayant pro-
fité d'aucune des autres leçons qui avaient pu
lui étra données.
Asviogt ans, c'était un excellent cavalier,
ignorant, au dernier.point, mais bon tireur.
demain consola un peu [nos hommes qui, la
plupart, n'ayant pas le pied marin, à cha-
que coup de mer tombaient les uns sur les
autres. On s'attacha au radeau avec des
cordes. Au milieu de la nuit, le temps
fut très mauvais des vagues extrêmement
grosses déferlaient sur nous et nous ren-
versaient dans l'obscurité.
Vers les sept heures du matin, la mertom-
ba un peu, le vent souffla avec moins de fu-
reur, mais quel spectacle vint s'offrir à nos
regards! Dix ou douze malheureux, ayant
les extrémités inférieures engagées dans les
séparations que laissaient entre elles les
pièces du radeau, n'avaient pu se dégager
et y avaient perdu la vie; plusieurs autres a-
vaient été enlevéspar la violence de lamer.
A l'heure du repas, nous prîmes de nou-
veaux numéros pour ne pas laisser de vide
dans la série il nous manquait vingt hom-
mes
Dps montagnes d'eau nous couvraient à
chaque instant et venaient se briser avec
fureur au milieu de nous. Au centre, le rap-
prochement était tel que quelques infortu-
nés furent.étouffés par le poids de leurs ca-
marades, qui tombaient sur eux à chaque
instant.
Les soldats et matelots, effrayés parla
présence d'un danger presque inévitable
ne doutèrent plus qu'ils ne fussent tous dr-
rivés, à leur dernière heure.
Croyant qu'ils a1laient être engloutis
lés matelots résolurent d'adoucir leurs der-
niers moments en buvant jusqu'à perdre la
raison. Nous ,n'eûmes pas la force de nous
opposer à ce désordre; ils se précipitèrent
sur un tonneau qui était au centre du ra-
deau, firent un large trou à l'une de ses cx-
trémités^ et avec de petits gobelets de fer-
blanc, dont ils s'étaient munis, à bord de la
frégate, ils en prirent chacun une assez
grande quantité; mais ils furent obligés de
cesser, parce que l'eau de mer embarqua
par le trou qu'ils avaient fait. Les fumées
du vin ne tardèrent pas à porter le désordre
dans des cerveaux déjà affaiblis par la pré-
sence du danger et le défaut d'aliments.
Ainsi excités ces hommes;.devenus sourds
à la voix de la raison, manifestèrent haute-
ment l'intention de se défaire des chefs qui,
disaient-ils, voulaient mettre obstacle à leur
dessein, et de détruire ensuite le radeau en
coupant les amarres qui en unissaient les
différentes parties. Un instant après, ils vou-
lurent mettre ce plan à exécution un d'eux
s'avança sur les bords du radeau avec une
hache d'abordage et commença à frapper
sur les liens ce fut le signal do la révolte.
Nous nous avançâmes sur le derrière pour
retenir ces insensés. Celui qui était armé de
la hache; dont même il menaça un-officier;
fut la première victime un coup de sabre
termina son existence,
franc buveur et parfaitement mauvais sujet,
Abandonné presque entièrement à lui-même,
'jouissant de la fortune considérable que lui a-
vait laissée sa mère il avait lâché la bride à
toutes les passions dont les germes s'étaient
développés à leur aise dans son coeur.
Lancé à Paris dans le tourbillon de la jeu-
nesse dorée, il avait bientôt suivi les exemples
funestes qu'il avait sous les yeux, et était de-
venu l'un des gandins les .plus à la mode de la
Cbaussée-d'Antin. La mort de son père, en le
mettant à la tête de deux cent mille livres de
rente lui avait fourni les moyens de donner un
plus libre cours à ses mauvais penchants..
Bon enfant; du reste, il était de toutes les
parties,,de toutes les fêtes il faisaitparlerde
lui et se croyait heureux.
