Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1863-05-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 15 mai 1863 15 mai 1863
Description : 1863/05/15 (Numéro 104). 1863/05/15 (Numéro 104).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588216c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
QUOTIDIEN
PARIS
Bue de Richelieu,
Un an, 18 ft».; 6 m., »fr.; 3m., Sfr.
Da 1er on du 16 de chaque mois.
UN NUMÉRO C0Q CENTIMES
DÉPARTEMENTS
On an, Mfr.; 6 m., M fr.; 3 m.1 Ofr.~
Mandat vue on timbres-poste.
"^eWiBrediB fiSwtaî -«««8.
E^es personnes donat l'abonnement
expire le la snaS sont priées de le'
renouveler, si elles ne veulent pas
éprouver dé retard dans la récep-
tion du journaS.
Toute demande de renouvelle-
ment d'abonnement ota de réclama-
tien doit être' ac«oniipagnéc de la.
dernière bande d'adresse de VJk-
hdnné. ̃
Baux Paris,
roüt lcsBULLETIN
̃mpehdb a présidé hier aux Tuileries\ie
conseil des ministres.
t.ii'EMi»lMS*Bj« aurait, ̃assure-t-on, décidé
que le bataillon de tirailleurs algériens ou tur-
cos, et l'escadron de spahis en garnison à Pa-
ris, recevraient la solde de la garde impériale,
et qu'ils feraient concurremment avec les trou-
pès-de la garde le service du palais des Tuile-
ries et de la place de Paris.
Dans les revues et autres réunions militaires,
les turcos et les spahis prendraient place à la
gauche de la garde impériale
s. m. l'eiipisbeuis a reçu, dimanche S mai,
une députation présentée* par M. le général
Schramm, sénateur, et par M. Jubinal, député,
au Corps législatif.
Cette députation a mis sous les yeux de S. M.
les dessins originaux d'un monumenten l'hon-
neur du prince. Eugène, composé par M. Mar-
celhn, architecte.
L'empereur a vivement félioité l'auteur de
cette œuvre remarquable et il a beaucoup re-
gardé un superbe portrait du prince, dessiné
en grandeur naturelle d'après un tableau du
temps appartenant à M. Je duc Tascher de la
Pagerie, portrait qui a servi pour le'dessin de
la statue. <
ont assisté hier à la représentation de Macbeth,
à l'Odéon.
L'iHPiBAiBicE n'a été que très légère-
ment indisposée lundi dernier. Sa Majesté ne
ressentait qu'une légère aliection de la gorge
avec un peu d'enrouement. Sa santé inspirait si
peu d'inquiétude que, si l'on n'a point dansé
lundi-aux Tuileries, on a dansé fort gaiement
et'très tard chez de Tascher de
i.à. REINE n'A»»"»»"'®, vers la fin de la
semaine prochaine, se rendra à Balmoral, où
elle passera quelques semaines. Pendant son
séjour à Osborne, Sa Majesté a visité le nouvel
hôpital militaire pour les convalescents, qui est
à à peu près terminé et dont la situation est des
plus Irelles.
m. m. (.b aux »E m*vïjîbs est arrivé, le 10
mai, à Toulon, où il a passé quelques heures à
visiter l'arsenal, la gare et là nouvelle darsede
Missiessy, dont les proportions ont paru vive-
FEUILLETOH DU PETIT JOURNAL
Dp 15 MAI 1863. j
Il v a des natures choisies
q.ui se développent d'elles^mê-
inos dans foules les positions
où il plaît au. hasard de les faiçe
naître.
naîtce GEORGE SAND.
–Suite et fin.
En ce moment, Bergeronnette était admira-
ble de noblesse et de résignation, de douleur
et de fierté. La comtesse, qui s'attendait à plus
de résistance et qui s'était fiée surtout l'ar-
gument de la rente pourobtenir ce qu'ellevou-
lait, fut sincèrement touchée en voyant ses
prévisions déçues. Elle sembla même courber
la tête sous un remords secret, sous une. rapide
irrésolution, et peut-être aussi sous le senti-
ment de son infériorité, en face de cette pau-
vre et belle enfant qui, sans hésiter, consen-
tait à faire le sacrifice de ses espérances, dé
son amour, de^son bonheur. L'humble Bërgë-
ronnette dominait alors la grande dame detou-
,e fa hauteur, de la soutfrance et. du renonce-
ment l'étonner. Le royal voyageur est réparti
le môme soir pour Marseille..
