Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1857-06-20
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 20 juin 1857 20 juin 1857
Description : 1857/06/20 (A7,N25). 1857/06/20 (A7,N25).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5855453c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
SEPTIÈME ANNÉE — N» 25.
LA LUMIÈRE
BEVUE DE IA PHOTOGRAPHIE
SAMEDI 20 3UIP
BEMi-ARTS. — HÉLIOGRAPIIIE. — SCIENCES.
BUBEAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE. ■-'■■
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKIKHER STREET. SKOWHILÎ.
BOMEUENTS : Paris, 1 an, 20Nfrg4-mois; Û îïyS mois, 7 fr. — Départements, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr. —Étranger, 1 an, 25 fr.; 6
Pour la RédacHonJLiè(îrj^ft'anco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'É
6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
Étoile).
SOMMAIRE.
HEVUE photographique, par M. Ernest LACAN. — SUR LES
IMAGES éleetrographiques produites au moyen de l'induc-
tion électioslatique par M. VOLPICELLI. — TIRAGE des
épreuves positives par M. TUNNEV. —AMELIORATION des
plaques photographiques par M. JOHNSTON. ■— TRESORS
de l'art photographique. —CHRONIQUE. —DOCUMENTS
OFFICIELS pour servir à l'histoire de la photographie.
Extrait des rapports du jury mixte international de l'Ex-
position universelle. •
BEVUE PHOTOGRAPHIQUE.
Les journaux anglais ont souvent parlé, avec
de grands éloges, des portraits exécutés par
M. Watkins, de Londres, et formant ce que Fau-
teur appelle la galerie des illustrations contem-
poraines. — Aujourd'hui nous avons sous les
yeux quelques-uns de ces portraits, et nous
comprenons parfaitement la faveur dont ils
jouissent et les éloges qu'on en a faits.
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur ces épreu-
ves pour voir que M. Watkins étudie avec soin
et avant tout les effets de lumière. En cela,
nous croyons qu'il a parfaitement raison, et
qu'il agit en véritable artiste. La lumière est
évidemment, dans l'a photographié, l'élément ar-
tistique. Aussi, les portraits dont nous parlons
ont-ils un relief, une couleur, un mouvement,
une physionomie que n'ont pas, bien souvent,
le productions de ce genre. Ils sont sans retou-
che; mais l'auteur sait éteindre habilement au
tirage certaines parties qui doivent être sacri-
fiées, et donner plus de valeur à celles qui ont
de l'importance. — Nous voyons aussi avec
plaisir qu'il se contente généralement de por-
traits en buste. Bien que les épreuves de M. Wat-
kins soient d'une grande netteté, nous pen-
sons qu'il exige quelquefois un peu trop de
son objectif. Il en résulte un léger effet de
loupe qui exagère les détails du visage. En se
maintenant dans des dimensions un peu moin-
dres, l'habile photographe sera bien près, à
notre avis, de la perfection.
Ceci n'est pas une critique, mais simplement
un conseil que nous nous permettons d'adres-
ser à l'auteur.
Ce qui nous plaît surtout dans ces portraits,
comme dans ceux de M. Cosme de Cossio, c'est
la variété des poses et des effets. Rien n'est
plus insupportable ni plus anti-artistique que
ces séries de portraits, si admirablement exécu-
tés qu'ils puissent être, tous éclairés de même
et dans la même attitude.
Cette conformité rappelle les produits de la
fabrication mécanique.
Parmi les notabilités de l'Angleterre que
M. Watkins nous fait connaître, nous avons
trouvé un mag-nifique portrait d'Alexandre Du-
mas, — le talent est de tous les paj's. — Il est
impossible d'arriver à une ressemblance plus
spirituelle, plus vivante. Nadar lui-même n'a
pas mieux rendu cette tête inculte et qui a
produit tant et de si belles oeuvres. Ce portrait
doit être gardé pour l'avenir. Il est digne de
figurer à la première page du volume qui con-
tiendra Henri III, Anlony et Richard a" Arling-
lon.
