Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1858-01-16
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 16 janvier 1858 16 janvier 1858
Description : 1858/01/16 (A8,N3). 1858/01/16 (A8,N3).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5855718z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
J.
HUITIÈME ANNÉE — N° 3.
LA XUtfIÈRE
SAMEDI 16 JANVIER 1868
\
BEVUE DE LA PHÉOGRAPHIE
/
/
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE U PERLE. I
BEAU^-ARTS. — HÉLIOGRAPHÎE. — SCIENCES.
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHILr.
ABONNEMENTS:Paris, 1 an,20 fr.; 6 mois, 12 fr.; 3 mois, 7 fr.—Départements, 1 an, 22 fr.jfi mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.— Étranger, 1 an, 25 fr.;6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
' ' Pour la Rédaction, écrire franco' au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN^; 3, rue du Dame, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
MM. les Abonnés dont l'abonnement est ex-
iré sont priés de le renouveler sans délai, s'ils
ne veulent pas éprouver de retard dans l'envoi
du journal.
SOMMAIRE.
NOUVEL appareil panoramique de M. Gârilla, par MM. A.
GAODIN. — DES IMAGES, positives sur verre (suite), par
M. Ernest CONDUCHÉ — PHOTOGRAPHIE rétrospective.
— SCIENCES, par M. A. T. L. — Consommation de
Paris. — CHRONIQUE, par M. LA GAVIXIE.
Sa Majesté le roi des Belges, qui prend un
'ntérêt particulier à tout ce qui se rattache
ux progrès de la photographie, vient d'en-
oyer une médaille grand module, frappée à
on effigie,, au rédacteur en chef de la Lu-
mère.
Cette faveur est considérée, par M. Br-
est Lacan, bien moins comme une récom-
ense accordée à ses travaux persévérants,
ue comme un encouragement donné à l'art
4u'il concourt à vulgariser.
ouvel appareil panoramique de M. Garilla.
Employé par M. Baldus.
Lundi dernier, à la séance hebdomadaire du Cer-
le de la presse scientifique, j'ai vu une épreuve de
l. Baldus, obtenue avec le nouvel appareil de M. Ga-
illa, et le secrétaire a donné lecture d'une descrip-
ion envoyée par l'inventeur.
11 y a dix ans environ, M. Martens, on le sait, avait
it exécuter le premier appareil panoramique; mais
n ne pouvait opérer que sur des plaques cintrées,
e qui nécessitait une armature très-coûteuse, et, de
lus, excluait absolumentj'usage des glaces, et, par
nséquent, du collodion et de l'albumine. L'appa
il de M. Garilla n'est pas borné à l'emploi du pla-
ué d'argent, il permet l'usage du verre, absolument
mme les appareils ordinaires.
M. Garilla est un ingénieur qui a déjà illustré son
om par un projet de canal pour franchir l'isthme
Pauama; c'est dire que l'appareil en question a
1 conçu et exécuté suivant toutes les règles de la
mêtrie.
Dans l'appareil de M. Martens, l'objectif seul était
obile ; il subissait, pendant l'acte de l'impressionne-
ent, un mouvement de pivotement sur un axe per-
ndiculaire à sa ligne optique, de manière à dé-
oyer successivement l'image d'une extrémité à l'au-
e de la plaque immobile, qui était courbée, suivant
arc de cercle ayant son centre sur l'axe de pivo-
ment de l'objectif, et formant en définitive une sur-
face cylindrique qui avait pour axe l'axe même de pi-
votement. ;
Le système de M. Martens avait résolu le problème
pour le plaqué d'argent ; les épreuves qu'il a produi-
tes à cette époque avaient de belles qualités; mais
l'impossibilité d'opérer avec du verre a enlevé toute
extension à cette belle invention.