ME prince »je «Ai.», qui est déjà de
Cité de Londres, est sur le pointftFentrer dans
celle des marchands tailleurs, qui constitue
une des puissantes associations, de la municipa-
lité de Londres. A cette occasion, le prince
doit assister à un grand banquet dans l'antique
halle de cette corporation.
Le vnkivcK et la pbiwessk
ent honoré hiér soir de leur présente la rési-
dence du duc et delà duchesse de Wellington,
à Apsley-Hoùse, où était donné en leur hon-
neur, .un-banquet de vingt couverts. S. A. R. le
duc dé Cambridge, lé duc et la duchesse de
,le le vicomte et la vicomtesse Palmers-
ton', etc., étaient au nombre des invités. Le dî-
ner a été servi à huit heures et demie. Après
le dîner, les personnes invitées à la soirée se
trouvaient réunies dans la galerie historique.
Pendant la soirée, M. Levassor, dans la même
galerie, a chanté plusieurs de s^s chansons
comiques.
H. LR MINISTRE «'ÉTAT vient de sous-
crire à cinquante exemplaires de V Histoire de
la langue française, par 31. Littré.
s. EXC. ». Biu&iiiif, ministre sans porte-
feuille, et M. Th'uillier, directeur général de
l'administration, servaient de témoins à M.
Edmond Blanc, chef de division au ministère
de l'intérieur, qui vient d'épouser M"9 Le Car-
ner.
Une immense assistance, ou se trouvait l'é-
lite de Paris, était venue donner, à l'église des
Saint-Louis d'Antin, un témoignage de sympa-
thie aux deux familles qui viennent de s'unir.'
PARIS "̃^̃̃- ''̃̃'̃"̃
Nous avons donné hier le butin d'une pro-
menade sentimentale à l'Exposition d'horti-
culture de la Chaussée-d'Antin. Le goût des
fleurs est tellement répandu dans toutes les
classes de la société, que l'on nous saura
gré, sans doute, d'entrer dans quelques dé-
tails techniques et critiques au sujet des
merveilles et des monstres qui resteront
exposés de jour et de nuit jusqu'à la fin [du
mois.
."̃̃' ÇÉRALD.
Quoique cette année- l'exposition des fleurs
ait été restreinte par l'exiguité du local, elle
offre cependant un ensemble satisfaisant
mais l'on regrette le palais de l'industrie,
surtout pour ces innombrables variétés de
plantes annuelles de pleine terre qui a-
vaient toutes leurs aises sur les belles pe-
louses du palais et n'ont ici qu'un espace
très limité.
Nous commencerons par parler des roses:
« k tout seigneur, tout honneur. » Elles sont,
comme toujours, l'objet d'une culture sa-
ment elle était sublime Le plus grand poète
de nos jours l'a dit Il y a des natures choisie
qui se développent d'elles-mêmes dans toutes
les positions où il plaît au hasard de les faire
naître. Là noblesse du cœur est, comme la vi-
vacité de l'esprit, une flamme que rien ne peut
étouffer et qui tend sans cesse à s'élancer com-
me pour rejoindre le foyer de grandeur et de
bonté éternelles dont elle émane.
Mmede' Tyvonarlen combla la jeune fille
d'expressions de regrets et de reconnaissance;
puis elle lui baisa la'main et se retira. Je la
suivis, sentant que Bergeronnette avait besoin
dlêtre seule, après une telle secousse.
Croyez-vous qu'elle parte, en effet? me
demanda la comtesse.
'N'en doutez pas, madame, lui répondis-je.
Ah 1 jè comprends maintenant que mon
fils l'aime si follement. Elle est vraiment char-
mante.
Elle me salua. Je rentrai chez moi, en proie
à je sais quel tumulte de sensations, au mi-
lieu desquelles je distinguai enfin deux choses
c'est que j'étais sincèrement affligé de sentir
Bergeronnette malheureuse, et qu'en même
temps j'étais heureux de voir qu'elle allait à
jamais briser avec Robert. Mon espérance é-
veillée combattait avec force les élans de ma
compassion. Je m'assis à ma fenêtre; la croisée
de Bergeronnette, qui s'était refermée, ne se
rouvrit point de la journée, La wuit. je me le-
vante. Il. Penaud ainé (médaille d'or) a. ex-
posé un lot de quarante rosiers, à haute tige
qui sont tellement beaux, quec'est à peinesi
1 on peut se décider à faire un choix entre
eux; cependant nous avons plus spéciale-
ment remarquera gloire-dc:Dijôn d'un jaune
briliant, le cardinal-Pati'izzi cramoisi foncé
et velouté, et Noémi d'un rosé ravissant.
