Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1863-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 01 mars 1863 01 mars 1863
Description : 1863/03/01 (Numéro 29). 1863/03/01 (Numéro 29).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5881416
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
PARUS
Bue de Blchcllen, 1 1 ».
ABOKivEsngnrrs
Un an, 18 Tr.; 6 tix.,9 fr,; 3 m.; S fr.
Du 1*1 ou du 16 de chaque mois.
UN mmm CINQ centimes
DKFAHT1SHHNTS
Un an, »4Mandat à vue ou iftnbres-poste.
Itfinaaaelic S" useai' IS«3..
PROMENADE DANS PARIS.
Qui de vous n'a eu 'affaira à un inventeur
et n'a été sa victime, son soutien, son
collaborateur volontaire ou involontairo?
Qui devons n'a vit attaché à ses pas un de
ces. hommes à l'œil plein de feu. au front
large, à'la mise débraillée et à la parole en-
traînante?
D'abord vous n'avez pas voulu l'écouter,
puis vous l'avez entendu avec le sourire de
î'incrédulilé le lendemain. car. l'inven-
teur ne se lasse jamais! il est revenu a
la charge, au moment où vous vous y atten-
diez le moins, et, recommençant son siège,
il a réussi à glisserdàns votre âme le germe
du doute.
Vous lui faites une objection, vous lui
opposez un argument! Malheureux que
vous ôtes L'inventeur vous tient.
Il n'a dès lors qu'un but, s'emparer de
votre esprit, faire'de vous un partisan, ou
un prôneur, et pour y parvenir, rien ne lui
coûtera
Il s'éloigne. et vous croyez çtu'il vous a
abandonné. Erreur! Dans sa chambre dé-
garnie, dans la maison souffreteuse où sa
femme incrédule et ses enta nts éf iolés par la
misère ont froid et fair. etpleurent, l'inven-
teur travaille à votre conquête. Il dirige sur
vous à triple et décuple dose le jet de son
fluide magnétique, il vous enveloppe dans la
conjuration quji forme dans ce taudis qui
n'est pourluique l'antichambre des palais, et
à la première occasion, il vous ressaisit dans
son argumentation colorée, dans les mailles
dorées deson éloquence, séduisants comme
la fascination. puissante comme le fana-
tismè, irrésistiblécomme la propagande de
la vérité qui se dévoile-! Il monte à l'assaut
de votre conviction; il vous fait voir, tou-
cher du doigt, réaliser les bénéfices et les
résultats les plus merveilleux 1 Du rouleau qui
contientsesplans, ses calculs etses desseins,
il vous touche, à l'endroit le plus sensible
de l'homme, le sentiment de l'intérêt et,
éléctrisé au contact de cette baguette ma-
gique, vous chancelez et tombez dans la
main du tentateur Il vous a entraîné dans
le rêve, l'utopie ou la. révolution qu'i1 poH
te en lui, et de citoyen d'un pays libre que
vous étiez, vous êtes devenu le vassal, l'es-
clave de ce maître auquel ses allures dé-
braillées, ses vêtements sordides, ses sou-
liers barbares et son chapeau verni donnent
l'apparence d'un saltimbanque hors dé
l'exercice de ses fonctions.
Dès lors, dites adieu au repos et à la vie
privée. Au bureau; au logis, au café, oh
au café surtout'! '-l'inventeur ne vous quitte
plus A table, il est à vos cûtés au saut du
itvouslevoyez,– dans votre fauteuil-, si vous
êtes garçon, devant la porte de la chambre à
coucher, si vous êtes marié Dès l'aube, il
vient vous prendre pour vous mener à une
FEUILLETON OU PETIT JOURNAL
DU 1er MARS 1863.
«OSITA
SOUVENIRS D'ESPAGNE.
Tener su promesa, y morir.
(proverbe castitlan.)
Suite,
Cette parole confiante fit rougir le. Castil-
lan de son hésitation. Le bruit des guérillas
se rapprochait de minute en minute; il en-
tendit son père et sa cousine s'agiter dans
leurs chambres, réveillés en sursaut par les
clameurs poussées dans le village.
Corbleu décidons-nous cria Dulau-
rier.
j'ai votre affaire, dit enfin Stefano ce
corps de logis n'offre, pas de cachette-assez
sûre mais au bout du jardin, le long de la
grosse haie. prenez ce poignard, remettez
votre manteau et suivez-moi
Il onvrit une petite porte sur l'escalier, et
le lieutenant se précipita sur ses pas.
