Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1858-05-08
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 08 mai 1858 08 mai 1858
Description : 1858/05/08 (A8,N19). 1858/05/08 (A8,N19).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5855825f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
HUITIÈME ANNÉE — No 19
SAMEDI, 8 ISA! 1858
LA LUMIÈRE
REVUE DE ! \ PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS — HÉLIOGRAPHIE — SCIENCES
UREMJX, A PARIS, 9, BUE DE LA PERLE.
Q^l ^th JOURNAL HE
HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHILL.
ABONNEMENTS:Paris, 1 an,20 fr.;
Z,
'A
Pour la Rédaction, rireifjrflmS$\a 'Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3$. rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
, STÉRÉOSCOPE et les petits marchands. — LE STÉ-
BÉOMONOSCOPE de M. Claudet. — PROCÉDÉ pour la
conservation des glaces collodionnées, par M. GLOVER. —
L'OZONE, par M. A. T. L. — SCIENCES. Epreuves pho-
tographiques de la lune ; sur la présence de l'iode dans les
eaux atmosphériques, etc., etc. — CHRONIQUE, par
M. U GAVINIE.
LE STÉRÉOSCOPE
Et les petits marcUands.
Dans notre premier numéro de cette année, nous
gnalions,]comme une preuve du développement in-
ustriel que le stéréoscope a pris dans ces derniers
mps, l'apparition de débitants d'épreuves stéréosco-
iques parmi les petits marchands dont les baraques
icombrent nos rues à l'approche du jour de l'an. Il
raît que ces honnêtes commerçants ont fait de
mines affairés, car depuis ils ont passé de l'état no-
ade à l'état sédentaire, et de la baraque à la bouti-
ue. Leur nombre même s'est singulièrement accru
ans cette transformation. Nous nous réjouirions de
e fait, qui prouve, comme nous l'avons dit, l'impor-
nce commerciale d'une des plus intéressantes ap-
licationsdela photographie; mais nous y voyons plu-
eurs inconvénients graves et que nous croyons utile
e signaler.
D'abord, les épreuves vendues dans ces boutiques
ut généralement des épreuves de rebut, dénature à
orrompro le goût du public plutôt qu'à le former ;
plupart sont d'un tirage défectueux ou déjà passées
e ton, et leur altération croissante ne pourra que
onfirmer l'opinion, déjà trop répandue, que les pro-
uctions photographiques n'ont aucune solidité.
Enfin, nous devons signaler un genre nouveau de
ontrefaçon qui trouve dans ces établissements un
cile écoulement de ses produits. Il consiste à faire
n contre-type des sujets les plus en vogue, paysages,
onuments ou groupes, c'est-à-dire à refaire un né-
atif d'après une épreuve positive signée Ferrier,
louzard ou Gaudin. On comprend qu'il existe une
iflërence notable entre les épreuves obtenues ainsi
t les types originaux, et qu'un oeil exercé ne s'y
isserait pas prendre; mais le public est aisément
ompé,et il achète la copie souvent au même prix
u'il aurait payé le modèle.
Nous reconnaissons pourtant qu'en général rache-
ter trouve là le bon marcM; mais nous venons d'in-
'quer à quelles conditions, et. nous croyons qu'il
lirait avantage à payer un peu plus cher pour n'avoir
ne des oeuvres de choix et d'une valeur artistique
éelle.
E. L.
Le SlMomonoscopc.
Dans la séance du 1S avril dernier, M. Claudet a
résenté à la Société royale de Londres un nouvel
nstrument d'optique au moyen duquel, ainsi que son
om l'indique, une image simple produit l'effet du
chef, comme au stéréoscope.
Au centre d'un large écran noir est pratiquée une
ouverture remplie par une plaque; de verre dépoli
sur laquelle est projetée une imagjs'représentant un
paysage, un portrait ou tout autres sujet.
Quand on regarde naturellement!pette image avec
les deux yeux, sans le secours d'aucuâ instrument d'op-
tique, un phénomène extraordinaire a lieu : l'image
se montre parfaitement en relief,|comme lorsqu'on
examine deux dessins différents dafts le stéréoscope.
Il n'est pas nécessaire d'être à un| distance donnée
de l'image : elle peut être vue à dix pas aussi bien
qu'à un mètre de distance, absolument comme un
tableau ordinaire, et sans fatigue pour les yeux.
Bien qu'elle soit déjà considérablement amplifiée
par l'instrument même, on peut l'amplifier encore
au moyen de loupes puissantes; enfin, deux ou trois
personnes peuvent facilement l'examiner ensemble,
échanger leurs remarques et se communiquer les ré-
flexions que ce dessin leur suggère, avantage que l'on
ne peut avoir avec le stéréoscope ordinaire.