M. IL Jainin (médaille d'or) a trente varié-
tés de rosos thé magnifiques des rosés
béngales qui ont l'avantage de. fleurir toute
l'année, des rosés noisettes en bouquets et
Après ce^deux exposants, on peut encore
citer' MM., Fontaine frères, qui ont obtenu
une médaille de vermeil pour leurs cin-
quante-trois variétés de rosiers à haute
Voici ungf -ollection de troiscent-quaiante
tulipes qui ferait envie à la' Hollande. Elle
attire les regards méditatifs des amateurs;
poumons dui, comme Joubert, pensons que
« les odeurs sont lésâmes des fleurs,» nous
disons avec tui « la tulipe est une fleur sans
àme,» et nous nous éloignons de cette or-
ueilleuse qui nous fait l'effet d'une très
belle personne sans esprit et. sans cœur.
Nous préférons nous arrêter devant les ré
sédas de M. Duvaux (médaille deibronze.)
Semblables à ces âmes modestes dont la
vertu fait te charme, sans plaire -aux yeux
ils attirent par leur parfum et vous forcent
à les aimer;
Itien n'est plus splendide que les rhodo-
dendrons MM. Durand'(mé-
daille d'argent); les couleurs tendres, les
éouleurs vives, le port majestueux, se.réu-.
bissent pour-en faire un des orne-
ments des jardins^ ,•<
Lés azalées indiennes et les bruyères
(Erica) ont valu à M. Miche! une médaille
de vermeil et méritent cette distinction car
elles sont charmantes.
Les pivoines arborescentes sont en grand
nombre. La médaille d'honneur du préfet de
la Seine a été, accordée à M. Guérin Modeste
pour ses variétés de pivoine en pot.
La collection de bégonias .est fort remar-
quable.
Les verveines aux couleurs éclatantes, les
cinéraires au coeur noir entouré de pétales
bleus où rouges, blancs, roses violets,
etc., les géraniums (pélargoniums), les petu-
nias doubles, les calcéolaires aux jolies
fleurs tigrées, les zinias variés s'étalent en
corbeilles sur le frais gazon.
Nous avons vu des oreilles d'ours vertes.
C'estpeut-être rare, ce n'est certes pas beau.
M. Paré a exposé sa conquête, fœillet-flon
(diarithus hybridus andegarensîs). L'année
passée nous n'en avons vu que des rosés,
cette année les blancs, les rouges, les striés
roses sur blanc viennent grossir le nombre
de ces plantés précieuses qui bravent l'hi-
ver en pleine terre.
Passons aux fleurs introduites de MM. Thi-
vai plusieurs fois et je vis de la lumière dans
la mansarde delà jeune fille. Son ombre pas-
sa et repassa plusieurs fois sur les rideaux.
Vers neuf'heures du matin, je montai chez el-
le, un homme en sortait. Bergeronnette me dit
que c'était un marchand auquel elle venait de
vendre ses meubles; elle était extrêmement
p'ale; sa voix avait une gravité poignante.
Quand donc partez-vous? lui 'demandai;
je avec tristesse. '̃•̃
Demain, au point dû jour.
Où allez-vous?
A l'île Tudi, Gardez-moi le secret inviola-
blement.
Je vous le jure.
-Tout est prêt pour mon départ. Quand M.
Robert sera de retour de la campagne, ou il
est allé'passer deux'jours;`il trouvera ma man-
sarde vide et une lettre pour lui.
Elle prononça ces mots avec un calme hé-
roïque. Je compris que son cœur était dévoré
de douleur, sous cette tranquillité apparente.
