Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1858-07-10
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 10 juillet 1858 10 juillet 1858
Description : 1858/07/10 (A8,N28). 1858/07/10 (A8,N28).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5855888z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
HUITIEME ANNÉE -T,N» 28
SAMEDI, 10 JUILLET 1858
BRElUJX, A PARIS, 9', RUE DÉ LA PERLÉ.
TS —HÉLIOftRAPHIE —SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKMNER STREET. SMOWH
ABONNEMENTS: Paris, 1 an,20 fr.; 6 mois, 12 fr.; 3 mois, 7 fr.—Départements, 1 an-, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.—Étranger, 1 an, 25 fr.;6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10f.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
E L'EMPLOI du bromure d'argent et de la solarisation
des épreuves, par MM. HARDWICH et HEISH. — MOYEN
d'obtenir la mesuré des températures au-dessus du sol et
dans l'air à diverses hauteurs) par M. BECQUEREL. —
CHRONIQUE, par M. LA GAVIMIE.
DE L'EMPLOI DU BROMUBE D'ARGENT
ET
0e la solarisation des éprenvc» négatives.
M. Héish a lu dernièrement devant là Société pho-
ographiquedë Blackhëath utté note intéressante sur
a reproduction simultanée par là photographie, des
bjets diversement colorés. En voidi lé résumé que
ouS empruntons au Joutndl de la Sobiété pkotographi-
ue de Lbndfèi i
u Les remarques que l'auteur sô propose de présen-
ef daûâ. Cette note sont particulièrement relatives à
a reproduction des objets colores en vert, tels que
es feuillages sombres, en même temps que les objets
lancs, comme les maisons de pierre ; mais ces con-
idérations sont applicables à toutes les autres cou-
eurSi
Il y a très-longtemps déjà que sir J. Herschel ex-
rima l'opinion que le bromure d'argent était le sel
u'on devait employer de préférence pour reproduire
e feuillage. Les recherches de M. Crookes ont dé-
ontré que le vett du spectre solaire agissait d'avan-
e sur ce sel que siir Wodure. Le bromure toute-
ois n'était pas assez sensible pour être employé seul
ans la chambre Obscure, et l'on s'est habitué géné-
alement à combiner les deux sels dans diverses pro-
orttons pour la photographié Sur papier. Au com-
encement de 1S82, l'auteur lui-même publia une
ormule pour le papier ciré, dans laquelle il recotn-
andait que l'iodure, le bromure et le chlorure d'ar-
ent soient employés dans la proportion de quatre
équivalents du premier, deux du second et un du
ernier Sel. Six années d'expérience l'ont convaincu
ue cetteformule possédait beaucoup d'avantagés sur
celles généralement en usage. La pratique presque
universellement répandue d'employer l'iodure seul
ans le collodion, et l'opinion émise par certains
notogràphes que le brome n'était pas nécessaire pour
pier le feuîilagê et que, si On le combinait avec
'iodure, ce dernier sel serait solarisê par la lumière
blanche avant que le vert puisse agir sur le bromure,
induisirent l'auteur à poursuivre ses études sur ce
*ujet, et à se livrer à des expériences qui ne laissas-
sent plus aucun doute.
H remarqua que l'objection présentée ci-dessus
«ontre l'emploi du brôlmufe et de l'Sbdure d'argent
'■Était fondée sur cette idée que la lumière agissait sur
les sels combinés de la même manière que s'ils
étaient séparés. Maïs il ne pensait pas qu'il fut ainsi.
M. Heish dit que tous ceux qui pratiquent le da-
guerréotype âoiveht savoir que le bromure y est
absolument nécessaire pour produire une sensibilité
Sufilsantè, -et que de plus tm doit prendre des soins
brèmes pour que le brome et l'iode soient dans
des proportions exactes* Quand cela est fait, la ■
plaque possède deux propriétés qui semblent con-
tradictoires : c'est-à-dire une extrême sensibilité et
Je pouvoir de résister à une longue exposition sans
être solarisée, de telle façon que les parties noires
d'Un objet puissent être reproduites sans que les
blancs soient brûlés.. Ce qui prouve que cette dmible
propriété est due à la proportion des deux sels, et
non à la quantité absolue de chacun d'eux, c'est
qu?Une plaque peut être iodée au jaune clair et bro-
mée au rose, ou iodée au jaune fonc£ et bromée au
violet et posséder cependant les propriétés en ques-
tion, tandis que le moindre excès de brome ou d'iode
les modifierait de suite. Il attribue la nécessité de
cette extrême exactitude de proportion à la formation
d'un composé de bromure et d'iodure d'argent, sur
lequel l'action de la lumière est tout à fait différente
de celle qu'elle exerce sur chacun de ces corps isolé.