C'était un tourbillon qui l'entraînait et au-
quel il se laissait alleravec toute l'indifférence
de la jeunesse et la folie de la liberté.
Cette vie sur laquelle nous aimons mieux ti-
rer un voile, s'était prolongée jusqu'au jour où
épuisé de ces plaisirs et las de cette vie dés-
ordonnée, il avait songé, lui aussi, à faire une
fin, pour employer l'expression vulgaire. Ses
amis,ou plutôt ses compagnons de débauche,-
cardes amis véritables, il n'en avait pas, a-
vaient bien cherché à le retenir au milieu
d'eux, à l'empêcher de 'déserter, mais Raoul
leur avait déclaré que la lassitude était arrivée
à son comblé, qu'il avait besoin de se reposer
et que le mariage pour lui'c'était le repos.
Au milieu de ses débordements, quand il
n'avait rien eu de niieus à faire', il était allé
dans le monde et dans la haute société à la-
Quelques hommes, jaloux de prolonger
leur existence, se réunirent à ceux qui vou-
laient conserver le radeau.
La lutte fut terrible.
Nous ne pouvons encore concevoir com-
ment une poignée d'individus a pu résister
à un nombre aussi considérable d'insensés
nous n'étions certainement pas plus de vingt
pour combattre tous ces furieux.
Le jour vint enfin éclairer cette scène
d'horreur. Un grand nombre de ces alié-
nés s'étaient précipités à la mer; nous
trouvâmes que soixante à soixante-cinq
hommes avaient péri pendant la nuit.
Unnouveau malheur nous fut encore ré-
vélé les rebelles, pendant le tumulte,
avaient jeté à la mer deux barriques de vin
et les deux seulas pièces à eau a,u'il y eût
sur le radeau.
Deux pièces de vin avaient déjà été con-
sommées la veille. Il ne nous en restait
plus qu'une, et nous étions soixanie et quel-
ques hommes.
Les infortunés que la mort avait épar-
gnés se précipitèrent sur les cadavres,
dont le radeau était couvert les cou-
pèrent par tranches, et quelques-uns
même les dévorèrent à l'instant. Beaucoup
néanmoins n'y touchèrent pas; presque
tous les officiers furent de ce nombre.
Voyant que cette affreuse nourriture avait
relevé les forces de ceux qui l'avaient em-
ployée, on proposa de la faire sécher pour
la rendre un peu plus supportable au goût.
Il' Nous essayâmes de manger des baudriers
de sabre et des gibernes nous parvînmes
à en avaler quelques petits morceaux. Quel-
ques-uns mangèrent du linge d'autres des
cuii,s de chapeau.
Enfin. le quatrième soleil, depuis notre
départ, revint éclairer notre désastre, et
nous montrer dix ou douze de nos compa-
gnons gisant sans"vie sur le cadeau. Nous
donnâmes à leurs cadavres là'*mer pour sé-
pulture, n'en réservant qu'un seul, destiné
à nourrir ceux qui, la veille, avaient serré
ses mains tremblantes, en lui jurant une
,.Le jour vint enfin' nous éclairer pour la
cinquième fois nous n'étions plus que trente.
,Dans quatre jours, disions-nous, nous
manquerons de tout, et la- mort sera inévi-
table. Ainsi arriva le septième jour de notre
abandon. Dans le courant de la journée,
deux militaires s'étaient glissés derrière, la
seule barrique de vin. qui nous restât,- ils
l'avaient percée, et buvaient avec'un chalu-
meau. Nous avions tous juré que celui qui
emploierait de semblables moyens serait
puni de mort. Les deux infracteurs furent
jetés à la mer. ̃̃̃̃<̃• ̃ ̃ -y^
quelle il tenait par sa maison et sa position de
fortune, 11 se souvint y avoir rencontré une jeu-
ne fille dont la beauté et la grâce avaient par-
'ticulièrement attiré son attention.