Le lendemain; au jour naissant, elle monta
dans une voiture de place; je m'élançai sur ses
traces, comme un fou. -Je sanglotais. N'ayant
pas trouvé de voiture sur mon chemin, je sui-
vis celle de Bergeronnette, en couranttoujours,
et j'arrivai, exténué, brisé, à I. Elle se fit des-
cendre à une auberge, et m'aperçut alors. Je,
fus frappé de la profonde altération de son vi-
haut et Reteleer (médailie de vermeil). En
lisant dans le catalogue la nomenclature des
noms barbares de ces belles plantes, on se
demande si l'on est en France.' Puisqu'on
leur accordait le droit de cité, on eût dû leur
donner dés noms qui puissent se prononcer
racontez donc-couramment que vous venez
d'acheter des Farnigiums speciés nova, des
Osmanthus ilicifoliio variegatus et des
phiolepis. Cette balle fougère exotique.est
un albo punctatissimum, et cette
charmante orchidée aux fleurs fantastiques
s'appelle Çypripedium barbatum raajus. Ne
vous semble-t-il pas entendre Sganarellepar-1
1er latin?. A part leurs noms ridicules,;
les plantés introduites méritent tous nos,
hommages, surtout celles qui peuvent vi-^
vre, au moins TéJé,éh pleine terre, car'
pour les belles frileuses des tropiques aux-
quelles l'atmosphère des serres est indis-
pensable, nous ne nous en occupons pas.
Il y a des feuillages maculés des plus ex-
traordinaires. Représentez-vous des -larges
feuilles de velours vert foncé, veinées d'ar-
geint. et rouge foncé à l'envers, puis de longs-
feuillages pointus comme des plumes, îïuan
cés de rouges et de vert.
Les cactus, en grand nombre, ont de si!
bellés toutfes de fleurs satinées qu'on leur,
pardonne leurs formes grotesques et leurs
épines dangereuses.
Nous avnns vainp.mpnt ohomhA h rta-vinnf
poùrquoi, sous les palmiers qui ont valu à
M. Chantin une -médaille d'honneur, l'on'
avait placé une Magdeléine tentant une cou-
ronne d'épines sur sa poitrine nue. Lorsque
la grande pécheresse, touchée d'un sainte
amour, brisa ses bijoui,,ïoulà auxpjeds ses
parures, elle conserva, nous n'en doutons
pas, ses vêtements de première nécessité,
bien qu'il n'y eût pas de sergents de ville
dans la Judée ni dansées solitudes de la
Sainte-Baume où elle alla en compagnie de
saint' Lazare,: son frère, pleurer ses égare-
ments. Pourquoi donc exposer, aujourd'hui,
la sainte,à faire, pécher les autres en pen-
sée, en montrant cpmplaisamment un corps ̃•
que la mortification n'a point encore ?-
tri?
Tournons modestement nos regards vers
ces légumes et ces fruits conservés qui sem-
blent cueillis d'hier, et les légumes et fruits
hâtifs. Les asperges de M. Lhérault, les
artichauts de M. Gaborit et les pommes de
terre de M. Remy eussent pu figurer avec
honneur sur la table de Gargantua. Enres-
pirantles parfums embaumés des. melons,
des raisins, des prunes de reine-claude, des
cerises, on se croirait au mois d'août.
Enfin, là soir l'éclairage électrique est une
vraie merveille:
C'est 1 azur le rubis, l'opale, la topaze,
Tournés en globe, en frange, en diadème, en vase.
DELILLE.
Cette charmante expérience d'illumination
a duré bien peu -de temps mais que ceux
pourquoi m'avez-vous suivie? me dit-
elle avéc'bonté.
Pour vous voir une secondé encore,' lui
répondis-jé d'ane voix presque étouffée par la
fatigue et la douleur. =i
Elle sourit avec une tristesse angélique:
Nous entrâmes dans l'auberge où elle me dit
qu'elle n'avait pas voulu prendre la diligence
aux messageries de Paris dans la crainte que
Robert n'y allât. aux informations. Pauvre
Bergeronnette 1 elle avait la, présence d'esprit
du dévouement. Elle ajouta avec une mélan-
colie navrante
Je reverrai avec plaisir mon île Tudi, le ̃;
chaume où j'ai vécu enfant et la tombe de mon
père. Je n'aurais peut-è,trejamaisdù les quitter.
Et.moi aussi j'irai bientôt les voir I Me le
permettez-vous, Bergeronnette?
Elle fixa sur moi ses grands bleus ejidolo-
ris et pensifs.
Oui, venez, me dit-elle, vous ni'apprén- j
îdrez s'il est marié.
Robert seul l'occupait. (?! je. sentis alors
que je le détestais l
La diligénée arriva. Bergeronnette y prit t
place; elle me tendit' à 'Ta, portière sa main que
je baignai deçleùrs. La diligence repartit; mon
cœur se brisa. •
Midi sonnait, qnand e fus de retour chez
moi. Robert de TyvbjaàrlèiïBî'y attendait.
PARIS
Bue de Richelieu,
Un an, 18 ft».; 6 m., »fr.; 3m., Sfr.
Da 1er on du 16 de chaque mois.
UN NUMÉRO C0Q CENTIMES
DÉPARTEMENTS
On an, Mfr.; 6 m., M fr.; 3 m.1 Ofr.~
Mandat vue on timbres-poste.
"^eWiBrediB fiSwtaî -«««8.
E^es personnes donat l'abonnement
expire le la snaS sont priées de le'
renouveler, si elles ne veulent pas
éprouver dé retard dans la récep-
tion du journaS.
Toute demande de renouvelle-
ment d'abonnement ota de réclama-
tien doit être' ac«oniipagnéc de la.
dernière bande d'adresse de VJk-
hdnné. ̃
Baux Paris,
roüt lcs
̃mpehdb a présidé hier aux Tuileries\ie
conseil des ministres.
t.ii'EMi»lMS*Bj« aurait, ̃assure-t-on, décidé
que le bataillon de tirailleurs algériens ou tur-
cos, et l'escadron de spahis en garnison à Pa-
ris, recevraient la solde de la garde impériale,
et qu'ils feraient concurremment avec les trou-
pès-de la garde le service du palais des Tuile-
ries et de la place de Paris.
Dans les revues et autres réunions militaires,
les turcos et les spahis prendraient place à la
gauche de la garde impériale
s. m. l'eiipisbeuis a reçu, dimanche S mai,
une députation présentée* par M. le général
Schramm, sénateur, et par M. Jubinal, député,
au Corps législatif.
Cette députation a mis sous les yeux de S. M.
les dessins originaux d'un monumenten l'hon-
neur du prince. Eugène, composé par M. Mar-
celhn, architecte.
L'empereur a vivement félioité l'auteur de
cette œuvre remarquable et il a beaucoup re-
gardé un superbe portrait du prince, dessiné
en grandeur naturelle d'après un tableau du
temps appartenant à M. Je duc Tascher de la
Pagerie, portrait qui a servi pour le'dessin de
la statue. <
ont assisté hier à la représentation de Macbeth,
à l'Odéon.
L'iHPiBAiBicE n'a été que très légère-
ment indisposée lundi dernier. Sa Majesté ne
ressentait qu'une légère aliection de la gorge
avec un peu d'enrouement. Sa santé inspirait si
peu d'inquiétude que, si l'on n'a point dansé
lundi-aux Tuileries, on a dansé fort gaiement
et'très tard chez de Tascher de
i.à. REINE n'A»»"»»"'®, vers la fin de la
semaine prochaine, se rendra à Balmoral, où
elle passera quelques semaines. Pendant son
séjour à Osborne, Sa Majesté a visité le nouvel
hôpital militaire pour les convalescents, qui est
à à peu près terminé et dont la situation est des
plus Irelles.
m. m. (.b aux »E m*vïjîbs est arrivé, le 10
mai, à Toulon, où il a passé quelques heures à
visiter l'arsenal, la gare et là nouvelle darsede
Missiessy, dont les proportions ont paru vive-
FEUILLETOH DU PETIT JOURNAL
Dp 15 MAI 1863. j
Il v a des natures choisies
q.ui se développent d'elles^mê-
inos dans foules les positions
où il plaît au. hasard de les faiçe
naître.
naîtce GEORGE SAND.
–Suite et fin.
En ce moment, Bergeronnette était admira-
ble de noblesse et de résignation, de douleur
et de fierté. La comtesse, qui s'attendait à plus
de résistance et qui s'était fiée surtout l'ar-
gument de la rente pourobtenir ce qu'ellevou-
lait, fut sincèrement touchée en voyant ses
prévisions déçues. Elle sembla même courber
la tête sous un remords secret, sous une. rapide
irrésolution, et peut-être aussi sous le senti-
ment de son infériorité, en face de cette pau-
vre et belle enfant qui, sans hésiter, consen-
tait à faire le sacrifice de ses espérances, dé
son amour, de^son bonheur. L'humble Bërgë-
ronnette dominait alors la grande dame detou-
,e fa hauteur, de la soutfrance et. du renonce-
ment l'étonner. Le royal voyageur est réparti
le môme soir pour Marseille..
ME prince »je «Ai.», qui est déjà de
Cité de Londres, est sur le pointftFentrer dans
celle des marchands tailleurs, qui constitue
une des puissantes associations, de la municipa-
lité de Londres. A cette occasion, le prince
doit assister à un grand banquet dans l'antique
halle de cette corporation.
Le vnkivcK et la pbiwessk
ent honoré hiér soir de leur présente la rési-
dence du duc et delà duchesse de Wellington,
à Apsley-Hoùse, où était donné en leur hon-
neur, .un-banquet de vingt couverts. S. A. R. le
duc dé Cambridge, lé duc et la duchesse de
,le le vicomte et la vicomtesse Palmers-
ton', etc., étaient au nombre des invités. Le dî-
ner a été servi à huit heures et demie. Après
le dîner, les personnes invitées à la soirée se
trouvaient réunies dans la galerie historique.
Pendant la soirée, M. Levassor, dans la même
galerie, a chanté plusieurs de s^s chansons
comiques.
H. LR MINISTRE «'ÉTAT vient de sous-
crire à cinquante exemplaires de V Histoire de
la langue française, par 31. Littré.
s. EXC. ». Biu&iiiif, ministre sans porte-
feuille, et M. Th'uillier, directeur général de
l'administration, servaient de témoins à M.
Edmond Blanc, chef de division au ministère
de l'intérieur, qui vient d'épouser M"9 Le Car-
ner.
Une immense assistance, ou se trouvait l'é-
lite de Paris, était venue donner, à l'église des
Saint-Louis d'Antin, un témoignage de sympa-
thie aux deux familles qui viennent de s'unir.'
PARIS "̃^̃̃- ''̃̃'̃"̃
Nous avons donné hier le butin d'une pro-
menade sentimentale à l'Exposition d'horti-
culture de la Chaussée-d'Antin. Le goût des
fleurs est tellement répandu dans toutes les
classes de la société, que l'on nous saura
gré, sans doute, d'entrer dans quelques dé-
tails techniques et critiques au sujet des
merveilles et des monstres qui resteront
exposés de jour et de nuit jusqu'à la fin [du
mois.
."̃̃' ÇÉRALD.
Quoique cette année- l'exposition des fleurs
ait été restreinte par l'exiguité du local, elle
offre cependant un ensemble satisfaisant
mais l'on regrette le palais de l'industrie,
surtout pour ces innombrables variétés de
plantes annuelles de pleine terre qui a-
vaient toutes leurs aises sur les belles pe-
louses du palais et n'ont ici qu'un espace
très limité.
Nous commencerons par parler des roses:
« k tout seigneur, tout honneur. » Elles sont,
comme toujours, l'objet d'une culture sa-
ment elle était sublime Le plus grand poète
de nos jours l'a dit Il y a des natures choisie
qui se développent d'elles-mêmes dans toutes
les positions où il plaît au hasard de les faire
naître. Là noblesse du cœur est, comme la vi-
vacité de l'esprit, une flamme que rien ne peut
étouffer et qui tend sans cesse à s'élancer com-
me pour rejoindre le foyer de grandeur et de
bonté éternelles dont elle émane.
Mmede' Tyvonarlen combla la jeune fille
d'expressions de regrets et de reconnaissance;
puis elle lui baisa la'main et se retira. Je la
suivis, sentant que Bergeronnette avait besoin
dlêtre seule, après une telle secousse.
Croyez-vous qu'elle parte, en effet? me
demanda la comtesse.
'N'en doutez pas, madame, lui répondis-je.
Ah 1 jè comprends maintenant que mon
fils l'aime si follement. Elle est vraiment char-
mante.
Elle me salua. Je rentrai chez moi, en proie
à je sais quel tumulte de sensations, au mi-
lieu desquelles je distinguai enfin deux choses
c'est que j'étais sincèrement affligé de sentir
Bergeronnette malheureuse, et qu'en même
temps j'étais heureux de voir qu'elle allait à
jamais briser avec Robert. Mon espérance é-
veillée combattait avec force les élans de ma
compassion. Je m'assis à ma fenêtre; la croisée
de Bergeronnette, qui s'était refermée, ne se
rouvrit point de la journée, La wuit. je me le-
vante. Il. Penaud ainé (médaille d'or) a. ex-
posé un lot de quarante rosiers, à haute tige
qui sont tellement beaux, quec'est à peinesi
1 on peut se décider à faire un choix entre
eux; cependant nous avons plus spéciale-
ment remarquera gloire-dc:Dijôn d'un jaune
briliant, le cardinal-Pati'izzi cramoisi foncé
et velouté, et Noémi d'un rosé ravissant.
M. IL Jainin (médaille d'or) a trente varié-
tés de rosos thé magnifiques des rosés
béngales qui ont l'avantage de. fleurir toute
l'année, des rosés noisettes en bouquets et
Après ce^deux exposants, on peut encore
citer' MM., Fontaine frères, qui ont obtenu
une médaille de vermeil pour leurs cin-
quante-trois variétés de rosiers à haute
Voici ungf -ollection de troiscent-quaiante
tulipes qui ferait envie à la' Hollande. Elle
attire les regards méditatifs des amateurs;
poumons dui, comme Joubert, pensons que
« les odeurs sont lésâmes des fleurs,» nous
disons avec tui « la tulipe est une fleur sans
àme,» et nous nous éloignons de cette or-
ueilleuse qui nous fait l'effet d'une très
belle personne sans esprit et. sans cœur.
Nous préférons nous arrêter devant les ré
sédas de M. Duvaux (médaille deibronze.)
Semblables à ces âmes modestes dont la
vertu fait te charme, sans plaire -aux yeux
ils attirent par leur parfum et vous forcent
à les aimer;
Itien n'est plus splendide que les rhodo-
dendrons MM. Durand'(mé-
daille d'argent); les couleurs tendres, les
éouleurs vives, le port majestueux, se.réu-.
bissent pour-en faire un des orne-
ments des jardins^ ,•<
Lés azalées indiennes et les bruyères
(Erica) ont valu à M. Miche! une médaille
de vermeil et méritent cette distinction car
elles sont charmantes.
Les pivoines arborescentes sont en grand
nombre. La médaille d'honneur du préfet de
la Seine a été, accordée à M. Guérin Modeste
pour ses variétés de pivoine en pot.
La collection de bégonias .est fort remar-
quable.
Les verveines aux couleurs éclatantes, les
cinéraires au coeur noir entouré de pétales
bleus où rouges, blancs, roses violets,
etc., les géraniums (pélargoniums), les petu-
nias doubles, les calcéolaires aux jolies
fleurs tigrées, les zinias variés s'étalent en
corbeilles sur le frais gazon.
Nous avons vu des oreilles d'ours vertes.
C'estpeut-être rare, ce n'est certes pas beau.
M. Paré a exposé sa conquête, fœillet-flon
(diarithus hybridus andegarensîs). L'année
passée nous n'en avons vu que des rosés,
cette année les blancs, les rouges, les striés
roses sur blanc viennent grossir le nombre
de ces plantés précieuses qui bravent l'hi-
ver en pleine terre.
Passons aux fleurs introduites de MM. Thi-
vai plusieurs fois et je vis de la lumière dans
la mansarde delà jeune fille. Son ombre pas-
sa et repassa plusieurs fois sur les rideaux.
Vers neuf'heures du matin, je montai chez el-
le, un homme en sortait. Bergeronnette me dit
que c'était un marchand auquel elle venait de
vendre ses meubles; elle était extrêmement
p'ale; sa voix avait une gravité poignante.
Quand donc partez-vous? lui 'demandai;
je avec tristesse. '̃•̃
Demain, au point dû jour.
Où allez-vous?
A l'île Tudi, Gardez-moi le secret inviola-
blement.
Je vous le jure.
-Tout est prêt pour mon départ. Quand M.
Robert sera de retour de la campagne, ou il
est allé'passer deux'jours;`il trouvera ma man-
sarde vide et une lettre pour lui.
Elle prononça ces mots avec un calme hé-
roïque. Je compris que son cœur était dévoré
de douleur, sous cette tranquillité apparente.
