Titre : Le Papillon : journal des dames, des salons, des arts, de la littérature, des théâtres et des modes, rédigé par une société d'hommes du monde, d'artistes et de gens de lettres ["puis" journal littéraire]
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1832-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32831927d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 527 Nombre total de vues : 527
Description : 04 août 1832 04 août 1832
Description : 1832/08/04 (N10). 1832/08/04 (N10).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5832365r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N° 10.—SAMEDI 4 AOUT 18».-
Ce Journal parait les mardis et samedis.
Le prix de l'abonnement est de 6 fï. pour
trois mois, 11 fr. pour six mois, et 20 (r;
pour l'année. Tour ce. qui concerne la ré-
daction doit être adressé, franc de porf, air
rédacteur en die!*, cliésf Mi Gojury, au Ca-
binet littéraire, place âes C'éiestursi, nP &.
On s'abonne au bureau du Journal, chez
MM- Louis BaBeuf, rue Saint-Domini'que,
nfl 2-; Baron, libraire, vaé Cliermont^n. S ;
Botoirej, l&rajre:, ruePuitsi-Gaillot, n, 0 9-;
Bonnaid et Royer-D.upré, papetiers^ rue
de- la Fromagerie, n° 5; M1Ie Felletas , au
Cabinet littéraire, quai de l'Archevêché-
Juurwâl Itor* Wnw$.
RÉDIGÉ PAR UNE SOCIÉTÉ
D'HOMMES DU MONDE r D/ARTISTES ET> DE GENS DE iETTRES.
(HISTOIRE CONTEMPORAINE.)
Il n'y a guère, plus de vingt-un ans crue le canon des In-
-ralides tonna,.-r-et la France et l'Europe furent attentives,
CQjxixas s'U se,fût agi pour elles de toute.leur.destinée.
Chacun .comptait avec, anxiété les détonations dii
bronze , car une grande chose devait être annoncée
ainsi :. \in.gl;-et-un..c.Qups pour une fille , cent-un pour
un. garçon 1 ■
Le vingt-deuxième coup eut, du retentissement dans
tous.les coeurs,— il apprenait au monde que l'Empereur
avait un héritier, — que Rome avait un maître! :
La Rome, déchue des pontifes , devait remonter y à
i',0sabre du fils de Napoléon, jusque, vers ses temps an-
tiques de splendeur et de liberté.,— Un nouveau César
lui était né I
Oh ! que de gloire, que, de voeux entourèrent alors
le royal berceau !...-~-Nous pouvons le dire à présent
que ce berceau n'est plus qu'une tombe, — notre culte
qu'un souvenir ! —à présent que la volonté de Dieu même
ne pourrait pas rattacher la France à. cette étonnante dy-
nastie , qui, pendant quinze ans, fut son heureuse étoile !
Pleurer le fds du héros , ce n'est plus de la politique, c'est
de l'histoire; — car la mort a passé au travers de cette
glorieuse famille, —, etelle a tout fauché! — et le père et
le fils, jetés parla gloire et le hasard s.ur les deux pre-
otieBSKtrêtoes du Baondfi,, so^t morts, tou-s les deux dans
les chaînes de l'exil .1
L'esto>tnae a tué l'un , dit-on, :'!*■ poitrine a fait mc-urir
l'autre! —*>FaiSse le Ciel qu'il n'y ait pas sxaws, ces. deux
tomber, ouvertes ayant le temps, quelque horrible mystère,
quelque infâme profanation de, tout, ce qui fut beau, et
grand sur lateçre! '
Et,j—à yiB.gt-et-ttni ans et quatre »ois> de diSstanqe ,,■>—le
eanfln- de l!A.utriehe a.révélé la mort d'un enfant né RQ.Ï
.qwe. le sort; a.yait; abaissé- au- niveau de doc? eoEaïfte soft
fkrfi: élevai t stagnera desj d<*CS a«,Biivqau de ROI !
XI sera safts(fonte peniftis: à eetui qui a. YU.le.s pompes
de soja berceau, dei dire à- lajFr»njce lest lentes, et ofosenres
doiuleursi de. sa, tombe.
Personne peut-être, ©'a; pleuré- s»r- cette dernière agonie
du jeune descendant de Napoléon. Sa mère était bien là.,
maisj il y ai loag^temps que cette mè^e n'était plius* fran-
çaise!.-^ Lfii sajsg impérial d'Autriche n'a. jamais po ,.
bosbear àta $raace; t voyes: Mape-ARtoiaette et ^
Louise! ~-'M$!<~
Et le fils de cette dernière, né français, est mo t '$$$-
çais, malgré les absurdes ordonnances de Louis x,f '$$%-■
voulaient lui ravir ce titre de gloire, — le seul qu I$î*
restât; — et son dernier voeu a été pour cette patrie,' q_ '1.
lui doit au moins des larmes, si elle n'a jpas voulu lui
donner un trône. " /,.; V~*
C'est loin d'elle, c'est au château de Schoenbruniï,^^k
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binet littéraire, place âes C'éiestursi, nP &.
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MM- Louis BaBeuf, rue Saint-Domini'que,
nfl 2-; Baron, libraire, vaé Cliermont^n. S ;
Botoirej, l&rajre:, ruePuitsi-Gaillot, n, 0 9-;
Bonnaid et Royer-D.upré, papetiers^ rue
de- la Fromagerie, n° 5; M1Ie Felletas , au
Cabinet littéraire, quai de l'Archevêché-
Juurwâl Itor* Wnw$.
RÉDIGÉ PAR UNE SOCIÉTÉ
D'HOMMES DU MONDE r D/ARTISTES ET> DE GENS DE iETTRES.
(HISTOIRE CONTEMPORAINE.)
Il n'y a guère, plus de vingt-un ans crue le canon des In-
-ralides tonna,.-r-et la France et l'Europe furent attentives,
CQjxixas s'U se,fût agi pour elles de toute.leur.destinée.
Chacun .comptait avec, anxiété les détonations dii
bronze , car une grande chose devait être annoncée
ainsi :. \in.gl;-et-un..c.Qups pour une fille , cent-un pour
un. garçon 1 ■
Le vingt-deuxième coup eut, du retentissement dans
tous.les coeurs,— il apprenait au monde que l'Empereur
avait un héritier, — que Rome avait un maître! :
La Rome, déchue des pontifes , devait remonter y à
i',0sabre du fils de Napoléon, jusque, vers ses temps an-
tiques de splendeur et de liberté.,— Un nouveau César
lui était né I
Oh ! que de gloire, que, de voeux entourèrent alors
le royal berceau !...-~-Nous pouvons le dire à présent
que ce berceau n'est plus qu'une tombe, — notre culte
qu'un souvenir ! —à présent que la volonté de Dieu même
ne pourrait pas rattacher la France à. cette étonnante dy-
nastie , qui, pendant quinze ans, fut son heureuse étoile !
Pleurer le fds du héros , ce n'est plus de la politique, c'est
de l'histoire; — car la mort a passé au travers de cette
glorieuse famille, —, etelle a tout fauché! — et le père et
le fils, jetés parla gloire et le hasard s.ur les deux pre-
otieBSKtrêtoes du Baondfi,, so^t morts, tou-s les deux dans
les chaînes de l'exil .1
L'esto>tnae a tué l'un , dit-on, :'!*■ poitrine a fait mc-urir
l'autre! —*>FaiSse le Ciel qu'il n'y ait pas sxaws, ces. deux
tomber, ouvertes ayant le temps, quelque horrible mystère,
quelque infâme profanation de, tout, ce qui fut beau, et
grand sur lateçre! '
Et,j—à yiB.gt-et-ttni ans et quatre »ois> de diSstanqe ,,■>—le
eanfln- de l!A.utriehe a.révélé la mort d'un enfant né RQ.Ï
.qwe. le sort; a.yait; abaissé- au- niveau de doc? eoEaïfte soft
fkrfi: élevai t stagnera desj d<*CS a«,Biivqau de ROI !
XI sera safts(fonte peniftis: à eetui qui a. YU.le.s pompes
de soja berceau, dei dire à- lajFr»njce lest lentes, et ofosenres
doiuleursi de. sa, tombe.
Personne peut-être, ©'a; pleuré- s»r- cette dernière agonie
du jeune descendant de Napoléon. Sa mère était bien là.,
maisj il y ai loag^temps que cette mè^e n'était plius* fran-
çaise!.-^ Lfii sajsg impérial d'Autriche n'a. jamais po ,.
bosbear àta $raace; t voyes: Mape-ARtoiaette et ^
Louise! ~-'M$!<~
Et le fils de cette dernière, né français, est mo t '$$$-
çais, malgré les absurdes ordonnances de Louis x,f '$$%-■
voulaient lui ravir ce titre de gloire, — le seul qu I$î*
restât; — et son dernier voeu a été pour cette patrie,' q_ '1.
lui doit au moins des larmes, si elle n'a jpas voulu lui
donner un trône. " /,.; V~*
C'est loin d'elle, c'est au château de Schoenbruniï,^^k
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