M116 Berthe de Foiltigny était en effet une
ravissante jeune fille au moral comme' au physi-
que. Orpheline de bonne heure, elle/avait été
élevée par une tante qui l'aimait comme sa
fille, l'avait entourée des` soins les plus assidus
et avait su orner son intelligence et son esprit
en même temps qu'elle développait en elle les
qualités les plus séduisantes du cœur, .C'était
véritablement une perledérobéë à un angéhque
écrin.
Si les débordements de Raoul avaient fait
assez de bruit dans le monde du boulevard et
des clubs, ils étaient à peu près ignorés dans
la société habituelle dé la tante de Berthe.
A Paris, tout ne se sait pas comme à Moiin-
chart, et bien des bruits se perdent au mi-
lieu du tumulte général et incessant.
Raoul était, nous l'avons dit, joli homme,
fort rompu aux habitudes et aux galanteries
du grand monde. Quand il le voulait, il savait
plaire. Sa recherche fut agréée sans difficulté:
son nom, sa fortune, tout se réunissait'pour'
séduire Mile de Fontigny et convenir à la bonne
tante.
Le mariage fut célébré' à la Madeleine avec
tout l'éclatque comportait la position des deux
époux. Pour nous servir de l'expression de
Raoul, c'était une superbe fin qu'il faisait.
Deux jours auparavant il avait fail à sa'vie
de garçon des adieux dont il n'avait pas jugé à
propos' de faire connaître les détails à M"* de
Un enfant s'éteignit. Nous ne restâmes
donc plus que vingt-sept. De ce nombre,
quinze seulement paraissaient pouvoir exis-
ter encore quelques jours; tous les autres,
couverts de larges blessures, avaient pres-
que entièrement perdu la raison. Cependant
ils avaient part aux distributions, et pou-
vaient avant len mort, consommer, disions-
nous, trente ou quarante bou teilles de via.
qui, pour nous, était d'un prix inestimable.
On délibéra mettre les malades à demi-ra-
tion, c'était leur donner la mort de suite.
Après un conseil présidé par le plus affreux
désespoir, il fut décidé qu'on les jetterait à
la mer. Trois matelots et un soldat se char-
gèrent de cette cruelle exécution.,
Précipitons ce récit fait par un survivant
du radeau de la Méduse..
Un papillon blanc se repose sur la voile.
est-ce une espérance de la vue d'une terre ?
Les goëtands se montrent, est-ce le salut?
Erreur On attendit la mort
Plus d'eau Le lecteur devine ce, qu'on
en buvait! et la soif était inextinguible'.
On retrouva un citron et' on faillit tuer
celui qui voulait l'accaparer.
On se batttt pour des gousses d'ail res-,
tées au fond d'un petit sac
On passager avait de la liqueur alcoolique,
pour nettoyer les dents. lien donnait une,
ou deux gouttes dans le creux de la main
Le brick l'Argus parut le neuvième jour.
Quinze hommes furent sauvés. après trei.
ze jours de souffrances inouïes, qui avaient^
fait d'hommes'civilisés des révoltés et de-a,
cannibales.
Voici les noms des quinze hommes qui
furent sauvés, et dont' cinq sont morts en ar-,
rivant à lîle Saint-Louis
MM. Dupant, capitaine d'infanterie; L'Heu-
reux, heut«n.ant d'inf.; Lozach, sous-lieu-
nant Clairet, idem Griffon du Bellay, ex-
commis de marine; Coudin, élève de "ma-
rine Chariot, sergent-major (de Tonlon)
Courtade, maître canonnier: Lavillette, chef
d«atelier; Coste, matelot; Thomas, pilotîn,r
François, infirmier; Jean-Charles, soldât'
noir; Corréard, ingénieur-géographe Savi-
gny, chirurgien.
N'est-ce pas que ce récit, écrit par i"ufc
des naufragés, est plus palpitant que le dra-
me du théâtre du Châtelet?