L'auteur n'a pu encore prouver par l'expérience l'exis-
tence d'un semblable composé, ni calculer la pro-
portion exacte d'iode et dé bomure en présence sur
une plaque daguerrienne tiien préparée ; mais il a
été: conduit, à penser que là proportion doit être de
deux équivalents d'iode pour un de brome, et les
expériences qu'il a faites dans le même sens en va-
riant les proportions dans le collodion et sur le pa-
pier, l'ont amené au même résultat.
L'addition d'un peu de chlorure donne de l'inten-
sité au négatif sans changer rien aux propriétés ci-
dessus indiquées, pourvu qu'il y ait assez d'iodure et
de bromure dans la proportion convenable.
Il a toujours jusqu'ici ajouté le chlorure dans la
proportion d'un équivalent pour deux de bromure, et
quatre d'iodure; mais il n'affirme pas que cette exac-
titude soit nécessaire si les deux derniers sels sont
en proportion convenable.
Afin.de montrer d'une manière frappante les effets
de différents sels, M. Heish a cherché des objets qui
pussent présenter des contrastes de couleur aussi
évidents que possible, et il a reproduit d'abord le
cercle chromatique de Chevreul, comme présentant
la plus grande variété de tons. Mais ici toutes les
couleurs rouge, jaune et bleu produisirent le même
effet, ce qui prouvait que les couleurs artificielles ne
pouvaient être employées pour ces expériences.
D'après d'autres expériences, l'auteur croit que la
composition d'une couleur a plus d'influence sur
l'effet photographique quelle doit produire, que sa
teinte apparente. Du reste, il poursuit ses études et
se propose d'en publier les résultats.
Les derniers objets qu'il a reproduits étaient des
camélias rouges et blancs. De nombreuses épreuves
ont été obtenues tour à tour, en observant exacte-
ment le même temps d'exposition, sur collodion pré-
paré à l'iodure seul, et avec différents mélanges de
bromure et d'iodure, de façon à éviter toute erreur
qui aurait pu provenir de l'altération de la lumière.
L'utilité du bromure a été ainsi constatée de la ma-
nière la plus évidente, toutes les glaces préparées à
l'iodure seul ayant donné des images dans lesquelles
les blancs étaient détruits avant qu'aucune trace de
vert ou de jaune pût être aperçue. Mi Heish pense
que les -épreuves les plus parfaites ont été obtenues
en observant les proportions qu'il a indiquées.
En terminant, l'auteur déclare qu'il ne prétend pas
être arrivé à la perfection ; mais qu'il espère du
moins avoir attiré l'attention des photographes sur un
point important. Il ne nie pas la possibilité de re-
produire le vert avec l'iodure d'argent seul, en pro-
longeant l'exposition ; il croit seulement que, lorsque
des objets blancs ou bleus sont à côté d'objets dont
la couleur est antiphotogénique, un mélange conve-
nablement f" l'i'ortionné d'iodure et de bromure per-
mettra de reproduire à la fois les uns et les autres,
ce que l'on ne pourrait faire avec l'iodure seul.
M. Hardwich a communiqué à la Société photogra-
phique de Londres quelques considérations sur le
même sujet Nous les reproduisons ci-dessous, d'après
le journal de cette Société.
Sur la solarisation des «preuves négatives.
Beaucoup de photographes savent parfaitement
éviter la solarisation des épreuves ; mais il en est
d'autres, sans doute, qui ont moins d'expérience, et
c'est à ces derniers que je m'adresse.
