Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1858-06-12
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 12 juin 1858 12 juin 1858
Description : 1858/06/12 (A8,N24). 1858/06/12 (A8,N24).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58558597
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
HUITIEME 1AMNÉE(— N° 2V
SAMEDI, 12 JUIN 1858
LA LUMIÈRE
BEVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE
TS — HÉLIOGRAPHIE — SCIENCES
• , $4 ^ JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 2B, SKINNER STREET, SNOWHILL
ABONNEMENTS : Paris, 1 an, 20 fr.; 6 m ' , 1£ r.umo , 7 fr.— Départements, 1 an, 22 jr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.—Étranger, 1 an, 25 fr.; 6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
Pour la Rédaction, écrire au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
ORTRAIT stéréoscopique de l'Empereur, par MM. Mayer
frères et Pierson. — PUBLICATIONS photographiques. —
TRADUCTION du mémoire de sir David Brewster sur le
stéréoscope. ' — TIRAGE des épreuves positives aux sels
d'uraue, procédé de M. Haudey. — TIRAGE des positives
transparentes dans la chambre noire, par M. Delferrier. —
BIBLIOGRAPHIE : Mélanges scientifiques et littéraires,
par M. BIOT. — CHRONIQUE, par M. LA GAVIKIE. —
_ PRODUCTION artificielle de l'or par l'oxydation des sul-
fures.
PORTRAIT DE S. M. L'EMPEREUR.
Nous avons parlé dans notre dernier numéro
u beau portrait stéréoscopique de l'Empereur,
ar MM. Mayer frères et Pierson. Nous devons
ire aussi quelques mots d'un autre portrait de
a Majesté, que ces artistes ont exécuté le même
ur et qu'ils viennent de publier. Celui-ci est
e grande dimension, et bien qu'il ne présente
as les mêmes avantages sous certains rap-
orts, il se recommande par des qualités artis-
iques. de premier ordre. Obtenu, comme le pre-
îier, dans des conditions de lumière qu'on
ourrait difficilement rendre meilleures dans
n atelier, il est surtout remarquable par la
eauté du modelé. Ce n^est pas une de ces froi-
es images qui reproduisent seulement, comme
n moule, la ressemblance matérielle; c'est une
gure animée par la pensée, et dans laquelle
n sent circuler la vie. Après cela, que pour-
ions-nous dire déplus?
EIINEST LACAN.
Publications photographiques.
La traduction du mémoire de sir David Brewster,
ur les modifications et les perfectionnements apportés
u sUréoscope, vient d'être mise en vente. Ce beau
ravail, qui est le véritable manuel de la stéréoscopie,
ontient la description : 1" du stéréoscope lenticulaire;
' du, stéréoscope à réflexion totale; 3° du stéréoscope
rismalique simple; 4° du stéréoscope simplement réflcc-
ant; S'du stéréoscope doublement réflécliissanl ; 6° d'une
néthode pour unir tes figures similaires ou dissimilai-
«; 7° d'une méthode pour desstwr sur un plan les re-
présentations dissimilaires de solides pour le stéréoscope;
Jt enfin la description d'une chambre binoculaire, et
ne méthode pour obtenir des dessins de statues de
randeur naturelle ou colossale, et de corps vivants
représentés sous forme de solides par le stéréoscope.
Des figures complètent cet ouvrage écrit avec une
clarté remarquable, et dans lequel tous les photo-
graphes trouveront de précieuses indications.
En terminant cette note, nous ne pouvons résister
au désir de reproduire les dernières lignes du Mé
moire de sir David Brewster, qui montrent jusqu'à
l'ttl point l'illustre savant Écossais se rendait compte
dès l'origine, des importants services que le stéréos-
CoPe était appelé à rendre :
« L'art que nous avons maintenant décrit ne peut ■
pas manquer d'être regardé comme d'une valeur ines-
timable pour le sculpteur, le peintre et le mécanicien,
quelle que soit la nature de sa production en trois di-
mensions. Les figures horizontales cesseront de se
jouer de l'oeil du peintre ; il pourra tracer à loisir sur
sa toile les formes de la vie et de la beauté, stéréo-
typées par les rayons du soleil et reconverties dans
les objets mêmes desquels elles ont été obtenues
brillantes des mêmes lumières et adoucies par les
mêmes ombres que les originaux. Le sculpteur tra-
vaillera avec les mêmes avantages. Les formes super-
ficielles se dresseront devant lui sous les trois dimen-
sions, et tandis qu'il appelle aux yeux les réalités vi-
vantes qu'il reproduit, il peut profiter des travaux de
ses prédécesseurs, de Périelès comme de Canova ; il
peut virtuellement porter dans son portefeuille les
lions et les taureaux majestueux de Ninive, les gigan-
tesques sphinx de l'Egypte, les Apollon et les Vénus
de l'art grec, et toute la statuaire et la sculpture
"qui orne les galeries et les musées des nations civi-
lisées, »
TIRAGE DES ÉPREUVES POSITIVES AUX SELS D'URANE.
Un photographe de Lille, M. Haudoy, vient d'ap-
porter au procédé de tirage des épreuves au nitrate
d'urane un perfectionnement qui permet d'obtenir
des résultats remarquables, en même temps qu'il
rend tout-à-fait pratique la méthode de M. Niepce
de Saint-Victor.
Voici, d'après le Cosmos, comment M. Haudoy
opère :
Je prépare, dit-il, mon papier à la gélatine et à
l'azotate d'urane, dans les proportions assignées par
M. de la Blanchère. Après l'exposition au soleil, qui
varie de 1 à 15 minutes, je me sers comme agent
révélateur du bain d'acéto-nitrate d'argent, dont on
fait usage pour les négatifs sur papier; l'exposition
doit avoir été assez longue pour que l'image appa-
raisse complète après 30 ou 40 secondes de dépôt sur
le bain d'acéto-uitrate. Je la retire alors pour la
placer à la surface du bain suivant: eau 100 grammes,
protosulfate de fer, G grammes ; acide acétique, 2
grammes. L'image acquiert sur ce bain une très-
grande vigueur, et sort, pour ainsi dire, de la pâte
pour apparaître à la surface. Les premiers positifs au
nitrate étaient meilleurs par transparence que par
réflexion ; après l'action du bain de fer, ils ne sont
bous que par réflexion. Si la pose au soleil avait été
exagérée, il faudrait laver légèrement l'épreuve au
sortir du bain d'argent avant de la déposer sur le
bain de fer. En sortant de ce bain, l'image a une
teinte de sépia très prononcée ; on la fait virer au
noir par le chlorure d'or : sesquichlorure, 1 gramme,
eau \ ,000 grammes ; on lave ensuite à plusieurs
eaux.
Comme l'action du bain de fer est très-rapide et
très-énergique, il faut avoir sous la main une grande
cuvette d'eau dans laquelle on puisse jeter l'épreuve
dès qu'elle aura atteint la vigueur désirée. Si Pou doit
la faire virer au chlorure d'or, il faudra dépasser un
peu le point auquel sans cela l'on s'arrêterait, ou
ai sser l'image prendre un peu plus de vigueur. Les
positifs ainsi obtenus ont beaucoup de finesse.
Ajoutons que si l'on traite par le bain de protosul-
fate de fer d'anciennes épreuves obtenues en suivant
les premières indications de AL Niepce de Saint-
Victor, qui avaient l'inconvénient signalé plus haut
d'avoir l'image comme enfermée dans la pâte du pa-
pier, d'être aussi ou plus vigoureuse par transpa-
rence que par réflexion, on voit cette image se
déplacer en quelque sorte et remonter à la surface.
Avec addition du bain de fer, la méthode Niepce de-
vient donc très-simple, très-pratique, très-efficace et
très-utile. Notre enthousiasme ne nous avait donc pas
trompé.
TIRAGE DES POSITIVES TRANSPARENTES
Dans la chambre noire.
Par M. A DELFEKRIER .
(Extrait du Journal de la Société photographique de
Londres.)
Dans le tirage des positives transparentes sur du
cOllodion humide, on éprouve de la difficulté, d'abord
à éclairer également la négative qui est à copier, et,'
deuxièmement, à obtenir assez de lumière pour don-
ner à la positive l'intensité nécessaire. C'est pour
vaincre ces deux obstacles que j'ai construit l'appareil
dont voici la description.
En y ajoutant l'appareil d'éclairage et une planche,
la chambre noire qu'on emploie ordinairement pour
les portraits est tout ce qu'il faut. L'appareil d'éclai-
rage consiste en un écran en bois ayant deux objec-
tifs doubles convexes insérés à côté l'un de l'autre-
on donne aux objectifs une forme rectangulaire en
les coupant, et on les réduit à la grandeur de l'une
des images de la négative; il faut que le centre des
objectifs se trouve exactement en face du centre des
images: le foyer des objectifs est de 30 centimètres et
demi. Un rebord et un ressort tiennent la négative à
sa place.
On se sert d'une chambre à coulisse de la forme
ordinaire, et d'un objectif à combinaison pour por-
traits, ayant 76 millimètres de diamètre; on peut au
besoin employer un diaphragme de 38 millimètres d'ou-
verture. Pour cet objectif, il raut que le foyer soit
pris sur les bords extrêmes de l'image, pour produire
partout la netteté nécessaire. /•*"
Voici la manière d'opérer. Placez la chambre noire
à l'un des bouts d'une planche de la même largeur
que l'appareil, et ayant 1 mètre 22 centimètres de
long; à l'autre bout, mettez l'écran portant les deux
objectifs et la négative, ensuite la lampe à gaz à 30
centimètres derrière l'écran. Mettez Tobectif au
point, et ayez soin que les deux flammes soient
bien représentées au foyer; puis faites de manière
que l'image de l'une des flammes tombe sur l'i-
mage de l'autre, en réglant la distance entre les deux
becs; vous trouverez alors que les deux carrés sur
jle verre dépoli sont également éclairés. Ajustez la
chambre noire de manière que les deux carrés éclai-
rés soient de l'exacte grandeur de l'image demandée,
trouvez le foyer avec toute la netteté possible et l'ap-
pareil sera dans la position qu'il faut.
H) Chez M. Ferrier, photographe, et chez MM. Alexis Gau-
d'n et frère. — Prix : 1 fr. 50. *
SAMEDI, 12 JUIN 1858
LA LUMIÈRE
BEVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE
TS — HÉLIOGRAPHIE — SCIENCES
• , $4 ^ JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 2B, SKINNER STREET, SNOWHILL
ABONNEMENTS : Paris, 1 an, 20 fr.; 6 m ' , 1£ r.umo , 7 fr.— Départements, 1 an, 22 jr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.—Étranger, 1 an, 25 fr.; 6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
Pour la Rédaction, écrire au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
ORTRAIT stéréoscopique de l'Empereur, par MM. Mayer
frères et Pierson. — PUBLICATIONS photographiques. —
TRADUCTION du mémoire de sir David Brewster sur le
stéréoscope. ' — TIRAGE des épreuves positives aux sels
d'uraue, procédé de M. Haudey. — TIRAGE des positives
transparentes dans la chambre noire, par M. Delferrier. —
BIBLIOGRAPHIE : Mélanges scientifiques et littéraires,
par M. BIOT. — CHRONIQUE, par M. LA GAVIKIE. —
_ PRODUCTION artificielle de l'or par l'oxydation des sul-
fures.
PORTRAIT DE S. M. L'EMPEREUR.
Nous avons parlé dans notre dernier numéro
u beau portrait stéréoscopique de l'Empereur,
ar MM. Mayer frères et Pierson. Nous devons
ire aussi quelques mots d'un autre portrait de
a Majesté, que ces artistes ont exécuté le même
ur et qu'ils viennent de publier. Celui-ci est
e grande dimension, et bien qu'il ne présente
as les mêmes avantages sous certains rap-
orts, il se recommande par des qualités artis-
iques. de premier ordre. Obtenu, comme le pre-
îier, dans des conditions de lumière qu'on
ourrait difficilement rendre meilleures dans
n atelier, il est surtout remarquable par la
eauté du modelé. Ce n^est pas une de ces froi-
es images qui reproduisent seulement, comme
n moule, la ressemblance matérielle; c'est une
gure animée par la pensée, et dans laquelle
n sent circuler la vie. Après cela, que pour-
ions-nous dire déplus?
EIINEST LACAN.
Publications photographiques.
La traduction du mémoire de sir David Brewster,
ur les modifications et les perfectionnements apportés
u sUréoscope, vient d'être mise en vente. Ce beau
ravail, qui est le véritable manuel de la stéréoscopie,
ontient la description : 1" du stéréoscope lenticulaire;
' du, stéréoscope à réflexion totale; 3° du stéréoscope
rismalique simple; 4° du stéréoscope simplement réflcc-
ant; S'du stéréoscope doublement réflécliissanl ; 6° d'une
néthode pour unir tes figures similaires ou dissimilai-
«; 7° d'une méthode pour desstwr sur un plan les re-
présentations dissimilaires de solides pour le stéréoscope;
Jt enfin la description d'une chambre binoculaire, et
ne méthode pour obtenir des dessins de statues de
randeur naturelle ou colossale, et de corps vivants
représentés sous forme de solides par le stéréoscope.
Des figures complètent cet ouvrage écrit avec une
clarté remarquable, et dans lequel tous les photo-
graphes trouveront de précieuses indications.
En terminant cette note, nous ne pouvons résister
au désir de reproduire les dernières lignes du Mé
moire de sir David Brewster, qui montrent jusqu'à
l'ttl point l'illustre savant Écossais se rendait compte
dès l'origine, des importants services que le stéréos-
CoPe était appelé à rendre :
« L'art que nous avons maintenant décrit ne peut ■
pas manquer d'être regardé comme d'une valeur ines-
timable pour le sculpteur, le peintre et le mécanicien,
quelle que soit la nature de sa production en trois di-
mensions. Les figures horizontales cesseront de se
jouer de l'oeil du peintre ; il pourra tracer à loisir sur
sa toile les formes de la vie et de la beauté, stéréo-
typées par les rayons du soleil et reconverties dans
les objets mêmes desquels elles ont été obtenues
brillantes des mêmes lumières et adoucies par les
mêmes ombres que les originaux. Le sculpteur tra-
vaillera avec les mêmes avantages. Les formes super-
ficielles se dresseront devant lui sous les trois dimen-
sions, et tandis qu'il appelle aux yeux les réalités vi-
vantes qu'il reproduit, il peut profiter des travaux de
ses prédécesseurs, de Périelès comme de Canova ; il
peut virtuellement porter dans son portefeuille les
lions et les taureaux majestueux de Ninive, les gigan-
tesques sphinx de l'Egypte, les Apollon et les Vénus
de l'art grec, et toute la statuaire et la sculpture
"qui orne les galeries et les musées des nations civi-
lisées, »
TIRAGE DES ÉPREUVES POSITIVES AUX SELS D'URANE.
Un photographe de Lille, M. Haudoy, vient d'ap-
porter au procédé de tirage des épreuves au nitrate
d'urane un perfectionnement qui permet d'obtenir
des résultats remarquables, en même temps qu'il
rend tout-à-fait pratique la méthode de M. Niepce
de Saint-Victor.
Voici, d'après le Cosmos, comment M. Haudoy
opère :
Je prépare, dit-il, mon papier à la gélatine et à
l'azotate d'urane, dans les proportions assignées par
M. de la Blanchère. Après l'exposition au soleil, qui
varie de 1 à 15 minutes, je me sers comme agent
révélateur du bain d'acéto-nitrate d'argent, dont on
fait usage pour les négatifs sur papier; l'exposition
doit avoir été assez longue pour que l'image appa-
raisse complète après 30 ou 40 secondes de dépôt sur
le bain d'acéto-uitrate. Je la retire alors pour la
placer à la surface du bain suivant: eau 100 grammes,
protosulfate de fer, G grammes ; acide acétique, 2
grammes. L'image acquiert sur ce bain une très-
grande vigueur, et sort, pour ainsi dire, de la pâte
pour apparaître à la surface. Les premiers positifs au
nitrate étaient meilleurs par transparence que par
réflexion ; après l'action du bain de fer, ils ne sont
bous que par réflexion. Si la pose au soleil avait été
exagérée, il faudrait laver légèrement l'épreuve au
sortir du bain d'argent avant de la déposer sur le
bain de fer. En sortant de ce bain, l'image a une
teinte de sépia très prononcée ; on la fait virer au
noir par le chlorure d'or : sesquichlorure, 1 gramme,
eau \ ,000 grammes ; on lave ensuite à plusieurs
eaux.
Comme l'action du bain de fer est très-rapide et
très-énergique, il faut avoir sous la main une grande
cuvette d'eau dans laquelle on puisse jeter l'épreuve
dès qu'elle aura atteint la vigueur désirée. Si Pou doit
la faire virer au chlorure d'or, il faudra dépasser un
peu le point auquel sans cela l'on s'arrêterait, ou
ai sser l'image prendre un peu plus de vigueur. Les
positifs ainsi obtenus ont beaucoup de finesse.
Ajoutons que si l'on traite par le bain de protosul-
fate de fer d'anciennes épreuves obtenues en suivant
les premières indications de AL Niepce de Saint-
Victor, qui avaient l'inconvénient signalé plus haut
d'avoir l'image comme enfermée dans la pâte du pa-
pier, d'être aussi ou plus vigoureuse par transpa-
rence que par réflexion, on voit cette image se
déplacer en quelque sorte et remonter à la surface.
Avec addition du bain de fer, la méthode Niepce de-
vient donc très-simple, très-pratique, très-efficace et
très-utile. Notre enthousiasme ne nous avait donc pas
trompé.
TIRAGE DES POSITIVES TRANSPARENTES
Dans la chambre noire.
Par M. A DELFEKRIER .
(Extrait du Journal de la Société photographique de
Londres.)
Dans le tirage des positives transparentes sur du
cOllodion humide, on éprouve de la difficulté, d'abord
à éclairer également la négative qui est à copier, et,'
deuxièmement, à obtenir assez de lumière pour don-
ner à la positive l'intensité nécessaire. C'est pour
vaincre ces deux obstacles que j'ai construit l'appareil
dont voici la description.
En y ajoutant l'appareil d'éclairage et une planche,
la chambre noire qu'on emploie ordinairement pour
les portraits est tout ce qu'il faut. L'appareil d'éclai-
rage consiste en un écran en bois ayant deux objec-
tifs doubles convexes insérés à côté l'un de l'autre-
on donne aux objectifs une forme rectangulaire en
les coupant, et on les réduit à la grandeur de l'une
des images de la négative; il faut que le centre des
objectifs se trouve exactement en face du centre des
images: le foyer des objectifs est de 30 centimètres et
demi. Un rebord et un ressort tiennent la négative à
sa place.
On se sert d'une chambre à coulisse de la forme
ordinaire, et d'un objectif à combinaison pour por-
traits, ayant 76 millimètres de diamètre; on peut au
besoin employer un diaphragme de 38 millimètres d'ou-
verture. Pour cet objectif, il raut que le foyer soit
pris sur les bords extrêmes de l'image, pour produire
partout la netteté nécessaire. /•*"
Voici la manière d'opérer. Placez la chambre noire
à l'un des bouts d'une planche de la même largeur
que l'appareil, et ayant 1 mètre 22 centimètres de
long; à l'autre bout, mettez l'écran portant les deux
objectifs et la négative, ensuite la lampe à gaz à 30
centimètres derrière l'écran. Mettez Tobectif au
point, et ayez soin que les deux flammes soient
bien représentées au foyer; puis faites de manière
que l'image de l'une des flammes tombe sur l'i-
mage de l'autre, en réglant la distance entre les deux
becs; vous trouverez alors que les deux carrés sur
jle verre dépoli sont également éclairés. Ajustez la
chambre noire de manière que les deux carrés éclai-
rés soient de l'exacte grandeur de l'image demandée,
trouvez le foyer avec toute la netteté possible et l'ap-
pareil sera dans la position qu'il faut.
H) Chez M. Ferrier, photographe, et chez MM. Alexis Gau-
d'n et frère. — Prix : 1 fr. 50. *
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