Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1863-11-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 22 novembre 1863 22 novembre 1863
Description : 1863/11/22 (Numéro 295). 1863/11/22 (Numéro 295).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5884058
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
QUOTiPIiOf
BUREAUX
IIS, rue Richelieu
M NUMÉRO CINQ CENTIMES
3 mois 6 mois Un an DEPARTEMENTS mois mois Un an
Off.
30
Les datent des et 16 de chaque mois Mandats ou timbres-poste
Dimanche 22 Novembre
M NUMÉRO CINQ CENTIMES
TIRJUiE OU PETIT JOURflftL
'̃̃;̃̃: M,80t
Samedi et, hovcémIm*©
LES BUTTES SAEVT-CHÂUMONTV
S'il est un sol à Paris qui rappolle de glo-
rieux souvenirs c'est bien certainement
cette élévation célèbre.
C'est là que les Parisiens ont défendu
leur ville contre las étrangers;
C'est là qu'un sang généreux a coulé pour
la défense de la patrie.
L'endroit est tout vivant de réminiscences
historiques.
Depuis longtemps les buttes Saiat-Chiu-
mont sont demeurées un li,eu presque dé-
sert;
Les habitations y sont rares.
Le sol est d'une grande aridité
Et comme à Montmartre, on y a établi
des carrières.
On a 'fouillé cette terre sabloneuse pour
en extraire lapierre.
Toutefois, depuis 1860, les buttes Saint-
Chauruont ne font plus partie de la ban-
lieue.
Elles sont devenues parisiennes de par
Et l'administration a eu l'excellente pen-
sée. de les rendre dignes de la grande
cite.
En conséquence, les buttes Saint-Chau-
mont vont être" transfigurées.
Le sol sa bloneux sera aplani
Les flancs rendus impropres aux cons-
tructionspar denombreuses excavations vont
L'autorité municipale va tirer parti deces
collines d'un aspect pittoresque et sauvage,
Pour la plus grande satisfaction des ha-
bitants des quartiers avoisinants.
Elle va créer sur ces élévations acciden-
iées une promenade publique excessive-
Une promenade plantée, entourée de
Deaux arbres, donnant de l'ombre durant
l'été, offrant un utile délassement en toutes
saisons,
Et fournissant àja vue le plus bel horizon
,que.l'on puisse imaginer.
On dominera la grande cité d'une impo-
sante hauteur.
On planera sur tous les édifices.
FEUILLETON DU PETIT JjDURNAL
DU 22 NOVEMBRE 1863.
LE COMMANDANT
Suite.
Sur la recommandation de Flambert, M.
Graindor, qui ne faisait aucune affaire sans
prendre de minutieuses informations, se rendit
chez le banquier, qui avait payé l'unique let-
tre de change dont Frédéric, s'était muni en
quittant l'Allemagne.
M. le comte de Valberg, dit le banquier,
n'a pas de crédit ouvert ch»z moi; mais mon
correspondant m'a écrit quelques mots à-son
sujet, et, si vous venez de sa part, vous pouvez
lui répondre que je suis prêt à lui fournir tout
l'argent dont il a besoin.
M. Graindor garda pour lui cette bonne ré-
ponse. Frédéric n'aurait pas manqué de pren-
dre chez le banquier de l'arjent à 5 0/0, et
l'usurier aurait perdu une bonne pratique. Ce
n'était pas son compte.
C'est il vutre seule considération, dit-il au
commandant, que je consens à prendre le pa-
pier de ce ji'uue étranger.
Une fois dans les mains de 1\f. Graindor, on
n'en sortait que plumé c'était l'usuri.er le plus
fin. le plus retors, le plus terrible. Frédéric
On embrassera la plaine du nord-est tout
On joûira dès plus curieux panoramas qui
puisse'nt être ouverts à l'oeil enchanté.
Ce beau travail ne se sera pas effectué
'sans sacrifices.
Depuis quelques années. des rues avaient
été tracées sur les huttes, des habitations s'é-
taient initiés sur les emplacements non ex-
cayésou remblayés. La Ville a dû' expro-
prier et les maisons et les terrasses' appar-
tenant^ des particuliers. Le jury aétéap-
pelé, dans !a première session de novem-
bre. a statuer sur ces expropriations, qui
avaient été divisées en quatre catégoriels.
Le total des expropriations a atteint le
chiffre de francs.
La troisième catégorie, bien que compre-
nant peu d'immeubles, est montée au chiffre
le plus élevé, parce qu'ellc al teint les car-
rières en exploitation. Pour deux immeubles
seulement, situés tue Fes^art. les proprié-
taires demandaient fr.; la -ville of-
frait f, 088.000 fr.; le jury a alloué 2;721,281
francs.
Les Buttes Saint-Chaumont, transformées
en promenades publique, garnies d'arbres
nombreux, enrichies de sentiers verdoyants
conduisant à leur sommet, seront une des
curiosités de Paris.
L'homme a un faible pour l'ascension.
On dirait qu'il aime tout ce qui le rappro-
che des cieux.
Le voyageur semble n'avoir pas accom-
pli sa tâche de touriste consciencieux
quand il n'a pas écrit son nom au sommet
des plus hauts monuments, à la cime des
montagnes les plus élevées.
Le peuple de Paris apportera l'animation,
la vie, le commerce, le plaisir populaire
aux buttes Saint-Chaumont, revues et em-
bellies.
Ces élévations surmontées d'un lâbyrin-
the, entouré de fleurs en toute saison, seront
un but de promenade,
Une récréation favorite du dimanche,
Un rendez-vous préféré pour les.enfants,
qui, comme les oiseaux, amènent la gàîté à
leur suite.
Et grâce à ces,carrières comblées et re-
couvertes d'une agreste et séduisante pa-
rure, cette partie, de Paris un peu déshéri-
tée au point de vue des àfl'aires de détail,
acquerra une animation et des ressources
nouvelles. J '• 1
donna sa signature sans y regarder, avec le
laisser-aller d'un homme sentimental qui se
soucie peu des affaires d'argent et ne s'en est
jamais occupé. Que lui importait l'avenir?
=au préseut, il commençait à le trouver
moins triste.
N'en déplaise aux poètes, les plus nobles
douleurs de l'Orne s'eftacent bien souvent dans
de vulgaires distractions. La solitude et la mé-
ditation peuvent seules entretenir le feu sacré
d'un amour malheûreux.Frédéric ne perd pas
entièrement le sentiment de ses peines, mais
son chagrin se renferma dans un repli caché
de son âme. Il comprit que l'on pouvait vivre
après une trahison, et que la blessure n'était
C'élaitdéjà beaucoup. Il est vrai que le com-
mandant n'avait rien épargné pour l'a mener la;
il avait opéré en lui une métamorphose à peu
près complète; il avait changé sa nature, ses
goûts, ses inclinations; il lui avait fait trouver
du charme dans le luxe, le bruit, l'agitation des
plaisirs, les longues veilles à table et le verre
¡t'Il main. Bien plus, et comme une passion était
1 intiispensablepourcomuatlre une douleur pas-
sionnée, le commandant avait fait de Frédéric
un joueur.
Le jeune Allemand ne manquait pas une des
soirées de Si"10 de Saint-Phar. Aussitôt arrivé,
il se mettait à la table de jeu, et il fallait voir
avec quelle rapidité son arguent passait dans les
mains 'de ses adversaires 1 C'est à peine si,
dans ces occasions, Césarine pouvait le retenir
quelques instants auprès d'elle, et cependant
1 entretien de Césarine était pour lui plein de
ii>e peuple de Paris est passionné pour les
Il afait jadis à la barrière pour voir les
verts talus des fortifications;
îl allait chercher un cabaret parce qu'il
se trouvait situé à l'encoignure d'un champ
aux herbes verdoyantes
II demandait à la banlieue ce qu'elle pos-
sédait d'agreste.
Depuis cinq ans, l'administration a créé
les fleurs de tous
La flore populaire
La campagne à Paris.
En créant ces beaux squares qui sont de
véritables jardins,
Non-seulement le parc Monceaux est venu
étaler ses richesses horticoles, sa source,
sa grotte, ses allées élégantes,
Mais aux Arts-et-Métkîrs, à la place Lou-
vois, la place Vintimille, partout où il s'est
trouvé un terrain propice, on a donné aux
fleurs une intelligente hospitalité.