TIMOTIIKE TRI1M.
Fontigny Ses amis et amies. -^et nous ne you-
drions pas assurer que ces dernières n'étaient
pas en majorité, avaient été par lui réunis dans
un souper pantagruélique à la Maisoard'Or.
Les pleursavatent été facilement.noyés dans
des flots de. Champagne ^frappé;, les soupirs;,
étaient couverts par le bruit des verres Pt.lef.
couplets de chansonsplus que joyeuses.
Le matin, Raout avait offert sa 'fençco
main encore chaude des.étreintes de ses tv.i-î-
tresses, pour la conduire jà l'aute!. I. thaîn-o
qui liait Berthe à M. de Bertuis avait été rivtvj
pour jamais. < < • ̃•;̃
Quelque blasé, quelque corrompu cuj -i'oiv,
puisse être, oa ne demeure pas, à vifii^-w"1?
ans, insensible aux charmes d'une fe.niiiioîius-
si ravissante que l'était Berthe, înéivu' ;;u.uiii
cette femme est la vôtre. Il faut bien que ,'on,
subisse l'influence et l'ascendant de !que l'on soit subjugué, quelque temps;du -'niDi,,
par cette candeur de la jeune fifle uu .est
donnée à. vous, et qui, devenue f«n;Î!'j, vous
laisse entrevoir les trésors infinis de
mour et la grâce de son cœur. •
Raoul était, dans toute la force du ie/uv. >it,
viveur, un élégant, mais franc cioL; i;
avait bu dans
sirs jusqu'à la lie, mais toute sen.siliiïij'o .j'rt;
pas éteinte, eu lui, et, j.o;i.'
obéir à la voix de l'honneur efdu dev«' -.i: 't
d'abord pour Sa jeune femme Lei «-.iiV: ::i>v;.ù
être. Lui, qui ca -était venu (louifsi; ^i' ;i'-i,-i,
d'elle cette aouëliQue créature. Il lut comme
BUREAUX I
1 tes, nie Richelieu
UN NUMÉRO CINQ CENTIIIES
LE PETIT JOURNAL SEUL. 5fr. 9 fr. *8*fr. ©Tr. iâ~fr. 2&ir. -̃̃
LEPETr?îoiS™!S|ENSEMBLE Sfr. *6fr. SOfr. BOfr. »O fr. 40fr.
Les abonnements datent des il, et 16 de chaque mois Mandats ou timbres-poste ,̃'
NUMÉRO
Hardi 26 janvier
̃ DN NUMÉRO CINQ CENTIMES
TIRAGE DU PETIT JOURNAL
Lundi janvier
LE NAUFRAGE DE LA MÉDUSE.
Le théâtre Impérial du Châtelet vient de
reprendre le Naufrage de la Méduse, un des
drames les plus émouvants que nous ayons
vus dans notre jeunesse,
Et trois mille personnes assistent cha-
que. soir aux péripéties du fatal radeau.
Le Naufrage dé la Méduse, immortalisé
par le pinceau de Géricault (voyez l'admi-
rable tableau du Louvre), est peu connu
dans ses détails, i
Et j'en esquisse ici, lecteurs, les. traits
principaux, racontés par an des naufragés.
Une longue inactivité rendait nos anciens
of6ciers inhabités à paraître sur cet élé-
ment qui s'était enorgueilli de leurs triom-
phes. L'un d'eux avait le commandement en
chef d'une expédition importante, la desti-
née de quatre cents Français.
On dit que le capitaine Chaumareys, après
l'échouement de la frégate la Méduse, prit
de mauvaises mesures pour sauver l'équi-
page et les passagers. Cent cinquante-deux
personnes s'entassent sur un radeau mal
construit. Quelques accidents survenant, le
capitaine tâche sa remorque et voilà cent
cinquante- deux Français luttant pendant
treize jours, avec la faim et la soif, la tem-
pête, le soleU du tropique en proie aux
) horreurs de la calenture: De quinze qui-par-
viendront à terre, cinq n'y trouveront
qu'un tombeau.
