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Portes de septembre 4264. Dans le champ, une
palme ou une épée cruciforme soutenue par une
main et accostée d'une étoile et d'un croissant;
en légende : f s. RENAVDI CAPELL[AN]I DARANDAS.
— Au XVe siècle, il y avait à Arandas une
confrérie du Saint-Esprit et une autre du corps du
Christ. — Arandas eut pour seigneur, au XVIe siè-
cle, Claude Guichard, jurisconsulte, historiogra-
phe, poète et antiquaire. Cette terre avait été dé-
tachée en sa faveur du marquisat de Saint-Ram-
bert, par Amé, bâtard de Savoie. Au dernier siècle.
Arandas était possédé par la famille Trocu de
la Croze.
V. Guichenon, Bugey, pr., p. 222, 231, 254.— La Teysson-
nière, t. IV, p. 525. — Nobil. Bresse, p. 485. — Archives
de l'Ain, tit. Portes, dans la série H.
ARANDON, ham. de Groslée. De Arandone. Ce
village existait déjà en 1271.
V. Archives du Rhône, fonds d'Ainay, 2e arm., vol. 60, n°5
joint.
ARANDOZ, ham. de Chalamont.
ARBARINE, rivière affluent de l'Ain.
ARBENT, canton d'Oyonnax. Albent, Albeins,
Albenc, ecclesia de Albenco, castrum Arbenci in
terra Montanea, Arban, Arbant. Paroisse sous
le vocable de saint Laurent ; l'abbé d'Ambronay
nommait à la cure. — Le nom d'Arbent se ren-
contre pour la première fois dans une charte sans
date, mais de la fin du XIe ou du. commencement
du XIIe siècle. — Les religieux d'Ambronay possé-
daient à Arbent un prieuré dont l'église, sous le
vocable de saint Laurent, remplaça la mère église,
sous celui de l'Assomption, déjà ruinée au
XVIIe siècle. Ce prieuré fut uni à la manse abbatiale
d'Ambronay en 1362, puis désuni. On ne connaît
que quelques-uns de ses prieurs. Il fut incendié
et détruit, ainsi que la plus grande partie du vil-
lage, pendant les guerres du XVIIe siècle. Claude
Torchefelon, chanoine de Saint-Chef en Dauphiné,
jouissait de ses revenus en 1668. A cette époque,
le curé ne percevait pour son entretien que la
dîme des deux villages de Bouvant et de Massia.
La seigneurie d'Arbent était en toute justice. Elle
fut possédée d'abord par les comtes de Bourgogne,
puis par les sires de Thoire-Villars (v. 1260), qui
en firent bâtir le château-fort et accordèrent aux
habitants des franchises et libertés, le 11 no-
vembre 1304. Les comtes de Savoie succédèrent
aux sires de Villars par contrat de 1402, et inféo-
dèrent la terre d'Arbent, en 1436, à Hugonin Ale-
man, chevalier, dont la fille la porta en dot à
Jacques de Chalant, seigneur de Varey. Elle passa
depuis à la famille de Châteauvieux, et, à la fin
du XVIe siècle, à celle de la Guiche. François de la
Guiche la vendit, en 1656, à Jean-Philibert de
Dortan. François de Dortan l'aliéna, en 4703, à
Pierre Gauthier, conseiller du roi, dont les des-
cendants en jouirent jusqu'en 1787. En 4789, elle
appartenait à Louis Claret de la Tourette.
V. Guichenon, Bresse et Bugey, p. 8. — Id., Bibliotheca
Sebusiana, p. 43. — Cartulaire de Savigny et d'Ainay,
p. 1012. — Debombourg, Archives du Bugey, t. Ier. —
Visites pastorales de 1655, fol. 154. — J. Baux, Nobil. du
Bugey, p. 6.
ARBERE, ham. de Divonne. Arbeire, Arbois. En
1131 vivait un Humbert d'Arbere, témoin d'une
donation faite à l'abbaye de Bonmont. Au mois de
mai 1231, Gaucher, chevalier d'Ornex, céda, du
consentement de sa femme et de ses fils, à l'abbaye
de Bonmont la terre d'Arbeire et d'autres droits.
V. Doc. Genève, t. IV, 2e partie, p. 48. — Regeste Genevois,
nos 280 et 651.
ARBIGNIEU, canton de Belley. Capellanus de
Albigniaco ; ecclesia de Arbigniaco. — Paroisse
sous le vocable de saint Etienne ; l'évêque de Bel-
ley nommait à la cure. Cette paroisse n'apparaît
qu'au commencement du XIVe siècle ; au XVIIe son
église était unie à celle de Pézieux. — Arbignieu
dépendait de la seigneurie de Cordon.
V. Pouillé du diocèse de Belley, au XVIIe siècle, imprimé. —
Pouillé du même diocèse, à la Bibliothèque nationale, sous
le n° 1001 des mss.
ARBIGNIEUX, commune de Relevant. Fief
possédé au commencement du XVe siècle par Amé
de Bagié, seigneur de Bereins. Sa fille le porta en
dot à Pierre de Brie, écuyer. Il passa, en 1596, à la
famille des de Gonard, seigneurs de la Chassagne.
Jean de Gonard le laissa à Françoise Bachet de
Mézériat, sa femme, dont la fille d'un autre lit
l'aliéna à Pierre de Corsant, bailli de Dombes, qui
le fit unir à son comté de Bereins et de Baneins.
V. Not. sur les fiefs et paroisses de l'arrondissement de
Trévoux, p. 8.
ARBIGNY, canton de Pont-de-Vaux. In villa
Albiniaco, presbiter Abuniaci : Arbuniaci capel-
lanus, Albinies; ecclesia d'Arbignia, parrocchia
Arbigniaci. — Paroisse sous le vocable de saint
