Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1857-08-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 août 1857 15 août 1857
Description : 1857/08/15 (A7,N33). 1857/08/15 (A7,N33).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5855549t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
SEPTIÈME ANNÉE — NJ 33.
SAMEDI 15 AOUT 1857
LA LUMIÈRE
REVUE DE L4 PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS. — HÉLIOGRAPHIE. — SCIENCES.
SUREAUX, A PARIS, S, RUE DE LA PERLÉ'.
JOURNAL HEBDOMADAIRE PABAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHlLi.
ABONNEMENTS : Paris, 1 an,.20 fr;; 6-mois,;tg/r,j| 3Wis,7 fr. — Départements, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois,8fr. —Étranger, 1 an,25 fr.; 6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f
Pour la Rédaction, écrire, Trancoyau Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de -Saint-Cloud (barrière de l'Etoile).
SOMMAIRE.
LA PHOTOGRAPHIE et la microscopie. — NOTE présentée
à l'Institut par M. BEIITSCH. — LA PHOTOGRAPHIE dans
l'Inde. — DELHI. — DE LA VISION'stéréoscopiqnc des
images et des couleurs complémentaires, par M. ZANTE -
IIESCHI. — PROCÉDÉ au collodion albuminé (suite et fin),
' par M. WILLIAM CF.OOK. — SALON de 1857 (4e article). —
MM. Daubigny, Rousseau, Lambinet, Anastati, Français,
Hanoteau, Blin. Lafage, Baudit, Harpignies, par M. LA
GAVINIE. — DOCUMENTS officiels pour servir à l'histoire
de la pliothographie. Extrait des rapports du jury mixte
international de l'Exposition universelle (fin).
La Photographie et là Microscopie.
Dans la séance de lundi dernier, M. Bertsch a
présenté à l'Académie des sciences une note très-
intéressante sur plusieurs épreuves obtenues par lui
au microscope, et qui prouvent que l'auteur, à qni
l'on devait déjà des travaux si remarquables, a fait
encore de nouveaux progrès. Voici la note de
M. Bertsch :
NOTE PRÉSENTÉE A L'INSTITUT
Par M. BERTSCH.
J'ai l'honneur de présenter à l'Académie quelques
épreuves photographiées d'après nature sur des ob-
jets vus au microscope, dont chacune présente un in-
térêt particulier.
La première est une diatomée du guano obtenue
avec un grossissement de 500 diamètres (4), au
moyen d'un objectif. d'une distance focale d'un
demi-millimètre, achromatisé pour les rayons supé-
rieurs du spectre, et dont l'action chimique s'exerce
à 2û centimètres au delà de l'image visible sur la
glace dépolie; ce qui démontre que le foyer des
rayons inférieurs ou foyer actinique, est à un cent
quatre-vingtième de millimètre de son foyer distinct
pour la vue, et donne une idée de la délicatesse de
ces sortes d'expériences en même temps que de la
ténuité des vis micrométriques à construire.
Les secondes sont deux navicules, de celles dont
avec les meilleurs microscopes on a tant de peine à
entrevoir les stries. L'une est grossie de 800 diamè-
tres (2), et l'autre de 500. Elles ont été éclairées par
la lumière oblique pour déterminer des ombres por-
tées dans la masse, sans que, néanmoins, les phéno-
mènes de diffraction, déjà si difficiles à éviter avec
de si petits diaphragmes dans la lumière parallèle,
aient rien retranché de leur netteté. Lalumière, dans
ces deux expériences, est tellement oblique, bien
qu'elle ait conservé toute sa pureté, que les champs
de vision sont devenus presque obscurs.
Les troisièmes sont deux épreuves de différentes
spicules éclairées par une lumière suffisamment
oblique pour faire bien saisir l'épaisseur des ob-
jets.
La quatrième représente, avec un grossissement
de 600 diamètres (3), les globules du sang de l'homme.
L'espace annulaire et la dépression y sont nette-
ment indiqués sur un champ plus vaste que ue le
donnent les meilleurs microscopes, et établissent que
je me suis débarrassé de l'aberration sur une grande
étendue.