Les objectifs ordinaires, comme je l'ai fait remar-
quer il y a longtemps, ont un défaut originel que rien
ne peut déguiser; c'est decourb,er toutes les lignes
droites autour du centre de perspective, ce qui pro-
duit une apparence choquante toutes les fois que l'on
a reproduit des monuments élevés . le sommet des
édifices étant plus éloigné que leur base, il est repré-
senté avec des dimensions moindres, en raison de
cet éloignemeut, et, quand cette inégalité n'est pas
corrigée par l'effet stéréoscopique, les murs et les
colonnes dévient de la verticale, proportionnelle-
ment à leur éloignement du centre de perspective,
ce qui ôte aux épreuves toute leur valeur architec-
turale.
Bien que l'on soit persuadé du contraire, l'oeil ne
voit jamais qu'une petite portion d'un tableau à la
fois : la vision simultanée des-^âeux yeux corrige
toujours les conditions mathématiques en produisant
la perspective aérienne, et quand la vision succes-
sive se fait sur un ensemble pris avec un même ob-
jectif, la courbure des lignes devient choquante.
Avec l'appareil de M. Garilla, l'objectif tourne
comme celui de M. Martens, mais la plaque aussi su-
bit un mouvement correspondant, de manière à pré-
senter successivement toute sa surface à une distance
unique, qui est celle du foyer de l'objectif : pour cela
il a fallu lier le mouvement de rotation, avec celui de
l'objectif, au mouvement de translation de la plaque,
par des guides et des engrenages savamment combinés.
Dans les épreuves ordinaires, le champ embrasse
un angle d'environ 35°, et encore les bords ne sont
pas nets, à moins d'employer un diaphragme excessi-
vement réduit Dans l'épreuve de M. Baldus le champ
dépassait <0û°, la netteté sur les bords était tous
aussi grande qu'au centre et la lumière n'y paraissait
pas diminuée.
Cette épreuve représentait un panorama de Paris,
pris du quai des Tuileries ; il se terminait à gauche
par la façade du Louvre, et à droite par le dôme de
l'Institut. J'ai remarqué une netteté parfaite dans
toute son étendue, aussi bien dans les parties les plus
rapprochées du premier plan qu'aux confins de l'ho-
rizon : je crois même que ces épreuves possèdent un
effet stéréoscopique très-marqué; l'enfilade du quai
avec ses colonnes et ses becs de gaz est magnifique,
et toutes les plans se détachent avec une dégradation
parfaite dans les vigueurs. J'ai aussi remarqué la
multitude extraordinaire de figures qui l'animent;
les bateaux sur l'eau ont leur batelier; le pont des
Arts est garni de curieux dans toutes les attitudes; il
s'y trouve même un groupe de plus de vingt-cinq
personnes, écoutant sans doute la musique d'un
aveugle, qui forme à lui seul un tableau complet, ce
qui me fait croire que ce genre d'appareil permet
d'employer des objectifs avec toute leur ouverture ;
et cela doit être, puisque chaque partie de la plaque
se trouve successivement dans la direction de l'axe
optique, au moment de l'impressionnement, et que
l'effet principal des diaphragmes est de procurer de
la netteté, non pas au centre, mais près des bords.
D'après cela, il devient évident que désormais les
vues de monuments, pour être à. la hauteur de l'art,
devront être prises avec le nouvel appareil, dût^on
s'arrêter à une amplitude de 40 ou 50°, et si, comme
je crois l'avoir observé, ces épreuves possèdent à un
haut degré la perspective aérienne, on pourra com-
pléter l'effet avec un instrument de vision bien
connu.
Les épreuves ordinaires de grandes dimensions
manquent, je ne dirai pas de relief, le relief est très-
marqué pour un même plan ; mais les plans n'offrent
pas entre eux de fuyant, de perspective, si on les
regarde avec les deux yeux; en regardant avec un
seul oeil, la perspective se produit d'une façon re-
marquable ; mais si l'on interpose entre l'oeil et le
tableau une lentille grossissante de 1 ou 2 décimè-
tres de diamètre, l'effet de perspective se voit éga-
lement bien avec les deux yeux, et l'illusion des ob-
jets naturels se manifeste bien davantage, surtout
quand cet appareil (qui porte dans le commerce le
nom d'optique; est armé d'une glace à sa partie pos-
térieure; dans ce cas, l'épreuve se pose aplat sur
la table, le ciel tourné vers l'observateur, et on voit
l'épreuve redressée en regardant la glace à travers
le verre grossissant.