Par cette découverte remarquable, M. Claudet a
résolu un problème qui a toujours paru une impossi-
bilité aux savants, car le nom seul du stéréomonoscope
doit résonner comme un paradoxe à l'oreille de tous
ceux qui ont étudié les principes de la vision binocu-
laire, jusqu'à ce qu'ils aient pu répéter les expé-
riences par lesquelles l'auteur a révélé un fait qu'on
n'avait pas encore remarqué, ou qui était resté sans
explication. Ce fait est que l'image produite sur le
verre dépoli de la chambre obscure offre aux regards
l'illusion du relief. Mais ce phénomène ne se pré-
sente pas si l'image est projetée sur papier.
Quand le milieu employé est le verre dépoli, les
rayons réfractés par les divers points de la lentille
•sur cette surface sont visibles seulement lorsqu'ils
sont incidents dans une ligne qui coïncide avec l'axe
optique ; de telle sorte que les rayons émergeant du
verre dépoli et pénétrant dans l'oeil droit sont seule-
"ment ceux qui ont été réfractés obliquement dans la
même direction par le côté gauche de l'objectif ; et
ceux qui entrent dans l'oeil gauche sont seulement les
rayons réfractés par le côté droit de l'objectif. En
conséquence, chaque oeil perçoit une vue différente
de l'objet représenté sur le verre dépoli, et l'image
simple est, en réalité, le résultat de deux images,
chacune d'elles étant visible pour un oeil, et invisible
pour l'autre.
Le stéréomonoscope est basé sur les mêmes prin-
cipes: ce n'est pas autre chose qu'une chambre
obscure devant laquelle sont placées les deux images
d'une vue ou d'un portrait stéréoscopique, et, au
moyen de deux objectifs sufiîsammGnt séparés, les
deux images sont réfractées au même endroit sur le
verre dépoli au foyer de la chambre obscure, où elles
coïncident.
En raison des mêmes lois auxquelles nous avons
fait allusion plus haut, l'épreuve de droite est vue
seulement par l'oeil gauche, et celle de gauche par
l'oeil droit, de telle sorte que bien qu'une seule image
apparaisse sur le verre dépoli, chaque oeil voit au
même endroit une image différente, ayant une pers-
pective particulière.. Il en résulte que pour obtenir
une vision simple, les yeux doivent converger diffé-
remment pour amener consécutivement au centre des
rétines, les différents points similaires des deux épreu-
ves, selon leur séparation horizontale sur le verre
dépoli, laquelle séparation est la mesure de la dis-
tance existant entre chaque plan. Cette altération de
la convergence des axes optiques, selon la distance
respective de chaque plan, donne la même sensation
de relief qu'on éprouve quand on regarde les objets
naturels, ou leur représentation photographique.
« L'invention de M. Claudet, a ditVAlhenoeumen dé-
crivant cette instrument, est appelée à produire, selon
nous, une révolution dans l'application de la magnifi-
que découverte du professeur Wheatstone à la vision*
des épreuves photographiques. De toute manière,
c'est un des faits les plus curieux que l'étude de
l'optique ait révélés, et qui mérite l'attention des sa-
.vants et l'admiration du public. »
ERNEST LACAN.
Procédé pour la conservation
des glaces collodionnées.
Par M. J. GLOVER.
COLLODION. — Il doit être composé de pyroxile pré-
paré à une haute température et soumis plus long-
temps qu'on ne le recommande d'ordinaire au contact
des acides, et contenir une large proportion d'alcool.
On ajoute à ce collodion, pour 30 grammes :
Iodure d'ammonium, 0 gr. 40
lodure de potassium, 0 08
Bromure d'ammonium, 0 03
Teinture d'iode, une goutte.
Il faut iodurer au moins dix jours avant d'opérer.
SIROP PRÉSERVATEUR :
Gélatine, 7 gr. 75
Acide citrique, 4 30
Gomme arabique, 3 90 -
Miel, 7 »
Eau distillée, 60 >
On laisse dissoudre et on fait bouillir pendant vingt
minutes ; on laisse refroidir et l'on fait bouillir une
seconde fois pendant cinq minutes. Puis on ajoute
à cette solution la quantité d'eau distillée nécessaire
pour que le tout pèse 400 grammes.
Quand cette solution est refroidie, on y ajoute
45 grammes d'alcool dans lequel on a dissous Ogr. 10
de camphre. On laisse reposer cette liqueur pendant
deux jours, et on la filtre immédiatement avant de
l'employer.
SOLUTION RÉVÉIATRICE t
Eau distillée, 30 gr.
Acide pyrogallique, 0 15
Acide acétique crist., 0 50
Acide citrique, 0 015
Alcool, 0 50-
BAIN D'ARGENT.
Eau distillée, 30 gr.
Nitrate d'argent, 9 50
BAIN FIXATliUR.
Eau distillée, 30 gr.
Cyanure de potassium, 0 25
MANIÈRE D'OPÉRER. — On sensibilise comme d'or-
dinaire. On laisse la glace égoutter pendant une mi-
SAMEDI, 8 ISA! 1858
LA LUMIÈRE
REVUE DE ! \ PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS — HÉLIOGRAPHIE — SCIENCES
UREMJX, A PARIS, 9, BUE DE LA PERLE.
Q^l ^th JOURNAL HE
HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHILL.
ABONNEMENTS:Paris, 1 an,20 fr.;
Z,
'A
Pour la Rédaction, rireifjrflmS$\a 'Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3$. rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
SOMMAIRE.
, STÉRÉOSCOPE et les petits marchands. — LE STÉ-
BÉOMONOSCOPE de M. Claudet. — PROCÉDÉ pour la
conservation des glaces collodionnées, par M. GLOVER. —
L'OZONE, par M. A. T. L. — SCIENCES. Epreuves pho-
tographiques de la lune ; sur la présence de l'iode dans les
eaux atmosphériques, etc., etc. — CHRONIQUE, par
M. U GAVINIE.
LE STÉRÉOSCOPE
Et les petits marcUands.
Dans notre premier numéro de cette année, nous
gnalions,]comme une preuve du développement in-
ustriel que le stéréoscope a pris dans ces derniers
mps, l'apparition de débitants d'épreuves stéréosco-
iques parmi les petits marchands dont les baraques
icombrent nos rues à l'approche du jour de l'an. Il
raît que ces honnêtes commerçants ont fait de
mines affairés, car depuis ils ont passé de l'état no-
ade à l'état sédentaire, et de la baraque à la bouti-
ue. Leur nombre même s'est singulièrement accru
ans cette transformation. Nous nous réjouirions de
e fait, qui prouve, comme nous l'avons dit, l'impor-
nce commerciale d'une des plus intéressantes ap-
licationsdela photographie; mais nous y voyons plu-
eurs inconvénients graves et que nous croyons utile
e signaler.
D'abord, les épreuves vendues dans ces boutiques
ut généralement des épreuves de rebut, dénature à
orrompro le goût du public plutôt qu'à le former ;
plupart sont d'un tirage défectueux ou déjà passées
e ton, et leur altération croissante ne pourra que
onfirmer l'opinion, déjà trop répandue, que les pro-
uctions photographiques n'ont aucune solidité.
Enfin, nous devons signaler un genre nouveau de
ontrefaçon qui trouve dans ces établissements un
cile écoulement de ses produits. Il consiste à faire
n contre-type des sujets les plus en vogue, paysages,
onuments ou groupes, c'est-à-dire à refaire un né-
atif d'après une épreuve positive signée Ferrier,
louzard ou Gaudin. On comprend qu'il existe une
iflërence notable entre les épreuves obtenues ainsi
t les types originaux, et qu'un oeil exercé ne s'y
isserait pas prendre; mais le public est aisément
ompé,et il achète la copie souvent au même prix
u'il aurait payé le modèle.
Nous reconnaissons pourtant qu'en général rache-
ter trouve là le bon marcM; mais nous venons d'in-
'quer à quelles conditions, et. nous croyons qu'il
lirait avantage à payer un peu plus cher pour n'avoir
ne des oeuvres de choix et d'une valeur artistique
éelle.
E. L.
Le SlMomonoscopc.
Dans la séance du 1S avril dernier, M. Claudet a
résenté à la Société royale de Londres un nouvel
nstrument d'optique au moyen duquel, ainsi que son
om l'indique, une image simple produit l'effet du
chef, comme au stéréoscope.
Au centre d'un large écran noir est pratiquée une
ouverture remplie par une plaque; de verre dépoli
sur laquelle est projetée une imagjs'représentant un
paysage, un portrait ou tout autres sujet.
Quand on regarde naturellement!pette image avec
les deux yeux, sans le secours d'aucuâ instrument d'op-
tique, un phénomène extraordinaire a lieu : l'image
se montre parfaitement en relief,|comme lorsqu'on
examine deux dessins différents dafts le stéréoscope.
Il n'est pas nécessaire d'être à un| distance donnée
de l'image : elle peut être vue à dix pas aussi bien
qu'à un mètre de distance, absolument comme un
tableau ordinaire, et sans fatigue pour les yeux.
Bien qu'elle soit déjà considérablement amplifiée
par l'instrument même, on peut l'amplifier encore
au moyen de loupes puissantes; enfin, deux ou trois
personnes peuvent facilement l'examiner ensemble,
échanger leurs remarques et se communiquer les ré-
flexions que ce dessin leur suggère, avantage que l'on
ne peut avoir avec le stéréoscope ordinaire.