Remarquez, bien le chemin que nous
nouvelle expérience, à une décisive expé-
rience, qui se fait ce matin même à Vineen-
nes ou à Montreuse, et le soir, si, brillant.de
fraîcheur et de grâce, vous votez, à une pre-
mière représentation, l'inventeur de Da-
moclès, qui vous guette à la sortie, se jeun
à vos genoux, pleure et vous entraîne chez
le capitaliste décevant, et fils du mirage,
qu'il vous a montré tant de fois,.et qui tou-
jours s'est évanoui au moment de bailler les.
Car voilà pourquoi tout inventeur fouille
'sans façon dans la poche de l'âssoejé-qù'ilt'a
au dresser: Et comment ferrner son cœur et
sa bourse à un homme qui est persuadé, qui
a l'intime. conviction et c'est cette (.on-*
viction qui le rend irrésistible que dans
deux jours, dans trois jours, lundi au plus
tard, il se
le qui doit mettre à flot t'arche de sa nou-
velle découverte! ̃•̃̃
II est difficile d'imaginer une existence
d'inventeur plus bizarre que celle d'un
nommé Panton, dont l'existence nous a èic
révélé par un procès civil. Ce Panton,
s'il n'avait pas été piqué de la ta-
rentule qui rend fou prosque tous les in-
venteurs, aurait pu marcher de* pair avec
nos plus opulents financiers.
« Simple ouvrier dans une usine à gaz, dit
Me Limet, avocat dans la cause, Panton, sans
instruction première, mais doué du génie de
l'observation, Pan ton a résolu à lui toiuseùl mi
grande problème dont l'industrie du gaz pour-
suivai-t depuis longtemps' la solution, 7'abaisse-
ment considérable des prix cle revient. Son
four coke a complètement transformé cette
grande industrie. Mais son procédé, d'un usage
universel aujourd'hui, a eu besoin, i origitie,
pour se produire et s'essayer, de la pins hJiïïte
intervention qui -soit en ce temps-ci. itfipous-
sée, dédaignée par l'industrie privée, c'est au
chef de l'IJtat que la découverte de Panton a dû
sortir de l'obscurité.
» L'accès du souverain lui fut facilité par di-
verses personnes que leur position officielle
met à même de parler en tout lieu. C'est ainsi
que commencèrent ses rapports av^JI. leba-
îvn de B. pourlequel,je plaide auglnrd'hui.
M. de B. se lit expliquer l'invention de
Panton, parut y prendre- un intérêt très vif,
et bientôt l'humble ouvrier obtint une audien-'
» De ce moment, sa fortune était changée.
L'empereur fut* frappé des résultats obtenus
par cet obscur chercheur il voulut lui-même
présider aux expérience. Le nouveau procédé
îut.mis à Cessai sur un, terrain dépendant du
parc de Saint-Ctoud; l'auguste protecteur put
de la sorte vérifier les calculs de Panton juger
par lui-même, interroger et.suivre la fabrica-
tion jusque dans ses plus petits détails.
» Le succès fut si complet que l'empereur
voulut d'abord que Panton fût choisi pour con-
cessionnaire de l'éclairage de la ville de Paris.
Et quand il fut reconnu qu'il y fallait un finan-
cier plutôt qu'un inventeur, et que M. Pereire
obtint la concession, ce. fut à la condition de
verser aux mains de l'inventeur une indemnité
prenons, dit le villageois, car il- faudra que
vous le retrouviez seul, si on menace l'asIle
où je vais vous laisser.
Ne craignez rien, répondit le militaire
faites bonne garde à la maison, et je ferai
bonne garde au jardin.
Ils s'avancèrent en se courbant le long
d'une épaisse haie d'épines fleuries, et .dis
parurent derrière les arbres touffus d'un pe-
.=,au fond duquel s'élevait un pavil-
'Ion en ruine, dont le toit s'apercevait de la
maison.
Arrivés là, Stefano fit entrer sans bruit le
lieutenant, qu'il plaça de façon àce qu'il pût
avoir l'œil sur la ¥oute et le jardin. Puis ils
échangèrent à voix basse leurs conventions
pour tous les cas qui pouvaient se prévoir,
et le villageois, reprenant le chemin de la
,haie, revint attendre les guérillas à la inai-
son.
VI
'LA FLEUR DE JASMIN.
Cependant le trouble de Stefano augmen-
tait à chaque pas qui le rapprochait du logis.
Cette brusque révélation du secret de sa cou-
sine, de ce serment espagnol, comme disait
le lieutenant, c'est-à-dire de ce serment ir-
réfragable (1); cette entrevue inopinée avec
ilJ-Ouftre Vaxiôjne Tenir. sa promesse et mourir,
q ui s'élevait au chiffre royal d'un demi-million.