Tous les connaisseurs qui examineront attentive-
ment les épreuves de M. Baldus, obtenues par le
nouvel appareil, trouveront, je pense, comme moi,
qu'elles ont des qualités qui les rapprochent beau-
coup des vues stéréoscopiques, ce qui était fort à
désirer.
Le panorama que j'ai examiné avait un ciel garni
de nuages qui sentaient un peu l'encre de Chine, bien
que très-adroitement dessinés; loin d'y trouver à re-
dire, j'ai remarqué que ce ciel complétait parfaite-
ment l'épreuve, tant il est vrai qu'un ciel d'un blanc
uniforme est lui-même aussi choquant que des lignes
droites tordues en arc; c'est encore une bonne ins-
piration de M. Baldus, et dont il a su, comme tou-
jours, se tirer avec bonheur.
M.-À. GAUDIN,
Calculateur du Bureau des longitudes.
Des images positives sur verre.
(SUITE.) (1)
Ce fait une fois établi qu'il existe entre la couche
sensible et l'agent de développement, des relations
tellement intimes, que si l'onjn'en tient pas compte,
on arrive toujours à des résultats médiocres; cher-
chons à nous expliquer ces relations en prenant pour
couche sensible le collodion, et pour agent de déve-
loppement le sulfate de fer.
Déjà, dans des études antérieures nous avons assez
longuement insisté sur le sulfate de fer et sur son
emploi en photographie. Gomme chacun le sait, l'é-
tude chimique de cette solution est très-complexe,
(1) Voir le numéro du 0 janvier.
HUITIÈME ANNÉE — N° 3.
LA XUtfIÈRE
SAMEDI 16 JANVIER 1868
\
BEVUE DE LA PHÉOGRAPHIE
/
/
BUREAUX, A PARIS, 9, RUE DE U PERLE. I
BEAU^-ARTS. — HÉLIOGRAPHÎE. — SCIENCES.
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHILr.
ABONNEMENTS:Paris, 1 an,20 fr.; 6 mois, 12 fr.; 3 mois, 7 fr.—Départements, 1 an, 22 fr.jfi mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr.— Étranger, 1 an, 25 fr.;6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
' ' Pour la Rédaction, écrire franco' au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN^; 3, rue du Dame, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'Étoile).
MM. les Abonnés dont l'abonnement est ex-
iré sont priés de le renouveler sans délai, s'ils
ne veulent pas éprouver de retard dans l'envoi
du journal.
SOMMAIRE.
NOUVEL appareil panoramique de M. Gârilla, par MM. A.
GAODIN. — DES IMAGES, positives sur verre (suite), par
M. Ernest CONDUCHÉ — PHOTOGRAPHIE rétrospective.
— SCIENCES, par M. A. T. L. — Consommation de
Paris. — CHRONIQUE, par M. LA GAVIXIE.
Sa Majesté le roi des Belges, qui prend un
'ntérêt particulier à tout ce qui se rattache
ux progrès de la photographie, vient d'en-
oyer une médaille grand module, frappée à
on effigie,, au rédacteur en chef de la Lu-
mère.
Cette faveur est considérée, par M. Br-
est Lacan, bien moins comme une récom-
ense accordée à ses travaux persévérants,
ue comme un encouragement donné à l'art
4u'il concourt à vulgariser.
ouvel appareil panoramique de M. Garilla.
Employé par M. Baldus.
Lundi dernier, à la séance hebdomadaire du Cer-
le de la presse scientifique, j'ai vu une épreuve de
l. Baldus, obtenue avec le nouvel appareil de M. Ga-
illa, et le secrétaire a donné lecture d'une descrip-
ion envoyée par l'inventeur.
11 y a dix ans environ, M. Martens, on le sait, avait
it exécuter le premier appareil panoramique; mais
n ne pouvait opérer que sur des plaques cintrées,
e qui nécessitait une armature très-coûteuse, et, de
lus, excluait absolumentj'usage des glaces, et, par
nséquent, du collodion et de l'albumine. L'appa
il de M. Garilla n'est pas borné à l'emploi du pla-
ué d'argent, il permet l'usage du verre, absolument
mme les appareils ordinaires.