Ces épreuves sont toutes obtenues dans une petite
fraction de seconde.
Enfin, la cinquième se compose de deux images des
cristaux de la salicine, faites dans la lumière polarisée*
l'une avec le rayon ordinaire, l'autre avec le rayon
extraordinaire. En les superposant l'une à l'autre et
en les faisant tourner sur leur axe jusqu'à parfaite
coïncidence des rayons, on verra que le ton complé-
mentaire d'une couleur photographique n'exerce au-
cune action sur les substances sensibles et récipro-
quement.
Cette expérience fournit à la photographie d'utiles
enseignements et à l'optique des données certai-
nes sur le tempérament de l'achromatisme le meil-
leur à employer pour obtenir de bons effets dans cet
art. J'aurai l'honneur, dans peu de temps, de présen-
ter à l'Académie un instrument complet exécuté par
M. Hartnack, d'après mes données, au moyen du-
quel on pourra obtenir sans difficultés, avec des gros-
sissements de 50 à 1,000 fois en diamètre, les objets
translucides, et avec un grossissement de 50 à 200
fois, les corps opaques. Ce sera, je le pense, un grand
progrès accompli quand chacun pourra, sans le se-
cours du dessin, reproduire avec une fidélité d'exé-
cution qui défie toute critique, les divers organes
qui font l'objet de ses études, et je suis heureux
d'avoir le premier réalisé ce progrès.
Cette communication a été accueillie avec un vif
intérêt par l'Académie.
lia Photographie dama l'Inde.
Si on avait besoin pour un ballet de décors emprun-
tés à l'Oru-nt, on ne pourrait mieux faire que de re:
produire purement et simplement, avec les dimensions
et la couleur locales voulues, les photographies prises
à Delhi ou dans ses environs.
La principale rue de la Delhi moderne est Chandni
Cbank (rue d'argent). A sa gauche, et un peu plus
loin qu'un arbre éminent situé presque au milieu,
sont deux petits dômes appartenant à la mosquée de
Roschim-ud-Dowlah.
A cette mosquée se rattache la sanglante anecdote
que voici. En 4738, Nadir Shah mettait Delhi au pil-
lage ; s'étant assis sur le toit de la mosquée, il tira
son épée et donna ordre que le massacre fût continué
jusqu'à ce qu'il l'ubaissât. Lorsque 100,000 habitants
eurent été passés au fil de l'épée, et que l'empereur
de Delhi, Mahommed Shah, se fût jeté à ses pieds, le
tyran remit son épée au fourreau et le carnage cessa.
C'est sur une élévation située à gauche de la till>
que s'élève l'Eade-Gah, où se célèbrent les principales
fêles et surtout le Buckrah Eade.
11 est difficile, en voyant la Delhi moderne, de se
faire une idée de ce qu'était autrefois cette ville. Mais
la merveille du district de Delhi, c'est le célèbre
Kotub Minar, situé a neuf milles au sud. Cette tour
monte en diminuant par degrés depuis sa base jus-
qu'à sa coupole, qui peut contenir douze personnes.
L'extérieur est orné pour la plus grande partie de
colonneaux. On compte, en effet, sur la circonférence
vingt-sept projections, alternativement rondes et an-
gulaires. La colonne est entourée par quatre balcons
ou galeries. En 4803, ce monumeut fut abtmé par la
foudre et un tremblement de terre. Un ingénieur an-
glais, chargé de réparer le dommage, s'en est acquitté
avec beaucoup d'habileté.
Nous ferons à l'épreuve photographique représen-
tant le Kotub Minar le reproche qu'on a fait main-
tes fois aux vues de monuments : les perpendicu-
laires s'obliquent. Dans le cas présent on pourrait
croire que la tour dont nous parlons est construite
dans les conditions de la tour de Pise, tandis qu'il n'en
est rien. Il faut également y joindre la difficulté
d'opérer dans un pays chaud. Prochainement, en ren-
dant compte à nos lecteurs d'une suite de vingt-cinq
,épreuves photographiques tout à fait inédites, et qui
sont un véritable voyage dans l'Arabie, nous leur fe-
rons connaître les nombreuses difficultés qui assail-
lent le photographe dans des contrées si chaudes, et
le mode d'opération convenable pour y obvier.
H. H.
De la vision atéréoacoplaue,
DES IMAGES ET DES COULEURS COMPLÉMENTAIRES.
Par M. ZANTEDESCHI,
Professeur de physique à Padoue.
Nous avons inséré dans le numéro 27 de la Lu-
mièie le résumé d'un travail de M. Maxwell sur les
couleurs composées et sur les mélanges de lumière
bleue et de lumière verte. A l'occasion de cette pu-
blication, nous avons reçu une lettre de M. Zante-
deschi, dans laquelle nous trouvons des considérations
scientifiques appuyées sur plusieurs expériences
dignes du plus haut intérêt, même au point de vue
de la photographie.
Pendant les années 4854 et 4852, M. Zantedeschi a
fait des expériences sur les couleurs complémentaires,
et ce travail, fait en Italie et publié en italien, n'est
pas assez connu ni en France ni en Angleterre. L'au-
teur a communiqué sur le même sujet une note à
l'Institut de Venise, dans la séance du 44 juillet 4850.
Les recherches faites par M. Seguin, et communi-
quées à l'Académie des sciences de Paris le 47 mal
4852, et le mémoire de M. Wheatstone, lu à la Société
royale de Londres le 45 janvier de la même année,
comme aussi les études de Bruche, ont donné plus
de valeur à l'opinion émise par M. Zantedeschi. Mais
l'argument semble encore à son début, et de nou-
velles études sont nécessaires pour s'éclaircir davan-
tage. L'auteur commence à décrire deuv stéréoscopes,
l'un cathoptrique et l'autre dioptrique, dans le but de
reconnaître la vérité dans les recherches fondamen-
tales des physiciens, relativement à la physiologie de
la vision.
Le premier de ces instruments fut construit par
M. Newman, de Londres. Il consiste dans deux miroirs
à surface plane, chacun de 4 pouces carrés environ,
(1) 250,000 fois en surrace.
(2) Cfi0,ooo fois en surface.
(3) 250,000 fois en surface.
SAMEDI 15 AOUT 1857
LA LUMIÈRE
REVUE DE L4 PHOTOGRAPHIE
BEAUX-ARTS. — HÉLIOGRAPHIE. — SCIENCES.
SUREAUX, A PARIS, S, RUE DE LA PERLÉ'.
JOURNAL HEBDOMADAIRE PABAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKINNER STREET. SNOWHlLi.
ABONNEMENTS : Paris, 1 an,.20 fr;; 6-mois,;tg/r,j| 3Wis,7 fr. — Départements, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois,8fr. —Étranger, 1 an,25 fr.; 6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f
Pour la Rédaction, écrire, Trancoyau Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de -Saint-Cloud (barrière de l'Etoile).
SOMMAIRE.
LA PHOTOGRAPHIE et la microscopie. — NOTE présentée
à l'Institut par M. BEIITSCH. — LA PHOTOGRAPHIE dans
l'Inde. — DELHI. — DE LA VISION'stéréoscopiqnc des
images et des couleurs complémentaires, par M. ZANTE -
IIESCHI. — PROCÉDÉ au collodion albuminé (suite et fin),
' par M. WILLIAM CF.OOK. — SALON de 1857 (4e article). —
MM. Daubigny, Rousseau, Lambinet, Anastati, Français,
Hanoteau, Blin. Lafage, Baudit, Harpignies, par M. LA
GAVINIE. — DOCUMENTS officiels pour servir à l'histoire
de la pliothographie. Extrait des rapports du jury mixte
international de l'Exposition universelle (fin).
La Photographie et là Microscopie.
Dans la séance de lundi dernier, M. Bertsch a
présenté à l'Académie des sciences une note très-
intéressante sur plusieurs épreuves obtenues par lui
au microscope, et qui prouvent que l'auteur, à qni
l'on devait déjà des travaux si remarquables, a fait
encore de nouveaux progrès. Voici la note de
M. Bertsch :
NOTE PRÉSENTÉE A L'INSTITUT
Par M. BERTSCH.
J'ai l'honneur de présenter à l'Académie quelques
épreuves photographiées d'après nature sur des ob-
jets vus au microscope, dont chacune présente un in-
térêt particulier.
La première est une diatomée du guano obtenue
avec un grossissement de 500 diamètres (4), au
moyen d'un objectif. d'une distance focale d'un
demi-millimètre, achromatisé pour les rayons supé-
rieurs du spectre, et dont l'action chimique s'exerce
à 2û centimètres au delà de l'image visible sur la
glace dépolie; ce qui démontre que le foyer des
rayons inférieurs ou foyer actinique, est à un cent
quatre-vingtième de millimètre de son foyer distinct
pour la vue, et donne une idée de la délicatesse de
ces sortes d'expériences en même temps que de la
ténuité des vis micrométriques à construire.
Les secondes sont deux navicules, de celles dont
avec les meilleurs microscopes on a tant de peine à
entrevoir les stries. L'une est grossie de 800 diamè-
tres (2), et l'autre de 500. Elles ont été éclairées par
la lumière oblique pour déterminer des ombres por-
tées dans la masse, sans que, néanmoins, les phéno-
mènes de diffraction, déjà si difficiles à éviter avec
de si petits diaphragmes dans la lumière parallèle,
aient rien retranché de leur netteté. Lalumière, dans
ces deux expériences, est tellement oblique, bien
qu'elle ait conservé toute sa pureté, que les champs
de vision sont devenus presque obscurs.
Les troisièmes sont deux épreuves de différentes
spicules éclairées par une lumière suffisamment
oblique pour faire bien saisir l'épaisseur des ob-
jets.
La quatrième représente, avec un grossissement
de 600 diamètres (3), les globules du sang de l'homme.
L'espace annulaire et la dépression y sont nette-
ment indiqués sur un champ plus vaste que ue le
donnent les meilleurs microscopes, et établissent que
je me suis débarrassé de l'aberration sur une grande
étendue.
Ces épreuves sont toutes obtenues dans une petite
fraction de seconde.
Enfin, la cinquième se compose de deux images des
cristaux de la salicine, faites dans la lumière polarisée*
l'une avec le rayon ordinaire, l'autre avec le rayon
extraordinaire. En les superposant l'une à l'autre et
en les faisant tourner sur leur axe jusqu'à parfaite
coïncidence des rayons, on verra que le ton complé-
mentaire d'une couleur photographique n'exerce au-
cune action sur les substances sensibles et récipro-
quement.
Cette expérience fournit à la photographie d'utiles
enseignements et à l'optique des données certai-
nes sur le tempérament de l'achromatisme le meil-
leur à employer pour obtenir de bons effets dans cet
art. J'aurai l'honneur, dans peu de temps, de présen-
ter à l'Académie un instrument complet exécuté par
M. Hartnack, d'après mes données, au moyen du-
quel on pourra obtenir sans difficultés, avec des gros-
sissements de 50 à 1,000 fois en diamètre, les objets
translucides, et avec un grossissement de 50 à 200
fois, les corps opaques. Ce sera, je le pense, un grand
progrès accompli quand chacun pourra, sans le se-
cours du dessin, reproduire avec une fidélité d'exé-
cution qui défie toute critique, les divers organes
qui font l'objet de ses études, et je suis heureux
d'avoir le premier réalisé ce progrès.
Cette communication a été accueillie avec un vif
intérêt par l'Académie.
lia Photographie dama l'Inde.
Si on avait besoin pour un ballet de décors emprun-
tés à l'Oru-nt, on ne pourrait mieux faire que de re:
produire purement et simplement, avec les dimensions
et la couleur locales voulues, les photographies prises
à Delhi ou dans ses environs.
La principale rue de la Delhi moderne est Chandni
Cbank (rue d'argent). A sa gauche, et un peu plus
loin qu'un arbre éminent situé presque au milieu,
sont deux petits dômes appartenant à la mosquée de
Roschim-ud-Dowlah.