Les buttes Saint-Chaumont, couronnées
de roses, ne sont que la continuation de
cette œuvre charmante et utile à la fois;
TIMOTUÉE TIUMM.
paris '̃'̃'«;̃••̃ •><̃»•;
Plusieurs avis insérés au Moniteur ont fait
connaître que le: demandes d'iiùlorisntion de.
visiter les monuments et établissements de
l'Etat et de la Couronne devaient être envoyées
au ministère de la Maison de l'Empereur et des
Beaux-Arts, et non au ministère d'Etal, si hon
désirait obtenir une réponse immédiate.
Malgré ces »¥ts successifs, de nombreuses
lettres qui sollicitent des permissions 'de ce
genre continuant à être adressées au ministère
d'Etat, le public est prévenu qu'elles seront, à
l'avenir, considérées comme nulles et non ave-
nues. • ^Uomileur.)
Nous extrayons d'une circulaire deM. le mi-
nistre de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics le passage suivant
« Monsieur le préfet, la question si vivement dé-
battue en ce moment dans les corps savants, de
l'iuilueuce des rnariage, consanguins sur l'apti-
tude physique des générations qui en sont issues,,
donne une importance toute particulière aux in-
dications que le tableau du mouvement annuel de
Ja population doit me fournir sur lernombre des
» Or, des renseignements puisés aux sources les
pîussùres m'auioriseut à croire que ces indications
sont très notablement incomplètes en ce qui con-
1 cerue particulièrement les mariuges entre cousins
•germuw*. Il esld'ailleurs facile (le se rendre compte
des. oiuissious de cette nature, quand-on -souge
que les marinages dont il s'agit n'étant pas. comme
ceux qui peuvent avoir lieu entre beaux-frères et
belles-sœurs, oncles et nièces, tantes et neveux,
l'objet d'une prohibition légale, t'autorité n'a au-
cuit moyeu régulier de les connaître.
» Je viens donc tous prier, monsieur le préfet,
dnuceur et d'enivrement. Il avaitfaitàla jeune
fille la confidence de ses peines, de son amour
brisé; elle l'avait plaint et consolé; «Ile lui a-
vait montré dans l'avenir l'ouhli de ses maux
et l'espérance d'un sort meilleur.
La baronne :ménageait Césarine malgré Je
dépit que lui causaient ses attentions pour-le
jeune Allemand. Elle connaissait le caractère
de sa nièce et elle ne voulait pas risquer de
perdre parune imprudence le fruitdeplusieurs
années de soins et les frais d'une éducation qui
lui avait coûté fort cher. Césanne était bien
réellement la nièce de Mms de Saint-Phar sa
mère l'avait laissée orpheline j'age leplus
tendre, et sa tante l'aurait abandonnée si elle
n'avait remarqué sa charmante figuré et ses
dispositions à devenir une très jolie femme;
mais nous avons dit que la baronne était une
prudente personne, qui savait voir de loin et
composer avec l'avenir. Césarine fut recueil-
lie, soignée, adoptée elle grandit sous l'aile
de sa tante qui voyattavec joie se développer
chaque jour une beauté sur laquelle on pou-
vait fonder les plus brillantes espérances. Lors-
qu'elle eut douze ans, la baroune ne voulutpas
la garder dans une maison ouverte à tous ve-
nants, fréquentée par tous les vices; il fallait
d'ailleurs lui donner une éducation distinguée,
l'orner de tous les talents; Césarine fut donc
placée dans un des meilleurs pensionnats de
1 Paris, dits eut les maîtres les plus célèbres; on j
I lui enseigna tous les arts d'agrément, et M
de Saiat-Phar exigea qu'elle apprît plusieurs
dérait cette étude comme de première néces-
de vouloir bien, par;,i:;s instructions spéciales, in-
viler MM. les maires à s'assurer, par une interpt'l-
lation directe aux futurs époux, lorsque !es pièces
produites ne leur fourairoot aucun ruusei^neiuefit
sur ce point, s'ils sont ou non parents nu degré do
cousin germarn et même cousin issu de germaiu.
Les travaux du nouveau pavillon de Flore
et de la fraction de bâtiments qui s'y rattache
«i l'est, ont été conduits très aclivoiH<*nt pen-
dant la saison, et sont arrivés hauteur de
couverture sur la galerie nouvelle et au des-
sus due l'entrée méridionale de la cour des Tui-
leries, on commence à dresser. la carcasse des
combles.