M. Garilla est un ingénieur qui a déjà illustré son
om par un projet de canal pour franchir l'isthme
Pauama; c'est dire que l'appareil en question a
1 conçu et exécuté suivant toutes les règles de la
mêtrie.
Dans l'appareil de M. Martens, l'objectif seul était
obile ; il subissait, pendant l'acte de l'impressionne-
ent, un mouvement de pivotement sur un axe per-
ndiculaire à sa ligne optique, de manière à dé-
oyer successivement l'image d'une extrémité à l'au-
e de la plaque immobile, qui était courbée, suivant
arc de cercle ayant son centre sur l'axe de pivo-
ment de l'objectif, et formant en définitive une sur-
face cylindrique qui avait pour axe l'axe même de pi-
votement. ;
Le système de M. Martens avait résolu le problème
pour le plaqué d'argent ; les épreuves qu'il a produi-
tes à cette époque avaient de belles qualités; mais
l'impossibilité d'opérer avec du verre a enlevé toute
extension à cette belle invention.
Les objectifs ordinaires, comme je l'ai fait remar-
quer il y a longtemps, ont un défaut originel que rien
ne peut déguiser; c'est decourb,er toutes les lignes
droites autour du centre de perspective, ce qui pro-
duit une apparence choquante toutes les fois que l'on
a reproduit des monuments élevés . le sommet des
édifices étant plus éloigné que leur base, il est repré-
senté avec des dimensions moindres, en raison de
cet éloignemeut, et, quand cette inégalité n'est pas
corrigée par l'effet stéréoscopique, les murs et les
colonnes dévient de la verticale, proportionnelle-
ment à leur éloignement du centre de perspective,
ce qui ôte aux épreuves toute leur valeur architec-
turale.
Bien que l'on soit persuadé du contraire, l'oeil ne
voit jamais qu'une petite portion d'un tableau à la
fois : la vision simultanée des-^âeux yeux corrige
toujours les conditions mathématiques en produisant
la perspective aérienne, et quand la vision succes-
sive se fait sur un ensemble pris avec un même ob-
jectif, la courbure des lignes devient choquante.
Avec l'appareil de M. Garilla, l'objectif tourne
comme celui de M. Martens, mais la plaque aussi su-
bit un mouvement correspondant, de manière à pré-
senter successivement toute sa surface à une distance
unique, qui est celle du foyer de l'objectif : pour cela
il a fallu lier le mouvement de rotation, avec celui de
l'objectif, au mouvement de translation de la plaque,
par des guides et des engrenages savamment combinés.
Dans les épreuves ordinaires, le champ embrasse
un angle d'environ 35°, et encore les bords ne sont
pas nets, à moins d'employer un diaphragme excessi-
vement réduit Dans l'épreuve de M. Baldus le champ
dépassait <0û°, la netteté sur les bords était tous
aussi grande qu'au centre et la lumière n'y paraissait
pas diminuée.
Cette épreuve représentait un panorama de Paris,
pris du quai des Tuileries ; il se terminait à gauche
par la façade du Louvre, et à droite par le dôme de
l'Institut. J'ai remarqué une netteté parfaite dans
toute son étendue, aussi bien dans les parties les plus
rapprochées du premier plan qu'aux confins de l'ho-
rizon : je crois même que ces épreuves possèdent un
effet stéréoscopique très-marqué; l'enfilade du quai
avec ses colonnes et ses becs de gaz est magnifique,
et toutes les plans se détachent avec une dégradation
parfaite dans les vigueurs. J'ai aussi remarqué la
multitude extraordinaire de figures qui l'animent;
les bateaux sur l'eau ont leur batelier; le pont des
Arts est garni de curieux dans toutes les attitudes; il
s'y trouve même un groupe de plus de vingt-cinq
personnes, écoutant sans doute la musique d'un
aveugle, qui forme à lui seul un tableau complet, ce
qui me fait croire que ce genre d'appareil permet
d'employer des objectifs avec toute leur ouverture ;
et cela doit être, puisque chaque partie de la plaque
se trouve successivement dans la direction de l'axe
optique, au moment de l'impressionnement, et que
l'effet principal des diaphragmes est de procurer de
la netteté, non pas au centre, mais près des bords.