Ç est là hélas ce qui perdit Panton. E-
bloui par cette fortune inespérée, l'ouvrier si
vite enrichi n'en sut pas faire un sage emploi.
Il courut après les entreprises les plus hasar-
deuses, devint Je jouet des plus bas intri-
gants n voulut enfin se donner ce'luxe qu'il
enviait au temps-de sa misère Panton eûtche-
vaux, voiture, hôtel et valets H acheta la li-
vrée d'un prince valaque et en auubla ses gens.
La fin était facile 8. prédire, Un jour, Pantan se
vit réduit à partir pour la ltussie on parlait
d'organiser à ce nioment; à Saint-Pétersbourg,
un système^l'èclairâgeau gaz. Sur les lieux, il
s'aperçut qu'il était lajfictime d'une' intrigue
il revint en France, nta de transporter son
procédé dnns dnïérejife villes de province, é-
choua partout, et finit par se mettre en faillite.
» Mais le cerveau du malheureux n'avait pu
résistera tant d'épreuves. La faillite le jeta
dans la folie. On dut l'enfermer à Bicôtre: puis,
un jtfep, pris'jiar son compagnon depour je
sous les coups. »
Vers l'année un pauvre ouvrier con-
structeur de moulins,– l'une des mécaniques
les plus compliquées de ce temps-làj– voya-
geant pieds nus et une misérable besace
sur le dos, s'arrêta dans le village de Soho,
où était la fabrique de machines de Boûlton
et Wall, et demanda de l'ouvrage.
Son extérieur délabré, qui le faisait res-
sembler à un mendiant plus qu'à un homme
de;travail, ne prévint pas en sa faveur M.
Boulton, à qui il s'était adressé, et qui l'en-
voya chercher; sa vie ailleurs. L'homme se
résigna tristement et reprit son chemin. Mais
au le dos,
le'rappela et lui dit
avez-vous 1;1 ?
C'est un chapeau de bois, monsieur.
Un chapeau de bois ? Montrez-moi cela.
Où Pavez-vous acheté ? Je l'ai lait moi-mô-
me, morisieur.
Et comment Pavez-vous fait?
Sur tour, monsieur.
Au tour? Mais il est ovale et le tour tour-
ne rond.
C'est vrai, monsieur, mais je l'ai fait tout
de môme j'ai déplacé le point de centre et j'ai
tourné comme j'ai voulu. J'ai longtemps à mar-
cher et l'avais besoi n chapeau qui me ser-
vit de paraplie, et comme je n'avais pas d'ar-
gent pour eu acheter un, je l'ai labriqué avec
une bûche.
Le pauvre ouvrier avait, d'instinct, inyehi
té le tour excentrique, qui devait donner nais-
sance aux plus utiles applications de la mé-
canique moderne. DI. Boulton n'eut pas
de peine à en entrevoir l'importance. Il re-
tint l'homme au chapeau et trouva en lui
non-seulement un habile ouvrier, mais une
intelligence d'élite qui n'avait besoin que
d'une occasion et d'un peu de culture pour
se révéler. L'ouvrier fut bientôt intéressé
dans l'établissement et y fit fortune.
un rival auquel il ne pouvait pas même dis-
puter son titre la conviction que Dulaurier
possédait l'amour comme la promesse dé
Rosita le combat qui se livrait dans son
âmeentre la jalousie et la générosité; ce bruit
tentateur des guérillas fouillant le village,
et pouvant anéantir à la fois le fiancé et son
droit; tout cela formait dans la tête du mal-
heureux jeune homme un chaos inextricable
et terrible. Reculant tour à tour devant le dé4
vouement et la lâcheté, plus d'une fois il fut
tenté de s'enfuir tt de se cacher, comme soi}
hôte, abandonnant celui-ci à son sort, et
confiant le dénoûment de l'aventure au ha-
sard.
Que 'la fatalité décide entre nous, di-;
sait-il alors, puisque c'est la fatalité qui pré-
side à tout ceci.
Il frémissait surtout de revoir Rosita,
maintenant qu'il -la savait à jamais perdue
pour lui. Ses plus funestes suppositions de,la:
veille n'étaient rien près de cette incurable
certitude, et il regrettait ce cruel tourment'
que nous avons pris pour épigraphe de cette his-
toire, les Castillans ont un proverbe qui dit Ser-
ment d'Espagnol, parole sacrée, et la pièce favorite
de leur théâtre est un drame d'un ancien auteur,
pour sa parole). Ce drame n pas d'autre mérite
que de consacrer la religion du serment; mais ce
mente a
Paris continue toujours il
core quelque années et un autre Eidortnio
s'élèvera
Qu'arrose- la Seine.
