Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1859-11-12
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 12 novembre 1859 12 novembre 1859
Description : 1859/11/12 (A9,N46). 1859/11/12 (A9,N46).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5856811q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
NEUVIEME ANNEE — No 46
SAMEDI, 12 NOVEMBRE 1859
LA LUMIERE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS — HÉLIOGRAPHIE
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE.
SCIENCES
BUREAUX, A LONDRES, S, SERMON LANE, DOCTOR'S COHIMOH
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12 fr. ; 3 moii, "7 fr. — DÉPARTEMENTS, i an, 22 fr.; 6moiï,13fr.; 3moii,8fr.— ÉTBANGEB, lan, 25fr.; 6moit, 15 fr.; 3 moii, 10 t.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 86, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
-li'EGYPTE ET LA NUBIE an stéreownpn. par M. E. L.
— EXPOSITIONS |.biographique à Amsterdam. — PHO-
TOGRAPHIE de l'invisible, par M. GLADSTONE. — PRO-
DUCTION des couleurs par le mouvement, par M. J. SMITH.
—SCIENCES. L'astionomie et la photographie. Indications
aux photographes, par M. PAYE. —PORTRAITS de gran-
deur naturelle, par M. KOMAROFF. — RKVCE des journaux-,
. par M. H.—CHRONIQUE, par M. LA GAVINIE — NOTICE
sur la vie et les travaux d'Ad. Adam (suite et fin).
L'EGYPTE ET LA NUBIE
AU STÉRÉOSCOPE.
Le nouveau voyage en Egypte, en Nubie, en
Grèce et en Turquie, que MM. Gaudin frères
viennent de publier, compose un album des
plus complets et des plus variés. Nous aurions
fort à faire si nous voulions en décrire toutes
les pages ; aussi nous bornerons-nous à signa-
ler celles qui nous paraissent devoir attirer plus
particulièrement l'attention du public.
La collection que nous avons sous les yeux
débute par une vue de la façade du grand tem-
ple d'Abou-Simbel. Les deux colosses qui veil-
lent depuis plus de trois mille ans à la porte de
ce rocher immense, transformé en temple par
les sujets de Ramsès (qui n'y allaient pas de
main morte), ont été plus d'une fois ensevelis
sous l'avalanche de sable que le vent soulève
dans le désert, mais ils ont résisté à ces cata-
clysmes comme aux outrages du temps et des
hommes. Si les contours de leurs traits de
granit ont perdu quelque peu de leur régula-
rité, ces figures colossales n'en attestent pas
moins la grandeur d'une civilisation disparue,
et l'on ne peut s'empêcher en les contemplant
d'admirer la hardiesse des artistes auxquels il
fallait des montagnes de pierre pour tailler
leurs statues.
L'extérieur du petit temple d'Abou-Simbel est
d'une architecture primitive, et à part quelques
sculptures hiéroglyphiques qui en ornent la
façade, on pourrait se croire à l'entrée des car-
rières Montmartre, à cause de la profusion des
pierres au milieu desquelles ce monument a été
creusé. — Les mânes des Pharaons nous par-
donneront ce rapprochement parisien, mais
l'aspect général de ce petit temple, qui chez
nous paraîtrait immense, est loin d'éveiller la
pensée de la Vénus égyptienne sous l'invoca-
tion de laquelle il était placé. Des sphinx ac-
croupis à Teiiti-ée, comme symbole de la fidélité
éternelle, semblent garder encore la cendre dis-
persée des générations des rois puissants dont
les noms ne sont même pas parvenus jusqu'à
nous.
Disons de suite qu'au milieu de ces nécro-
poles, le photographe sait habilement grouper
dans des altitudes artistiques des indigènes qui
animent ces solitudes, et donnent par leurs
proportions une idée exacte des dimensions de
ces ruines géantes.
Les abords du temple de Dakkeh sont d'une
richesse d'ornementation remarquable. On at-
tribue leur conservation au procédé employé
par les premiers chrétiens. On sait qu'ils avaient
l'habitude de crépir avec de la vase les sculp-
tures des temples païens, pour approprier ces
édifices à l'usage de leur culte. Parfois, en sui-
vant le bord du Nil, l'artiste a trouvé sur sa
route des fûts brisés, des colonnes, quelques
fois des portiques encore debout, qu'il s'est em-
pressé de reproduire quand la lumière du soleil
nubien dardait sur eux ses plus magnifiques
rayons. Mais le site le plus poétique, et le plus
heureusement rendu, celui qui semble être plu-
tôt une création d'un crayon féerique, c'est à
Philaé, au milieu d'un bouquet de palmiers, et
sur le bord du fleuve, le temple hypêtre, sur-
nommé le lit de Pharaon!
