Presse et revues
16 pages
Titre : Revue bibliographique : moniteur de l'imprimerie et de la librairie françaises : journal des publications nouvelles
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1862-11-30
Contributeur : Dupray de La Mahérie, Paul (1828-1911). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32856439n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 560 Nombre total de vues : 560
Description : 30 novembre 1862 30 novembre 1862
Description : 1862/11/30 (A1,N25). 1862/11/30 (A1,N25).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5834830w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Q-217
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
!re Année — N° 28,
Prix du numéro : 75 centimes.
30 Novembre 1862. •:
-SO-M.MAIRE
COURRIER DE PARTS, par M. Hippolyte Lucas. — NOU-
VELLES DES SCIENCES, DE LETTRES ET DES ARTS.
— BIBLIOGRAPHIE. La Sorcière, de M. Michelet, par
E. Delaplace. — Aventures d'un Chien de chasse,
de M. G. de Cherville; Éléna, de mademoi-
selle Constance de Dunka, par E. Hubert de Sainte-
Croix. — Lettres inédites de J. et F. de La Mennais ;
Henriette, de7= de Wailly, par Louis Liévin. — Le
Bon vieux temps, de madame de W..., par H. de
Saint-Aubert. — Le Dernier des Rabasleins, de A.
Mazas; Bolino le Négrier, de M. René de Potft-Jest ;
Les La Marck et les Deux Turenne, de J. C. V. ;
par DécembreAlonnier. — Satires parisiennes du
dix-neuvième siècle, de M. G. Rey ; Voyages à
traoers les Mondes poétiques, de Gaston d'Argy ;
Bleuniou-BreiZj'par Atalle du Courneau. —Histoire
de France, de Y. Duruy, par P. Roger. — Biogra-
phie d'Etienne Tourtelle, du Dr Em. Quantinj
Biographie générale, T. XXXVIII, par Henri Alkan.
i- Hygiène élémentaire à l'usage de la campagne,
du Dr Malapert; Des Causes premières de la vie
animale, de M. Lemoine, par le Dr Em. Quantin. —
VARIÉTÉS. Bibliothèques privées de Paris, par M. du
Coudray. — Exil, par 0. de Poli. — CHRONIQUE
THEATRALE, par E. Hubert de Sainte-Croix. —
FEUILLETON. En plein air, comédie, par Duprez (de
•Lyon).
COURRIER DE PARIS
Nous parlions dans notre dernier courrier
des mille déguisements de la ■réclame, ou
plutôt, car elle ne se déguise guère, des mille
formes qu'elle prend pour arriver à la publi-
cité. Nous en tenons dans la main un exemple
frappant. Qu'est-ce donc? un simple sou, au
revers duquel un parfumeur a trouvé moyen
de faire graver son adresse et sa réclame.
Un poëte a dit :
La popularité, c'est la gloire en gros sous.
La pommade anti-calvitiqïïë; a" pris "ce vers
à la lettre, et recherche cette popularité.
Lé banquet annuel des sourds-muets a eu
lieu, le dimanche 23 novembre, avec son
cortège accoutumé de dignes ecclésiastiques,
de hauts fonctionnaires et de journalistes
distingués, sous l'excellente direction du
docteur Blanchet, qui a tant contribué à
améliorer le sort de ces infortunés. L'ins-
truction des sourds-muets a fait beaucoup de
progrès depuis l'abbé de l'Épée, et parmi les
hommes qui se sont le plus occupés de leur
malheureuse posilion, il faut citer le docteur
Blanchet, lequel a fondé un grand nombre
d'écoles, où chaque sourd-muet a auprès de
lui un camarade parlant de son âge ; ce moni-
teur aide naturellement l'intelligence de son
compagnon, qu'il habitue de bonne heure
à se mettre en rapport avec les autres hom-
mes. Le tort des institutions fondées jusqu'à
ce jour en faveur des sourds-muets, était de
les faire vivre en dehors de la société; le
système du docteur Blanchet, les mêle à la
vie générale, augmente leurs jouissances in-
tellectuelles et morales, et les rend capables
de suivre une profession; aussi les sourds-.
muets le regardent-il avec raison comme un
de leurs bienfaiteurs.