En attendant, les vieux monuments sur-
gissent de terre au contact de là pioche.
En faisant les terrassement; ¡JOUI' construire
la quatrième mairie, mode H ivoji, il l'est de
la caserne Napoléon, qui en- sera séparée pat-
une petite place la pioche des terrassiers vfent
de rencontrer les fondations de .Huncienne
porte Beaudoyer.
On a commencé la démolition de la caçeVco,
Marbeuf pour livrer passage au boulevarrl de
l'Aima, qui se dirige du pont de ce nom, à tra-
vers les quartiers de Marbeuf ét de ChaïUoî,
vers l'arc de triomphe de l'Etoile.
Mais tout n'est pas rosé encore en ilion
de. Pourquoi faut-il qu'à côté des embellis-
sements et des fouilles qui révèlent aux yeux
ébahis de l'antiquaire et de l'historien les
débris des anciens monuments, de funestes
accidents viennent nous attrister..
Hier, un de nos collaborateurs. M. Léon
D. encore sous le coup de l'émotion qu'il
venait d'éprouver, nous racontait ceci
« Un charretier conduisant une voilure dca
charpentes en fer, rue Saint-André-des-Ar'ts,
a eu la tête broyée sous la roue d'une voilure
chargée de cailloux pour le macadam. Le pau-
vre homme s'était laissé choir, en glissant, sur
le pavé toujours humide de cette rue étroite. »
Ce malheur nous remet en mémoire que
dès la fin du dix-septième siècle, l'élargisse-
ment de la rue Saint-A> dré-des-Arts avait
été déclarée d'utilité publique.
Nous avons encore déplorer le fait que
voici
Un cantonnier, voulant tirer, hier, nn seau
d'eau d'un puits situé rue Saint-Paul (11e ar-
rondissement), est tombé dans ce puits, qui a
près de dix-huit ) mètres de profondeur, et ce
ne fut qu'avec beaucoup' de peine que des
voisins, arrivés aussitôt, ont pu retirer cet
homme. Dans cette chute, qui pouvait en-
trainer sa mort, le cantonnier n'a eu qu'une
légère contusion: la tête. Moins heureux que
lui, quelques heures après, un marchand de
vin, pris un peu de boisson, s'est tué en
tombant dans une cave, rue de l'Eglise, à
Passy.
Avant-hier, jeudi, vers quatre heures !Ue
,l'après-midi, une petite fille de sept ans, riom-
mée Marie-Louise Potier, demeurant chez' ses
parents, rue de Vaugirard, étant tombée àcèi-
dentellement dans la Seine, un ouvrier serru-
rier, nommé Gaspard Valette, âgé de vingt-
neuf ans, se jeta courageusement à Peau, dans
l'espoir de la sauver. Mais ce jeune homme a-
vait trop compté sur ses forces, et allait périr
victime de son dévouement, lorsque M. Louis
Aubert, marchand de meubles, quai de Pas-
sy; sélançant dans une petite embarcation,
put les saisir au moment où, après s'être
enfoncés dans l'eau, ils reparaissaient à la
suriace.. :̃̃>.̃̃:̃̃ '}n"
du doute qui lui avait fait envier le déses-
poir.
Ce ne fut. qu'en remettant le pied sur le
seuil de la porte qu'il trouva à ses perplexi-
tés le terme qu'on va voir.
Levé àla hâte et descendu le premier dans
la salle, Pedro Riaz y était seul lorsque^Ste-
fano rentra.
Eh. bien! demanda le vieillard que se
passe-t-il ?
Le villageois s'arrêta et tressaillit a la vue
de son père; puis il resta un instant sans ré-
pondre, immobile à quelque distance. Pen-
dant cette scène muette, Pedro observait son
fils avec hésitation, et celui-ci, l'œil fixé à
terre, semblait s'affermirdans un grand pro-
jet-
Stefano, qu'as-tu ? reprit le vieux pay-
san d'un air d'inquiétude. Je t'ai interrogé
sur ce qui se passe, mon ami pourquoi ne
m'as-tu pas répondu ? Voyons, mon enfant,
donne-moi ta main tu dois avoir quelque
chose à me dire.
En effet, mon père, répondit le jeune
homme en serrant avec convulsion les doigts
tremblants du vieillard j'ai une demande a
vous faire, ajouta-t-il en promenant autour
de lui un regard impatient.
Quelle demande? dit Pedro.
Bue de Blchcllen, 1 1 ».
ABOKivEsngnrrs
Un an, 18 Tr.; 6 tix.,9 fr,; 3 m.; S fr.
Du 1*1 ou du 16 de chaque mois.
UN mmm CINQ centimes
DKFAHT1SHHNTS
Un an, »4
Itfinaaaelic S" useai' IS«3..
PROMENADE DANS PARIS.
Qui de vous n'a eu 'affaira à un inventeur
et n'a été sa victime, son soutien, son
collaborateur volontaire ou involontairo?
Qui devons n'a vit attaché à ses pas un de
ces. hommes à l'œil plein de feu. au front
large, à'la mise débraillée et à la parole en-
traînante?
D'abord vous n'avez pas voulu l'écouter,
puis vous l'avez entendu avec le sourire de
î'incrédulilé le lendemain. car. l'inven-
teur ne se lasse jamais! il est revenu a
la charge, au moment où vous vous y atten-
diez le moins, et, recommençant son siège,
il a réussi à glisserdàns votre âme le germe
du doute.
Vous lui faites une objection, vous lui
opposez un argument! Malheureux que
vous ôtes L'inventeur vous tient.
Il n'a dès lors qu'un but, s'emparer de
votre esprit, faire'de vous un partisan, ou
un prôneur, et pour y parvenir, rien ne lui
coûtera
Il s'éloigne. et vous croyez çtu'il vous a
abandonné. Erreur! Dans sa chambre dé-
garnie, dans la maison souffreteuse où sa
femme incrédule et ses enta nts éf iolés par la
misère ont froid et fair. etpleurent, l'inven-
teur travaille à votre conquête. Il dirige sur
vous à triple et décuple dose le jet de son
fluide magnétique, il vous enveloppe dans la
conjuration quji forme dans ce taudis qui
n'est pourluique l'antichambre des palais, et
à la première occasion, il vous ressaisit dans
son argumentation colorée, dans les mailles
dorées deson éloquence, séduisants comme
la fascination. puissante comme le fana-
tismè, irrésistiblécomme la propagande de
la vérité qui se dévoile-! Il monte à l'assaut
de votre conviction; il vous fait voir, tou-
cher du doigt, réaliser les bénéfices et les
résultats les plus merveilleux 1 Du rouleau qui
contientsesplans, ses calculs etses desseins,
il vous touche, à l'endroit le plus sensible
de l'homme, le sentiment de l'intérêt et,
éléctrisé au contact de cette baguette ma-
gique, vous chancelez et tombez dans la
main du tentateur Il vous a entraîné dans
le rêve, l'utopie ou la. révolution qu'i1 poH
te en lui, et de citoyen d'un pays libre que
vous étiez, vous êtes devenu le vassal, l'es-
clave de ce maître auquel ses allures dé-
braillées, ses vêtements sordides, ses sou-
liers barbares et son chapeau verni donnent
l'apparence d'un saltimbanque hors dé
l'exercice de ses fonctions.
Dès lors, dites adieu au repos et à la vie
privée. Au bureau; au logis, au café, oh
au café surtout'! '-l'inventeur ne vous quitte
plus A table, il est à vos cûtés au saut du
itvouslevoyez,– dans votre fauteuil-, si vous
êtes garçon, devant la porte de la chambre à
coucher, si vous êtes marié Dès l'aube, il
vient vous prendre pour vous mener à une
FEUILLETON OU PETIT JOURNAL
DU 1er MARS 1863.
«OSITA
SOUVENIRS D'ESPAGNE.
Tener su promesa, y morir.
(proverbe castitlan.)
Suite,
Cette parole confiante fit rougir le. Castil-
lan de son hésitation. Le bruit des guérillas
se rapprochait de minute en minute; il en-
tendit son père et sa cousine s'agiter dans
leurs chambres, réveillés en sursaut par les
clameurs poussées dans le village.
Corbleu décidons-nous cria Dulau-
rier.
j'ai votre affaire, dit enfin Stefano ce
corps de logis n'offre, pas de cachette-assez
sûre mais au bout du jardin, le long de la
grosse haie. prenez ce poignard, remettez
votre manteau et suivez-moi
Il onvrit une petite porte sur l'escalier, et
le lieutenant se précipita sur ses pas.
Remarquez, bien le chemin que nous
nouvelle expérience, à une décisive expé-
rience, qui se fait ce matin même à Vineen-
nes ou à Montreuse, et le soir, si, brillant.de
fraîcheur et de grâce, vous votez, à une pre-
mière représentation, l'inventeur de Da-
moclès, qui vous guette à la sortie, se jeun
à vos genoux, pleure et vous entraîne chez
le capitaliste décevant, et fils du mirage,
qu'il vous a montré tant de fois,.et qui tou-
jours s'est évanoui au moment de bailler les.
Car voilà pourquoi tout inventeur fouille
'sans façon dans la poche de l'âssoejé-qù'ilt'a
au dresser: Et comment ferrner son cœur et
sa bourse à un homme qui est persuadé, qui
a l'intime. conviction et c'est cette (.on-*
viction qui le rend irrésistible que dans
deux jours, dans trois jours, lundi au plus
tard, il se
le qui doit mettre à flot t'arche de sa nou-
velle découverte! ̃•̃̃
II est difficile d'imaginer une existence
d'inventeur plus bizarre que celle d'un
nommé Panton, dont l'existence nous a èic
révélé par un procès civil. Ce Panton,
s'il n'avait pas été piqué de la ta-
rentule qui rend fou prosque tous les in-
venteurs, aurait pu marcher de* pair avec
nos plus opulents financiers.
« Simple ouvrier dans une usine à gaz, dit
Me Limet, avocat dans la cause, Panton, sans
instruction première, mais doué du génie de
l'observation, Pan ton a résolu à lui toiuseùl mi
grande problème dont l'industrie du gaz pour-
suivai-t depuis longtemps' la solution, 7'abaisse-
ment considérable des prix cle revient. Son
four coke a complètement transformé cette
grande industrie. Mais son procédé, d'un usage
universel aujourd'hui, a eu besoin, i origitie,
pour se produire et s'essayer, de la pins hJiïïte
intervention qui -soit en ce temps-ci. itfipous-
sée, dédaignée par l'industrie privée, c'est au
chef de l'IJtat que la découverte de Panton a dû
sortir de l'obscurité.
» L'accès du souverain lui fut facilité par di-
verses personnes que leur position officielle
met à même de parler en tout lieu. C'est ainsi
que commencèrent ses rapports av^JI. leba-
îvn de B. pourlequel,je plaide auglnrd'hui.
M. de B. se lit expliquer l'invention de
Panton, parut y prendre- un intérêt très vif,
et bientôt l'humble ouvrier obtint une audien-'
» De ce moment, sa fortune était changée.
L'empereur fut* frappé des résultats obtenus
par cet obscur chercheur il voulut lui-même
présider aux expérience. Le nouveau procédé
îut.mis à Cessai sur un, terrain dépendant du
parc de Saint-Ctoud; l'auguste protecteur put
de la sorte vérifier les calculs de Panton juger
par lui-même, interroger et.suivre la fabrica-
tion jusque dans ses plus petits détails.
» Le succès fut si complet que l'empereur
voulut d'abord que Panton fût choisi pour con-
cessionnaire de l'éclairage de la ville de Paris.
Et quand il fut reconnu qu'il y fallait un finan-
cier plutôt qu'un inventeur, et que M. Pereire
obtint la concession, ce. fut à la condition de
verser aux mains de l'inventeur une indemnité
prenons, dit le villageois, car il- faudra que
vous le retrouviez seul, si on menace l'asIle
où je vais vous laisser.
Ne craignez rien, répondit le militaire
faites bonne garde à la maison, et je ferai
bonne garde au jardin.
Ils s'avancèrent en se courbant le long
d'une épaisse haie d'épines fleuries, et .dis
parurent derrière les arbres touffus d'un pe-
.=,au fond duquel s'élevait un pavil-
'Ion en ruine, dont le toit s'apercevait de la
maison.
Arrivés là, Stefano fit entrer sans bruit le
lieutenant, qu'il plaça de façon àce qu'il pût
avoir l'œil sur la ¥oute et le jardin. Puis ils
échangèrent à voix basse leurs conventions
pour tous les cas qui pouvaient se prévoir,
et le villageois, reprenant le chemin de la
,haie, revint attendre les guérillas à la inai-
son.
VI
'LA FLEUR DE JASMIN.
Cependant le trouble de Stefano augmen-
tait à chaque pas qui le rapprochait du logis.
Cette brusque révélation du secret de sa cou-
sine, de ce serment espagnol, comme disait
le lieutenant, c'est-à-dire de ce serment ir-
réfragable (1); cette entrevue inopinée avec
ilJ-Ouftre Vaxiôjne Tenir. sa promesse et mourir,
q ui s'élevait au chiffre royal d'un demi-million.
