Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1863-11-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 25 novembre 1863 25 novembre 1863
Description : 1863/11/25 (Numéro 298). 1863/11/25 (Numéro 298).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588408d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
11*, rue nickelicu
UN NUMÉRO 'CINQ CENTIMES
A*0.*3™;»^»!» Paiiis 3,mo|s6 émois mois 6(mois Unian
• w LE PETIT JOURNAL seul. fi"JV. j,~fr. ls"fr: -_̃ t»ir. JSÏfr.
LE JOURNAL DE PARIS i -l= >< -.<̃ :•-̃•̃-LE PETÏT JOURNAL. 30
;̃ .Les abpnpemcnts datent des 1" et 16 de chaque mois Mandats ou tfmbres-posle
;̃̃̃̃ numéro ««s
Mercredi 25 Noyemîjrd 1863
UN NUMÉRO- (MQ"CENTÏHES:
TIJRAGE OU PETIT JOURNAL
.̃̃̃••̃ ;v:-9:8,2'8.ô\
Mardi Z4 novembre
SAINTE CATHERINE.' rl' v "J j
C'est une grand© fête, ,v i I
..La fête de toutes les demoiselles.
>< Vous jugez si 1onva porter des bouquets
se soir aux jeunes filles
Le mar ché aux fleurs n'y suffira pas.
Disons d'abord ce qu'était sainte Cathe-
rtne, et pour employer le langage ortho-r
:doxei prenons pour collaborateur M. l'abbé
Les prétres connaissent mieux les bien-
heureux que nous, ignorants laïques,
Et il convient de les consulter pour être
"bien informé.
Catherine, native d'Alexandrie, en Egyp-
te, appartenait à des parents distingués;,
elle employa les années de sa jeunesse à la
pratique de la piété et à l'étude des lettres
divines et humaines, et devint un prodige
de science et de vertu. Maximilien, prince
cruel, ayant hérité de la haine de Dioclétien.
et de Galère contre les chrétiens, porta un
édit qui forçait tous ses sujets, offrir aux
dieux des sacrifices, sous des peines rigou-
reuses.
Les chrétiens ne pouvaient se prêter à ces-
momeries sacciléges là savante et pieuse
yierge se mit à soutenir la foi et le courage
de ses frères; et,, non contente de les détour-
nèr de ces abominables sacrifices, elle ré-
solut d'aller parler au tyran lui-même, qui
habitait alors Alexandrie.
"Comme elle était d'un port majestueux et
d'une beauté rare, elle obtint facilement
audience; elle plaida la cause dés chré-
tiens; elle mpntra la vanité des idoles, î'u-
O*té de Dieu et la sainteté de sa foi. V, t.
? L'empereur, étonné de tant de hardiesse
3t de tant de science dans une jeune fille,
lui répondit qu'il désirait l'entendre sur ces
choses en présence d'hommes capables de
Maximîh ayant assemblé les philoso-
j>|es;les plus renommés, voulut assister
k une conférence entre enx et ta jeûné
vierge. Celle-ci s'était mise en prière pour
FEUILLETON OU PETIT JOURNAL
DU 25 NOVEMBRE 1863.
LE' COÉIANDANT
Suite. ̃•̃«̃̃ ,̃
Mm* d'Obersthal vivait seule dans son çhâ--
¿eau, où éoa mari, le grave conseiller, venait la
voir quatre fois l'an. Cet isolement, cet aban-
don, étaient la fois cruels et dangereux nour
une âmesentimentale et rèveuse^Ën ce terops-
lx, amsi Qu'it se plaisait à le répéter, Ffambért
bnnant et paré de tous les avanta-
ges qui peuvent rehausser le mérite d'un con-
quérant. L'uniforme de hussard lui allait à
merveille sa moustache noire se dessinait gra-
cieusement sur son visage que la souffrance
avait pâli; ses yeux étaient vifs et tendres, et
il peignait avec feu sa reconnaissance pour
l'ange qui Savait sauvé. C'est ainsi qu'if ap-
pelait Mme d'Obersthalj ou plutôt Hélène. car
bientôt il ne lui donna plus que ce doux nom.