Rien de plus curieux que le banquet dont
FEUILLETON DE LA REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Du so NOVEMBRE.
iir PX.SI1T-AXR'
PASTORALE
Amant alterna Camoehoe.
PERSONNAGES:
MARCELLIN, peintre.
UN VIEUX MENDIANT.
UN DOMESTIQUE. - •
EMMELINE, jeune veuve. ;
L'action se passe où vous voudrez : la lisière d'un bois, mousse
Çtgazon, petit ruisseau et vieille muraille. — Marcellin, couché
> Itrre et endormi. Avec lui dorment sa peinture et tout ce qui
• ensuit : le tableau , le chevalet, etc. Emmeline, qui se promène
un livre d'une main', une ombrelle de l'autre,-s'empresse de
"apercevoir d'abord que le tableau de Marcellin aMaissé sur le
chevalet'.à l'ombre d'un parasol.
'. EMMELINE.
Un tableau sans son peintre, et sur mes terres! ce'rte
Jai droit d'aubaine un peu s tir" cette oeuvre déserte.
'-°3'0us, et sans scrupule.- ''
[Elle s'approche du chevalet et regarde le tableau.)
; ' Ah! que c'est beau cela!
Rien qu'un lambeau de toile, et tout un monde est là :
lout, le soleil avec le voile bleu des nues;
JC1> la plaine; là, les montagnes connues,
Les flots' d'argent qu'au loin déroule le ruisseau,
!res bouleaux au tronc blanc le mobile" faisceau;
LeVieux murj habillé d'ombre et de mousse, où glisse
Un chaud rayon, dorant la pierre humide et lisse.
C'est simple et grand. Une âme y laissa son reflet,
Et cette âme n'a rien ni d'étroit ni de laid.
Heureux qui peut ainsi donner à ses pensées
Le vêtement sans fin des teintes nuancées :
Son coeur est dans ses yeux; à toute sa hauteur
Il atteint Dieu : n'est-il pas aussi créateur?
Et dans chaque regard il porte une étincelle,
Et la vie à pleins flots entre ses mains ruisselle!
Salut, artiste!
(Marcellin fait un mouvement; Emmeline l'aperçoit.)
Ah ! Dieu ! mais l'artiste était là !
Et moi qui.... S'il avait entendu tout cela ! [blesse :
L'enthousiasme, — hélas! — n'est plus droit de no-
Fi, Madame, oublier que vous êtes comtesse !
Oui, pourtant. 0 roture où le talent est roi,
Ma noblesse, front bas, s'incline devant toi.
{Regardant Marcellin.)
Il dort; il a laissé la tâcbe inachevée,
Et son sommeil l'entraîne où vit l'oeuvre rêvée.
Il est jeune. Son front est calme et pur. J'entends
Battre dans sa poitrine un bon coeur de vingt ans;
Et le sourire passe à ses lèvres mi-closes,
Ainsi que fait la brise aux fleurs fraîches ôcloses.
D'où vient-il?... Où va-t-il?... Qui l'attend à son seuil?
Est-ce une vierge en fête?... est-ce une veuve en deuil?
Quelle page a-t-il lue à l'étrange poëme,
Où, comme le premier, le dernier mot c'est : aime?
Et la gloire, ce sphynx sur le chemin fatal,
Le tient-elle bésitant devant son piédestal ?
■ (Une pause; puis, changeant de ton :)
Allons, adieu. Tous deux, au pays dos chimères,
Loin des hommes méchants et des choses amères,
Nousaurous voyagé : voilà tout. Comme lui
J'ai rêvé, rêve qui sur mon coeur aura lui!
Puis seule, j'irai vivre en ma tristesse sombre ;
Le passé, c'est la nuit aux étoiles sans nombre !
(Fausse sortie.)
Et n'être rien pour lui... Qu'il ait mon souvenir
Pourtant! les visions n'osent pas revenir!
Oui, ma main sur sa toile en veut laisser la trace!
(Elle ramasse avec précaution et la-palette et les
pinceaux; puis, tout en parlant, peint sur le ta-
bleau laissé sur le chevalet.)
Au repli du sentier le peintre dort; — il passe
Une femme; — elle arrête un instant et ses yeux
Et sa pensée; — elle a d'ineffables adieux
Pour ces beaux cheveux blonds noyés dans l'herbe verie
Pour ton bonheur promis et ta peine soufferte,
0 voyageur !...
(Elle a cessé de peindre et recule de quelques pas.)
Mon Dieu ! quel chef-d'oeuvre est-ce là!
Moi, je n'ai qu'un talent de comtesse, et voilà ■
Mon image à côté de la sienne étalée.
Il ne me reste plus qu'à prendre ma volée.
Si j'effaçais?... J'ai tout à craindre du réveil,
Et c'est qu'un moucheron peut lui donner l'éveil.
Voilà l'oisiveté! voilà la fantaisie!
Et c'est ainsi, mon Dieu ! qu'on perd la poésie !
Eh bien! j'en serai quitte avec beaucoup d'argent :
J'acbèterai... quoi donc? ce coeur intelligent?
Est-ce possible?... Au moins,'il lui faut mes excuses.
Qoaaaoao
ADMINISTRATION ET RÉDACTION : /
14, Rue d'Enghien /*>
T'i'iiM ■"-■T'II. -■ *JTi.-.-.
JOURNAL DES PUBLICATIONS NOUVELLES
^i? ^
iJp^E'pél CONSACRÉ AU MOUVEMENT SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE DE LA PROVINCE
ûaoaQaGaBatfQ
I SIX MOIS. | UN AN.
Paris
Départements.
8Fr.
9 »
15 Fr.
17 »
\r>- i". ■'■•'•- -o i /
\ --'7- ->I,àr|B.-r- IMPÎUHERIE PARISIENNE. — DUPRAY DE LA MAHÉRiE, Boulevart Bonne-Nouvelle, 26 (Impasse des Filles-Dieu, 5).—1872
_\v. fr-\~o ./
M. les Auteurs et Editeurs sont invités à déposer, aux bureaux de la REVUE,
deux exemplaires des ouvrages qu'ils publient", il en sera rendu compte le
plus promptement possible.
PRIX DES iiïSEnmoivs :
Annonces justifiées sur h colonnes, la ligne . 0 fr. 25 c,
Réclames — 3 — — ...1 »
Faits divers - . . 2 »
Prix du numéro : 75 centimes.
30 Novembre 1862. •:
-SO-M.MAIRE
COURRIER DE PARTS, par M. Hippolyte Lucas. — NOU-
VELLES DES SCIENCES, DE LETTRES ET DES ARTS.
— BIBLIOGRAPHIE. La Sorcière, de M. Michelet, par
E. Delaplace. — Aventures d'un Chien de chasse,
de M. G. de Cherville; Éléna, de mademoi-
selle Constance de Dunka, par E. Hubert de Sainte-
Croix. — Lettres inédites de J. et F. de La Mennais ;
Henriette, de7= de Wailly, par Louis Liévin. — Le
Bon vieux temps, de madame de W..., par H. de
Saint-Aubert. — Le Dernier des Rabasleins, de A.
Mazas; Bolino le Négrier, de M. René de Potft-Jest ;
Les La Marck et les Deux Turenne, de J. C. V. ;
par DécembreAlonnier. — Satires parisiennes du
dix-neuvième siècle, de M. G. Rey ; Voyages à
traoers les Mondes poétiques, de Gaston d'Argy ;
Bleuniou-BreiZj'par Atalle du Courneau. —Histoire
de France, de Y. Duruy, par P. Roger. — Biogra-
phie d'Etienne Tourtelle, du Dr Em. Quantinj
Biographie générale, T. XXXVIII, par Henri Alkan.
i- Hygiène élémentaire à l'usage de la campagne,
du Dr Malapert; Des Causes premières de la vie
animale, de M. Lemoine, par le Dr Em. Quantin. —
VARIÉTÉS. Bibliothèques privées de Paris, par M. du
Coudray. — Exil, par 0. de Poli. — CHRONIQUE
THEATRALE, par E. Hubert de Sainte-Croix. —
FEUILLETON. En plein air, comédie, par Duprez (de
•Lyon).