Je dois faire observer d'abord que cette condition
particulière des épreuves négatives dépend beaucoup
de la constitution du collodion et aussi' de l'état du
bain. Le pyroxile fait dans les acides, à une haute
température, est susceptible de se solariser, et spé-
cialement quand il a été conservé pendant plusieurs
semaines ou plusieurs mois sans être ioduré. Evi-
demment il se fait une légère décomposition orga-
nique, dont l'effet est assez semblable à celui produit
par le sucre de raisin ou la glycérine. On peut fa-
cilement obtenir de l'intensité, avec an semblable
collodion, même lorsqu'on emploie un objectif a
long foyer et que la lumière est mauvaise; mais ei
la lumière est forte, il se produira une teinte rouge
très-prononcée par suite de l'action trop vive des
rayons, et surtout quand on aura fait usage de l'io-
dure de cadmium pour l'ioduration, et quand le bain
sera neutre ou contiendra de l'acétate d'argent.
Les objectifs à portraits et les lentilles stéréosco-
piques qui produisent une image brillante, sont tou-
jours plus susceptibles que ceux à long foyer et à
petite ouverture, de donner un excès d'intensité et
de rougir par conséquent la négative.
Dans certains moments, la solarisation est plus
marquée que dans d'autres. Avec un vent froid de
l'Est et un ciel nuageux, elle ne se présente ordi-
nairement pas; mais lorsque le temps est chaud et
clair, elle atteint le maximum. Certaines parties de
l'image alors présentent la teinte et l'opacité conve-
nables; mais d'autres apparaissent comme des taches
bleuâtres, qui deviennent rouges quand on les regarde
en transparence. Les objets qui contrastent forte-
ment ne peuvent impressionner également et dans
le même temps la couche sensible, et il semble, au
premier abord, que la seule ressource soit de n'ex-
poser que très-peu et de se contenter d'ombres plus
ou moins imparfaites.
En suivant avec soin les indications suivantes, on
obviera à la solarisation ; mais il faut préalablement
s'assurer que l'excès d'action de la lumière est pro-
duit par les causes qui viennent d'être indiquées.
. Par exemple, il existe une certaine condition du bain
dans laquelle l'argent est a peine ou pas du tout dé-
posé sur les parties les plus exposées de l'iodure ; et
SAMEDI, 10 JUILLET 1858
BRElUJX, A PARIS, 9', RUE DÉ LA PERLÉ.
TS —HÉLIOftRAPHIE —SCIENCES
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKMNER STREET. SMOWH
ABONNEMENTS: Paris, 1 an,20 fr.; 6 mois, 12 fr.; 3 mois, 7 fr.—Départements, 1 an-, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.—Étranger, 1 an, 25 fr.;6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10f.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
E L'EMPLOI du bromure d'argent et de la solarisation
des épreuves, par MM. HARDWICH et HEISH. — MOYEN
d'obtenir la mesuré des températures au-dessus du sol et
dans l'air à diverses hauteurs) par M. BECQUEREL. —
CHRONIQUE, par M. LA GAVIMIE.
DE L'EMPLOI DU BROMUBE D'ARGENT
ET
0e la solarisation des éprenvc» négatives.
M. Héish a lu dernièrement devant là Société pho-
ographiquedë Blackhëath utté note intéressante sur
a reproduction simultanée par là photographie, des
bjets diversement colorés. En voidi lé résumé que
ouS empruntons au Joutndl de la Sobiété pkotographi-
ue de Lbndfèi i
u Les remarques que l'auteur sô propose de présen-
ef daûâ. Cette note sont particulièrement relatives à
a reproduction des objets colores en vert, tels que
es feuillages sombres, en même temps que les objets
lancs, comme les maisons de pierre ; mais ces con-
idérations sont applicables à toutes les autres cou-
eurSi
Il y a très-longtemps déjà que sir J. Herschel ex-
rima l'opinion que le bromure d'argent était le sel
u'on devait employer de préférence pour reproduire
e feuillage. Les recherches de M. Crookes ont dé-
ontré que le vett du spectre solaire agissait d'avan-
e sur ce sel que siir Wodure. Le bromure toute-
ois n'était pas assez sensible pour être employé seul
ans la chambre Obscure, et l'on s'est habitué géné-
alement à combiner les deux sels dans diverses pro-
orttons pour la photographié Sur papier. Au com-
encement de 1S82, l'auteur lui-même publia une
ormule pour le papier ciré, dans laquelle il recotn-
andait que l'iodure, le bromure et le chlorure d'ar-
ent soient employés dans la proportion de quatre
équivalents du premier, deux du second et un du
ernier Sel. Six années d'expérience l'ont convaincu
ue cetteformule possédait beaucoup d'avantagés sur
celles généralement en usage. La pratique presque
universellement répandue d'employer l'iodure seul
ans le collodion, et l'opinion émise par certains
notogràphes que le brome n'était pas nécessaire pour
pier le feuîilagê et que, si On le combinait avec
'iodure, ce dernier sel serait solarisê par la lumière
blanche avant que le vert puisse agir sur le bromure,
induisirent l'auteur à poursuivre ses études sur ce
*ujet, et à se livrer à des expériences qui ne laissas-
sent plus aucun doute.
H remarqua que l'objection présentée ci-dessus
«ontre l'emploi du brôlmufe et de l'Sbdure d'argent
'■Était fondée sur cette idée que la lumière agissait sur
les sels combinés de la même manière que s'ils
étaient séparés. Maïs il ne pensait pas qu'il fut ainsi.
M. Heish dit que tous ceux qui pratiquent le da-
guerréotype âoiveht savoir que le bromure y est
absolument nécessaire pour produire une sensibilité
Sufilsantè, -et que de plus tm doit prendre des soins
brèmes pour que le brome et l'iode soient dans
des proportions exactes* Quand cela est fait, la ■
plaque possède deux propriétés qui semblent con-
tradictoires : c'est-à-dire une extrême sensibilité et
Je pouvoir de résister à une longue exposition sans
être solarisée, de telle façon que les parties noires
d'Un objet puissent être reproduites sans que les
blancs soient brûlés.. Ce qui prouve que cette dmible
propriété est due à la proportion des deux sels, et
non à la quantité absolue de chacun d'eux, c'est
qu?Une plaque peut être iodée au jaune clair et bro-
mée au rose, ou iodée au jaune fonc£ et bromée au
violet et posséder cependant les propriétés en ques-
tion, tandis que le moindre excès de brome ou d'iode
les modifierait de suite. Il attribue la nécessité de
cette extrême exactitude de proportion à la formation
d'un composé de bromure et d'iodure d'argent, sur
lequel l'action de la lumière est tout à fait différente
de celle qu'elle exerce sur chacun de ces corps isolé.
L'auteur n'a pu encore prouver par l'expérience l'exis-
tence d'un semblable composé, ni calculer la pro-
portion exacte d'iode et dé bomure en présence sur
une plaque daguerrienne tiien préparée ; mais il a
été: conduit, à penser que là proportion doit être de
deux équivalents d'iode pour un de brome, et les
expériences qu'il a faites dans le même sens en va-
riant les proportions dans le collodion et sur le pa-
pier, l'ont amené au même résultat.
L'addition d'un peu de chlorure donne de l'inten-
sité au négatif sans changer rien aux propriétés ci-
dessus indiquées, pourvu qu'il y ait assez d'iodure et
de bromure dans la proportion convenable.
Il a toujours jusqu'ici ajouté le chlorure dans la
proportion d'un équivalent pour deux de bromure, et
quatre d'iodure; mais il n'affirme pas que cette exac-
titude soit nécessaire si les deux derniers sels sont
en proportion convenable.
Afin.de montrer d'une manière frappante les effets
de différents sels, M. Heish a cherché des objets qui
pussent présenter des contrastes de couleur aussi
évidents que possible, et il a reproduit d'abord le
cercle chromatique de Chevreul, comme présentant
la plus grande variété de tons. Mais ici toutes les
couleurs rouge, jaune et bleu produisirent le même
effet, ce qui prouvait que les couleurs artificielles ne
pouvaient être employées pour ces expériences.
D'après d'autres expériences, l'auteur croit que la
composition d'une couleur a plus d'influence sur
l'effet photographique quelle doit produire, que sa
teinte apparente. Du reste, il poursuit ses études et
se propose d'en publier les résultats.