On va si vite en pays conquis 1
Lorsque, trois mois après, Flambert quitta le
château de Ker\vell,ce fut une douloureuse sé-
paration On se promit de se revoir, de se re-
trouver mais les événemeuts en avaient au?
treœent décidé. L'enjpereur accordait rare-:
ment à ses-oflieiers de hussards la faculté de
tenir leurs serments et de se consacrerait cuite
implorer le secours puissant de l'Esprit
de Dieu un ange lui était apparu et
rine; yqus vaincrez par ta force de la pa-,
rôle divine le Seigneur sera avec vous, est
vous en persuaderez un grand nombre Vous
ferez connaître Jésus; et vous serez couron-
née du martyre. » iit,
La vierge, rendue intrépide par cette vi-
sion, entre au palais, et va ^s'asseoir au mi-
lieu des philosophes. Sa parole fut si nette,
si forte, si persuasive, que nul ne put lui ré-
sister plusieurs même, vaincuspar la force
de ses dis coursât, touchés de Jagrâce, em-
brassèrent la vraie foi.
Maximin, cherchait point la vé--
rité, entra en fureur contre eux, les fit dé-
vorer par lés flammes, et jeta l<'ur' '.glorieuse
conquérante, dans une' horrible prison. Il
essaya delà, gagner par tes promesses les
plus magnifiques,, ou de la CftEtvaincr;e par
les menaces .,les plus effrayantes; il :la fit
affreusement tourmenter sur une roue ar-
mée de lames tranchantes puis elle fut re-
jetée dànssa prison.
L'impératrice Faiista et, le tribun pour-
phyre L'ayant visitée^ ise laissèranti ditron
persuader à ses paroles, i-embrassèrent l'é-
vangile, etmoururent! vi.ctimesde leur foi.
son triomphe couronné, de la gloire du niar-
Lyre elle eut la tête tranchée par le glaive,
1 dans les commencements du quatrième siè-
cle: Losanges, dit le martyrologe, énlevè-
rent son corps, l'emportèrent sur la monta-
gne du Sinaï, et l'y ensevelirent.
C'est cette Égyptienne si docile, si pure,
si résignée que les filles d'Europe ont prise
pour médiatrice.
C'est elle qu'elles ont choisie pour patronne
en attendant que le mariage change leur
Sainte-Cathierine a des dévotes de tout
âge. J'en connais,qui n'ont pas quinze ans
et qui mettent des rosés aux pieds de sa
statue.
J'en connais aussi qui ont la cinquan-
taine révolue. ̃ >•-̃̃̃.•
Celles-là coiffent sainte Catherine avec
résignation; leur hommage est urie guir-
lande au lieu d'être un bouquet.
On dit de toute fille qui ne se marie pas
Ellé coiffe sainte Catherine. En ce temps
de la fidélité. Le régiment de Flambert fut en-
voyé en Lspagno puis il fit la campagne de
Russie, et te jeune lieùtenint devenu capi-
taine et chef- d'escadron, n'eut pas un seul
instant. de repos et de liberté depuis son dé-
part de Kerw·ell jusqu'au jour où la carrière
des armes lui fut fermée définitivement.
Mais alors six ans s'étaient écoulés, six an-
nées de fatigues, de périls,, d'émotions de tout
genre, qui laissaient bien;loin et bien effacés les
tendres souvenirs du château de:^Ker\vell.–
Cependant, et nous l'avoDs.vu, le commandant,
n'oublia jamais entièrement cette halte dans sa
vieactive et dissipée, et c'est de cet amour
qu'il parlait lorsqu'il disait «, Je n'ai été sé-
rieusement amoureux qu'une seule fois dans
mon meilleur temps. » Quelquefois aussi, il se
demandait « Qu'est-slle devenue?. Et ce
gage de notre tendressequ'elle espérait, qu'elle
m'annonçaiten me disant adieu?. » Ces ré-
flexions fui remuaient le cœur, mais il n'allait
pas plus loin. L'idée de s'informer, d'écrire, ne
;lui vint pas encore bien moins pensa-t-il are»
tourner en Allemagne.
Elle m'a oublié,disait-il; ce sont là des er-
reurs, des faiblesses qu'on se gardé bien de re-
prendre et de continuer après six ans d'en-
tr'aete. Hélène ne songe plusmaintenant qu'aua
choses sérieuses de la vie. Elle ne nie recon-
naîtrait plus, ou bien elle ne voudrait plus me
reconnaître. ̃
IJ.y, avait quelque chose (çle vrai dans co rai-
sonnement, etla conduite de Flambert n'a pas
besoin sans doute d'une autre justification.
Mais lorsqu'une goiiciaioe révélation fit revi-
¡Où les. bons mariages ne sont pas chose fa-
i cilc. ta sainte ne' manque pasde mo-
distes.