D'après cela, il devient évident que désormais les
vues de monuments, pour être à. la hauteur de l'art,
devront être prises avec le nouvel appareil, dût^on
s'arrêter à une amplitude de 40 ou 50°, et si, comme
je crois l'avoir observé, ces épreuves possèdent à un
haut degré la perspective aérienne, on pourra com-
pléter l'effet avec un instrument de vision bien
connu.
Les épreuves ordinaires de grandes dimensions
manquent, je ne dirai pas de relief, le relief est très-
marqué pour un même plan ; mais les plans n'offrent
pas entre eux de fuyant, de perspective, si on les
regarde avec les deux yeux; en regardant avec un
seul oeil, la perspective se produit d'une façon re-
marquable ; mais si l'on interpose entre l'oeil et le
tableau une lentille grossissante de 1 ou 2 décimè-
tres de diamètre, l'effet de perspective se voit éga-
lement bien avec les deux yeux, et l'illusion des ob-
jets naturels se manifeste bien davantage, surtout
quand cet appareil (qui porte dans le commerce le
nom d'optique; est armé d'une glace à sa partie pos-
térieure; dans ce cas, l'épreuve se pose aplat sur
la table, le ciel tourné vers l'observateur, et on voit
l'épreuve redressée en regardant la glace à travers
le verre grossissant.
Tous les connaisseurs qui examineront attentive-
ment les épreuves de M. Baldus, obtenues par le
nouvel appareil, trouveront, je pense, comme moi,
qu'elles ont des qualités qui les rapprochent beau-
coup des vues stéréoscopiques, ce qui était fort à
désirer.
Le panorama que j'ai examiné avait un ciel garni
de nuages qui sentaient un peu l'encre de Chine, bien
que très-adroitement dessinés; loin d'y trouver à re-
dire, j'ai remarqué que ce ciel complétait parfaite-
ment l'épreuve, tant il est vrai qu'un ciel d'un blanc
uniforme est lui-même aussi choquant que des lignes
droites tordues en arc; c'est encore une bonne ins-
piration de M. Baldus, et dont il a su, comme tou-
jours, se tirer avec bonheur.
M.-À. GAUDIN,
Calculateur du Bureau des longitudes.
Des images positives sur verre.
(SUITE.) (1)
Ce fait une fois établi qu'il existe entre la couche
sensible et l'agent de développement, des relations
tellement intimes, que si l'onjn'en tient pas compte,
on arrive toujours à des résultats médiocres; cher-
chons à nous expliquer ces relations en prenant pour
couche sensible le collodion, et pour agent de déve-
loppement le sulfate de fer.
Déjà, dans des études antérieures nous avons assez
longuement insisté sur le sulfate de fer et sur son
emploi en photographie. Gomme chacun le sait, l'é-
tude chimique de cette solution est très-complexe,
(1) Voir le numéro du 0 janvier.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.6%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.6%.
- Auteurs similaires Dusaulchoy de Bergemont Joseph François Nicolas Dusaulchoy de Bergemont Joseph François Nicolas /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Dusaulchoy de Bergemont Joseph François Nicolas" or dc.contributor adj "Dusaulchoy de Bergemont Joseph François Nicolas")Colnet du Ravel Charles Joseph Colnet du Ravel Charles Joseph /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Colnet du Ravel Charles Joseph" or dc.contributor adj "Colnet du Ravel Charles Joseph") Porthmann Jules Louis Melchior Porthmann Jules Louis Melchior /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Porthmann Jules Louis Melchior" or dc.contributor adj "Porthmann Jules Louis Melchior")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5855718z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5855718z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5855718z/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5855718z/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5855718z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5855718z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5855718z/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest