TOME 2.— ^M.
25 AOUT 18S2.
ET E€ONOMigOTS,
PARAISSANT TQÏTS fiigB SAMEDIS. •
. On s'abonne à Paris, rue Ghabannais, n. 8;: les bureaux sont ouverts de42 |à 5 tôéùres, ;,
ÇbezPàulin, libraire, rue Vivienrie,n° 51, place dé là Bourse. .',',.'>.. .,'[■' 1
On s'abonne dans les départeinens, chez tous les libraireset ,dirflctesrs^|ft4^.. ."'•/■''., f' -, *-.
,r.. ■ PaixDÉi/ABOjwEMsHi,,:.^^ , "' V'v
: iV^IP^vlTél^n^ 4 fi"- par an », 2 fr. pour'six'mois, ,1 fr. "pour trois inoisi:*;' ;:
SOMMAIES.
•=i0tt rôle et de l'importance d!ufce capitale dans Ja^yie
■ u k sd'rin:peuple.:*+:iBes patentes considérées dans leur
. \.:i-, -rapport : avec l'état industriel ; de la; France. — Môu-
- : vement social. :— Lé manoir de ^BeaugeSqr^-^: jte
~L général Lafayetté, par M. Sarrans. ^- Madeleine, par
< .ift >M. Paul de Kock.— Les Jeunes Personnes à Paris,
ci par MUeVictorine Collin. —Académie des Sciences.
Histoire chimique de la méconine, par M. Couerbe.
i ;• ?; ".;0u climat d'Alger et de ses produits. — Le Moni-
■ wMur oïtorrkdn. -, r::; :; '';.,<,-;'
SCIENCE SOCIALE.
p>v^'0ifâ'm&vmk*:~->l£'etdernier,article. — Nous avons
<■ assez irôu*™t-dévèlbppé celtes pensée, que, dans le tra-
vail collectif ïdes peuples en Europe, la France avait été
appelée à accomplir la fonction de réaliser la pensée po-
■ i litique du dogme chétien.
Il n'est pas douteux que l'origine commune de la
France et des autres nations européennes n'entraîne pour
conséquence logique les mêmes résultats sociaux.
Les lois françaises, les idées françaises, tel est le type
sfi^çft pWf modèle à l'Europe et au reste du monde; tel
est le passage-invincible pour arriver à la grande associa-
tion, universelle, qui est; évidemment le but de tous les
pr«^ès;;de.4'jhumianitérsur,la teçre., ,.-,.::...,,"
Le'iut des peuples est donc l'accélération de leur
marche^érs; ce, bat: .cor le, mal n'est- plus aujourd'hui
que la résistance à cette marche. , , ; ?,„,.,,.
L'action française est la seule ressource des peuples
pour vaincre cette résistance et pour accomplir le pro-
grès vers lequel ils tendent; et ils le sentent si bien, que
toutes.les sympathies populaires d'un bout du monde à
l'autre*e rattachent aux idées françaises, et exclusive-
; ment à elles. . . . .
Il y a là un admirable instinct; car non-seulement le
bien est dans l'application des idées françaises, mais dans
leur application rationnelle et pacifique. En effet, ces
idées, destinées à régir le monde, peuvent y arriver par
plusieurs voies; directement et par la voie de la raison y
si les peuples entendent leurs intérêts, et veulent faira
leurs' affreseux-mêmes;, par, |a, force, et les suites
d'ime-co^aqoêWvVil^■ sellSiÉSiÉfÉrt; aller â servir d'instru-
ment à l'égoïsme de leurs princes.
Car, ainsi que Borne, élevée et civilisée par les idées
et les lois de la Grèce, est venue, conquérir la Grèce et le
monde, la Russie, dressée aux idées françaises, peut en
faire l'instrument de sa conquête et venir les imposer à
la France et à l'Europe.
C'est ainsi que le bienfait viendrait par la voie du mal,
tandis qu'il eut pu être un bienfait dans l'action comme
dans le résultat; et c'est uniquement par l'action sympa-
thique de la France envers les autres peuples,, et^rôci-
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