Le lendemain; au jour naissant, elle monta
dans une voiture de place; je m'élançai sur ses
traces, comme un fou. -Je sanglotais. N'ayant
pas trouvé de voiture sur mon chemin, je sui-
vis celle de Bergeronnette, en couranttoujours,
et j'arrivai, exténué, brisé, à I. Elle se fit des-
cendre à une auberge, et m'aperçut alors. Je,
fus frappé de la profonde altération de son vi-
haut et Reteleer (médailie de vermeil). En
lisant dans le catalogue la nomenclature des
noms barbares de ces belles plantes, on se
demande si l'on est en France.' Puisqu'on
leur accordait le droit de cité, on eût dû leur
donner dés noms qui puissent se prononcer
racontez donc-couramment que vous venez
d'acheter des Farnigiums speciés nova, des
Osmanthus ilicifoliio variegatus et des
phiolepis. Cette balle fougère exotique.est
un albo punctatissimum, et cette
charmante orchidée aux fleurs fantastiques
s'appelle Çypripedium barbatum raajus. Ne
vous semble-t-il pas entendre Sganarellepar-1
1er latin?. A part leurs noms ridicules,;
les plantés introduites méritent tous nos,
hommages, surtout celles qui peuvent vi-^
vre, au moins TéJé,éh pleine terre, car'
pour les belles frileuses des tropiques aux-
quelles l'atmosphère des serres est indis-
pensable, nous ne nous en occupons pas.
Il y a des feuillages maculés des plus ex-
traordinaires. Représentez-vous des -larges
feuilles de velours vert foncé, veinées d'ar-
geint. et rouge foncé à l'envers, puis de longs-
feuillages pointus comme des plumes, îïuan
cés de rouges et de vert.
Les cactus, en grand nombre, ont de si!
bellés toutfes de fleurs satinées qu'on leur,
pardonne leurs formes grotesques et leurs
épines dangereuses.
Nous avnns vainp.mpnt ohomhA h rta-vinnf
poùrquoi, sous les palmiers qui ont valu à
M. Chantin une -médaille d'honneur, l'on'
avait placé une Magdeléine tentant une cou-
ronne d'épines sur sa poitrine nue. Lorsque
la grande pécheresse, touchée d'un sainte
amour, brisa ses bijoui,,ïoulà auxpjeds ses
parures, elle conserva, nous n'en doutons
pas, ses vêtements de première nécessité,
bien qu'il n'y eût pas de sergents de ville
dans la Judée ni dansées solitudes de la
Sainte-Baume où elle alla en compagnie de
saint' Lazare,: son frère, pleurer ses égare-
ments. Pourquoi donc exposer, aujourd'hui,
la sainte,à faire, pécher les autres en pen-
sée, en montrant cpmplaisamment un corps ̃•
que la mortification n'a point encore ?-
tri?
Tournons modestement nos regards vers
ces légumes et ces fruits conservés qui sem-
blent cueillis d'hier, et les légumes et fruits
hâtifs. Les asperges de M. Lhérault, les
artichauts de M. Gaborit et les pommes de
terre de M. Remy eussent pu figurer avec
honneur sur la table de Gargantua. Enres-
pirantles parfums embaumés des. melons,
des raisins, des prunes de reine-claude, des
cerises, on se croirait au mois d'août.
Enfin, là soir l'éclairage électrique est une
vraie merveille:
C'est 1 azur le rubis, l'opale, la topaze,
Tournés en globe, en frange, en diadème, en vase.
DELILLE.
Cette charmante expérience d'illumination
a duré bien peu -de temps mais que ceux
pourquoi m'avez-vous suivie? me dit-
elle avéc'bonté.
Pour vous voir une secondé encore,' lui
répondis-jé d'ane voix presque étouffée par la
fatigue et la douleur. =i
Elle sourit avec une tristesse angélique:
Nous entrâmes dans l'auberge où elle me dit
qu'elle n'avait pas voulu prendre la diligence
aux messageries de Paris dans la crainte que
Robert n'y allât. aux informations. Pauvre
Bergeronnette 1 elle avait la, présence d'esprit
du dévouement. Elle ajouta avec une mélan-
colie navrante
Je reverrai avec plaisir mon île Tudi, le ̃;
chaume où j'ai vécu enfant et la tombe de mon
père. Je n'aurais peut-è,trejamaisdù les quitter.
Et.moi aussi j'irai bientôt les voir I Me le
permettez-vous, Bergeronnette?
Elle fixa sur moi ses grands bleus ejidolo-
ris et pensifs.
Oui, venez, me dit-elle, vous ni'apprén- j
îdrez s'il est marié.
Robert seul l'occupait. (?! je. sentis alors
que je le détestais l
La diligénée arriva. Bergeronnette y prit t
place; elle me tendit' à 'Ta, portière sa main que
je baignai deçleùrs. La diligence repartit; mon
cœur se brisa. •
Midi sonnait, qnand e fus de retour chez
moi. Robert de TyvbjaàrlèiïBî'y attendait.
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