Ç est là hélas ce qui perdit Panton. E-
bloui par cette fortune inespérée, l'ouvrier si
vite enrichi n'en sut pas faire un sage emploi.
Il courut après les entreprises les plus hasar-
deuses, devint Je jouet des plus bas intri-
gants n voulut enfin se donner ce'luxe qu'il
enviait au temps-de sa misère Panton eûtche-
vaux, voiture, hôtel et valets H acheta la li-
vrée d'un prince valaque et en auubla ses gens.
La fin était facile 8. prédire, Un jour, Pantan se
vit réduit à partir pour la ltussie on parlait
d'organiser à ce nioment; à Saint-Pétersbourg,
un système^l'èclairâgeau gaz. Sur les lieux, il
s'aperçut qu'il était lajfictime d'une' intrigue
il revint en France, nta de transporter son
procédé dnns dnïérejife villes de province, é-
choua partout, et finit par se mettre en faillite.
» Mais le cerveau du malheureux n'avait pu
résistera tant d'épreuves. La faillite le jeta
dans la folie. On dut l'enfermer à Bicôtre: puis,
un jtfep, pris'jiar son compagnon de
sous les coups. »
Vers l'année un pauvre ouvrier con-
structeur de moulins,– l'une des mécaniques
les plus compliquées de ce temps-làj– voya-
geant pieds nus et une misérable besace
sur le dos, s'arrêta dans le village de Soho,
où était la fabrique de machines de Boûlton
et Wall, et demanda de l'ouvrage.
Son extérieur délabré, qui le faisait res-
sembler à un mendiant plus qu'à un homme
de;travail, ne prévint pas en sa faveur M.
Boulton, à qui il s'était adressé, et qui l'en-
voya chercher; sa vie ailleurs. L'homme se
résigna tristement et reprit son chemin. Mais
au le dos,
le'rappela et lui dit
avez-vous 1;1 ?
C'est un chapeau de bois, monsieur.
Un chapeau de bois ? Montrez-moi cela.
Où Pavez-vous acheté ? Je l'ai lait moi-mô-
me, morisieur.
Et comment Pavez-vous fait?
Sur tour, monsieur.
Au tour? Mais il est ovale et le tour tour-
ne rond.
C'est vrai, monsieur, mais je l'ai fait tout
de môme j'ai déplacé le point de centre et j'ai
tourné comme j'ai voulu. J'ai longtemps à mar-
cher et l'avais besoi n chapeau qui me ser-
vit de paraplie, et comme je n'avais pas d'ar-
gent pour eu acheter un, je l'ai labriqué avec
une bûche.
Le pauvre ouvrier avait, d'instinct, inyehi
té le tour excentrique, qui devait donner nais-
sance aux plus utiles applications de la mé-
canique moderne. DI. Boulton n'eut pas
de peine à en entrevoir l'importance. Il re-
tint l'homme au chapeau et trouva en lui
non-seulement un habile ouvrier, mais une
intelligence d'élite qui n'avait besoin que
d'une occasion et d'un peu de culture pour
se révéler. L'ouvrier fut bientôt intéressé
dans l'établissement et y fit fortune.
un rival auquel il ne pouvait pas même dis-
puter son titre la conviction que Dulaurier
possédait l'amour comme la promesse dé
Rosita le combat qui se livrait dans son
âmeentre la jalousie et la générosité; ce bruit
tentateur des guérillas fouillant le village,
et pouvant anéantir à la fois le fiancé et son
droit; tout cela formait dans la tête du mal-
heureux jeune homme un chaos inextricable
et terrible. Reculant tour à tour devant le dé4
vouement et la lâcheté, plus d'une fois il fut
tenté de s'enfuir tt de se cacher, comme soi}
hôte, abandonnant celui-ci à son sort, et
confiant le dénoûment de l'aventure au ha-
sard.
Que 'la fatalité décide entre nous, di-;
sait-il alors, puisque c'est la fatalité qui pré-
side à tout ceci.
Il frémissait surtout de revoir Rosita,
maintenant qu'il -la savait à jamais perdue
pour lui. Ses plus funestes suppositions de,la:
veille n'étaient rien près de cette incurable
certitude, et il regrettait ce cruel tourment'
que nous avons pris pour épigraphe de cette his-
toire, les Castillans ont un proverbe qui dit Ser-
ment d'Espagnol, parole sacrée, et la pièce favorite
de leur théâtre est un drame d'un ancien auteur,
pour sa parole). Ce drame n pas d'autre mérite
que de consacrer la religion du serment; mais ce
mente a
Paris continue toujours il
core quelque années et un autre Eidortnio
s'élèvera
Qu'arrose- la Seine.