Nous remercions sincèrement M. Watkins de
nous avoir fait connaître ses remarquables tra-
vaux, et nous conserverons ces spécimens
comme des oeuvres d élite qui constatent les
progrès et l'avenir de la photographie.
M. Ferrier est revenu depuis quelques jours
d'un voyage en Orient. Avec cette activité et
ce tact qu'on lui connaît, il a fait une ample
moisson dans ce pays des grands souvenirs de
l'histoire et de l'art. Il rapporte Athènes et
Constantihople, qu'on ne nous avait pas encore
montrées au stéréoscope. Nous nous ferons un
plaisir de le suivre dans ce nouveau voyage et
de signaler en même temps les difficultés qu'il
a dû vaincre et les succès qu'il a obtenus.
E. L.
Sur les Images «lcctrogrupliîiiues
produites au moyen de l'induction électrostatique,
Par M. VOLPICELLI.
Nous trouvons dans les Atli deW AccaJ, di Nuovi
Limei, un important travail de M. Volpicelli, sur les
images éleetrographiques produites par l'électricité
statique. En voici un court résumé :
L'auteur, guidé par le principe général que c'est
la perturbation de l'équilibre électrique qui paraît
devoir présider à la production de ces phénomènes,
a entrepris de rechercher s'il serait possible de re
produire des images par lcmoyen de l'induction élec-
trostatique. Il a donc placé sur différentes lames
d'étain des disques de cire d'Espagne éiectrisés, en
les maintenant en contact ou à une petite distance
pendant 24 heures et sans les mettre à l'abri de la
lumière; il a reconnu que ces lames prennent ainsi
la propriété de condenser les vapeurs aqueuses quand
on projette l'haleine sur elles.
Après cela, il a mis en contact une lame de cuivre
argentée et un disque de. cire d'Espagne électrisé,
sur lequel il avait pris l'empreinte d'une médaille;
après 24 heures, la surface de la lame métallique
avait acquis la propriété de condenser la vapeur de
mercure; les places correspondant aux parties les
plus creuses de l'empreinte effectuaient mieux
cette condensation que les autres. Il a repété ensuite
l'expérience avec une plaque d'argent iodé sur la-
quelle il a placé un disque de cire électrisé portant
l'empreinte d'une médaille. Après 48 heures de con-
tact, il a trouvé qu'en soumettant la plaque à de la
vapeur mercurielle, et en la lavant ensuite à l'hy-
posulfite de soude, l'image s'était reproduite sur la
plaque, car le mercure s'amalgamait à l'argent d'au-
tant plus que la place correspondait à un creux plus
profond.
Des disques de résine ou de soufre éiectrisés par
frottement et placés sur une lame mince do verre
pendant un temps convenable, modifient la surface
du verre là où ils la touchent, de manière que les
vapeurs reproduisent l'image du disque.
Nous croyons ces expériences d'une grande impor-
tance, et nous prions nos lecteurs et particulièrement
ceux qui s'occupent de photographie de vouloir bien
les répéter, car nous voyons là l'électricité qui
fonctionne exactement comme la lumière, en repro-
duisant les mêmes phénomènes. D. L.
Virage des positives.
Par M. TUNNEY.
(Extrait du Journal de la Société photographique
de Londres.)
Le tirage des positives peut se diviser en huit
opérations : l'application du sel ou de l'albumine au
papier; le procédé pour sensibiliser ; l'exposition
dans le châssis positif; le lavage de l'épreuve, pour
enlever le nitrate d'argent dégagé; le lavage au
chlorure d'or pour colorer; la fixation par l'hypo-
sulfite de soude; le lavage final et le séchage, et
enfin le montage.
