Titre : Le Papillon : journal des dames, des salons, des arts, de la littérature, des théâtres et des modes, rédigé par une société d'hommes du monde, d'artistes et de gens de lettres ["puis" journal littéraire]
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1832-08-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32831927d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 527 Nombre total de vues : 527
Description : 14 août 1832 14 août 1832
Description : 1832/08/14 (N13). 1832/08/14 (N13).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58323665
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N° 13. — MARDI, 14 AOUT 1832.
Ce Journal paraît les Mardis et Sa:
médis. Le prix de l'Abonnement est de
6 fr. pour trois mois ,11 fr. pour six
mois, 20 fr. pour l'année, et l fr. de
plus par trimestre pour les départe-
mens. Tout ce qui concerne la rédac-
tion doit être adressé, franc de port ,
au rédacteur en chef, rue Longue, n° 2 •
On s'abonne chez MM. Goeury,
place des Célestins; Louis Babeuf, rue
Saint-Dominique, n° 2; Baron, li-
braire, rue Glermont; Bohaire, li-
braire, rue Puits-Gaillot, n° g; Bon-
Dard et Royer-Dupré , p'apetiers, rue
de la Fromagerie ; M"° Felletas, au Ca-
binet littéraire, quai de l'Archevêché.
JOURNAL DES DAMES,
DES SALONS, DES ARTS, DE LA LITTÉRATURE, DES THEATRES ET DES MODES,
RéUQt par me 8mété ï>'|)0mnuss îru monte, o'^-rtistts £t te <&eits te kttra.
ÉPHÉMÉRIDES. — ('14AQUT '796.)
PRISE DE PORTO-LEGNAiGO.
SSSXMIISriKDIÏo
L'exposition des tableaux des peintres lyonnais
s'est ouverte mardi dernier, 7 août, rue Saint-Côme,
D' 10.
Avant d'envisager la question de l'art, je dois signa-
ler un progrès important des mceurs contemporaines.
Il y a quelques années, l'autorité ouvrait à Lyon, à
époques fixes, une exposition qui était comme la suc-
cursale de celle de Paris : elle avait lieu tous les trois
ans, et quelques mois avant l'installation de sa soeur
de la capitale. Aujourd'hui, les choses sont changées :
l'art fait ses affaires lui-même; ce n'est plus M. le
maire qui s'entoure des peintres lyonnais, et qui, dans
les intérêts du beau, offre une honorable hospitalité à
leurs tableaux; c'est un simple citoyen qui méconnaît
un moment les exigences d'une profession utile pour
encourager un art que lui-même cultive avec zèle et
succès. — Nous l'en félicitons vivement.
Il y a dans toutes les manifestations du beau, —
dans tous les arts — un lien nécessaire, une harmo-
nie logique que j'expliquerai quelque jour, en appli-
quant cette haute théorie à des exemples locaux choi-
sis dans la sphère qui nous entoure, dans les milieux
qui nous enveloppent. Il ne sera peut-être pas sans
intérêt de prouver qu'un siècle exprime ses idées et
ses sentimens par des modes divers , mais traducteurs
également fidèles ; peu lui importe que ce soit une
ode, une thèse philosophique , un tableau, une sta-
tue, un édifice. Il y aura, à coup sûr, dans les tra-
ductions d'une pensée mère et identique, un air de pa-
renté; elles ressembleront à ces filles de l'océan qui, au
dire du poète, n'avaient une figure ni servilement uni-
forme, ni totalement différente.
Quand nous attaquerons le moyen âge, ou que
nous aborderons la renaissance, il y aura plaisir à met-
tre en regard la poésie lyonnaise et l'architecture
lyonnaise. ■— Qu'est-ce que le moyen âge, je vous
prie ? —- C'est un chaos où luttent mille élémens con-
traires ; à côté d'une inspiration religieuse et d'un en-
thousiasme ardent, pur, dévoué, les passions maté-
rielles agitent leur égoïsme, leur ingénieuse moquerie.
Il y a de l'ode et de la chanson joyeuse, du Dante et de
l'Arétin : il y a Pernette du Guillet et Louise Labbé, la
femme de chaste amour atteinte, et la femme qui provo-
que mille baisers des plus passionnés.