Du côHé du quai, le gros œuvre de cette ga-
lerie est couronné par une série de frontons
courbes et angulaires alternés du côté de la
cour, le premier étage est surmonté ;d'un atli–
que, sfblon le programme adoptépour les bâti-
ments du nouveau Louvre.
Ces constructions, .beaucoup plus tardes que
celles qu'on a démolies pour leur faire place,
forment, au point de rencontre delà grille des
Tuileries, un ressaut qui indique la limite des
deux Palais et qui -rompt la monotonie de cette
longue ligne de bâtiments.
Il est évident que la galerie qui borde au
nord la cour des Tuileries devra subir une
transformation semblable-.
La reconstruction de la seconde partie des
bâtiments du bord de l'eau, -projetée jusqu'au
pavillon Lesdiguières sera prochainement
conmiencée; une cloison de briquets qu'on va
établir dans la galerie des tableaux y servira
de clôture provisoire pendant les travaux, et
ensuite les démolisseurs se mettront l'oeuvre.
Ainsi va disparaître la dernière, fraction de la
galerie à grands piJaslres qu'on attribue à An-
drouet Ducerceau et qui a ëlé l'objet de nom-
breuses critiques. (Siècle.)
Le bulletin de l'Observatoire, en constatant
hier que Je calme régnait sur toutes nos côtes,
faisait remarquer que le sens du mouvement
de la pression barométrique Semblait' présager
de proehains^gros temps.
Aujourd'hui, effectivement sur les avis de
l'amiral Fitz-Roy, les Signaux d'afarme sont
placés sur les,côies ouest de l'Angleterre. Mais,
d'un autre côté, le mouvement de la pression
barométrique s'est arrêté, en sorte qu'il y a
lieu de croire que la tempête n'atteindra pas
quant à présent, les côtes de France,
Hier mutin, à huit lreures, on relevait, à Li-
moges, un degré au-dessous de zéro à Paris
et à Madrid, deux degrés au-dessus de zéro à
Brest-et Greenwich, sept degrés à Mézières,
Livourne, Naples et Barcelone, dix degrés à
Toulon, seize degrés.
M"9 Adeline Clérambault, à laquelle l'Aca-
démie française a décerné cette année un des
prix Montyon, vient d'être nommée inspec-
trice des salles d'asile. C'est sur la recomman-
dation de S. M. l'Impératrice que M. le préfet
de la Seine a donné à M"0 Clérambault ce
poste de confiance et de charité. Sa Majesté a
voulu s'associer ainsi à la récompense d'un
mérite proclamé par l'Académie.:
Une apoplexie foudroyante vient de frapper
un sculpteur d'un grand talënl/M. Foyatier est
mort hier; il était dans son atelier èt travail-
sité pour une jeune personne qui avait sa for-
Lune à faire.
A dix-sept ans Césarine sortit de pension.
C'était dès lors une jeune tille accomplie, belle
et. gracieuse, excellente musicienne, dansant
comme une sylphide. La baronne découvrit en
elle avec joie les goûts et les penchants qui de-
vaient la rendre docile ses projets; une gran-
de vivacité, un ardent désir. de plaire, la co-
quetterie, l'amour du luxe. Ces mauvais ger-
mes pouvaient être aisément étouffés M°"' de
Saint-Phar au contraire les cyltiva et fit de son
mieux pour les développer et les exciter.
M. Burtley vint bientôt l'aider dans ces cou-
pables soins; l'Américain et la baronne s'en-
tendirent parfaitement, et la jeune fille se trou-
va livrée à des manœuvres habilement our-
dies. La tante faisait adroitement naître le dé-
sir d'une parure, d'un plaisir qu'elle refusait.
sous prétexte que sa fortune ne lui permettait
pas de folles dépenses; M. Burtley se présen-
tait alors, et 1e désir de Césarine, quel qu'il.
fût, était aussitôt satisfait. Mien ne coûtait au
galant millionnaire, l'or et les bijoux ruisse-
laient de ses mains il avait toujours à la:
disposition de la tante et de la nièce des;
chevaux fringants, de brillants équipages et?
des loges à tous les théâtres. Césarine Iclrou-
vait vieux, laid et maussade; mais elle était
éblouie par ses prodigalités, entraînée dans la
I vie de plaisirs qu'il lui ouvrait sans cesse.