Les derniers objets qu'il a reproduits étaient des
camélias rouges et blancs. De nombreuses épreuves
ont été obtenues tour à tour, en observant exacte-
ment le même temps d'exposition, sur collodion pré-
paré à l'iodure seul, et avec différents mélanges de
bromure et d'iodure, de façon à éviter toute erreur
qui aurait pu provenir de l'altération de la lumière.
L'utilité du bromure a été ainsi constatée de la ma-
nière la plus évidente, toutes les glaces préparées à
l'iodure seul ayant donné des images dans lesquelles
les blancs étaient détruits avant qu'aucune trace de
vert ou de jaune pût être aperçue. Mi Heish pense
que les -épreuves les plus parfaites ont été obtenues
en observant les proportions qu'il a indiquées.
En terminant, l'auteur déclare qu'il ne prétend pas
être arrivé à la perfection ; mais qu'il espère du
moins avoir attiré l'attention des photographes sur un
point important. Il ne nie pas la possibilité de re-
produire le vert avec l'iodure d'argent seul, en pro-
longeant l'exposition ; il croit seulement que, lorsque
des objets blancs ou bleus sont à côté d'objets dont
la couleur est antiphotogénique, un mélange conve-
nablement f" l'i'ortionné d'iodure et de bromure per-
mettra de reproduire à la fois les uns et les autres,
ce que l'on ne pourrait faire avec l'iodure seul.
M. Hardwich a communiqué à la Société photogra-
phique de Londres quelques considérations sur le
même sujet Nous les reproduisons ci-dessous, d'après
le journal de cette Société.
Sur la solarisation des «preuves négatives.
Beaucoup de photographes savent parfaitement
éviter la solarisation des épreuves ; mais il en est
d'autres, sans doute, qui ont moins d'expérience, et
c'est à ces derniers que je m'adresse.
Je dois faire observer d'abord que cette condition
particulière des épreuves négatives dépend beaucoup
de la constitution du collodion et aussi' de l'état du
bain. Le pyroxile fait dans les acides, à une haute
température, est susceptible de se solariser, et spé-
cialement quand il a été conservé pendant plusieurs
semaines ou plusieurs mois sans être ioduré. Evi-
demment il se fait une légère décomposition orga-
nique, dont l'effet est assez semblable à celui produit
par le sucre de raisin ou la glycérine. On peut fa-
cilement obtenir de l'intensité, avec an semblable
collodion, même lorsqu'on emploie un objectif a
long foyer et que la lumière est mauvaise; mais ei
la lumière est forte, il se produira une teinte rouge
très-prononcée par suite de l'action trop vive des
rayons, et surtout quand on aura fait usage de l'io-
dure de cadmium pour l'ioduration, et quand le bain
sera neutre ou contiendra de l'acétate d'argent.
Les objectifs à portraits et les lentilles stéréosco-
piques qui produisent une image brillante, sont tou-
jours plus susceptibles que ceux à long foyer et à
petite ouverture, de donner un excès d'intensité et
de rougir par conséquent la négative.
Dans certains moments, la solarisation est plus
marquée que dans d'autres. Avec un vent froid de
l'Est et un ciel nuageux, elle ne se présente ordi-
nairement pas; mais lorsque le temps est chaud et
clair, elle atteint le maximum. Certaines parties de
l'image alors présentent la teinte et l'opacité conve-
nables; mais d'autres apparaissent comme des taches
bleuâtres, qui deviennent rouges quand on les regarde
en transparence. Les objets qui contrastent forte-
ment ne peuvent impressionner également et dans
le même temps la couche sensible, et il semble, au
premier abord, que la seule ressource soit de n'ex-
poser que très-peu et de se contenter d'ombres plus
ou moins imparfaites.
En suivant avec soin les indications suivantes, on
obviera à la solarisation ; mais il faut préalablement
s'assurer que l'excès d'action de la lumière est pro-
duit par les causes qui viennent d'être indiquées.
. Par exemple, il existe une certaine condition du bain
dans laquelle l'argent est a peine ou pas du tout dé-
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