COURRIER DE PARIS
Nous parlions dans notre dernier courrier
des mille déguisements de la ■réclame, ou
plutôt, car elle ne se déguise guère, des mille
formes qu'elle prend pour arriver à la publi-
cité. Nous en tenons dans la main un exemple
frappant. Qu'est-ce donc? un simple sou, au
revers duquel un parfumeur a trouvé moyen
de faire graver son adresse et sa réclame.
Un poëte a dit :
La popularité, c'est la gloire en gros sous.
La pommade anti-calvitiqïïë; a" pris "ce vers
à la lettre, et recherche cette popularité.
Lé banquet annuel des sourds-muets a eu
lieu, le dimanche 23 novembre, avec son
cortège accoutumé de dignes ecclésiastiques,
de hauts fonctionnaires et de journalistes
distingués, sous l'excellente direction du
docteur Blanchet, qui a tant contribué à
améliorer le sort de ces infortunés. L'ins-
truction des sourds-muets a fait beaucoup de
progrès depuis l'abbé de l'Épée, et parmi les
hommes qui se sont le plus occupés de leur
malheureuse posilion, il faut citer le docteur
Blanchet, lequel a fondé un grand nombre
d'écoles, où chaque sourd-muet a auprès de
lui un camarade parlant de son âge ; ce moni-
teur aide naturellement l'intelligence de son
compagnon, qu'il habitue de bonne heure
à se mettre en rapport avec les autres hom-
mes. Le tort des institutions fondées jusqu'à
ce jour en faveur des sourds-muets, était de
les faire vivre en dehors de la société; le
système du docteur Blanchet, les mêle à la
vie générale, augmente leurs jouissances in-
tellectuelles et morales, et les rend capables
de suivre une profession; aussi les sourds-.
muets le regardent-il avec raison comme un
de leurs bienfaiteurs.
Rien de plus curieux que le banquet dont
FEUILLETON DE LA REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Du so NOVEMBRE.
iir PX.SI1T-AXR'
PASTORALE
Amant alterna Camoehoe.
PERSONNAGES:
MARCELLIN, peintre.
UN VIEUX MENDIANT.
UN DOMESTIQUE. - •
EMMELINE, jeune veuve. ;
L'action se passe où vous voudrez : la lisière d'un bois, mousse
Çtgazon, petit ruisseau et vieille muraille. — Marcellin, couché
> Itrre et endormi. Avec lui dorment sa peinture et tout ce qui
• ensuit : le tableau , le chevalet, etc. Emmeline, qui se promène
un livre d'une main', une ombrelle de l'autre,-s'empresse de
"apercevoir d'abord que le tableau de Marcellin aMaissé sur le
chevalet'.à l'ombre d'un parasol.
'. EMMELINE.
Un tableau sans son peintre, et sur mes terres! ce'rte
Jai droit d'aubaine un peu s tir" cette oeuvre déserte.
'-°3'0us, et sans scrupule.- ''
[Elle s'approche du chevalet et regarde le tableau.)
; ' Ah! que c'est beau cela!
Rien qu'un lambeau de toile, et tout un monde est là :
lout, le soleil avec le voile bleu des nues;
JC1> la plaine; là, les montagnes connues,
Les flots' d'argent qu'au loin déroule le ruisseau,
!res bouleaux au tronc blanc le mobile" faisceau;
LeVieux murj habillé d'ombre et de mousse, où glisse
Un chaud rayon, dorant la pierre humide et lisse.
C'est simple et grand. Une âme y laissa son reflet,
Et cette âme n'a rien ni d'étroit ni de laid.