Tout allait bien pour l'Américain et la baron-
ne; lorsque" Mauçroix leur opposa une rivalité
qui, sans être décisive; devait au moins su**1
BUREAUX
IIS, rue Richelieu
M NUMÉRO CINQ CENTIMES
3 mois 6 mois Un an DEPARTEMENTS mois mois Un an
Off.
30
Les datent des et 16 de chaque mois Mandats ou timbres-poste
Dimanche 22 Novembre
M NUMÉRO CINQ CENTIMES
TIRJUiE OU PETIT JOURflftL
'̃̃;̃̃: M,80t
Samedi et, hovcémIm*©
LES BUTTES SAEVT-CHÂUMONTV
S'il est un sol à Paris qui rappolle de glo-
rieux souvenirs c'est bien certainement
cette élévation célèbre.
C'est là que les Parisiens ont défendu
leur ville contre las étrangers;
C'est là qu'un sang généreux a coulé pour
la défense de la patrie.
L'endroit est tout vivant de réminiscences
historiques.
Depuis longtemps les buttes Saiat-Chiu-
mont sont demeurées un li,eu presque dé-
sert;
Les habitations y sont rares.
Le sol est d'une grande aridité
Et comme à Montmartre, on y a établi
des carrières.
On a 'fouillé cette terre sabloneuse pour
en extraire lapierre.
Toutefois, depuis 1860, les buttes Saint-
Chauruont ne font plus partie de la ban-
lieue.
Elles sont devenues parisiennes de par
Et l'administration a eu l'excellente pen-
sée. de les rendre dignes de la grande
cite.
En conséquence, les buttes Saint-Chau-
mont vont être" transfigurées.
Le sol sa bloneux sera aplani
Les flancs rendus impropres aux cons-
tructionspar denombreuses excavations vont
L'autorité municipale va tirer parti deces
collines d'un aspect pittoresque et sauvage,
Pour la plus grande satisfaction des ha-
bitants des quartiers avoisinants.
Elle va créer sur ces élévations acciden-
iées une promenade publique excessive-
Une promenade plantée, entourée de
Deaux arbres, donnant de l'ombre durant
l'été, offrant un utile délassement en toutes
saisons,
Et fournissant àja vue le plus bel horizon
,que.l'on puisse imaginer.
On dominera la grande cité d'une impo-
sante hauteur.
On planera sur tous les édifices.
FEUILLETON DU PETIT JjDURNAL
DU 22 NOVEMBRE 1863.
LE COMMANDANT
Suite.
Sur la recommandation de Flambert, M.
Graindor, qui ne faisait aucune affaire sans
prendre de minutieuses informations, se rendit
chez le banquier, qui avait payé l'unique let-
tre de change dont Frédéric, s'était muni en
quittant l'Allemagne.
M. le comte de Valberg, dit le banquier,
n'a pas de crédit ouvert ch»z moi; mais mon
correspondant m'a écrit quelques mots à-son
sujet, et, si vous venez de sa part, vous pouvez
lui répondre que je suis prêt à lui fournir tout
l'argent dont il a besoin.
M. Graindor garda pour lui cette bonne ré-
ponse. Frédéric n'aurait pas manqué de pren-
dre chez le banquier de l'arjent à 5 0/0, et
l'usurier aurait perdu une bonne pratique. Ce
n'était pas son compte.
C'est il vutre seule considération, dit-il au
commandant, que je consens à prendre le pa-
pier de ce ji'uue étranger.
Une fois dans les mains de 1\f. Graindor, on
n'en sortait que plumé c'était l'usuri.er le plus
fin. le plus retors, le plus terrible. Frédéric
On embrassera la plaine du nord-est tout
On joûira dès plus curieux panoramas qui
puisse'nt être ouverts à l'oeil enchanté.
Ce beau travail ne se sera pas effectué
'sans sacrifices.
Depuis quelques années. des rues avaient
été tracées sur les huttes, des habitations s'é-
taient initiés sur les emplacements non ex-
cayésou remblayés. La Ville a dû' expro-
prier et les maisons et les terrasses' appar-
tenant^ des particuliers. Le jury aétéap-
pelé, dans !a première session de novem-
bre. a statuer sur ces expropriations, qui
avaient été divisées en quatre catégoriels.
Le total des expropriations a atteint le
chiffre de francs.
