Titre : Le Papillon : journal des dames, des salons, des arts, de la littérature, des théâtres et des modes, rédigé par une société d'hommes du monde, d'artistes et de gens de lettres ["puis" journal littéraire]
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1832-11-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32831927d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 527 Nombre total de vues : 527
Description : 13 novembre 1832 13 novembre 1832
Description : 1832/11/13 (N39). 1832/11/13 (N39).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58323895
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N« 39.
MARDI, 13 NOVEMBRE 1832.
Ge Journal paraît les Mardis et Sa-
medis. Le prix de l'Abonnement est de
6 fr. pour trois mois, lï fr. pour six
mois, 20 fr. pour l'année, et 1 fr. de
plus par trimestre pour les de'parte-
mens. Tout ce gui concerne la rédac-
tion doit être adressé, franc de port,
au rédacteur en chef, rue Longue, n° 2.
On s'abonne chez MM. Goeurj,
place des Célestins ; Louis Babeuf, rue
Saint-Dominique, n" 2; Baron, li-
braire, rue Clermonti Bohaire, li-
braire, rue Puits-Gaillot, n° o; Bon-
nard et Royer-Dupré, papetiers, rue
de la Fromagerie; M11* Felletas, au Ca-
binet littéraire, quai de l'Archevêché.
JOURNAL DES DAMES,
DBS SALONS, DES ARTS, DE LA LITTÉRATURE, DES THEATRES ET DES MODES,
Eéïutj? par mt &pcitté Vfyommes îw movàe, Îr'2lrit0t <&ew it Uttwa.
QUESTION DRAMATIQUE.
( TROISIÈME ET DERNIER ARTICLE. )
La lice ouverte par le Précurseur, relativement à la
subvention des théâtres, se remplit chaque jour de
nouveaux champions, et la vérité ne peut manquer
de jaillir enfin du choc des opinions ou intérêts mis
en jeu par la première déclaration de principes faite
par M. Ans. P. Nous avons cru devoir répondre, pour
notre compte, à des idées que nous sommes loin d'adr
mettre comme proniables à la classe, ouvrière, dont
l'intérêt cependant leur sert seul de prétexte. Nous al-
lons donc développer encore notre manière de voir
sur la participation du peuple, soit aux plaisirs, soit
aux dépenses du théâtre, donnant, à la façon du scep-
tique Montaigne, cette opinion comme nôtre et non
comme bonne, et laissant désormais, à des écrivains plus
habiles que nous, le soin d'analyser l'économie poli-
tique à la façon de M. de Cormenin, puisque celle de
M, Dupin ne paraît pas convenable aux yeux de nos
antagonistes. C'est, à peu de chose près, du reste, la
fable du médecin tant-pis et du médecin tant-mieux.
Qu'il soit traité par l'un ou par l'autre, le malade dont
nous discutons ici le régime n'en périra peut-être pas
moins, et certes ce sera dommage, même pour MM.
les Rédacteurs du Précurseur !
Nous avons avancé, et nous persistons à le soutenir,
(d'autant plus que M. Ans. P. lui-même n'a pas cru
pouvoir le nier ), que le peuple formait les neuf dixiè-
mes des spectateurs habituels de nos théâtres. Nous
pouvons donc regarder cette question comme décidée,
et quand il serait vrai alors ( comme l'affirme M. Ans.
P., mais, comme nous persistons à le nier) que c'est
le peuple qui paye une grande portion de la subven-
tion accordée aux théâtres de Lyon, il nous semble
que cela serait tout naturel, puisqu'il en jouit dans la
proportion de la dépense qu'il a faite pour eux. Certes,
M. Ans. P. ne nous contestera pas que les revenus de
l'octroi étant perçus sur la consommation des habi-
tans, en vin, viande et autres objets soumis aux droits
d'entrée, chaque habitant de Lyon, riche ou pauvre,
en paye sa part, et que même, ce que nous déplorons
comme lui, le riche, puisque riche il y a, paye pro-
portionnellement beaucoup plus que le pauvre, puis-
qu'il consomme davantage en vin et viande qui sont
les deux objets les plus fortement imposés. Ce n'est
donc pas, comme il le prétend, le pauvre seul qui paye
pour tes plaisirs du riche, mais bien chaque habitant qui
paye sa part d'un revenu public, dont il nous paraît
tout simple de consacrer une portion à un plaisir pu-
blic aussi, auquel chacun est appelé à prendre sa
part, et auquel chacun la prend, comme le prouvent
évidemment les recettes produites les dimanches,
MARDI, 13 NOVEMBRE 1832.
