Presse et revues
8 pages
Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 23 février 1918 23 février 1918
Description : 1918/02/23 (A41,N4). 1918/02/23 (A41,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5824316m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
41e ANNÉE
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N° 4
SOMMAIRE DU N° 4 DU 23 FÉVRIER (918
I/a Politique do l'Empire Allemand depuis la guerre en ce
qui concerne les impôts sur les transports et le relè-
vement'des tarifs.des chemins de 1er.
Les Chemins de fer et la Guerre.
La Réorganisation des Services du Contrôle au Ministère
des Travaux,Publics. .
Informations. — Comité Consultatif.
Le Transport, de la viande.
Avis financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction à M. GEORGES ALLIX, Rédacteur en Chef,
et ce qui a trait à l'Administration, à M. JEAN HAGUET, Administrateur.
La Politique de l'Empire Alterna depuis la pm
en ce qui concerne les impôts sur les transports
et le relèvement des tarifs des chemins de fer.
(Suite et. fin.)
Relèvement général des tarifs. — La nécessité d'un
relèvement général des tariTs-voyageurs et -marchan-
dises avait été signalée aux dilïérents Etats de l'Em-
pire dans le courant de l'année dernière.
Intervenant dans la discussion du budget des che-
mins de fer prussiens pour l'exercice 1917-1918, M. de
Breitenbach, ministre des Chemins de fer, faisait, en ce
qui concerne la question du relèvement des tarifs, les
déclarations suivantes :
« La situation financière des Etats devient de plus
en plus difficile, et leurs administrations doutent d&
pouvoir attendre bien longtemps encore avant d'entrer
dans la voie des relèvements de tarifs. C'est d'ailleurs
pourquoi il était nécessaire que l'Empire commençât
par appliquer l'impôt sur les transport 0, afin que nous
soyons à même de juger d'une façon sûre dans quelle
.mesure cet impôt grève le trafic, et. dans quelle mesure
ce trafic peut encore être grevé. En ce qui concerne
notre trafic d'exportation, que certains craignent de
voir compromettre, on peut être assuré que le plus
grand soin sera toujours apporté au remaniement.des
tarifs concernant ce trafic. Je dois mentionner d'autre
part, en ce qui concerne nos projets de tarification
nouvelle, l'union étroite dans laquelle nous avons
intérêt à agir avec l'Autriche-Hongrie et les Etats bal-
kaniques. Des travaux préparatoires dans ce sens sont
d'ailleurs en cours, ces Etats ayant à ce sujet la même
conception que nous. Il serait à souhaiter que la classi-
fication de nos tarifs-marchandises présentât le plus
d'analogie avec celle de ces pays voisins, car l'unifica-
tion en matière de classification et de prescriptions des
tarifs présente pour le trafic-marchandises les plus
grands avantages, sans qu'il soit d'ailleurs nécessaire
que les taux des tarifs- soient semblables. Enfin, en ce
qui concerne les tarifs exceptionnels, j'estime qu'ils
doivent continuer à tenir une place prépondérante,'car
seuls ils donnent la possibilité de s'adapter à des cir-
constances économiques particulières.
« En résumé, conclut le ministre des Chemins de fer,
je suis d'avis, comme l'ont dit plusieurs députés et le
rapporteur du budget, qu'un relèvement des tarifs ne
peut être évité. Il faut songer que rien que le nouvel
impôt sur les charbons va entraîner une' aggravation
de dépenses de 100 millions de marks par an, aggrava-
tion à laquelle viennent s'ajouter celles résultant des
améliorations de salaires pour le personnel et celle qui
résulte de la hausse énorme du prix de toutes les
matières. En présence de tous ces. accroissements de
dépenses, je crois que le Parlement doit. concevoir
avec moi qu'il est impossible à l'avenir d'équilibrer
noire budget sans recourir à des relèvements de tarifs.
Je sais que c'est une tâche difficile, au point de vue de
l'économie nationale, d'opérer judicieusement un rema-
niement complet en matière de tarifs de chemins de
fer, mais l'on peut être assuré que cette tâché sera
accomplie avec les soins les plus minutieux et entre-
prise non, seulement par nos collaborateurs habituels,
mais avec la coopération de toutes les personnes com-
pétentes en la matière. »
De son côté, le ministre bavarois des Transports
exposait en ces termes au Comité consultatif des Che-
mins de fer la nécessité du relèvement des tarifs :
« Par suite des fortes dépenses occasionnées par ,1a
guê'rre, disait le ministre, et du recul simultané dii
trafic commercial, les résultats financiers de l'exploi-
tation de l'exercice 1914-1915, ont laissé une insuffisance
de 22 millions de marks, qui a pu être couverte par les
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N° 4
SOMMAIRE DU N° 4 DU 23 FÉVRIER (918
I/a Politique do l'Empire Allemand depuis la guerre en ce
qui concerne les impôts sur les transports et le relè-
vement'des tarifs.des chemins de 1er.