Voici en quelques mots le programme de
cedrame terrible:
.Après le départ des embarcations, la con-
sternation est extrême matelots et soldats
passent au désespoir. Pas même de
boussole pour se diriger. On n'eut pour
guide unique que le lever et le coucher du.'
soleil. ̃̃-̃̃̃
Le premier repas fut de la pâte de biscuit
mêlée à du vin.
On établit un ordre par numéro pour la
distribution des misérables vivres.
Le biscuit faisait défaut;
On distribua trois quarts de vin par
jour.
La nuit arriva. Quelle nuit affreuse! L'i-
dée seule de voir les embarcations le len-
] 'feuilleton du PEUT JOURNAL
DU 26 JANVIER 1864.
SANS CŒCR, :>
Raoul de Bertuis était né en Touraine. Fils du
marquis de Beftuis'dqnt il était l'unique héri-
tier, sa naissance avait coûté la vie à sa mère.
Privé de celle dont l'amourvigilant et les sages
conseils auraient pu le guider aux débuts sca-
breux.du chemin de la vie et le prémunir con-
tre les dangers du monde, il avait été aban-
donné par son père à des mains mercenaires.
Le marquis était un ancien viveur, fou de
plaisir, et dans le cœur duquel là mort de sa
femme n'avait laissé qu un vide bientôt coin-
blé..
Rarement il habitait le Bertuis, où il ne ve-
naitordinairementque pourla saison des chas-
ses. On comprend qu'avec un semblable genre
de vie, il n'avait pas trouvé le temps de s'oc-
cuper de l'éducation de son fils, et Raoul était
arrivéaseizeanssachant admirablement mon-
ter à cheval, faire des armes, détourner un
sanglier et tirer au pistolet, mais n'ayant pro-
fité d'aucune des autres leçons qui avaient pu
lui étra données.
Asviogt ans, c'était un excellent cavalier,
ignorant, au dernier.point, mais bon tireur.
demain consola un peu [nos hommes qui, la
plupart, n'ayant pas le pied marin, à cha-
que coup de mer tombaient les uns sur les
autres. On s'attacha au radeau avec des
cordes. Au milieu de la nuit, le temps
fut très mauvais des vagues extrêmement
grosses déferlaient sur nous et nous ren-
versaient dans l'obscurité.
Vers les sept heures du matin, la mertom-
ba un peu, le vent souffla avec moins de fu-
reur, mais quel spectacle vint s'offrir à nos
regards! Dix ou douze malheureux, ayant
les extrémités inférieures engagées dans les
séparations que laissaient entre elles les
pièces du radeau, n'avaient pu se dégager
et y avaient perdu la vie; plusieurs autres a-
vaient été enlevéspar la violence de lamer.
A l'heure du repas, nous prîmes de nou-
veaux numéros pour ne pas laisser de vide
dans la série il nous manquait vingt hom-
mes
Dps montagnes d'eau nous couvraient à
chaque instant et venaient se briser avec
fureur au milieu de nous. Au centre, le rap-
prochement était tel que quelques infortu-
nés furent.étouffés par le poids de leurs ca-
marades, qui tombaient sur eux à chaque
instant.
Les soldats et matelots, effrayés parla
présence d'un danger presque inévitable
ne doutèrent plus qu'ils ne fussent tous dr-
rivés, à leur dernière heure.