Ge Journal paraît les Mardis et Sa-
medis. Le prix de l'Abonnement est de
6 fr. pour trois mois, lï fr. pour six
mois, 20 fr. pour l'année, et 1 fr. de
plus par trimestre pour les de'parte-
mens. Tout ce gui concerne la rédac-
tion doit être adressé, franc de port,
au rédacteur en chef, rue Longue, n° 2.
On s'abonne chez MM. Goeurj,
place des Célestins ; Louis Babeuf, rue
Saint-Dominique, n" 2; Baron, li-
braire, rue Clermonti Bohaire, li-
braire, rue Puits-Gaillot, n° o; Bon-
nard et Royer-Dupré, papetiers, rue
de la Fromagerie; M11* Felletas, au Ca-
binet littéraire, quai de l'Archevêché.
JOURNAL DES DAMES,
DBS SALONS, DES ARTS, DE LA LITTÉRATURE, DES THEATRES ET DES MODES,
Eéïutj? par mt &pcitté Vfyommes îw movàe, Îr'2lrit0t <&ew it Uttwa.
QUESTION DRAMATIQUE.
( TROISIÈME ET DERNIER ARTICLE. )
La lice ouverte par le Précurseur, relativement à la
subvention des théâtres, se remplit chaque jour de
nouveaux champions, et la vérité ne peut manquer
de jaillir enfin du choc des opinions ou intérêts mis
en jeu par la première déclaration de principes faite
par M. Ans. P. Nous avons cru devoir répondre, pour
notre compte, à des idées que nous sommes loin d'adr
mettre comme proniables à la classe, ouvrière, dont
l'intérêt cependant leur sert seul de prétexte. Nous al-
lons donc développer encore notre manière de voir
sur la participation du peuple, soit aux plaisirs, soit
aux dépenses du théâtre, donnant, à la façon du scep-
tique Montaigne, cette opinion comme nôtre et non
comme bonne, et laissant désormais, à des écrivains plus
habiles que nous, le soin d'analyser l'économie poli-
tique à la façon de M. de Cormenin, puisque celle de
M, Dupin ne paraît pas convenable aux yeux de nos
antagonistes. C'est, à peu de chose près, du reste, la
fable du médecin tant-pis et du médecin tant-mieux.
Qu'il soit traité par l'un ou par l'autre, le malade dont
nous discutons ici le régime n'en périra peut-être pas
moins, et certes ce sera dommage, même pour MM.
les Rédacteurs du Précurseur !
Nous avons avancé, et nous persistons à le soutenir,
(d'autant plus que M. Ans. P. lui-même n'a pas cru
pouvoir le nier ), que le peuple formait les neuf dixiè-
mes des spectateurs habituels de nos théâtres. Nous
pouvons donc regarder cette question comme décidée,
et quand il serait vrai alors ( comme l'affirme M. Ans.
P., mais, comme nous persistons à le nier) que c'est
le peuple qui paye une grande portion de la subven-
tion accordée aux théâtres de Lyon, il nous semble
que cela serait tout naturel, puisqu'il en jouit dans la
proportion de la dépense qu'il a faite pour eux. Certes,
M. Ans. P. ne nous contestera pas que les revenus de
l'octroi étant perçus sur la consommation des habi-
tans, en vin, viande et autres objets soumis aux droits
d'entrée, chaque habitant de Lyon, riche ou pauvre,
en paye sa part, et que même, ce que nous déplorons
comme lui, le riche, puisque riche il y a, paye pro-
portionnellement beaucoup plus que le pauvre, puis-
qu'il consomme davantage en vin et viande qui sont
les deux objets les plus fortement imposés. Ce n'est
donc pas, comme il le prétend, le pauvre seul qui paye
pour tes plaisirs du riche, mais bien chaque habitant qui
paye sa part d'un revenu public, dont il nous paraît
tout simple de consacrer une portion à un plaisir pu-
blic aussi, auquel chacun est appelé à prendre sa
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