A cette mosquée se rattache la sanglante anecdote
que voici. En 4738, Nadir Shah mettait Delhi au pil-
lage ; s'étant assis sur le toit de la mosquée, il tira
son épée et donna ordre que le massacre fût continué
jusqu'à ce qu'il l'ubaissât. Lorsque 100,000 habitants
eurent été passés au fil de l'épée, et que l'empereur
de Delhi, Mahommed Shah, se fût jeté à ses pieds, le
tyran remit son épée au fourreau et le carnage cessa.
C'est sur une élévation située à gauche de la till>
que s'élève l'Eade-Gah, où se célèbrent les principales
fêles et surtout le Buckrah Eade.
11 est difficile, en voyant la Delhi moderne, de se
faire une idée de ce qu'était autrefois cette ville. Mais
la merveille du district de Delhi, c'est le célèbre
Kotub Minar, situé a neuf milles au sud. Cette tour
monte en diminuant par degrés depuis sa base jus-
qu'à sa coupole, qui peut contenir douze personnes.
L'extérieur est orné pour la plus grande partie de
colonneaux. On compte, en effet, sur la circonférence
vingt-sept projections, alternativement rondes et an-
gulaires. La colonne est entourée par quatre balcons
ou galeries. En 4803, ce monumeut fut abtmé par la
foudre et un tremblement de terre. Un ingénieur an-
glais, chargé de réparer le dommage, s'en est acquitté
avec beaucoup d'habileté.
Nous ferons à l'épreuve photographique représen-
tant le Kotub Minar le reproche qu'on a fait main-
tes fois aux vues de monuments : les perpendicu-
laires s'obliquent. Dans le cas présent on pourrait
croire que la tour dont nous parlons est construite
dans les conditions de la tour de Pise, tandis qu'il n'en
est rien. Il faut également y joindre la difficulté
d'opérer dans un pays chaud. Prochainement, en ren-
dant compte à nos lecteurs d'une suite de vingt-cinq
,épreuves photographiques tout à fait inédites, et qui
sont un véritable voyage dans l'Arabie, nous leur fe-
rons connaître les nombreuses difficultés qui assail-
lent le photographe dans des contrées si chaudes, et
le mode d'opération convenable pour y obvier.
H. H.
De la vision atéréoacoplaue,
DES IMAGES ET DES COULEURS COMPLÉMENTAIRES.
Par M. ZANTEDESCHI,
Professeur de physique à Padoue.
Nous avons inséré dans le numéro 27 de la Lu-
mièie le résumé d'un travail de M. Maxwell sur les
couleurs composées et sur les mélanges de lumière
bleue et de lumière verte. A l'occasion de cette pu-
blication, nous avons reçu une lettre de M. Zante-
deschi, dans laquelle nous trouvons des considérations
scientifiques appuyées sur plusieurs expériences
dignes du plus haut intérêt, même au point de vue
de la photographie.
Pendant les années 4854 et 4852, M. Zantedeschi a
fait des expériences sur les couleurs complémentaires,
et ce travail, fait en Italie et publié en italien, n'est
pas assez connu ni en France ni en Angleterre. L'au-
teur a communiqué sur le même sujet une note à
l'Institut de Venise, dans la séance du 44 juillet 4850.
Les recherches faites par M. Seguin, et communi-
quées à l'Académie des sciences de Paris le 47 mal
4852, et le mémoire de M. Wheatstone, lu à la Société
royale de Londres le 45 janvier de la même année,
comme aussi les études de Bruche, ont donné plus
de valeur à l'opinion émise par M. Zantedeschi. Mais
l'argument semble encore à son début, et de nou-
velles études sont nécessaires pour s'éclaircir davan-
tage. L'auteur commence à décrire deuv stéréoscopes,
l'un cathoptrique et l'autre dioptrique, dans le but de
reconnaître la vérité dans les recherches fondamen-
tales des physiciens, relativement à la physiologie de
la vision.
Le premier de ces instruments fut construit par
M. Newman, de Londres. Il consiste dans deux miroirs
à surface plane, chacun de 4 pouces carrés environ,
(1) 250,000 fois en surrace.
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