Croyant qu'ils a1laient être engloutis
lés matelots résolurent d'adoucir leurs der-
niers moments en buvant jusqu'à perdre la
raison. Nous ,n'eûmes pas la force de nous
opposer à ce désordre; ils se précipitèrent
sur un tonneau qui était au centre du ra-
deau, firent un large trou à l'une de ses cx-
trémités^ et avec de petits gobelets de fer-
blanc, dont ils s'étaient munis, à bord de la
frégate, ils en prirent chacun une assez
grande quantité; mais ils furent obligés de
cesser, parce que l'eau de mer embarqua
par le trou qu'ils avaient fait. Les fumées
du vin ne tardèrent pas à porter le désordre
dans des cerveaux déjà affaiblis par la pré-
sence du danger et le défaut d'aliments.
Ainsi excités ces hommes;.devenus sourds
à la voix de la raison, manifestèrent haute-
ment l'intention de se défaire des chefs qui,
disaient-ils, voulaient mettre obstacle à leur
dessein, et de détruire ensuite le radeau en
coupant les amarres qui en unissaient les
différentes parties. Un instant après, ils vou-
lurent mettre ce plan à exécution un d'eux
s'avança sur les bords du radeau avec une
hache d'abordage et commença à frapper
sur les liens ce fut le signal do la révolte.
Nous nous avançâmes sur le derrière pour
retenir ces insensés. Celui qui était armé de
la hache; dont même il menaça un-officier;
fut la première victime un coup de sabre
termina son existence,
franc buveur et parfaitement mauvais sujet,
Abandonné presque entièrement à lui-même,
'jouissant de la fortune considérable que lui a-
vait laissée sa mère il avait lâché la bride à
toutes les passions dont les germes s'étaient
développés à leur aise dans son coeur.
Lancé à Paris dans le tourbillon de la jeu-
nesse dorée, il avait bientôt suivi les exemples
funestes qu'il avait sous les yeux, et était de-
venu l'un des gandins les .plus à la mode de la
Cbaussée-d'Antin. La mort de son père, en le
mettant à la tête de deux cent mille livres de
rente lui avait fourni les moyens de donner un
plus libre cours à ses mauvais penchants..
Bon enfant; du reste, il était de toutes les
parties,,de toutes les fêtes il faisaitparlerde
lui et se croyait heureux.
C'était un tourbillon qui l'entraînait et au-
quel il se laissait alleravec toute l'indifférence
de la jeunesse et la folie de la liberté.
Cette vie sur laquelle nous aimons mieux ti-
rer un voile, s'était prolongée jusqu'au jour où
épuisé de ces plaisirs et las de cette vie dés-
ordonnée, il avait songé, lui aussi, à faire une
fin, pour employer l'expression vulgaire. Ses
amis,ou plutôt ses compagnons de débauche,-
cardes amis véritables, il n'en avait pas, a-
vaient bien cherché à le retenir au milieu
d'eux, à l'empêcher de 'déserter, mais Raoul
leur avait déclaré que la lassitude était arrivée
à son comblé, qu'il avait besoin de se reposer
et que le mariage pour lui'c'était le repos.
Au milieu de ses débordements, quand il
n'avait rien eu de niieus à faire', il était allé
dans le monde et dans la haute société à la-
Quelques hommes, jaloux de prolonger
leur existence, se réunirent à ceux qui vou-
laient conserver le radeau.
La lutte fut terrible.
Nous ne pouvons encore concevoir com-
ment une poignée d'individus a pu résister
à un nombre aussi considérable d'insensés
nous n'étions certainement pas plus de vingt
pour combattre tous ces furieux.
Le jour vint enfin éclairer cette scène
d'horreur. Un grand nombre de ces alié-
nés s'étaient précipités à la mer; nous
trouvâmes que soixante à soixante-cinq
hommes avaient péri pendant la nuit.
Unnouveau malheur nous fut encore ré-
vélé les rebelles, pendant le tumulte,
avaient jeté à la mer deux barriques de vin
et les deux seulas pièces à eau a,u'il y eût
sur le radeau.
Deux pièces de vin avaient déjà été con-
sommées la veille. Il ne nous en restait
plus qu'une, et nous étions soixanie et quel-
ques hommes.
Les infortunés que la mort avait épar-
gnés se précipitèrent sur les cadavres,
dont le radeau était couvert les cou-
pèrent par tranches, et quelques-uns
même les dévorèrent à l'instant. Beaucoup
néanmoins n'y touchèrent pas; presque
tous les officiers furent de ce nombre.
Voyant que cette affreuse nourriture avait
relevé les forces de ceux qui l'avaient em-
ployée, on proposa de la faire sécher pour
la rendre un peu plus supportable au goût.
Il' Nous essayâmes de manger des baudriers
de sabre et des gibernes nous parvînmes
à en avaler quelques petits morceaux. Quel-
ques-uns mangèrent du linge d'autres des
cuii,s de chapeau.
Enfin. le quatrième soleil, depuis notre
départ, revint éclairer notre désastre, et
nous montrer dix ou douze de nos compa-
gnons gisant sans"vie sur le cadeau. Nous
donnâmes à leurs cadavres là'*mer pour sé-
pulture, n'en réservant qu'un seul, destiné
à nourrir ceux qui, la veille, avaient serré
ses mains tremblantes, en lui jurant une
,.Le jour vint enfin' nous éclairer pour la
cinquième fois nous n'étions plus que trente.
,Dans quatre jours, disions-nous, nous
manquerons de tout, et la- mort sera inévi-
table. Ainsi arriva le septième jour de notre
abandon. Dans le courant de la journée,
deux militaires s'étaient glissés derrière, la
seule barrique de vin. qui nous restât,- ils
l'avaient percée, et buvaient avec'un chalu-
meau. Nous avions tous juré que celui qui
emploierait de semblables moyens serait
puni de mort. Les deux infracteurs furent
jetés à la mer. ̃̃̃̃<̃• ̃ ̃ -y^
quelle il tenait par sa maison et sa position de
fortune, 11 se souvint y avoir rencontré une jeu-
ne fille dont la beauté et la grâce avaient par-
'ticulièrement attiré son attention.
M116 Berthe de Foiltigny était en effet une
ravissante jeune fille au moral comme' au physi-
que. Orpheline de bonne heure, elle/avait été
élevée par une tante qui l'aimait comme sa
fille, l'avait entourée des` soins les plus assidus
et avait su orner son intelligence et son esprit
en même temps qu'elle développait en elle les
qualités les plus séduisantes du cœur, .C'était
véritablement une perledérobéë à un angéhque
écrin.
Si les débordements de Raoul avaient fait
assez de bruit dans le monde du boulevard et
des clubs, ils étaient à peu près ignorés dans
la société habituelle dé la tante de Berthe.
A Paris, tout ne se sait pas comme à Moiin-
chart, et bien des bruits se perdent au mi-
lieu du tumulte général et incessant.
Raoul était, nous l'avons dit, joli homme,
fort rompu aux habitudes et aux galanteries
du grand monde. Quand il le voulait, il savait
plaire. Sa recherche fut agréée sans difficulté:
son nom, sa fortune, tout se réunissait'pour'
séduire Mile de Fontigny et convenir à la bonne
tante.
Le mariage fut célébré' à la Madeleine avec
tout l'éclatque comportait la position des deux
époux. Pour nous servir de l'expression de
Raoul, c'était une superbe fin qu'il faisait.
Deux jours auparavant il avait fail à sa'vie
de garçon des adieux dont il n'avait pas jugé à
propos' de faire connaître les détails à M"* de
Un enfant s'éteignit. Nous ne restâmes
donc plus que vingt-sept. De ce nombre,
quinze seulement paraissaient pouvoir exis-
ter encore quelques jours; tous les autres,
couverts de larges blessures, avaient pres-
que entièrement perdu la raison. Cependant
ils avaient part aux distributions, et pou-
vaient avant len mort, consommer, disions-
nous, trente ou quarante bou teilles de via.
qui, pour nous, était d'un prix inestimable.
On délibéra mettre les malades à demi-ra-
tion, c'était leur donner la mort de suite.
Après un conseil présidé par le plus affreux
désespoir, il fut décidé qu'on les jetterait à
la mer. Trois matelots et un soldat se char-
gèrent de cette cruelle exécution.,
Précipitons ce récit fait par un survivant
du radeau de la Méduse..
Un papillon blanc se repose sur la voile.
est-ce une espérance de la vue d'une terre ?
Les goëtands se montrent, est-ce le salut?
Erreur On attendit la mort
Plus d'eau Le lecteur devine ce, qu'on
en buvait! et la soif était inextinguible'.
On retrouva un citron et' on faillit tuer
celui qui voulait l'accaparer.
On se batttt pour des gousses d'ail res-,
tées au fond d'un petit sac
On passager avait de la liqueur alcoolique,
pour nettoyer les dents. lien donnait une,
ou deux gouttes dans le creux de la main
Le brick l'Argus parut le neuvième jour.
Quinze hommes furent sauvés. après trei.
ze jours de souffrances inouïes, qui avaient^
fait d'hommes'civilisés des révoltés et de-a,
cannibales.
Voici les noms des quinze hommes qui
furent sauvés, et dont' cinq sont morts en ar-,
rivant à lîle Saint-Louis
MM. Dupant, capitaine d'infanterie; L'Heu-
reux, heut«n.ant d'inf.; Lozach, sous-lieu-
nant Clairet, idem Griffon du Bellay, ex-
commis de marine; Coudin, élève de "ma-
rine Chariot, sergent-major (de Tonlon)
Courtade, maître canonnier: Lavillette, chef
d«atelier; Coste, matelot; Thomas, pilotîn,r
François, infirmier; Jean-Charles, soldât'
noir; Corréard, ingénieur-géographe Savi-
gny, chirurgien.
N'est-ce pas que ce récit, écrit par i"ufc
des naufragés, est plus palpitant que le dra-
me du théâtre du Châtelet?
TIMOTIIKE TRI1M.
Fontigny Ses amis et amies. -^et nous ne you-
drions pas assurer que ces dernières n'étaient
pas en majorité, avaient été par lui réunis dans
un souper pantagruélique à la Maisoard'Or.
Les pleursavatent été facilement.noyés dans
des flots de. Champagne ^frappé;, les soupirs;,
étaient couverts par le bruit des verres Pt.lef.
couplets de chansonsplus que joyeuses.
Le matin, Raout avait offert sa 'fençco
main encore chaude des.étreintes de ses tv.i-î-
tresses, pour la conduire jà l'aute!. I. thaîn-o
qui liait Berthe à M. de Bertuis avait été rivtvj
pour jamais. < < • ̃•;̃
Quelque blasé, quelque corrompu cuj -i'oiv,
puisse être, oa ne demeure pas, à vifii^-w"1?
ans, insensible aux charmes d'une fe.niiiioîius-
si ravissante que l'était Berthe, înéivu' ;;u.uiii
cette femme est la vôtre. Il faut bien que ,'on,
subisse l'influence et l'ascendant de !
par cette candeur de la jeune fifle uu .est
donnée à. vous, et qui, devenue f«n;Î!'j, vous
laisse entrevoir les trésors infinis de
mour et la grâce de son cœur. •
Raoul était, dans toute la force du ie/uv. >it,
viveur, un élégant, mais franc cioL; i;
avait bu dans
sirs jusqu'à la lie, mais toute sen.siliiïij'o .j'rt;
pas éteinte, eu lui, et, j.o;i.'
obéir à la voix de l'honneur efdu dev«' -.i: 't
d'abord pour Sa jeune femme Lei «-.iiV: ::i>v;.ù
être. Lui, qui ca -était venu (louifsi; ^i' ;i'-i,-i,
d'elle cette aouëliQue créature. Il lut comme
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