Rien ne peut surpasser l'impression char-
meuse laissée par la vue de cette épreuve.
On se prend à songer aux beaux vers d'Hu-
go, sur la fille de Pharaon, qui, aux premiers
feux du jour, venait avec ses compagnes se
baigner dans le fleuve sacré. Nul doute que ce
fut là le lieu enchanteur choisi par elle ! Du
haut de ces parvis elle aperçut peut-être, en-
traîné par le flot, le berceau qui était à la fois
celui de Moïse et de tout un monde î
Les cataractes du Nil attireront aussi la cu-
riosité des amateurs. Le port à'Assuan, qui les
avoisine, abrite de nombreuses tartanes, aux
formes élégantes.
Nous nous garderions bien d'entrer avec le
photographe dans la ville de Thèbes, car il fau-
drait nous arrêter trop longtemps devant cha-
que monument curieux.
La vue générale du Memnonium suffit pour
en donner une idée. Les différentes parties de la
salle des Colonnes, du temple de Karnak, les obê ■
lisques, les piliers d'Osiris, la Grande porte d'en-
trée, le temple de Luxor, devant lequel nous re-
trouvons un monolithe qui a exactement l'aspect
de celui de la place de la Concorde ; ces di-
verses épreuves présentent un vif intérêt, au
double point de vue de l'art et de la curiosité.
Nous reviendrons, dans uu prochain article,
sur cette collection qui renferme encore un pa-
norama détaillé du Caire, la ville préférée de
nos peintres d'Orient, et qui se complète par
une série de vues prises en Grèce et en Tur-
EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIE
DE LA
Société inlcrnatiuusilc (l'industrie à
Amsterdam.
La Société internationale d'industrie ( Veremiging
voor Volksvlijl) organise dans ses salons ta troisième
exposition publique d'oeuvres appartenant à toutes
les branches de l'art photographique.
L'ouverture de l'exposition aura lieu dans le cou-
rant du mois de décembre prochain. La durée est
fixée à deux mois.
Tous les envois devront être adressés, avant le 28
novembre prochain, francs de port, à M. Secretan
(de la maison Lerebours et Secretan, place du Pont-
Neuf, 43), qui a bien voulu se charger du soin de
l'emballage et de l'expédition à l'adresse de la So-
ciété.
Ils devront être accompagnés d'une note indi-
quant le nombre des objets expédiés et signés de
l'exposant, avec indication sommaire du procédé
employé.
Tous renseignements ultérieurs sur le mode de
procéder seront reçus avec plaisir.
Les exposants sont priés de remettre leurs épreu>
ves à l'adresse précitée, sans encadrements ni passe-
partout, mais en portefeuille pour faciliter le trans-
port, la Société se réservant de les faire mettre sous
verre à ses frais.
Les frais de transport, aller et retour, sont à la
charge de la Société.
Les exposants qui voudraient céder leurs épreuves,
sont invités d'indiquer le prix de vente sur une
note spéciale.
Aucune épreuve ne pourra être retirée par les
exposants avant la clôture de l'exposition.
Le directeur secrétaire de la Société
inlernatiunale d'industrie,
Dr J. A. VAK EIJK.
Photographie de l*invf»ll>lc.
Par M. le docteur GLADSTONE.
M. Gladstone avait apporté à la réunion de l'As-
sociation britannique les résultats d'une expé-
rience éminemment curieuse et qui a été beau-
coup admirée. Sur du papier blanc il a tracé des
caractères et dessins avec une solution acide de sul-
fate de quinine ; l'oeil ne pouvait absolument rien dis-
tinguer; pour arriver à discerner les lettres et le
dessin, il aurait fallu éclairer la feuille de papier
avec une lumière fluorescente, la lumière électrique,
par exemple, passant à travers un verre violet con-
venablement choisi. M. Gladstone a placé sa feuille
de papier blanc en face d'une chambre obscure, en
y collant, pour pouvoir mettre au foyer, un petit
carré de papier écrit. L'oeil n'apercevait absolument
rien sur la glace de verre dépolie mise au foyer; on
a enlevé la glace dépolie, et on lui a substitué une
plaque collodionnée ; après un temps très-court de
pose, on a traité la plaque comme on traite les pla-
ques des photographies ordinaires, et l'on a été très-
agréablement surpris en découvrant une image nette
des caractères et des dessins. Plus actifs que les
rayons partis du papier à nu, les rayons fluorescents
émis par le sulfate de quinine avaient fait naître
une image distincte. Répétée avec une solution di-
luée de chlorophylle, l'expérience a de môme parfai-
tement réussi. Pour préparer sa solution fluorescente
de chlorophylle, M. Gladstone prend tout simplement
des feuilles de thé épuisées par l'eau chaude jusqu'à
SAMEDI, 12 NOVEMBRE 1859
LA LUMIERE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS — HÉLIOGRAPHIE
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE.
