Presse et revues
16 pages
Titre : L'Initiation ancienne et moderne
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327923559
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 328 Nombre total de vues : 328
Description : 01 août 1860 01 août 1860
Description : 1860/08/01 (A6)-1860/08/31. 1860/08/01 (A6)-1860/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5844976h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-10220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
TRAVAIL DES TEMPLES DE L'INITIATION.
Le solstice d'été a déterminé, cette année, un
inombre encore, plus considérable de tenues d'a-
doption afcÎMtapiies àVeô le concours des familles
de nos frères. Nous en félicitons les ateliers qui
ont ainsi satisfait: au besoin de travailler à l'unité
; du sentiment moral qui doit relier chaque fa*
mille : c'est le gage de la bonne harmonie et du
dévouement réciproque entre la mère, le père
et les enfants. Les dominateurs des consciences
s'efforcent de rendre cette unité impossible en
inspirant de la défiance à la mère et aux enfants
pour les progrès de la religion du père : à nous
d'assurer la paix et le bonheur de la famille.
Ce sont les temples du
SUPRÊME CONSEIL
du rite écossais ancien et accepté, qui ont en
, grande partie l'honneur du progrès que nous
venons de rappeler.
La loge d'Osiris, vénérable le cher frère De-
longray, a ouvert les cérémonies du solstice par
une brillante fête donnée à l'Elysée-Ménilmon-
tant. Après l'agape maçonnique, la loge des
Soeurs a été ouverte pour donner l'initiation à
une jeune néophyte, mademoiselle ***, qui a ins-
piré le plus vif intérêt. Le frère Delongray a
réalisé dans cette cérémonie un symbolisme in-
génieux et démonstratif ; il l'a accompagné des
instructions les plus élevées et les plus pratiques.
La Grande Maîtresse a lu ensuite un très-bon
discours. Puis le cher frère Lelennier, orateur de
la loge, a prononcé son allocution, après laquelle
nous devons une mention toute particulière aux
excellentes paroles de sa 1 chère épouse, qui a
parlé, à tous égards, en véritable soeur éloquente.
Un bal brillant a terminé cette belle fêtes
La loge d'adoption des soeurs du temple des
Philanthropes réunis a aussi fait une tenue, que
nous ne pouvons que mentionner n'y ayant pas
assisté.
Viennent ensuite les protectorats ou baptême
maçonnique; — celui de la Jérusalem écossaise
a eu le caractère solennel que l'on doit désirer
pour de telles cérémonies. Le frère Boyer préside
avec la science de la fonction et une convenance
parfaite. Le frère Démion a prononcé avec une
chaleur d'âme relevée encore par la puissance
des idées, une allocution en vers qui atteste aussi
de ses talents littéraires; le frère Lecallier, vé-
nér.able des Bienfaiteurs réunis, a aussi payé
son tribut à la cérémonie par un très-bon discours
en vers sur la bienfaisance; le frère Neu, ora-
teur, a dit d'excellentes paroles, et le frère Porte-
bled, ancien vénérable, a exprimé, en véritable
initié qu'il est, sa reconnaissance pour le bap-
tême qui venait d'être donné à une de ses filles-,
enfin, le frère Delahaye mérite une mention pour
avoir, en style très-simple, exposé la tâche de
l'éducation pratique avec un savoir spécial qu'il
faut espérer de lui voir répandre.
Les frères du temple de Y Alliance ont aussi
donné le baptême maçonnique avec.une sollici-
tude particulière dont le travail s'est partagé
entre le cher frère Duport, vénérable, et le cher
frère Lefèvre, ancien vénérable. Cette respecta-
ble loge donne un livret de Caisse d'épargne à
chacun des enfants qu'elle baptise. La chère \
soeur Prudhomme a prononcé de bonnes paroles
de remerciements ; et la chère soeur Esnault a
produit une douce émotion en exprimant avec
l'accent du coeur combien elle était redevable à
l'enseignement de l'Initiation qui l'avait élevée
si au-dessus de tout ce que le monde profane
lui avait inspiré dans ses plus sérieuses solenni-
tés. A cette tenue, on a chaleureusement ap-
plaudi le dévouement du bon frère Boulu qui
s'est chargé d'élever un enfant à ses frais. Le
discours de l'orateur a répondu aux aspirations
de l'assemblée.
Le temple des hospitaliers de la Palestine a eu
aussi sa fête d'adoption où le jeune, dévouée!
intelligent frère Chaudouet devait faire entendre
de fécondes paroles.
Quant aux banquets d'Ordre, nous devons ci-
ter celui des frères du temple de Saint-Vincent
de Paul dans lequel les allocutions les plus cha-
leureuses, inspirées par les sentiments les plus
élevés, ont complété la solennité très-dignement
présidée par le vénérable F. Favre.
Pour les Agapes, celle des frères de Saint-
Ouen n'a pas été moins émouvante que celle du
temple de la Ruche écossaise, dans laquelle le
frère Deyrolle, vénérable, et les bons frères ralliés
sous sa si fraternelle et très-érudite impulsion,
ont fait le serment solennel d'accomplir des ef-
forts méritants pour ramener leur atelier a son
ancienne prospérité matérielle : intellectuellement
et moralement on ne saurait contester à ce temple
la valeur de ses travaux.
{Suite, 3° page de la couverture-)
Le solstice d'été a déterminé, cette année, un
inombre encore, plus considérable de tenues d'a-
doption afcÎMtapiies àVeô le concours des familles
de nos frères. Nous en félicitons les ateliers qui
ont ainsi satisfait: au besoin de travailler à l'unité
; du sentiment moral qui doit relier chaque fa*
mille : c'est le gage de la bonne harmonie et du
dévouement réciproque entre la mère, le père
et les enfants. Les dominateurs des consciences
s'efforcent de rendre cette unité impossible en
inspirant de la défiance à la mère et aux enfants
pour les progrès de la religion du père : à nous
d'assurer la paix et le bonheur de la famille.
Ce sont les temples du
SUPRÊME CONSEIL
du rite écossais ancien et accepté, qui ont en
, grande partie l'honneur du progrès que nous
venons de rappeler.
La loge d'Osiris, vénérable le cher frère De-
longray, a ouvert les cérémonies du solstice par
une brillante fête donnée à l'Elysée-Ménilmon-
tant. Après l'agape maçonnique, la loge des
Soeurs a été ouverte pour donner l'initiation à
une jeune néophyte, mademoiselle ***, qui a ins-
piré le plus vif intérêt. Le frère Delongray a
réalisé dans cette cérémonie un symbolisme in-
génieux et démonstratif ; il l'a accompagné des
instructions les plus élevées et les plus pratiques.
La Grande Maîtresse a lu ensuite un très-bon
discours. Puis le cher frère Lelennier, orateur de
la loge, a prononcé son allocution, après laquelle
nous devons une mention toute particulière aux
excellentes paroles de sa 1 chère épouse, qui a
parlé, à tous égards, en véritable soeur éloquente.
Un bal brillant a terminé cette belle fêtes
La loge d'adoption des soeurs du temple des
Philanthropes réunis a aussi fait une tenue, que
nous ne pouvons que mentionner n'y ayant pas
assisté.
Viennent ensuite les protectorats ou baptême
maçonnique; — celui de la Jérusalem écossaise
a eu le caractère solennel que l'on doit désirer
pour de telles cérémonies. Le frère Boyer préside
avec la science de la fonction et une convenance
parfaite. Le frère Démion a prononcé avec une
chaleur d'âme relevée encore par la puissance
des idées, une allocution en vers qui atteste aussi
de ses talents littéraires; le frère Lecallier, vé-
nér.able des Bienfaiteurs réunis, a aussi payé
son tribut à la cérémonie par un très-bon discours
en vers sur la bienfaisance; le frère Neu, ora-
teur, a dit d'excellentes paroles, et le frère Porte-
bled, ancien vénérable, a exprimé, en véritable
initié qu'il est, sa reconnaissance pour le bap-
tême qui venait d'être donné à une de ses filles-,
enfin, le frère Delahaye mérite une mention pour
avoir, en style très-simple, exposé la tâche de
l'éducation pratique avec un savoir spécial qu'il
faut espérer de lui voir répandre.
Les frères du temple de Y Alliance ont aussi
donné le baptême maçonnique avec.une sollici-
tude particulière dont le travail s'est partagé
entre le cher frère Duport, vénérable, et le cher
frère Lefèvre, ancien vénérable. Cette respecta-
ble loge donne un livret de Caisse d'épargne à
chacun des enfants qu'elle baptise. La chère \
soeur Prudhomme a prononcé de bonnes paroles
de remerciements ; et la chère soeur Esnault a
produit une douce émotion en exprimant avec
l'accent du coeur combien elle était redevable à
l'enseignement de l'Initiation qui l'avait élevée
si au-dessus de tout ce que le monde profane
lui avait inspiré dans ses plus sérieuses solenni-
tés. A cette tenue, on a chaleureusement ap-
plaudi le dévouement du bon frère Boulu qui
s'est chargé d'élever un enfant à ses frais. Le
discours de l'orateur a répondu aux aspirations
de l'assemblée.
Le temple des hospitaliers de la Palestine a eu
aussi sa fête d'adoption où le jeune, dévouée!
intelligent frère Chaudouet devait faire entendre
de fécondes paroles.
Quant aux banquets d'Ordre, nous devons ci-
ter celui des frères du temple de Saint-Vincent
de Paul dans lequel les allocutions les plus cha-
leureuses, inspirées par les sentiments les plus
élevés, ont complété la solennité très-dignement
présidée par le vénérable F. Favre.
Pour les Agapes, celle des frères de Saint-
Ouen n'a pas été moins émouvante que celle du
temple de la Ruche écossaise, dans laquelle le
frère Deyrolle, vénérable, et les bons frères ralliés
sous sa si fraternelle et très-érudite impulsion,
ont fait le serment solennel d'accomplir des ef-
forts méritants pour ramener leur atelier a son
ancienne prospérité matérielle : intellectuellement
et moralement on ne saurait contester à ce temple
la valeur de ses travaux.
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