AIN
DE L' AIN
ALB
au Xe siècle. Ancienne paroisse aujourd'hui sup-
primée. L'église, sous le vocable de saint Jacques-
le-Majeur, avait pour patron temporel le doyen de
Montberthoud. Camille de Neuville, archevêque
de Lyon, qui la visita le 22 septembre 1654, dit
qu'elle « estoit belle et voûtée partout. » Au bas
il trouva quatre statues de saints, en pierre, bri-
sées par les huguenots. Les revenus de la cure
consistaient dans le tiers des dîmes, les novales et
une fondation de 40 livres et s'élevaient environ à
la somme de 500 livres. Comme fief, Agnereins
relevait de la Dombes. Il était possédé, en 1672,
par la famille de Chateaumorand, et, en 1789, par
celle de Quinsonnas.
V. Carlulaires de Savigny et d'Ainay, p. 173, 181, 1S6, 927,
916, 972, 999, 1018 et 1071. — Obituarium Lugdunensis
ecclesiae, p. 61, 271. — Documents pour servir à l'hist.
de Dombes, t. I, p, 46. — Aubrel, t. II, p. 200. — Visite
pastorale de 1651, fol. 21 v°, aux archives du Rhône.
AGUIN, ruisseau, affluent du Gland.
AIGNOZ, ham. de Ceyzérieu. On y remarque des
mouvements de terrains effectués de main d'hom-
mes, en forme de levée et qui remontent à une
haute antiquité, ainsi que l'attestent les objets en
bronze recueillis dans le voisinage.
AIGREFEUILLE. ham. deBâgé-la-Ville. Ayguer-
ruels, Ayguer-Cuels. Ancienne commanderie de
l'ordre de Saint-Lazare. Vers 1180, Ulrich III,
sire de Bâgé, donna à Saint-Vincent de Mâcon des
services qu'il était en droit de lever sur ce village.
V. Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, p. 577, Ch. DCXXII.
— Severt, in Archiep. Matisc, p. 15. — La Teyssonnière,
t. II, p. 137.
AILLE, ham. de Montceaux. Petit fief de bombes
possédé en 1672 par.Anne de Tessière, en 1712,
par Jacques Gayot, écuyer, et vendu par la
veuve de ce dernier, le 26 octobre 1751, à Fleury
Bordeaux, seigneur de Lurcy, qui en jouissait en
1789.
V. J. Baux, Nobiliaire de Bresse et Dombes, p. 178,183, 259.
AIMONT, ham. de Malafretaz.
AIN, rivière qui a donné son nom au départe-
ment. Elle prend sa source dans le Jura, au sud
de Nozeret et de Châleau-Chalon, passe à Poncin,
Pont-d'Ain et Loyes et se jette dans le Rhône
en face d'Anthon, après un parcours de 85 kilo-
mètres. Voici les principales variantes de son nom
dans les documents du moyen-âge : Fluvius qui
Igneus dicitur (VIe siècle) ; fluvius qui Equis dici-
tur (1135,1192); fluvius qui Einnis nuncupatur
(1169); ad Hent (v. 1480); fluvius qui dicitur
lnnis (1212) ; Himnis (1213); flumen qui dicitur
Enz (1212) ; ad fluvium Enz (1222); aqua de
Enz (1266); in Henz (1213) ; Hens (1230); ripa
fluvii Ynnis (1239); super Yndym (1261); aqua
Ydim (1268) ; la rivière Doyns (1398) ; la rivière
d'Ains. La largeur réduite de cette rivière est,
dans les eaux basses, de 97 mètres, dans les
moyennes de 121, dans les hautes de 133. Sa
profondeur est, dans les eaux basses, de 0m33,
dans les moyennes de 1m 33, dans les hautes de
3m 33. Sa vitesse, par minute, est de 58 mètres dans
les eaux basses, de 77 dans les moyennes et de
96 dans les hautes. Sa pente, par mètre courant,
est de 150 dix millièmes.
V. Archives de l'Ain, litres Portes, Meyriat, etc., série H.
Archives nationales, P., 488, c. 122. — Bibliotheca Sébu-
siana, p. 2S5. —Légende de S. Domilien, apud Cuich., 52
et 229. — Bossi, Statistique de l'Ain, p. 38.
AIRANT, commune de Farges. (V. Hairant.)
AISNE ou VÉSINE, canton de Bâgé-le-Châtel.
Villam Aniscum a priscis vocitatam, in vicinio
Araris fluminis; Anes, Annes,Esnes, Aisnes. D'a-
bord simple vicairie de Saint-Jean-de-Priche, en
Maçonnais, puis (1808) paroisse sous le vocable de
saint Joseph. Aisne est mentionné pour lapremière
fois dans une charte de 980. Vers 4 025, Otton,
comte de Mâcon, le donna à l'abbaye de Cluni, On
ne sait comment, cette terre arriva à la famille de
Vaugrineuse. Hugues de Vaugrineuse, chevalier,
la vendit, en 4 304, à A-mé, comte de Savoie. Le comte
Aymon l'inféoda, en 4339, à Guy de Chevriers,
puis la retira pour la remettre, eu 1356, à Guillaume
de la Baume, seigneur de l'Abbergement, dont les
descendants la vendirent, en 1507, à Philibert
Andrevet, seigneur de Corsant. La veuve de ce der-
nier la céda, en 4536, à la famille de la Baume,
qui en jouissait lors de la convocation des Etats-
Généraux.
V. Cartulaire A de Cluni, ch. 72 ; carlul. B., f° 06, ch. 561 ; —
Guichenon, Bresse et Bugey, p. 50. Preuv., p. 61.— Juenin,
Hist. de Tournus, t. II, p. 196,197.— Aubret, t.Ier, p. 159.
ALBARINE, Albarona (1136 et 1140), Albalona
(1236). Rivière qui prend sa source dans la com-
mune de Brénod, arrose Champdor, Cormaranche,
Chalex, Tenay, St-Rambert, Torcieu, St-Denis,