Il faut d'abord choisir un bon papier, ayant la sur-
face égale, et le tissu aussi compacte que l'on puisse
s'en procurer. Beaucoup des meilleurs papiers ordi-
naires du commerce sont parfaitement propres au
tirage photographique, pourvu qu'ils ne présentent
pas trop d'irrégularités et de taches lorsqu'on les
tient devant la lumière. Les taches sont, en général,
métalliques et détruisent l'image complètement, sur-
tout si elles se trouvent sur les parties claires. Ces
défauts ne se présentent que trop souvent dans les
meilleurs papiers fabriqués pour la photographie. La
couleur de l'image varie beaucoup, selon l'espèce de
papier qu'on choisit, les papiers français et alle-
mands donnant une nuance noirâtre qui est tant ad-
mirée par beaucoup de personnes, et le papier an-
glais donnant une nuance de sépïa ou de bistre. Les
papiers de France et d'Allemagne sont enduits ordi-
nairement d'une colle végétale, tandis que tous, ou
presque tous les papiers anglais sont enduits d'une
celle animale. 11 faut avoir grand soin de marquer le
côté uni avant de lui appliquer le sel ou l'albumine ;
on devrait le faire pendant le jour, attendu qu'il serait
difficile de distinguer un côté de l'autre à une lu-
mière artificielle.
La première chose à faire dans la préparation du
papier est de le faire flotter sur une solution de
sel et d'eau. Si le papier doit être sensibilisé avec du
nitrate d'argent ordinaire , il faut que la solution
contienne 1 gramme de sel pour 32 grammes d'eau.
Deux centigrammes de chlorure d'or, ajoutés par
chaque dix grammes de la solution, font un très-bon
effet sur la dernière couleur de l'image.
La quantité de chlorure employée détermine la
force de l'argent dans le procédé pour sensibiliser ;
c'est-à-dire que 100 grammes dechlorure d'ammonium
contiennent autant de chlore que 1ll grammes de
chlorure de sodium, ou 220 grammes de chlorure de
barium ; de sorte qu'il faut toujours penser au poids
atomique des sels. L'application de l'albumine au
papier est beaucoup plus difficile que l'application du
sel, parce que l'albumine a une très-grande tendance
à devenir rayée.
LA LUMIÈRE
BEVUE DE IA PHOTOGRAPHIE
SAMEDI 20 3UIP
BEMi-ARTS. — HÉLIOGRAPIIIE. — SCIENCES.
BUBEAUX, A PARIS, 9, RUE DE LA PERLE. ■-'■■
JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI.
BUREAUX, A LONDRES, 26, SKIKHER STREET. SKOWHILÎ.
BOMEUENTS : Paris, 1 an, 20Nfrg4-mois; Û îïyS mois, 7 fr. — Départements, 1 an, 22 fr.; 6 mois, 13 fr.; 3 mois, 8 fr. —Étranger, 1 an, 25 fr.; 6
Pour la RédacHonJLiè(îrj^ft'anco au Rédacteur en chef, M. ERNEST LACAN, 3, rue du Dôme, avenue de Saint-Cloud (barrière de l'É
6 mois, 15 fr.; 3 mois, 10 f.
Étoile).
SOMMAIRE.
HEVUE photographique, par M. Ernest LACAN. — SUR LES
IMAGES éleetrographiques produites au moyen de l'induc-
tion électioslatique par M. VOLPICELLI. — TIRAGE des
épreuves positives par M. TUNNEV. —AMELIORATION des
plaques photographiques par M. JOHNSTON. ■— TRESORS
de l'art photographique. —CHRONIQUE. —DOCUMENTS
OFFICIELS pour servir à l'histoire de la photographie.
Extrait des rapports du jury mixte international de l'Ex-
position universelle. •
BEVUE PHOTOGRAPHIQUE.
Les journaux anglais ont souvent parlé, avec
de grands éloges, des portraits exécutés par
M. Watkins, de Londres, et formant ce que Fau-
teur appelle la galerie des illustrations contem-
poraines. — Aujourd'hui nous avons sous les
yeux quelques-uns de ces portraits, et nous
comprenons parfaitement la faveur dont ils
jouissent et les éloges qu'on en a faits.
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur ces épreu-
ves pour voir que M. Watkins étudie avec soin
et avant tout les effets de lumière. En cela,
nous croyons qu'il a parfaitement raison, et
qu'il agit en véritable artiste. La lumière est
évidemment, dans l'a photographié, l'élément ar-
tistique. Aussi, les portraits dont nous parlons
ont-ils un relief, une couleur, un mouvement,
une physionomie que n'ont pas, bien souvent,
le productions de ce genre. Ils sont sans retou-
che; mais l'auteur sait éteindre habilement au
tirage certaines parties qui doivent être sacri-
fiées, et donner plus de valeur à celles qui ont
de l'importance. — Nous voyons aussi avec
plaisir qu'il se contente généralement de por-
traits en buste. Bien que les épreuves de M. Wat-
kins soient d'une grande netteté, nous pen-
sons qu'il exige quelquefois un peu trop de
son objectif. Il en résulte un léger effet de
loupe qui exagère les détails du visage. En se
maintenant dans des dimensions un peu moin-
dres, l'habile photographe sera bien près, à
notre avis, de la perfection.
Ceci n'est pas une critique, mais simplement
un conseil que nous nous permettons d'adres-
ser à l'auteur.
Ce qui nous plaît surtout dans ces portraits,
comme dans ceux de M. Cosme de Cossio, c'est
la variété des poses et des effets. Rien n'est
plus insupportable ni plus anti-artistique que
ces séries de portraits, si admirablement exécu-
tés qu'ils puissent être, tous éclairés de même
et dans la même attitude.
Cette conformité rappelle les produits de la
fabrication mécanique.
Parmi les notabilités de l'Angleterre que
M. Watkins nous fait connaître, nous avons
trouvé un mag-nifique portrait d'Alexandre Du-
mas, — le talent est de tous les paj's. — Il est
impossible d'arriver à une ressemblance plus
spirituelle, plus vivante. Nadar lui-même n'a
pas mieux rendu cette tête inculte et qui a
produit tant et de si belles oeuvres. Ce portrait
doit être gardé pour l'avenir. Il est digne de
figurer à la première page du volume qui con-
tiendra Henri III, Anlony et Richard a" Arling-
lon.
Nous remercions sincèrement M. Watkins de
nous avoir fait connaître ses remarquables tra-
vaux, et nous conserverons ces spécimens
comme des oeuvres d élite qui constatent les
progrès et l'avenir de la photographie.
M. Ferrier est revenu depuis quelques jours
d'un voyage en Orient. Avec cette activité et
ce tact qu'on lui connaît, il a fait une ample
moisson dans ce pays des grands souvenirs de
l'histoire et de l'art. Il rapporte Athènes et
Constantihople, qu'on ne nous avait pas encore
montrées au stéréoscope. Nous nous ferons un
plaisir de le suivre dans ce nouveau voyage et
de signaler en même temps les difficultés qu'il
a dû vaincre et les succès qu'il a obtenus.
E. L.
Sur les Images «lcctrogrupliîiiues
produites au moyen de l'induction électrostatique,
Par M. VOLPICELLI.
Nous trouvons dans les Atli deW AccaJ, di Nuovi
Limei, un important travail de M. Volpicelli, sur les
images éleetrographiques produites par l'électricité
statique. En voici un court résumé :
L'auteur, guidé par le principe général que c'est
la perturbation de l'équilibre électrique qui paraît
devoir présider à la production de ces phénomènes,
a entrepris de rechercher s'il serait possible de re
produire des images par lcmoyen de l'induction élec-
trostatique. Il a donc placé sur différentes lames
d'étain des disques de cire d'Espagne éiectrisés, en
les maintenant en contact ou à une petite distance
pendant 24 heures et sans les mettre à l'abri de la
lumière; il a reconnu que ces lames prennent ainsi
la propriété de condenser les vapeurs aqueuses quand
on projette l'haleine sur elles.
Après cela, il a mis en contact une lame de cuivre
argentée et un disque de. cire d'Espagne électrisé,
sur lequel il avait pris l'empreinte d'une médaille;
après 24 heures, la surface de la lame métallique
avait acquis la propriété de condenser la vapeur de
mercure; les places correspondant aux parties les
plus creuses de l'empreinte effectuaient mieux
cette condensation que les autres. Il a repété ensuite
l'expérience avec une plaque d'argent iodé sur la-
quelle il a placé un disque de cire électrisé portant
l'empreinte d'une médaille. Après 48 heures de con-
tact, il a trouvé qu'en soumettant la plaque à de la
vapeur mercurielle, et en la lavant ensuite à l'hy-
posulfite de soude, l'image s'était reproduite sur la
plaque, car le mercure s'amalgamait à l'argent d'au-
tant plus que la place correspondait à un creux plus
profond.
Des disques de résine ou de soufre éiectrisés par
frottement et placés sur une lame mince do verre
pendant un temps convenable, modifient la surface
du verre là où ils la touchent, de manière que les
vapeurs reproduisent l'image du disque.
Nous croyons ces expériences d'une grande impor-
tance, et nous prions nos lecteurs et particulièrement
ceux qui s'occupent de photographie de vouloir bien
les répéter, car nous voyons là l'électricité qui
fonctionne exactement comme la lumière, en repro-
duisant les mêmes phénomènes. D. L.
Virage des positives.
Par M. TUNNEY.
(Extrait du Journal de la Société photographique
de Londres.)
Le tirage des positives peut se diviser en huit
opérations : l'application du sel ou de l'albumine au
papier; le procédé pour sensibiliser ; l'exposition
dans le châssis positif; le lavage de l'épreuve, pour
enlever le nitrate d'argent dégagé; le lavage au
chlorure d'or pour colorer; la fixation par l'hypo-
sulfite de soude; le lavage final et le séchage, et
enfin le montage.
Il faut d'abord choisir un bon papier, ayant la sur-
face égale, et le tissu aussi compacte que l'on puisse
s'en procurer. Beaucoup des meilleurs papiers ordi-
naires du commerce sont parfaitement propres au
tirage photographique, pourvu qu'ils ne présentent
pas trop d'irrégularités et de taches lorsqu'on les
tient devant la lumière. Les taches sont, en général,
métalliques et détruisent l'image complètement, sur-
tout si elles se trouvent sur les parties claires. Ces
défauts ne se présentent que trop souvent dans les
meilleurs papiers fabriqués pour la photographie. La
couleur de l'image varie beaucoup, selon l'espèce de
papier qu'on choisit, les papiers français et alle-
mands donnant une nuance noirâtre qui est tant ad-
mirée par beaucoup de personnes, et le papier an-
glais donnant une nuance de sépïa ou de bistre. Les
papiers de France et d'Allemagne sont enduits ordi-
nairement d'une colle végétale, tandis que tous, ou
presque tous les papiers anglais sont enduits d'une
celle animale. 11 faut avoir grand soin de marquer le
côté uni avant de lui appliquer le sel ou l'albumine ;
on devrait le faire pendant le jour, attendu qu'il serait
difficile de distinguer un côté de l'autre à une lu-
mière artificielle.
La première chose à faire dans la préparation du
papier est de le faire flotter sur une solution de
sel et d'eau. Si le papier doit être sensibilisé avec du
nitrate d'argent ordinaire , il faut que la solution
contienne 1 gramme de sel pour 32 grammes d'eau.
Deux centigrammes de chlorure d'or, ajoutés par
chaque dix grammes de la solution, font un très-bon
effet sur la dernière couleur de l'image.
La quantité de chlorure employée détermine la
force de l'argent dans le procédé pour sensibiliser ;
c'est-à-dire que 100 grammes dechlorure d'ammonium
contiennent autant de chlore que 1ll grammes de
chlorure de sodium, ou 220 grammes de chlorure de
barium ; de sorte qu'il faut toujours penser au poids
atomique des sels. L'application de l'albumine au
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