Je demanderai la contre-épreuve de ces idées à l'ar-
chitecture; je relèverai la fontaine d'une rue qui en
Ce Journal paraît les Mardis et Sa:
médis. Le prix de l'Abonnement est de
6 fr. pour trois mois ,11 fr. pour six
mois, 20 fr. pour l'année, et l fr. de
plus par trimestre pour les départe-
mens. Tout ce qui concerne la rédac-
tion doit être adressé, franc de port ,
au rédacteur en chef, rue Longue, n° 2 •
On s'abonne chez MM. Goeury,
place des Célestins; Louis Babeuf, rue
Saint-Dominique, n° 2; Baron, li-
braire, rue Glermont; Bohaire, li-
braire, rue Puits-Gaillot, n° g; Bon-
Dard et Royer-Dupré , p'apetiers, rue
de la Fromagerie ; M"° Felletas, au Ca-
binet littéraire, quai de l'Archevêché.
JOURNAL DES DAMES,
DES SALONS, DES ARTS, DE LA LITTÉRATURE, DES THEATRES ET DES MODES,
RéUQt par me 8mété ï>'|)0mnuss îru monte, o'^-rtistts £t te <&eits te kttra.
ÉPHÉMÉRIDES. — ('14AQUT '796.)
PRISE DE PORTO-LEGNAiGO.
SSSXMIISriKDIÏo
L'exposition des tableaux des peintres lyonnais
s'est ouverte mardi dernier, 7 août, rue Saint-Côme,
D' 10.
Avant d'envisager la question de l'art, je dois signa-
ler un progrès important des mceurs contemporaines.
Il y a quelques années, l'autorité ouvrait à Lyon, à
époques fixes, une exposition qui était comme la suc-
cursale de celle de Paris : elle avait lieu tous les trois
ans, et quelques mois avant l'installation de sa soeur
de la capitale. Aujourd'hui, les choses sont changées :
l'art fait ses affaires lui-même; ce n'est plus M. le
maire qui s'entoure des peintres lyonnais, et qui, dans
les intérêts du beau, offre une honorable hospitalité à
leurs tableaux; c'est un simple citoyen qui méconnaît
un moment les exigences d'une profession utile pour
encourager un art que lui-même cultive avec zèle et
succès. — Nous l'en félicitons vivement.
Il y a dans toutes les manifestations du beau, —
dans tous les arts — un lien nécessaire, une harmo-
nie logique que j'expliquerai quelque jour, en appli-
quant cette haute théorie à des exemples locaux choi-
sis dans la sphère qui nous entoure, dans les milieux
qui nous enveloppent. Il ne sera peut-être pas sans
intérêt de prouver qu'un siècle exprime ses idées et
ses sentimens par des modes divers , mais traducteurs
également fidèles ; peu lui importe que ce soit une
ode, une thèse philosophique , un tableau, une sta-
tue, un édifice. Il y aura, à coup sûr, dans les tra-
ductions d'une pensée mère et identique, un air de pa-
renté; elles ressembleront à ces filles de l'océan qui, au
dire du poète, n'avaient une figure ni servilement uni-
forme, ni totalement différente.
Quand nous attaquerons le moyen âge, ou que
nous aborderons la renaissance, il y aura plaisir à met-
tre en regard la poésie lyonnaise et l'architecture
lyonnaise. ■— Qu'est-ce que le moyen âge, je vous
prie ? —- C'est un chaos où luttent mille élémens con-
traires ; à côté d'une inspiration religieuse et d'un en-
thousiasme ardent, pur, dévoué, les passions maté-
rielles agitent leur égoïsme, leur ingénieuse moquerie.
Il y a de l'ode et de la chanson joyeuse, du Dante et de
l'Arétin : il y a Pernette du Guillet et Louise Labbé, la
femme de chaste amour atteinte, et la femme qui provo-
que mille baisers des plus passionnés.
Je demanderai la contre-épreuve de ces idées à l'ar-
chitecture; je relèverai la fontaine d'une rue qui en
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