Par cette découverte remarquable, M. Claudet a
résolu un problème qui a toujours paru une impossi-
bilité aux savants, car le nom seul du stéréomonoscope
doit résonner comme un paradoxe à l'oreille de tous
ceux qui ont étudié les principes de la vision binocu-
laire, jusqu'à ce qu'ils aient pu répéter les expé-
riences par lesquelles l'auteur a révélé un fait qu'on
n'avait pas encore remarqué, ou qui était resté sans
explication. Ce fait est que l'image produite sur le
verre dépoli de la chambre obscure offre aux regards
l'illusion du relief. Mais ce phénomène ne se pré-
sente pas si l'image est projetée sur papier.
Quand le milieu employé est le verre dépoli, les
rayons réfractés par les divers points de la lentille
•sur cette surface sont visibles seulement lorsqu'ils
sont incidents dans une ligne qui coïncide avec l'axe
optique ; de telle sorte que les rayons émergeant du
verre dépoli et pénétrant dans l'oeil droit sont seule-
"ment ceux qui ont été réfractés obliquement dans la
même direction par le côté gauche de l'objectif ; et
ceux qui entrent dans l'oeil gauche sont seulement les
rayons réfractés par le côté droit de l'objectif. En
conséquence, chaque oeil perçoit une vue différente
de l'objet représenté sur le verre dépoli, et l'image
simple est, en réalité, le résultat de deux images,
chacune d'elles étant visible pour un oeil, et invisible
pour l'autre.
Le stéréomonoscope est basé sur les mêmes prin-
cipes: ce n'est pas autre chose qu'une chambre
obscure devant laquelle sont placées les deux images
d'une vue ou d'un portrait stéréoscopique, et, au
moyen de deux objectifs sufiîsammGnt séparés, les
deux images sont réfractées au même endroit sur le
verre dépoli au foyer de la chambre obscure, où elles
coïncident.
En raison des mêmes lois auxquelles nous avons
fait allusion plus haut, l'épreuve de droite est vue
seulement par l'oeil gauche, et celle de gauche par
l'oeil droit, de telle sorte que bien qu'une seule image
apparaisse sur le verre dépoli, chaque oeil voit au
même endroit une image différente, ayant une pers-
pective particulière.. Il en résulte que pour obtenir
une vision simple, les yeux doivent converger diffé-
remment pour amener consécutivement au centre des
rétines, les différents points similaires des deux épreu-
ves, selon leur séparation horizontale sur le verre
dépoli, laquelle séparation est la mesure de la dis-
tance existant entre chaque plan. Cette altération de
la convergence des axes optiques, selon la distance
respective de chaque plan, donne la même sensation
de relief qu'on éprouve quand on regarde les objets
naturels, ou leur représentation photographique.
« L'invention de M. Claudet, a ditVAlhenoeumen dé-
crivant cette instrument, est appelée à produire, selon
nous, une révolution dans l'application de la magnifi-
que découverte du professeur Wheatstone à la vision*
des épreuves photographiques. De toute manière,
c'est un des faits les plus curieux que l'étude de
l'optique ait révélés, et qui mérite l'attention des sa-
.vants et l'admiration du public. »
ERNEST LACAN.
Procédé pour la conservation
des glaces collodionnées.
Par M. J. GLOVER.
COLLODION. — Il doit être composé de pyroxile pré-
paré à une haute température et soumis plus long-
temps qu'on ne le recommande d'ordinaire au contact
des acides, et contenir une large proportion d'alcool.
On ajoute à ce collodion, pour 30 grammes :
Iodure d'ammonium, 0 gr. 40
lodure de potassium, 0 08
Bromure d'ammonium, 0 03
Teinture d'iode, une goutte.
Il faut iodurer au moins dix jours avant d'opérer.
SIROP PRÉSERVATEUR :
Gélatine, 7 gr. 75
Acide citrique, 4 30
Gomme arabique, 3 90 -
Miel, 7 »
Eau distillée, 60 >
On laisse dissoudre et on fait bouillir pendant vingt
minutes ; on laisse refroidir et l'on fait bouillir une
seconde fois pendant cinq minutes. Puis on ajoute
à cette solution la quantité d'eau distillée nécessaire
pour que le tout pèse 400 grammes.
Quand cette solution est refroidie, on y ajoute
45 grammes d'alcool dans lequel on a dissous Ogr. 10
de camphre. On laisse reposer cette liqueur pendant
deux jours, et on la filtre immédiatement avant de
l'employer.
SOLUTION RÉVÉIATRICE t
Eau distillée, 30 gr.
Acide pyrogallique, 0 15
Acide acétique crist., 0 50
Acide citrique, 0 015
Alcool, 0 50-
BAIN D'ARGENT.
Eau distillée, 30 gr.
Nitrate d'argent, 9 50
BAIN FIXATliUR.
Eau distillée, 30 gr.
Cyanure de potassium, 0 25
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