SCIENCES
BUREAUX, A LONDRES, S, SERMON LANE, DOCTOR'S COHIMOH
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6 mois, 12 fr. ; 3 moii, "7 fr. — DÉPARTEMENTS, i an, 22 fr.; 6moiï,13fr.; 3moii,8fr.— ÉTBANGEB, lan, 25fr.; 6moit, 15 fr.; 3 moii, 10 t.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 86, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
-li'EGYPTE ET LA NUBIE an stéreownpn. par M. E. L.
— EXPOSITIONS |.biographique à Amsterdam. — PHO-
TOGRAPHIE de l'invisible, par M. GLADSTONE. — PRO-
DUCTION des couleurs par le mouvement, par M. J. SMITH.
—SCIENCES. L'astionomie et la photographie. Indications
aux photographes, par M. PAYE. —PORTRAITS de gran-
deur naturelle, par M. KOMAROFF. — RKVCE des journaux-,
. par M. H.—CHRONIQUE, par M. LA GAVINIE — NOTICE
sur la vie et les travaux d'Ad. Adam (suite et fin).
L'EGYPTE ET LA NUBIE
AU STÉRÉOSCOPE.
Le nouveau voyage en Egypte, en Nubie, en
Grèce et en Turquie, que MM. Gaudin frères
viennent de publier, compose un album des
plus complets et des plus variés. Nous aurions
fort à faire si nous voulions en décrire toutes
les pages ; aussi nous bornerons-nous à signa-
ler celles qui nous paraissent devoir attirer plus
particulièrement l'attention du public.
La collection que nous avons sous les yeux
débute par une vue de la façade du grand tem-
ple d'Abou-Simbel. Les deux colosses qui veil-
lent depuis plus de trois mille ans à la porte de
ce rocher immense, transformé en temple par
les sujets de Ramsès (qui n'y allaient pas de
main morte), ont été plus d'une fois ensevelis
sous l'avalanche de sable que le vent soulève
dans le désert, mais ils ont résisté à ces cata-
clysmes comme aux outrages du temps et des
hommes. Si les contours de leurs traits de
granit ont perdu quelque peu de leur régula-
rité, ces figures colossales n'en attestent pas
moins la grandeur d'une civilisation disparue,
et l'on ne peut s'empêcher en les contemplant
d'admirer la hardiesse des artistes auxquels il
fallait des montagnes de pierre pour tailler
leurs statues.
L'extérieur du petit temple d'Abou-Simbel est
d'une architecture primitive, et à part quelques
sculptures hiéroglyphiques qui en ornent la
façade, on pourrait se croire à l'entrée des car-
rières Montmartre, à cause de la profusion des
pierres au milieu desquelles ce monument a été
creusé. — Les mânes des Pharaons nous par-
donneront ce rapprochement parisien, mais
l'aspect général de ce petit temple, qui chez
nous paraîtrait immense, est loin d'éveiller la
pensée de la Vénus égyptienne sous l'invoca-
tion de laquelle il était placé. Des sphinx ac-
croupis à Teiiti-ée, comme symbole de la fidélité
éternelle, semblent garder encore la cendre dis-
persée des générations des rois puissants dont
les noms ne sont même pas parvenus jusqu'à
nous.
Disons de suite qu'au milieu de ces nécro-
poles, le photographe sait habilement grouper
dans des altitudes artistiques des indigènes qui
animent ces solitudes, et donnent par leurs
proportions une idée exacte des dimensions de
ces ruines géantes.
Les abords du temple de Dakkeh sont d'une
richesse d'ornementation remarquable. On at-
tribue leur conservation au procédé employé
par les premiers chrétiens. On sait qu'ils avaient
l'habitude de crépir avec de la vase les sculp-
tures des temples païens, pour approprier ces
édifices à l'usage de leur culte. Parfois, en sui-
vant le bord du Nil, l'artiste a trouvé sur sa
route des fûts brisés, des colonnes, quelques
fois des portiques encore debout, qu'il s'est em-
pressé de reproduire quand la lumière du soleil
nubien dardait sur eux ses plus magnifiques
rayons. Mais le site le plus poétique, et le plus
heureusement rendu, celui qui semble être plu-
tôt une création d'un crayon féerique, c'est à
Philaé, au milieu d'un bouquet de palmiers, et
sur le bord du fleuve, le temple hypêtre, sur-
nommé le lit de Pharaon!
Rien ne peut surpasser l'impression char-
meuse laissée par la vue de cette épreuve.
On se prend à songer aux beaux vers d'Hu-
go, sur la fille de Pharaon, qui, aux premiers
feux du jour, venait avec ses compagnes se
baigner dans le fleuve sacré. Nul doute que ce
fut là le lieu enchanteur choisi par elle ! Du
haut de ces parvis elle aperçut peut-être, en-
traîné par le flot, le berceau qui était à la fois
celui de Moïse et de tout un monde î
Les cataractes du Nil attireront aussi la cu-
riosité des amateurs. Le port à'Assuan, qui les
avoisine, abrite de nombreuses tartanes, aux
formes élégantes.
Nous nous garderions bien d'entrer avec le
photographe dans la ville de Thèbes, car il fau-
drait nous arrêter trop longtemps devant cha-
que monument curieux.
La vue générale du Memnonium suffit pour
en donner une idée. Les différentes parties de la
salle des Colonnes, du temple de Karnak, les obê ■
lisques, les piliers d'Osiris, la Grande porte d'en-
trée, le temple de Luxor, devant lequel nous re-
trouvons un monolithe qui a exactement l'aspect
de celui de la place de la Concorde ; ces di-
verses épreuves présentent un vif intérêt, au
double point de vue de l'art et de la curiosité.
Nous reviendrons, dans uu prochain article,
sur cette collection qui renferme encore un pa-
norama détaillé du Caire, la ville préférée de
nos peintres d'Orient, et qui se complète par
une série de vues prises en Grèce et en Tur-
EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIE
DE LA
Société inlcrnatiuusilc (l'industrie à
Amsterdam.
La Société internationale d'industrie ( Veremiging
voor Volksvlijl) organise dans ses salons ta troisième
exposition publique d'oeuvres appartenant à toutes
les branches de l'art photographique.
L'ouverture de l'exposition aura lieu dans le cou-
rant du mois de décembre prochain. La durée est
fixée à deux mois.
Tous les envois devront être adressés, avant le 28
novembre prochain, francs de port, à M. Secretan
(de la maison Lerebours et Secretan, place du Pont-
Neuf, 43), qui a bien voulu se charger du soin de
l'emballage et de l'expédition à l'adresse de la So-
ciété.
Ils devront être accompagnés d'une note indi-
quant le nombre des objets expédiés et signés de
l'exposant, avec indication sommaire du procédé
employé.
Tous renseignements ultérieurs sur le mode de
procéder seront reçus avec plaisir.
Les exposants sont priés de remettre leurs épreu>
ves à l'adresse précitée, sans encadrements ni passe-
partout, mais en portefeuille pour faciliter le trans-
port, la Société se réservant de les faire mettre sous
verre à ses frais.
Les frais de transport, aller et retour, sont à la
charge de la Société.
Les exposants qui voudraient céder leurs épreuves,
sont invités d'indiquer le prix de vente sur une
note spéciale.
Aucune épreuve ne pourra être retirée par les
exposants avant la clôture de l'exposition.
Le directeur secrétaire de la Société
inlernatiunale d'industrie,
Dr J. A. VAK EIJK.
Photographie de l*invf»ll>lc.
Par M. le docteur GLADSTONE.
M. Gladstone avait apporté à la réunion de l'As-
sociation britannique les résultats d'une expé-
rience éminemment curieuse et qui a été beau-
coup admirée. Sur du papier blanc il a tracé des
caractères et dessins avec une solution acide de sul-
fate de quinine ; l'oeil ne pouvait absolument rien dis-
tinguer; pour arriver à discerner les lettres et le
dessin, il aurait fallu éclairer la feuille de papier
avec une lumière fluorescente, la lumière électrique,
par exemple, passant à travers un verre violet con-
venablement choisi. M. Gladstone a placé sa feuille
de papier blanc en face d'une chambre obscure, en
y collant, pour pouvoir mettre au foyer, un petit
carré de papier écrit. L'oeil n'apercevait absolument
rien sur la glace de verre dépolie mise au foyer; on
a enlevé la glace dépolie, et on lui a substitué une
plaque collodionnée ; après un temps très-court de
pose, on a traité la plaque comme on traite les pla-
ques des photographies ordinaires, et l'on a été très-
agréablement surpris en découvrant une image nette
des caractères et des dessins. Plus actifs que les
rayons partis du papier à nu, les rayons fluorescents
émis par le sulfate de quinine avaient fait naître
une image distincte. Répétée avec une solution di-
luée de chlorophylle, l'expérience a de môme parfai-
tement réussi. Pour préparer sa solution fluorescente
de chlorophylle, M. Gladstone prend tout simplement
des feuilles de thé épuisées par l'eau chaude jusqu'à
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.69%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.69%.
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5856811q/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5856811q/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5856811q/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5856811q/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5856811q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5856811q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5856811q/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest