Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 mars 1899 18 mars 1899
Description : 1899/03/18 (A22,N11). 1899/03/18 (A22,N11).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58241625
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
22ô ANVKK
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N" 11
TÉLÉPHONE — 29, riio de Londres. — TÉLÉPHONE
XXIIe Année.
N 11.
18 Mars 1899
SOMMAIRE DU N* Il DU 18 MARS 1899
Les institutions de prévoyance des Compagnies de chemins
de fer.
Bulletin parlementaire : Les traites de transports de la guerre. —
Discussion de l'interpellation Dcnys Cochin.
Correspondance : La suppression des tarifs communs d'office.
Informations : Les suites judiciaires. — Les communications entre
Paris et Marseille. — La nouvelle direction du « Bulletin annote des
chemins de fer ». — Ouverture de ligne.
Les tarifs de voyageurs.
Nouvelles étrangères : L'ours et la baleine en Chine. — Freins
continus et attelages automatiques en Angleterre. — Les cartes
d'ouvriers sur le reseau prussien.— Chemins de fer anglo-allemands
dans l'Afrique orientale. — Les chemins de fer de Natal.
Navigation : La forme de radoub r,° 4 et les travaux du port du
Havre. — L'achèvement du canal de la Marne â la Saône. — La
concurrence transatlantique. — Berli» port de mer. — Les nouveaux
règlements sur la maiine marchande russe. — Nouveau service
allemand dans le Pacifique.
Aux Travaux publics : Bulletin du personnel. — Tarifs homologués.
Annonces financières.
Annonces commerciales.
LES INSTITUTIONS DE PKÊ\0Y«
DES COMPAGNIES DE CHEMINS DE FER
Chaque année, les grandes Compagnies de clie-
mins de fer, dans leurs rapports annuels, ont soin
de mellre en évidence les résultats et les charges
des Institutions de prévoyance créées en faveur de
leur personnel, presque depuis l'origine,et qui se
sont progressivement développées depuis lors.
Nous-mêmes nous avons eu soin d'attirer l'atten-
tion de nos lecteurs sur ce chapitre particulière-
ment intéressant : la gestion des grandes Compa-
gnies. 11 n'est pas hors de propos d'y revenir
encore, au moment où M. Albert Trombert qui a
eu à sa disposition tous les documents émanant
des diverses Compagnies, les coordonne dans un
travail d'ensemble qui vient de paraître. (1)
M. Albert Trombert est secrétaire de la Société
pour l'étude de la participation aux bénéfices.
Mais nous lui rendons la justice qu'il n'a pas tenté
de faire mellre en application dans les chemins de
fer, cette formule de la participation aux béné-
fices, qui ne convient qu'à un très petit nombre
d'industries déterminées, et ne saurait être adop-
tée par la plupart des grandes industries. Ri-
goureusement appliquée, elle s'y heurterait à une
impossibilité, et, si on ne l'applique qu'à peu
près, ce qui serait inévitable, on la transformerait
en une sorte de gratification arbitraire, fonction
des sentiments de bienveillante générosité du
patron ou de la Compagnie, ce qui est la pire forme
d'amélioration sociale.
C'est aux caisses de retraite que les Compagnies
de chemins de 1er se sont appliquées principale-
(1) Les Institutions de prévoyance des Compagnies de
chemins de fer, par A. THOMIIKIIT. Chez Chiiix. 18!)9.
meut. Et. certes, il n'est pas de pensée plus louable,
de préoccupation plus digne de l'industrie, que
celle de mettre ses collaborateurs à l'abri du souci
de ce qu'ils deviendront aux heures frigides de
la vieillesse, alors qu'avec l'énergie expirante va
disparaître le salaire, qui en était la légitime ré-
munération. « Il ne faut pas, disait François Bar-
« tholony, dès 1844, que les hommes qui consu-
« ment leur vie au service de la Compagnie, soient
« exposés à tomber un jour dans l'abandon et le
« besoin. La dignité d'une grande administration
« souffre toujours de l'humiliation où se trouvent
« réduits ceux qui ont eu l'honneur de jouir de
« sa confiance et d'exercer une part quelconque de
« son autorité. » Ces paroles, d'un des grands
créateurs de l'industrie des chemins de fer
clans notre pays, ont été, dès l'origine, tou-
jours présentes à l'esprit des administrateurs des
Compagnies; c'est dans leur intelligence et dans
leur coeur, qu'avant l'apparition sur notre planète
des docteurs ès-sciences sociales de tous bords, et
sans attendre objurgations, conseils ou menaces,
qu'ils ont trouvé les raisons et les institutions dont
le personnel recueille aujourd'hui les fruits.
En principe, le sr.Iaire devrait être la rémuné-
ration intégrale du travail, et celui qui l'a gagné
devrait en avoir l'entière disposition. Toute com-
binaison qui a pour effet d'en distraire une par-
tie, de lui donner une affectation spéciale, empiète
sur la liberté de celui à qui il appartient légitime-
ment. Ce serait à lui à prévoir les mauvais jours,
à s'assurer de son libre mouvement contre les
éventualités fâcheuses de la vie, contre l'inévi-
table diminution de sa valeur, de ses forces, de sa
santé; et si les institutions destinées à emmaga-
siner le dépôt sacré des économies étaient plus
accessibles, plus répandues, peut-être cela suffi-
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N" 11
TÉLÉPHONE — 29, riio de Londres. — TÉLÉPHONE
XXIIe Année.
N 11.
18 Mars 1899
SOMMAIRE DU N* Il DU 18 MARS 1899
Les institutions de prévoyance des Compagnies de chemins
de fer.
Bulletin parlementaire : Les traites de transports de la guerre. —
Discussion de l'interpellation Dcnys Cochin.
Correspondance : La suppression des tarifs communs d'office.
Informations : Les suites judiciaires. — Les communications entre
Paris et Marseille. — La nouvelle direction du « Bulletin annote des
chemins de fer ». — Ouverture de ligne.
Les tarifs de voyageurs.
Nouvelles étrangères : L'ours et la baleine en Chine. — Freins
continus et attelages automatiques en Angleterre. — Les cartes
d'ouvriers sur le reseau prussien.— Chemins de fer anglo-allemands
dans l'Afrique orientale. — Les chemins de fer de Natal.
Navigation : La forme de radoub r,° 4 et les travaux du port du
Havre. — L'achèvement du canal de la Marne â la Saône. — La
concurrence transatlantique. — Berli» port de mer. — Les nouveaux
règlements sur la maiine marchande russe. — Nouveau service
allemand dans le Pacifique.
Aux Travaux publics : Bulletin du personnel. — Tarifs homologués.
Annonces financières.
Annonces commerciales.
LES INSTITUTIONS DE PKÊ\0Y«
DES COMPAGNIES DE CHEMINS DE FER
Chaque année, les grandes Compagnies de clie-
mins de fer, dans leurs rapports annuels, ont soin
de mellre en évidence les résultats et les charges
des Institutions de prévoyance créées en faveur de
leur personnel, presque depuis l'origine,et qui se
sont progressivement développées depuis lors.
Nous-mêmes nous avons eu soin d'attirer l'atten-
tion de nos lecteurs sur ce chapitre particulière-
ment intéressant : la gestion des grandes Compa-
gnies. 11 n'est pas hors de propos d'y revenir
encore, au moment où M. Albert Trombert qui a
eu à sa disposition tous les documents émanant
des diverses Compagnies, les coordonne dans un
travail d'ensemble qui vient de paraître. (1)
M. Albert Trombert est secrétaire de la Société
pour l'étude de la participation aux bénéfices.
Mais nous lui rendons la justice qu'il n'a pas tenté
de faire mellre en application dans les chemins de
fer, cette formule de la participation aux béné-
fices, qui ne convient qu'à un très petit nombre
d'industries déterminées, et ne saurait être adop-
tée par la plupart des grandes industries. Ri-
goureusement appliquée, elle s'y heurterait à une
impossibilité, et, si on ne l'applique qu'à peu
près, ce qui serait inévitable, on la transformerait
en une sorte de gratification arbitraire, fonction
des sentiments de bienveillante générosité du
patron ou de la Compagnie, ce qui est la pire forme
d'amélioration sociale.
C'est aux caisses de retraite que les Compagnies
de chemins de 1er se sont appliquées principale-
(1) Les Institutions de prévoyance des Compagnies de
chemins de fer, par A. THOMIIKIIT. Chez Chiiix. 18!)9.
meut. Et. certes, il n'est pas de pensée plus louable,
de préoccupation plus digne de l'industrie, que
celle de mettre ses collaborateurs à l'abri du souci
de ce qu'ils deviendront aux heures frigides de
la vieillesse, alors qu'avec l'énergie expirante va
disparaître le salaire, qui en était la légitime ré-
munération. « Il ne faut pas, disait François Bar-
« tholony, dès 1844, que les hommes qui consu-
« ment leur vie au service de la Compagnie, soient
« exposés à tomber un jour dans l'abandon et le
« besoin. La dignité d'une grande administration
« souffre toujours de l'humiliation où se trouvent
« réduits ceux qui ont eu l'honneur de jouir de
« sa confiance et d'exercer une part quelconque de
« son autorité. » Ces paroles, d'un des grands
créateurs de l'industrie des chemins de fer
clans notre pays, ont été, dès l'origine, tou-
jours présentes à l'esprit des administrateurs des
Compagnies; c'est dans leur intelligence et dans
leur coeur, qu'avant l'apparition sur notre planète
des docteurs ès-sciences sociales de tous bords, et
sans attendre objurgations, conseils ou menaces,
qu'ils ont trouvé les raisons et les institutions dont
le personnel recueille aujourd'hui les fruits.
En principe, le sr.Iaire devrait être la rémuné-
ration intégrale du travail, et celui qui l'a gagné
devrait en avoir l'entière disposition. Toute com-
binaison qui a pour effet d'en distraire une par-
tie, de lui donner une affectation spéciale, empiète
sur la liberté de celui à qui il appartient légitime-
ment. Ce serait à lui à prévoir les mauvais jours,
à s'assurer de son libre mouvement contre les
éventualités fâcheuses de la vie, contre l'inévi-
table diminution de sa valeur, de ses forces, de sa
santé; et si les institutions destinées à emmaga-
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