En attendant, les vieux monuments sur-
gissent de terre au contact de là pioche.
En faisant les terrassement; ¡JOUI' construire
la quatrième mairie, mode H ivoji, il l'est de
la caserne Napoléon, qui en- sera séparée pat-
une petite place la pioche des terrassiers vfent
de rencontrer les fondations de .Huncienne
porte Beaudoyer.
On a commencé la démolition de la caçeVco,
Marbeuf pour livrer passage au boulevarrl de
l'Aima, qui se dirige du pont de ce nom, à tra-
vers les quartiers de Marbeuf ét de ChaïUoî,
vers l'arc de triomphe de l'Etoile.
Mais tout n'est pas rosé encore en ilion
de. Pourquoi faut-il qu'à côté des embellis-
sements et des fouilles qui révèlent aux yeux
ébahis de l'antiquaire et de l'historien les
débris des anciens monuments, de funestes
accidents viennent nous attrister..
Hier, un de nos collaborateurs. M. Léon
D. encore sous le coup de l'émotion qu'il
venait d'éprouver, nous racontait ceci
« Un charretier conduisant une voilure dca
charpentes en fer, rue Saint-André-des-Ar'ts,
a eu la tête broyée sous la roue d'une voilure
chargée de cailloux pour le macadam. Le pau-
vre homme s'était laissé choir, en glissant, sur
le pavé toujours humide de cette rue étroite. »
Ce malheur nous remet en mémoire que
dès la fin du dix-septième siècle, l'élargisse-
ment de la rue Saint-A> dré-des-Arts avait
été déclarée d'utilité publique.
Nous avons encore déplorer le fait que
voici
Un cantonnier, voulant tirer, hier, nn seau
d'eau d'un puits situé rue Saint-Paul (11e ar-
rondissement), est tombé dans ce puits, qui a
près de dix-huit ) mètres de profondeur, et ce
ne fut qu'avec beaucoup' de peine que des
voisins, arrivés aussitôt, ont pu retirer cet
homme. Dans cette chute, qui pouvait en-
trainer sa mort, le cantonnier n'a eu qu'une
légère contusion: la tête. Moins heureux que
lui, quelques heures après, un marchand de
vin, pris un peu de boisson, s'est tué en
tombant dans une cave, rue de l'Eglise, à
Passy.
Avant-hier, jeudi, vers quatre heures !Ue
,l'après-midi, une petite fille de sept ans, riom-
mée Marie-Louise Potier, demeurant chez' ses
parents, rue de Vaugirard, étant tombée àcèi-
dentellement dans la Seine, un ouvrier serru-
rier, nommé Gaspard Valette, âgé de vingt-
neuf ans, se jeta courageusement à Peau, dans
l'espoir de la sauver. Mais ce jeune homme a-
vait trop compté sur ses forces, et allait périr
victime de son dévouement, lorsque M. Louis
Aubert, marchand de meubles, quai de Pas-
sy; sélançant dans une petite embarcation,
put les saisir au moment où, après s'être
enfoncés dans l'eau, ils reparaissaient à la
suriace.. :̃̃>.̃̃:̃̃ '}n"
du doute qui lui avait fait envier le déses-
poir.
Ce ne fut. qu'en remettant le pied sur le
seuil de la porte qu'il trouva à ses perplexi-
tés le terme qu'on va voir.
Levé àla hâte et descendu le premier dans
la salle, Pedro Riaz y était seul lorsque^Ste-
fano rentra.
Eh. bien! demanda le vieillard que se
passe-t-il ?
Le villageois s'arrêta et tressaillit a la vue
de son père; puis il resta un instant sans ré-
pondre, immobile à quelque distance. Pen-
dant cette scène muette, Pedro observait son
fils avec hésitation, et celui-ci, l'œil fixé à
terre, semblait s'affermirdans un grand pro-
jet-
Stefano, qu'as-tu ? reprit le vieux pay-
san d'un air d'inquiétude. Je t'ai interrogé
sur ce qui se passe, mon ami pourquoi ne
m'as-tu pas répondu ? Voyons, mon enfant,
donne-moi ta main tu dois avoir quelque
chose à me dire.
En effet, mon père, répondit le jeune
homme en serrant avec convulsion les doigts
tremblants du vieillard j'ai une demande a
vous faire, ajouta-t-il en promenant autour
de lui un regard impatient.
Quelle demande? dit Pedro.
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