Heureux qui peut ainsi donner à ses pensées
Le vêtement sans fin des teintes nuancées :
Son coeur est dans ses yeux; à toute sa hauteur
Il atteint Dieu : n'est-il pas aussi créateur?
Et dans chaque regard il porte une étincelle,
Et la vie à pleins flots entre ses mains ruisselle!
Salut, artiste!
(Marcellin fait un mouvement; Emmeline l'aperçoit.)
Ah ! Dieu ! mais l'artiste était là !
Et moi qui.... S'il avait entendu tout cela ! [blesse :
L'enthousiasme, — hélas! — n'est plus droit de no-
Fi, Madame, oublier que vous êtes comtesse !
Oui, pourtant. 0 roture où le talent est roi,
Ma noblesse, front bas, s'incline devant toi.
{Regardant Marcellin.)
Il dort; il a laissé la tâcbe inachevée,
Et son sommeil l'entraîne où vit l'oeuvre rêvée.
Il est jeune. Son front est calme et pur. J'entends
Battre dans sa poitrine un bon coeur de vingt ans;
Et le sourire passe à ses lèvres mi-closes,
Ainsi que fait la brise aux fleurs fraîches ôcloses.
D'où vient-il?... Où va-t-il?... Qui l'attend à son seuil?
Est-ce une vierge en fête?... est-ce une veuve en deuil?
Quelle page a-t-il lue à l'étrange poëme,
Où, comme le premier, le dernier mot c'est : aime?
Et la gloire, ce sphynx sur le chemin fatal,
Le tient-elle bésitant devant son piédestal ?
■ (Une pause; puis, changeant de ton :)
Allons, adieu. Tous deux, au pays dos chimères,
Loin des hommes méchants et des choses amères,
Nousaurous voyagé : voilà tout. Comme lui
J'ai rêvé, rêve qui sur mon coeur aura lui!
Puis seule, j'irai vivre en ma tristesse sombre ;
Le passé, c'est la nuit aux étoiles sans nombre !
(Fausse sortie.)
Et n'être rien pour lui... Qu'il ait mon souvenir
Pourtant! les visions n'osent pas revenir!
Oui, ma main sur sa toile en veut laisser la trace!
(Elle ramasse avec précaution et la-palette et les
pinceaux; puis, tout en parlant, peint sur le ta-
bleau laissé sur le chevalet.)
Au repli du sentier le peintre dort; — il passe
Une femme; — elle arrête un instant et ses yeux
Et sa pensée; — elle a d'ineffables adieux
Pour ces beaux cheveux blonds noyés dans l'herbe verie
Pour ton bonheur promis et ta peine soufferte,
0 voyageur !...
(Elle a cessé de peindre et recule de quelques pas.)
Mon Dieu ! quel chef-d'oeuvre est-ce là!
Moi, je n'ai qu'un talent de comtesse, et voilà ■
Mon image à côté de la sienne étalée.
Il ne me reste plus qu'à prendre ma volée.
Si j'effaçais?... J'ai tout à craindre du réveil,
Et c'est qu'un moucheron peut lui donner l'éveil.
Voilà l'oisiveté! voilà la fantaisie!
Et c'est ainsi, mon Dieu ! qu'on perd la poésie !
Eh bien! j'en serai quitte avec beaucoup d'argent :
J'acbèterai... quoi donc? ce coeur intelligent?
Est-ce possible?... Au moins,'il lui faut mes excuses.
Qoaaaoao
ADMINISTRATION ET RÉDACTION : /
14, Rue d'Enghien /*>
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JOURNAL DES PUBLICATIONS NOUVELLES
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\ --'7- ->I,àr|B.-r- IMPÎUHERIE PARISIENNE. — DUPRAY DE LA MAHÉRiE, Boulevart Bonne-Nouvelle, 26 (Impasse des Filles-Dieu, 5).—1872
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M. les Auteurs et Editeurs sont invités à déposer, aux bureaux de la REVUE,
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