L'anniversaire dé la Sainte-Catherine est
unefètfide la famille et du pensionnat.
Au foyer domestique on rend hommage à
la demoiselle de la ;maison, à Jaquêlle on
souhaite la foi, l'humilité, le courage de la
.canonisée du jour. < ̃•' -.̃̃ii '̃.
-̃:• s
Au pensionnatil y a. comme pour là fête
de l'einpereur, spectacle gratis.•;
dortoirs; on a
tendu la salie avec des tpiles de coutiL:
Ou', a élevé un théâtre avec six tables
d'études que l'on a séparées de leurs pu-
pifiios; .•̃.̃ ̃• ̃̃̃•̃̃-̃̃, ̃
Et on joue 1'Esther du tendre, Racine.
C'est la maîtresse ,de la première classe
qui' s'est chargée: du rôle du traître Mardo-
iihée, parce qu'elle a la voix la plus forte.
Puis, en l'honneur de cette pauvre i,.jpi-i
rée qu'on plaçait sur une roue garnie de'
lamesardenles. on improvise un.grand baU
On danse le cotillon etjapoîka. David a
bien danse devant l'arche-– la cborégra-
phi.' naïve des écolières est encore un hom-
-'̃ ̃̃ •
O vous, les gracieuses
vous «îjmiyez souyent jlu culte tropiprolon-
gé de la belle martyre, et qui rêvez le:
voile brodé et la corbeille ;de la fiancée,
ne vous impatientez pas trop..
Ce sojjtpeut-êfre les jours tes plus calmes,
lés plus heureux que ceux écoulés douce-
ment sous l'invocation jde sainte Gatherine.
̃•'l'tn- :'• ;̃̃ .• TIMOÏHBE TBliMM.
Nos abonnés reçoivent depuis quinze
jours et recevront gratuitement, jusqu'au
̃1" décembre, le Journal de Paris. Ils ont
pu apprécier l'esprit de ce journal, la
variété des sujets traités, l'actualité des ar-
ticles et se convaincre que tes deux jour-
naux ont une rédaction bien distincte.
'A partir du 1 Br décembre, l'abonnement
aux deux journauxsera de 8 fr, par trimestre'
pour Paris, et de 1Ofr. pour les départe-
ments. ̃ ̃̃ ̃ •̃̃̃̃
Les personnes abonnées au Petit Journal,
dont l'abonnement ne: concorderait pas avec
la date du l er décembre, pourront, jusqu'à
leur renouvellement, recevoir le Journal de
Paris en payant un supplément de 50 c. par
quinzaine pour Paris,' et de 75 c. pour les
départements.
vre devant lui ce passé; lorsque ce gage d'un
ancien amour, qui jusque-là n'avait été pour
lui qu'une vague espérance^se niontradans sa'
charmante réalité;; lorsqu'on relisant de ses
yeux pleins de larmes les précieux papiers qui
lui apportaient cette vérité inconnue, 1 le,cota-,
mandant s'écria « Mon, fils I » Un sentiment
nouveau s'éveilla en lui son âme se remplit
de joie, d'orgueil et de tendresse passionnée.
Puis une triste pensée le saisit au milieu de ce
bonheur. Il s'interrogea comme Dieu avait in-
terrogé Caïn, et il se
Qû'as-tu fait de ton fils?
Les paroles de Frédéric résonnèrent :alors
douloureusement à son cœur.
« G'est vous qui in'avez perdu; mais je vous
pardonne!
Ouil dit le commandant en se frappant le
front, oui, je l'ai perdu Je me suis attaché à
lui comme un mauvais génie 1 j'ai brisé son
amour j'ai anéanti, sa fortune! je l'ai jeté au.
devant de l'épée d'un spadassin! Et après
cela je viendrais lui dire Je suis ton père 1
Non) il ne me croirait pas. ou, s'il me croyait,
il rougirait de moi; il me maudirait! Oh! je
suis heureux qu'il ne m'ait pas entendu tout à
l'heure lorsque je l'appelais mon fils 1 Il est une
honte de moins que je lui épargnerai! Je vous
pardonne, m'a-t-il dit; mais moi, je ne me par-
donne pas 1
Le commandant était assis, la tête appuyée
dans ses deux mains tremblantes; les sanglots
le suffoquaient; pour la première fois de sa vie
il se trouvait faible devant une douléùr Mais
bientôt il reprit courage. Le vieux lion se re-
paris ̃ ..̃" ï.
