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et se jette dans la rivière d'Ain près de Saint-
Maurice, après un parcours de 30 kilomètres.
Voir Archives de l'Ain, lit. Portes et Méyriat, série H. — Bossi,
Stat. de l'Ain, p. 45.
ALEX, hameau de Groissiat.
ALEMAN, ham. de Crozet.
ALLEMENT, ham. Poncin. Allamant, Aleman.
Ce village dépendait de la seigneurie de la Cueille,
en vertu de la cession faite, le 2 février 1334, à
Jean de Luyrieux, par Jean de Buenc, chevalier,
seigneur de Beaurepaire.
V. Guichenon, Bresse et Bugey, p. 9.
ALLEMOGNE, ham. de Thoiry Alamonia, Ala-
mogne. Paroisse annexe sous le vocable de saint
Claude. Vers 4100, Guy, évêque de Genève, donna
Allemogne au monastère de Saint-Victor de Ge-
nève. L'église était alors sous le vocable de Sainte-
Marie. Allemogne était jadis une seigneurie en
toute justice. — En 1300, vivait un Guillaume
d'Allemogne, damoiseau. Pendant tout le cours
du XVIIe siècle, la terre d'Allemogne fut possédée
par la famille de Livron ; elle passa depuis à celle
de Conzié.
V. Mémoires et Documents publiés par la Société d'his. et
d'archéologie de Genève, 1.1, 2meparlie, p. 153, et t. XIV,
p. 280. — J. Baux, Nobiliaire Gex, p. 107. — Brossard,
Hist. du pays de Gex, p. 119.
ALLEZETS (les), commune de Sulignat.
ALLIOUD, mas, commune de Montracol, pris
en fief, au mois de juillet 1286, par Guichard de
Chaumont, seigneur de Corgenon, de Louis, sire
de Beaujeu.
V. Aubret, t. II, p. 29.
ALLOMBERT, commune du Poizat.
ALLONZIA, ham. d'Ozan. De Alonziaco (1271).
ALLOUETTES, commune d'Ambérieux-en-
Dombes.
ALLOUETTES (les), étang, commune de San-
drans.
ALLUIRES, étang de 20 hectares 9 ares, com-
mune de Saint-Nizier-le-Désert. Cet étang occupe
l'emplacement d'un mas appelé au moyen âge les
Aloeres et les Alueres, et dépendant du doyenné de
Montberthoud. Humbert, sire de Beaujeu, le prit
sous sa sauvegarde, en 1248, moyennant une re-
devance annuelle de 7 bichets d'avoine.
V. Archives nationales, P, 1391, c. 1559 et 1510.
ALLYMES (les), ham. d'Ambérieu-en-Bugey.
Castrum Alemorum, les Alixmes. Eglise succur-
sale sous le vocable de saint Roch. — Seigneurie
avec château-fort en Bugey, inféodée en toute
justice en 1355, par Amé V, comte de Savoie, à
Nicod François, de la famille duquel elle passa
par alliance, en 1470, à Humbert de Lucinges, -
puis vers le milieu du XVIIe siècle à Claude de Ro-
chefort d'Ailly, et successivement ensuite aux fa-
milles de Suduyrand, d'Estienne et Dujast. Le châ-
teau des Allymes appartient aujourd'hui à M. de
Tricaud, qui l'a fait réparer.
V. Guichenon, Bresse et Sugéy, p, 3. — Valbonnay, t. I. —
J. Baux, Nobil. Bugey, p. 48, 81.
ALMAGNIË, ham. de Mogneneins.
ALOING, comm. de Jassans. ( V. Port de Frans.)
AMAREÏNS, canton de Saint-Trivier-sur-Moi-
gnans. Ecclesia de Marengiis, Marins, Amaren,
Amarains. Très-ancienne paroisse sous le vocable
des saints Pierre et Paul, mentionnée dès le
XIe siècle. En 1116, l'archevêque et le chapitre de
Lyon confirmèrent l'abbaye de la Chaise-Dieu dans
la possession de l'église d'Amareins, qui lui avait
été donnée, très-probablement en même temps que
celle de Saint-Trivier-en-Dombes, vers 1105, par
l'archevêque Hugues. Les prieurs de Saint-Trivier,
au nom de l'abbé de la Chaise-Dieu, restèrent col-
lateurs de la cure jusqu'en 1606 que leur prieuré
fut uni à l'ordre des Minimes, qui nommèrent
dès lors le curé. Le 5 octobre 4446, l'église d'Ama-
reins fut violée et pillée par Jean du Gour, lieute-
nant du châtelain de Châtillon, qui y enleva Phi-
lippe de Poleins, alors curé. Au XVIIe siècle, les
revenus de la cure consistaient en toutes les dîmes,
qui pouvaient produire en argent 8 ou 900 livres,
et dans la jouissance de deux terres et d'une vigne.
— Comme seigneurie, Amareins fut d'abord pos-
sédé en toute justice par les seigneurs de Fran-
cheleins, puis par ceux de Sure. En 1429, Amé-
dée, duc de Savoie, remit cette terre en augmen-
tation de fief à Philibert Andrevet, seigneur de
Corsant. Elle resta dans cette famille jusqu'à
Claude Andrévet, baron de Corsant, qui la vendit,
vers 1460, à Jean du Rousset, gentilhomme doni-
biste. Le petit-fils de ce dernier la revendit, vers
1625, à Claude Bulillon, lieutenant-général au
bailliage de Dombes, puis maître des requêtes au
parlement. Elle arriva ensuite aux Trouilleur de