La troisième catégorie, bien que compre-
nant peu d'immeubles, est montée au chiffre
le plus élevé, parce qu'ellc al teint les car-
rières en exploitation. Pour deux immeubles
seulement, situés tue Fes^art. les proprié-
taires demandaient fr.; la -ville of-
frait f, 088.000 fr.; le jury a alloué 2;721,281
francs.
Les Buttes Saint-Chaumont, transformées
en promenades publique, garnies d'arbres
nombreux, enrichies de sentiers verdoyants
conduisant à leur sommet, seront une des
curiosités de Paris.
L'homme a un faible pour l'ascension.
On dirait qu'il aime tout ce qui le rappro-
che des cieux.
Le voyageur semble n'avoir pas accom-
pli sa tâche de touriste consciencieux
quand il n'a pas écrit son nom au sommet
des plus hauts monuments, à la cime des
montagnes les plus élevées.
Le peuple de Paris apportera l'animation,
la vie, le commerce, le plaisir populaire
aux buttes Saint-Chaumont, revues et em-
bellies.
Ces élévations surmontées d'un lâbyrin-
the, entouré de fleurs en toute saison, seront
un but de promenade,
Une récréation favorite du dimanche,
Un rendez-vous préféré pour les.enfants,
qui, comme les oiseaux, amènent la gàîté à
leur suite.
Et grâce à ces,carrières comblées et re-
couvertes d'une agreste et séduisante pa-
rure, cette partie, de Paris un peu déshéri-
tée au point de vue des àfl'aires de détail,
acquerra une animation et des ressources
nouvelles. J '• 1
donna sa signature sans y regarder, avec le
laisser-aller d'un homme sentimental qui se
soucie peu des affaires d'argent et ne s'en est
jamais occupé. Que lui importait l'avenir?
=au préseut, il commençait à le trouver
moins triste.
N'en déplaise aux poètes, les plus nobles
douleurs de l'Orne s'eftacent bien souvent dans
de vulgaires distractions. La solitude et la mé-
ditation peuvent seules entretenir le feu sacré
d'un amour malheûreux.Frédéric ne perd pas
entièrement le sentiment de ses peines, mais
son chagrin se renferma dans un repli caché
de son âme. Il comprit que l'on pouvait vivre
après une trahison, et que la blessure n'était
C'élaitdéjà beaucoup. Il est vrai que le com-
mandant n'avait rien épargné pour l'a mener la;
il avait opéré en lui une métamorphose à peu
près complète; il avait changé sa nature, ses
goûts, ses inclinations; il lui avait fait trouver
du charme dans le luxe, le bruit, l'agitation des
plaisirs, les longues veilles à table et le verre
¡t'Il main. Bien plus, et comme une passion était
1 intiispensablepourcomuatlre une douleur pas-
sionnée, le commandant avait fait de Frédéric
un joueur.
Le jeune Allemand ne manquait pas une des
soirées de Si"10 de Saint-Phar. Aussitôt arrivé,
il se mettait à la table de jeu, et il fallait voir
avec quelle rapidité son arguent passait dans les
mains 'de ses adversaires 1 C'est à peine si,
dans ces occasions, Césarine pouvait le retenir
quelques instants auprès d'elle, et cependant
1 entretien de Césarine était pour lui plein de
ii>e peuple de Paris est passionné pour les
Il afait jadis à la barrière pour voir les
verts talus des fortifications;
îl allait chercher un cabaret parce qu'il
se trouvait situé à l'encoignure d'un champ
aux herbes verdoyantes
II demandait à la banlieue ce qu'elle pos-
sédait d'agreste.
Depuis cinq ans, l'administration a créé
les fleurs de tous
La flore populaire
La campagne à Paris.
En créant ces beaux squares qui sont de
véritables jardins,
Non-seulement le parc Monceaux est venu
étaler ses richesses horticoles, sa source,
sa grotte, ses allées élégantes,
Mais aux Arts-et-Métkîrs, à la place Lou-
vois, la place Vintimille, partout où il s'est
trouvé un terrain propice, on a donné aux
fleurs une intelligente hospitalité.
Les buttes Saint-Chaumont, couronnées
de roses, ne sont que la continuation de
cette œuvre charmante et utile à la fois;
TIMOTUÉE TIUMM.
paris '̃'̃'«;̃••̃ •><̃»•;
Plusieurs avis insérés au Moniteur ont fait
connaître que le: demandes d'iiùlorisntion de.
visiter les monuments et établissements de
l'Etat et de la Couronne devaient être envoyées
au ministère de la Maison de l'Empereur et des
Beaux-Arts, et non au ministère d'Etal, si hon
désirait obtenir une réponse immédiate.
Malgré ces »¥ts successifs, de nombreuses
lettres qui sollicitent des permissions 'de ce
genre continuant à être adressées au ministère
d'Etat, le public est prévenu qu'elles seront, à
l'avenir, considérées comme nulles et non ave-
nues. • ^Uomileur.)
Nous extrayons d'une circulaire deM. le mi-
nistre de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics le passage suivant
« Monsieur le préfet, la question si vivement dé-
battue en ce moment dans les corps savants, de
l'iuilueuce des rnariage, consanguins sur l'apti-
tude physique des générations qui en sont issues,,
donne une importance toute particulière aux in-
dications que le tableau du mouvement annuel de
Ja population doit me fournir sur lernombre des
» Or, des renseignements puisés aux sources les
pîussùres m'auioriseut à croire que ces indications
sont très notablement incomplètes en ce qui con-
1 cerue particulièrement les mariuges entre cousins
•germuw*. Il esld'ailleurs facile (le se rendre compte
des. oiuissious de cette nature, quand-on -souge
que les marinages dont il s'agit n'étant pas. comme
ceux qui peuvent avoir lieu entre beaux-frères et
belles-sœurs, oncles et nièces, tantes et neveux,
l'objet d'une prohibition légale, t'autorité n'a au-
cuit moyeu régulier de les connaître.
» Je viens donc tous prier, monsieur le préfet,
dnuceur et d'enivrement. Il avaitfaitàla jeune
fille la confidence de ses peines, de son amour
brisé; elle l'avait plaint et consolé; «Ile lui a-
vait montré dans l'avenir l'ouhli de ses maux
et l'espérance d'un sort meilleur.
La baronne :ménageait Césarine malgré Je
dépit que lui causaient ses attentions pour-le
jeune Allemand. Elle connaissait le caractère
de sa nièce et elle ne voulait pas risquer de
perdre parune imprudence le fruitdeplusieurs
années de soins et les frais d'une éducation qui
lui avait coûté fort cher. Césanne était bien
réellement la nièce de Mms de Saint-Phar sa
mère l'avait laissée orpheline j'age leplus
tendre, et sa tante l'aurait abandonnée si elle
n'avait remarqué sa charmante figuré et ses
dispositions à devenir une très jolie femme;
mais nous avons dit que la baronne était une
prudente personne, qui savait voir de loin et
composer avec l'avenir. Césarine fut recueil-
lie, soignée, adoptée elle grandit sous l'aile
de sa tante qui voyattavec joie se développer
chaque jour une beauté sur laquelle on pou-
vait fonder les plus brillantes espérances. Lors-
qu'elle eut douze ans, la baroune ne voulutpas
la garder dans une maison ouverte à tous ve-
nants, fréquentée par tous les vices; il fallait
d'ailleurs lui donner une éducation distinguée,
l'orner de tous les talents; Césarine fut donc
placée dans un des meilleurs pensionnats de
1 Paris, dits eut les maîtres les plus célèbres; on j
I lui enseigna tous les arts d'agrément, et M
de Saiat-Phar exigea qu'elle apprît plusieurs
dérait cette étude comme de première néces-
de vouloir bien, par;,i:;s instructions spéciales, in-
viler MM. les maires à s'assurer, par une interpt'l-
lation directe aux futurs époux, lorsque !es pièces
produites ne leur fourairoot aucun ruusei^neiuefit
sur ce point, s'ils sont ou non parents nu degré do
cousin germarn et même cousin issu de germaiu.
Les travaux du nouveau pavillon de Flore
et de la fraction de bâtiments qui s'y rattache
«i l'est, ont été conduits très aclivoiH<*nt pen-
dant la saison, et sont arrivés hauteur de
couverture sur la galerie nouvelle et au des-
sus due l'entrée méridionale de la cour des Tui-
leries, on commence à dresser. la carcasse des
combles.
Du côHé du quai, le gros œuvre de cette ga-
lerie est couronné par une série de frontons
courbes et angulaires alternés du côté de la
cour, le premier étage est surmonté ;d'un atli–
que, sfblon le programme adoptépour les bâti-
ments du nouveau Louvre.
Ces constructions, .beaucoup plus tardes que
celles qu'on a démolies pour leur faire place,
forment, au point de rencontre delà grille des
Tuileries, un ressaut qui indique la limite des
deux Palais et qui -rompt la monotonie de cette
longue ligne de bâtiments.
Il est évident que la galerie qui borde au
nord la cour des Tuileries devra subir une
transformation semblable-.
La reconstruction de la seconde partie des
bâtiments du bord de l'eau, -projetée jusqu'au
pavillon Lesdiguières sera prochainement
conmiencée; une cloison de briquets qu'on va
établir dans la galerie des tableaux y servira
de clôture provisoire pendant les travaux, et
ensuite les démolisseurs se mettront l'oeuvre.
Ainsi va disparaître la dernière, fraction de la
galerie à grands piJaslres qu'on attribue à An-
drouet Ducerceau et qui a ëlé l'objet de nom-
breuses critiques. (Siècle.)
Le bulletin de l'Observatoire, en constatant
hier que Je calme régnait sur toutes nos côtes,
faisait remarquer que le sens du mouvement
de la pression barométrique Semblait' présager
de proehains^gros temps.
Aujourd'hui, effectivement sur les avis de
l'amiral Fitz-Roy, les Signaux d'afarme sont
placés sur les,côies ouest de l'Angleterre. Mais,
d'un autre côté, le mouvement de la pression
barométrique s'est arrêté, en sorte qu'il y a
lieu de croire que la tempête n'atteindra pas
quant à présent, les côtes de France,
Hier mutin, à huit lreures, on relevait, à Li-
moges, un degré au-dessous de zéro à Paris
et à Madrid, deux degrés au-dessus de zéro à
Brest-et Greenwich, sept degrés à Mézières,
Livourne, Naples et Barcelone, dix degrés à
Toulon, seize degrés.
M"9 Adeline Clérambault, à laquelle l'Aca-
démie française a décerné cette année un des
prix Montyon, vient d'être nommée inspec-
trice des salles d'asile. C'est sur la recomman-
dation de S. M. l'Impératrice que M. le préfet
de la Seine a donné à M"0 Clérambault ce
poste de confiance et de charité. Sa Majesté a
voulu s'associer ainsi à la récompense d'un
mérite proclamé par l'Académie.:
Une apoplexie foudroyante vient de frapper
un sculpteur d'un grand talënl/M. Foyatier est
mort hier; il était dans son atelier èt travail-
sité pour une jeune personne qui avait sa for-
Lune à faire.
A dix-sept ans Césarine sortit de pension.
C'était dès lors une jeune tille accomplie, belle
et. gracieuse, excellente musicienne, dansant
comme une sylphide. La baronne découvrit en
elle avec joie les goûts et les penchants qui de-
vaient la rendre docile ses projets; une gran-
de vivacité, un ardent désir. de plaire, la co-
quetterie, l'amour du luxe. Ces mauvais ger-
mes pouvaient être aisément étouffés M°"' de
Saint-Phar au contraire les cyltiva et fit de son
mieux pour les développer et les exciter.
M. Burtley vint bientôt l'aider dans ces cou-
pables soins; l'Américain et la baronne s'en-
tendirent parfaitement, et la jeune fille se trou-
va livrée à des manœuvres habilement our-
dies. La tante faisait adroitement naître le dé-
sir d'une parure, d'un plaisir qu'elle refusait.
sous prétexte que sa fortune ne lui permettait
pas de folles dépenses; M. Burtley se présen-
tait alors, et 1e désir de Césarine, quel qu'il.
fût, était aussitôt satisfait. Mien ne coûtait au
galant millionnaire, l'or et les bijoux ruisse-
laient de ses mains il avait toujours à la:
disposition de la tante et de la nièce des;
chevaux fringants, de brillants équipages et?
des loges à tous les théâtres. Césarine Iclrou-
vait vieux, laid et maussade; mais elle était
éblouie par ses prodigalités, entraînée dans la
I vie de plaisirs qu'il lui ouvrait sans cesse.
Tout allait bien pour l'Américain et la baron-
ne; lorsque" Mauçroix leur opposa une rivalité
qui, sans être décisive; devait au moins su**1
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