La canalisation souterraine de Paris, une dès
plus grandes entreprises de notieépn«|ue, se,
jcontinup sur une Multitude de points de la ca-
pitalè à la fois, tant pour le compte de l'admi-
nistration que pour celui des propriétaires ri-'
verains ©n-vient de faire l'adjudica tjpn vaux pour les embranchements particuliers de»
rues de l'Arcade, Chauveau-Lagarde, :de -Cas-
tellane, Basse-du-^Rempart, ^euve-des- Mathur
rins, Tronchet, Vieille-du-Temple, des Quatre-
Fils et.de la place de la Madeleine.
Le développement 'tot'al des égouts actuelle-
ment construits est d'environ âOQ,Or 0 mètres:
ce qui reste à construire, en y comprenant
ceux des voies projetées pour l'avenir, portera.
al,3o lieues la longueur représentée pa£ toùtle
réseau parisien, et c'est dans la prévision dé
.cette énorme affluence qu'on a donné au col-
lecteur gériéral d'Asnièr.es ses vastes propor
tiens.: 5 mètres de.hauteur sur 5 mètres 60 cen-
timètres de largeur.
Le curage de cet égout, opération assez cu-
rieuse, se Tait de la manière suivante Sur ses
eaux noires,un bateau est en tout temps main-
/tenu à flot au moyen de vannes mobiles, lier-
métiques, espacées dans toute sa longueur et'
poHvanliormer écluses.
L'avant du bateau porte lui-même une van*-
ne qu'on baisse ou qu'on élève au moyen d'un
engrenage et qui peut au besoin former batar-
deau. On descend cette vanne jusqu'à 15 cen-
timètres du fond, de sorte que l'eau s'accumu-
le, et, quand cette eau atteint 60 centimètres
desurélévâtion, son poids sur la vanne produit
une chasse si puissante, que vase et. cailloux
sont lancés à mètres pjusloin-
Le bateau va doncensuite s'installer à cenj
mètres plus bas pour recommencer la inôme
manœuvre, et ainsi de suite jusqu'à ):) Seine,
il faut seize jourspoursonder le canal d'un bout
.à l'autre; quatre bateaux sont employés à ce
service. r
temps ordinaire le collecteur général dé-
b'ite 7,200 mètres cubes en vin^t-quatre heu-
res; en temps d'orage, il en débite cinq ou six
fois autant. Ce vaste égout a 5^500 mètres de
long il est éclairé par dés lampes placées de
distance en distance; la ventilation s'y fait
par des regardes percés de place en place, et
dont les parolis sont pourvues d'échelles en. ferl
La fête de Sainte-Cécile a été célébrée hier
à Saint- Eustache avec une solennité toute ex-
çeptionnetle. A l'orchestre de M. Piisdeloup
s'étaient joints de nombreux chofistes des dif-
férentes sociétés de chant. Le Conservatoire est
nos théâtres lyriques avaient fourni l'élite de
leurs artistes.
La messe en ut de Beethoven, exécutée avec
un ensemble remarquable, a produit le plus'
grand effet dans cette magnifique ne[-de Saint-
Çustache, qui n'a jamais prêté sa sonorité à un
plus splendide chef-d'œuvre.
L'Association générale des médecins de
France, malgré les secours qu'elle a distribués
en 1863 à des veuves de docteurs, à dés or-
Phelins ou à des vieillards tombés'dans
tresse, peut aujourd'hui disposer d'un capital
de.275,000, francs, et elle a décidé la çréa^iop
dressa son regard brilla. d'une noble flamme;
une généreuse chaleur vint ranimer et purifier
son aine. r
Je rachèterai le passé s?éerja-t-iJ fifene-i
ment; fautes à force de
ment, et je sauverai mon fitaI.Qai,> je le sau-
verai fût-ce au prix de ma vie et de mon lion-
neuri »
'Il fallait d'abordaller au plus pressé c'é-;
taiit le duel. Heureusement on devait l'attendre;
pour le combat qu'il voulait empêcher. Etant-,
ert courut chez Maucroix, et il apprit que l'ad-
versaire de Frédéric n'était pas rentré chez lui
depuis la veille; par conséquent Frédéric ne.
l'avait pas rencontre.11 le cherche, 'Sans'
doute, pensa le commandant; moi, je le trop-
Les habitudes de Maucroix étaient connues',
du commandant; il savait à peu près où l'on"
pouvait le voir à toute heure de la journée. Il,
ne tarda donc pas à le rejoindra, et allant droit,
au but, il lui proposa d'arranger l'affairé de la-,
̃– Impossible! répondit froidement le spa-
dassin. ̃ • ̃ ̃
Flambert pria, menaça tout fut inutile.
Tf- Eh bien t dit-il, si vous exigez
'Cette proposition me flatte, ^infiniment, F©
prit Maucroix; vous savez que je suis de force;}
me mesurer avec vous, et je; ser s,i{yeaimenlt
enchanté de faire votre partie mais 3*L
trerai pas, quoi que vous fassiez pour m'obli*!
ger à commettre cette injustice, à meîas qv
UN NUMÉRO 'CINQ CENTIMES
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;̃ .Les abpnpemcnts datent des 1" et 16 de chaque mois Mandats ou tfmbres-posle
;̃̃̃̃ numéro ««s
Mercredi 25 Noyemîjrd 1863
UN NUMÉRO- (MQ"CENTÏHES:
TIJRAGE OU PETIT JOURNAL
.̃̃̃••̃ ;v:-9:8,2'8.ô\
Mardi Z4 novembre
SAINTE CATHERINE.' rl' v "J j
C'est une grand© fête, ,v i I
..La fête de toutes les demoiselles.
>< Vous jugez si 1onva porter des bouquets
se soir aux jeunes filles
Le mar ché aux fleurs n'y suffira pas.
Disons d'abord ce qu'était sainte Cathe-
rtne, et pour employer le langage ortho-r
:doxei prenons pour collaborateur M. l'abbé
Les prétres connaissent mieux les bien-
heureux que nous, ignorants laïques,
Et il convient de les consulter pour être
"bien informé.
Catherine, native d'Alexandrie, en Egyp-
te, appartenait à des parents distingués;,
elle employa les années de sa jeunesse à la
pratique de la piété et à l'étude des lettres
divines et humaines, et devint un prodige
de science et de vertu. Maximilien, prince
cruel, ayant hérité de la haine de Dioclétien.
et de Galère contre les chrétiens, porta un
édit qui forçait tous ses sujets, offrir aux
dieux des sacrifices, sous des peines rigou-
reuses.
Les chrétiens ne pouvaient se prêter à ces-
momeries sacciléges là savante et pieuse
yierge se mit à soutenir la foi et le courage
de ses frères; et,, non contente de les détour-
nèr de ces abominables sacrifices, elle ré-
solut d'aller parler au tyran lui-même, qui
habitait alors Alexandrie.
"Comme elle était d'un port majestueux et
d'une beauté rare, elle obtint facilement
audience; elle plaida la cause dés chré-
tiens; elle mpntra la vanité des idoles, î'u-
O*té de Dieu et la sainteté de sa foi. V, t.
? L'empereur, étonné de tant de hardiesse
3t de tant de science dans une jeune fille,
lui répondit qu'il désirait l'entendre sur ces
choses en présence d'hommes capables de
Maximîh ayant assemblé les philoso-
j>|es;les plus renommés, voulut assister
k une conférence entre enx et ta jeûné
vierge. Celle-ci s'était mise en prière pour
FEUILLETON OU PETIT JOURNAL
DU 25 NOVEMBRE 1863.
LE' COÉIANDANT
Suite. ̃•̃«̃̃ ,̃
Mm* d'Obersthal vivait seule dans son çhâ--
¿eau, où éoa mari, le grave conseiller, venait la
voir quatre fois l'an. Cet isolement, cet aban-
don, étaient la fois cruels et dangereux nour
une âmesentimentale et rèveuse^Ën ce terops-
lx, amsi Qu'it se plaisait à le répéter, Ffambért
bnnant et paré de tous les avanta-
ges qui peuvent rehausser le mérite d'un con-
quérant. L'uniforme de hussard lui allait à
merveille sa moustache noire se dessinait gra-
cieusement sur son visage que la souffrance
avait pâli; ses yeux étaient vifs et tendres, et
il peignait avec feu sa reconnaissance pour
l'ange qui Savait sauvé. C'est ainsi qu'if ap-
pelait Mme d'Obersthalj ou plutôt Hélène. car
bientôt il ne lui donna plus que ce doux nom.
On va si vite en pays conquis 1
Lorsque, trois mois après, Flambert quitta le
château de Ker\vell,ce fut une douloureuse sé-
paration On se promit de se revoir, de se re-
trouver mais les événemeuts en avaient au?
treœent décidé. L'enjpereur accordait rare-:
ment à ses-oflieiers de hussards la faculté de
tenir leurs serments et de se consacrerait cuite
implorer le secours puissant de l'Esprit
de Dieu un ange lui était apparu et
rine; yqus vaincrez par ta force de la pa-,
rôle divine le Seigneur sera avec vous, est
vous en persuaderez un grand nombre Vous
ferez connaître Jésus; et vous serez couron-
née du martyre. » iit,
La vierge, rendue intrépide par cette vi-
sion, entre au palais, et va ^s'asseoir au mi-
lieu des philosophes. Sa parole fut si nette,
si forte, si persuasive, que nul ne put lui ré-
sister plusieurs même, vaincuspar la force
de ses dis coursât, touchés de Jagrâce, em-
brassèrent la vraie foi.
Maximin, cherchait point la vé--
rité, entra en fureur contre eux, les fit dé-
vorer par lés flammes, et jeta l<'ur' '.glorieuse
conquérante, dans une' horrible prison. Il
essaya delà, gagner par tes promesses les
plus magnifiques,, ou de la CftEtvaincr;e par
les menaces .,les plus effrayantes; il :la fit
affreusement tourmenter sur une roue ar-
mée de lames tranchantes puis elle fut re-
jetée dànssa prison.
L'impératrice Faiista et, le tribun pour-
phyre L'ayant visitée^ ise laissèranti ditron
persuader à ses paroles, i-embrassèrent l'é-
vangile, etmoururent! vi.ctimesde leur foi.
son triomphe couronné, de la gloire du niar-
Lyre elle eut la tête tranchée par le glaive,
1 dans les commencements du quatrième siè-
cle: Losanges, dit le martyrologe, énlevè-
rent son corps, l'emportèrent sur la monta-
gne du Sinaï, et l'y ensevelirent.
C'est cette Égyptienne si docile, si pure,
si résignée que les filles d'Europe ont prise
pour médiatrice.
C'est elle qu'elles ont choisie pour patronne
en attendant que le mariage change leur
Sainte-Cathierine a des dévotes de tout
âge. J'en connais,qui n'ont pas quinze ans
et qui mettent des rosés aux pieds de sa
statue.
J'en connais aussi qui ont la cinquan-
taine révolue. ̃ >•-̃̃̃.•
Celles-là coiffent sainte Catherine avec
résignation; leur hommage est urie guir-
lande au lieu d'être un bouquet.
On dit de toute fille qui ne se marie pas
Ellé coiffe sainte Catherine. En ce temps
de la fidélité. Le régiment de Flambert fut en-
voyé en Lspagno puis il fit la campagne de
Russie, et te jeune lieùtenint devenu capi-
taine et chef- d'escadron, n'eut pas un seul
instant. de repos et de liberté depuis son dé-
part de Kerw·ell jusqu'au jour où la carrière
des armes lui fut fermée définitivement.
Mais alors six ans s'étaient écoulés, six an-
nées de fatigues, de périls,, d'émotions de tout
genre, qui laissaient bien;loin et bien effacés les
tendres souvenirs du château de:^Ker\vell.–
Cependant, et nous l'avoDs.vu, le commandant,
n'oublia jamais entièrement cette halte dans sa
vieactive et dissipée, et c'est de cet amour
qu'il parlait lorsqu'il disait «, Je n'ai été sé-
rieusement amoureux qu'une seule fois dans
mon meilleur temps. » Quelquefois aussi, il se
demandait « Qu'est-slle devenue?. Et ce
gage de notre tendressequ'elle espérait, qu'elle
m'annonçaiten me disant adieu?. » Ces ré-
flexions fui remuaient le cœur, mais il n'allait
pas plus loin. L'idée de s'informer, d'écrire, ne
;lui vint pas encore bien moins pensa-t-il are»
tourner en Allemagne.
Elle m'a oublié,disait-il; ce sont là des er-
reurs, des faiblesses qu'on se gardé bien de re-
prendre et de continuer après six ans d'en-
tr'aete. Hélène ne songe plusmaintenant qu'aua
choses sérieuses de la vie. Elle ne nie recon-
naîtrait plus, ou bien elle ne voudrait plus me
reconnaître. ̃
IJ.y, avait quelque chose (çle vrai dans co rai-
sonnement, etla conduite de Flambert n'a pas
besoin sans doute d'une autre justification.
Mais lorsqu'une goiiciaioe révélation fit revi-
¡Où les. bons mariages ne sont pas chose fa-
i cilc. ta sainte ne' manque pasde mo-
distes.
L'anniversaire dé la Sainte-Catherine est
unefètfide la famille et du pensionnat.
Au foyer domestique on rend hommage à
la demoiselle de la ;maison, à Jaquêlle on
souhaite la foi, l'humilité, le courage de la
.canonisée du jour. < ̃•' -.̃̃ii '̃.
-̃:• s
Au pensionnatil y a. comme pour là fête
de l'einpereur, spectacle gratis.•;
dortoirs; on a
tendu la salie avec des tpiles de coutiL:
Ou', a élevé un théâtre avec six tables
d'études que l'on a séparées de leurs pu-
pifiios; .•̃.̃ ̃• ̃̃̃•̃̃-̃̃, ̃
Et on joue 1'Esther du tendre, Racine.
C'est la maîtresse ,de la première classe
qui' s'est chargée: du rôle du traître Mardo-
iihée, parce qu'elle a la voix la plus forte.
Puis, en l'honneur de cette pauvre i,.jpi-i
rée qu'on plaçait sur une roue garnie de'
lamesardenles. on improvise un.grand baU
On danse le cotillon etjapoîka. David a
bien danse devant l'arche-– la cborégra-
phi.' naïve des écolières est encore un hom-
-'̃ ̃̃ •
O vous, les gracieuses
vous «îjmiyez souyent jlu culte tropiprolon-
gé de la belle martyre, et qui rêvez le:
voile brodé et la corbeille ;de la fiancée,
ne vous impatientez pas trop..
Ce sojjtpeut-êfre les jours tes plus calmes,
lés plus heureux que ceux écoulés douce-
ment sous l'invocation jde sainte Gatherine.
̃•'l'tn- :'• ;̃̃ .• TIMOÏHBE TBliMM.
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vre devant lui ce passé; lorsque ce gage d'un
ancien amour, qui jusque-là n'avait été pour
lui qu'une vague espérance^se niontradans sa'
charmante réalité;; lorsqu'on relisant de ses
yeux pleins de larmes les précieux papiers qui
lui apportaient cette vérité inconnue, 1 le,cota-,
mandant s'écria « Mon, fils I » Un sentiment
nouveau s'éveilla en lui son âme se remplit
de joie, d'orgueil et de tendresse passionnée.
Puis une triste pensée le saisit au milieu de ce
bonheur. Il s'interrogea comme Dieu avait in-
terrogé Caïn, et il se
Qû'as-tu fait de ton fils?
Les paroles de Frédéric résonnèrent :alors
douloureusement à son cœur.
« G'est vous qui in'avez perdu; mais je vous
pardonne!
Ouil dit le commandant en se frappant le
front, oui, je l'ai perdu Je me suis attaché à
lui comme un mauvais génie 1 j'ai brisé son
amour j'ai anéanti, sa fortune! je l'ai jeté au.
devant de l'épée d'un spadassin! Et après
cela je viendrais lui dire Je suis ton père 1
Non) il ne me croirait pas. ou, s'il me croyait,
il rougirait de moi; il me maudirait! Oh! je
suis heureux qu'il ne m'ait pas entendu tout à
l'heure lorsque je l'appelais mon fils 1 Il est une
honte de moins que je lui épargnerai! Je vous
pardonne, m'a-t-il dit; mais moi, je ne me par-
donne pas 1
Le commandant était assis, la tête appuyée
dans ses deux mains tremblantes; les sanglots
le suffoquaient; pour la première fois de sa vie
il se trouvait faible devant une douléùr Mais
bientôt il reprit courage. Le vieux lion se re-
paris ̃ ..̃" ï.
La canalisation souterraine de Paris, une dès
plus grandes entreprises de notieépn«|ue, se,
jcontinup sur une Multitude de points de la ca-
pitalè à la fois, tant pour le compte de l'admi-
nistration que pour celui des propriétaires ri-'
verains ©n-vient de faire l'adjudica tjpn
rues de l'Arcade, Chauveau-Lagarde, :de -Cas-
tellane, Basse-du-^Rempart, ^euve-des- Mathur
rins, Tronchet, Vieille-du-Temple, des Quatre-
Fils et.de la place de la Madeleine.
Le développement 'tot'al des égouts actuelle-
ment construits est d'environ âOQ,Or 0 mètres:
ce qui reste à construire, en y comprenant
ceux des voies projetées pour l'avenir, portera.
al,3o lieues la longueur représentée pa£ toùtle
réseau parisien, et c'est dans la prévision dé
.cette énorme affluence qu'on a donné au col-
lecteur gériéral d'Asnièr.es ses vastes propor
tiens.: 5 mètres de.hauteur sur 5 mètres 60 cen-
timètres de largeur.
Le curage de cet égout, opération assez cu-
rieuse, se Tait de la manière suivante Sur ses
eaux noires,un bateau est en tout temps main-
/tenu à flot au moyen de vannes mobiles, lier-
métiques, espacées dans toute sa longueur et'
poHvanliormer écluses.
L'avant du bateau porte lui-même une van*-
ne qu'on baisse ou qu'on élève au moyen d'un
engrenage et qui peut au besoin former batar-
deau. On descend cette vanne jusqu'à 15 cen-
timètres du fond, de sorte que l'eau s'accumu-
le, et, quand cette eau atteint 60 centimètres
desurélévâtion, son poids sur la vanne produit
une chasse si puissante, que vase et. cailloux
sont lancés à mètres pjusloin-
Le bateau va doncensuite s'installer à cenj
mètres plus bas pour recommencer la inôme
manœuvre, et ainsi de suite jusqu'à ):) Seine,
il faut seize jourspoursonder le canal d'un bout
.à l'autre; quatre bateaux sont employés à ce
service. r
temps ordinaire le collecteur général dé-
b'ite 7,200 mètres cubes en vin^t-quatre heu-
res; en temps d'orage, il en débite cinq ou six
fois autant. Ce vaste égout a 5^500 mètres de
long il est éclairé par dés lampes placées de
distance en distance; la ventilation s'y fait
par des regardes percés de place en place, et
dont les parolis sont pourvues d'échelles en. ferl
La fête de Sainte-Cécile a été célébrée hier
à Saint- Eustache avec une solennité toute ex-
çeptionnetle. A l'orchestre de M. Piisdeloup
s'étaient joints de nombreux chofistes des dif-
férentes sociétés de chant. Le Conservatoire est
nos théâtres lyriques avaient fourni l'élite de
leurs artistes.
La messe en ut de Beethoven, exécutée avec
un ensemble remarquable, a produit le plus'
grand effet dans cette magnifique ne[-de Saint-
Çustache, qui n'a jamais prêté sa sonorité à un
plus splendide chef-d'œuvre.
L'Association générale des médecins de
France, malgré les secours qu'elle a distribués
en 1863 à des veuves de docteurs, à dés or-
Phelins ou à des vieillards tombés'dans
tresse, peut aujourd'hui disposer d'un capital
de.275,000, francs, et elle a décidé la çréa^iop
dressa son regard brilla. d'une noble flamme;
une généreuse chaleur vint ranimer et purifier
son aine. r
Je rachèterai le passé s?éerja-t-iJ fifene-i
ment; fautes à force de
ment, et je sauverai mon fitaI.Qai,> je le sau-
verai fût-ce au prix de ma vie et de mon lion-
neuri »
'Il fallait d'abordaller au plus pressé c'é-;
taiit le duel. Heureusement on devait l'attendre;
pour le combat qu'il voulait empêcher. Etant-,
ert courut chez Maucroix, et il apprit que l'ad-
versaire de Frédéric n'était pas rentré chez lui
depuis la veille; par conséquent Frédéric ne.
l'avait pas rencontre.11 le cherche, 'Sans'
doute, pensa le commandant; moi, je le trop-
Les habitudes de Maucroix étaient connues',
du commandant; il savait à peu près où l'on"
pouvait le voir à toute heure de la journée. Il,
ne tarda donc pas à le rejoindra, et allant droit,
au but, il lui proposa d'arranger l'affairé de la-,
̃– Impossible! répondit froidement le spa-
dassin. ̃ • ̃ ̃
Flambert pria, menaça tout fut inutile.
Tf- Eh bien t dit-il, si vous exigez
'Cette proposition me flatte, ^infiniment, F©
prit Maucroix; vous savez que je suis de force;}
me mesurer avec vous, et je; ser s,i{yeaimenlt
enchanté de faire votre partie mais 3*L
trerai pas, quoi que vous fassiez pour m'obli*!
ger à commettre cette injustice, à meîas qv
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