Les Chemins de fer et la Guerre.
La Réorganisation des Services du Contrôle au Ministère
des Travaux,Publics. .
Informations. — Comité Consultatif.
Le Transport, de la viande.
Avis financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction à M. GEORGES ALLIX, Rédacteur en Chef,
et ce qui a trait à l'Administration, à M. JEAN HAGUET, Administrateur.
La Politique de l'Empire Alterna depuis la pm
en ce qui concerne les impôts sur les transports
et le relèvement des tarifs des chemins de fer.
(Suite et. fin.)
Relèvement général des tarifs. — La nécessité d'un
relèvement général des tariTs-voyageurs et -marchan-
dises avait été signalée aux dilïérents Etats de l'Em-
pire dans le courant de l'année dernière.
Intervenant dans la discussion du budget des che-
mins de fer prussiens pour l'exercice 1917-1918, M. de
Breitenbach, ministre des Chemins de fer, faisait, en ce
qui concerne la question du relèvement des tarifs, les
déclarations suivantes :
« La situation financière des Etats devient de plus
en plus difficile, et leurs administrations doutent d&
pouvoir attendre bien longtemps encore avant d'entrer
dans la voie des relèvements de tarifs. C'est d'ailleurs
pourquoi il était nécessaire que l'Empire commençât
par appliquer l'impôt sur les transport 0, afin que nous
soyons à même de juger d'une façon sûre dans quelle
.mesure cet impôt grève le trafic, et. dans quelle mesure
ce trafic peut encore être grevé. En ce qui concerne
notre trafic d'exportation, que certains craignent de
voir compromettre, on peut être assuré que le plus
grand soin sera toujours apporté au remaniement.des
tarifs concernant ce trafic. Je dois mentionner d'autre
part, en ce qui concerne nos projets de tarification
nouvelle, l'union étroite dans laquelle nous avons
intérêt à agir avec l'Autriche-Hongrie et les Etats bal-
kaniques. Des travaux préparatoires dans ce sens sont
d'ailleurs en cours, ces Etats ayant à ce sujet la même
conception que nous. Il serait à souhaiter que la classi-
fication de nos tarifs-marchandises présentât le plus
d'analogie avec celle de ces pays voisins, car l'unifica-
tion en matière de classification et de prescriptions des
tarifs présente pour le trafic-marchandises les plus
grands avantages, sans qu'il soit d'ailleurs nécessaire
que les taux des tarifs- soient semblables. Enfin, en ce
qui concerne les tarifs exceptionnels, j'estime qu'ils
doivent continuer à tenir une place prépondérante,'car
seuls ils donnent la possibilité de s'adapter à des cir-
constances économiques particulières.
« En résumé, conclut le ministre des Chemins de fer,
je suis d'avis, comme l'ont dit plusieurs députés et le
rapporteur du budget, qu'un relèvement des tarifs ne
peut être évité. Il faut songer que rien que le nouvel
impôt sur les charbons va entraîner une' aggravation
de dépenses de 100 millions de marks par an, aggrava-
tion à laquelle viennent s'ajouter celles résultant des
améliorations de salaires pour le personnel et celle qui
résulte de la hausse énorme du prix de toutes les
matières. En présence de tous ces. accroissements de
dépenses, je crois que le Parlement doit. concevoir
avec moi qu'il est impossible à l'avenir d'équilibrer
noire budget sans recourir à des relèvements de tarifs.
Je sais que c'est une tâche difficile, au point de vue de
l'économie nationale, d'opérer judicieusement un rema-
niement complet en matière de tarifs de chemins de
fer, mais l'on peut être assuré que cette tâché sera
accomplie avec les soins les plus minutieux et entre-
prise non, seulement par nos collaborateurs habituels,
mais avec la coopération de toutes les personnes com-
pétentes en la matière. »
De son côté, le ministre bavarois des Transports
exposait en ces termes au Comité consultatif des Che-
mins de fer la nécessité du relèvement des tarifs :
« Par suite des fortes dépenses occasionnées par ,1a
guê'rre, disait le ministre, et du recul simultané dii
trafic commercial, les résultats financiers de l'exploi-
tation de l'exercice 1914-1915, ont laissé une insuffisance
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