Titre : Arcachon-saison : journal des étrangers
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1892-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32700777c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 février 1892 04 février 1892
Description : 1892/02/04 (A5,N185)-1892/02/10. 1892/02/04 (A5,N185)-1892/02/10.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5817086w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-5721
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Cinquième année: «• 185 LE N UMKKO |Q CENT MI-.S - _-•- 4- 10 Février 1 «9a
ARCACHON <3IRQNDEN ;
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MAXIM* I MIMIM* KM M/ ■/ RI AT l>V «If».
Jaa> 17 7.S —1.7 0 0 (beau temps
M I0.S »•«> * 7 |>etile fduie
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Service Médical
B»oc«««U>*>-M«MI«>«li%a Cltlilll lil
MM. BONN AI., pUce de la Mairie 2à4h.e.
BOURBIER.'-'""«•'•••«e**11»'» »*« »
DÈCHAMPS, (■&) villa Tibur.... 143.
FESTAL.v.Daïid (t.d'biver).... t*4 .
HAMEAU,pér*(*ie.Ste-Anne40 là& >
A. HAMEAU.c. SU Ai.nefO.... 144 »
LALESQUE,(OA jb. la plage 350. tà4 .
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MM. F ABBE père et Ils bout. de U 9h.a 12 h.
Plage (annexe d* l'Hôtel de France) i à 5 h.
LEYS, avenue Gambette de 10 h m.
(C»irargi«n>dentiete américain.) 4 5 h ».
M«» AVRIL, boul. de la Plage _
COLOMBIEn, e. Tarta» —
ORELLET, beul. de la Plage 130. —
«■■Wa»»»-—
A.r««ekon-a»a\te>on e»t en vente:
A P*ri$ : kiotquet 34 Boulevard dos Italiens ; 29
Boulevard de la Madeleine ; 48, 57. 59 Boulevard
Poissonnière ; 95 Gare de l'Est ; 202 Gare du Nord ;
910 Faubourg St Denis.
k. S*lits-de-Biarn : Vve Dumas libraire.
A Lamothe-du-Tcich bibliothèque de la Gare.
A Bordeaux : dans les kiosques de la ville et
ebes U» marchands de journaux ; à la Gare Saint
Jean : Vestibule, Quai et Etat. — Vente en gros,
ebes M. i. Graby, M, rue des Piliers-de-Tutelle.
à Arc«cAon : Librairies Delamare, Bon, Dupuy,
Vve Breard, M"« Desfossès, bibliothèque du Casino,
bibliothèque de la Gare.
__ —^w--*-—-
CHRONIÔUS
Il est lort question de la.retraite de Deibler,
l'illustre bourreau de Paris, que nous connais-
sons de nom. Je ne sais si cette nouvelle vous
fera plaisir, mais, moi, j'en suis tout peiné, et
je pense aussi que ses futurs clients,— au nom-
bre desquels, je vous prie de ne pas me comp-
ter, — seront très tracassés. — C'est que Dei-
bler, est maintenant un maître dans son métier
<)<•' coup, ur : et nous aMins h.-ii !•■ i..ire ru
qu'il sera difli. ilcmciit rempla.c. - Avec ,j.
qu'elle surprenant.- dextérité <-t quelle aimable
courtoisie il vous met mi In.mine sur 1.1 planche! tic
('"-•st d'une main délicat, et douce qu'il presse vj
le bouton pour faire glisser dans ses rainures .„
le i|«i|ici--nx petit cou|.eret. — bt«u effilé, d'une ,.t.
taille très Juin c — qui doit vous faire passer (i,
droite vie trrreste dans l'inconnu, en vous
donnant un petit frisson dans le dos I — ... ,;
Aures.tr je tous cuuf-s*e ma très grande Bl
amitié pour rK»érut.-iir des II mte% OEuvre !.. „,
Voilà qui vous surprend? — Oui, j'estime ,,,
sincèrctn.-at O.-ibK-r et je vou Irais l-voir... r,
lui sérier la main. Jt- vais tenter la I'-ai.il.lie. .,
Approcher, serr 1 la mai.i
table, qui n'a pas d amis , lui demander se- nu
pressions ililiuie>, \o\\u mon r.-\e, mon i lé al ! ! I ,|
Savoir si son ru-ur lut, si -on t orps ti mine, I (.
bref, ce (|>i il ressen' au nion-ut «uprèut.* ou il ;,
presse le bouton, ou le ( ouperet glUs.-, quand il „
entre dans la chair et quand la tète du supplicié. „
tombe, saignante, dans le panier plein de .HIU '. !
Et te sang chaud qui doit jaillir jusqu : >ur (]
les mains, que lui (ait-il T ... 1
— i) barbare ! .
Mais, non je ne suis pas barbare, et vous .
m'obligeiiez eu me dispensant de cette quanti- ,
cation, chères lectrices. — Je vous cause peut-
être tfe l'ennui en vous parlant de I )eibler - mais .
1 je puis le laisser de coté.-' — Oui
mais auparavant veuillez éc'airer un point qui
m'est obscur : Connu-at l) -ibl ••:• est-il ré'.nbué ?
— Mais... par un traiteaiMii aiiu-!. (
— A l'année, à l'année! Alors qu'il "cou/ic" ,
ou non, — douce mission à remplir I — il émar- ,
ge chaque année au budget ?
— Oui. ]
'• — Vrai il baisse un peu dans mon estime.
Payer un homme s'il ne fait rien, je ne puis
'• l'admettre. Je voudrais que Deibler — ou son
successeur — soit payé comme ces braves ou-
vriers de la Tour EuteJ.
Ils étaient là nombreux, vissantdesboulons, qui
touchaient un salaire fixe pour chaque boulon..
... Je voudrais voir Deibler travailler ainsi.
aux pièces !....
rd U" qui ne va pas etre con-ent de cette retrai-
l; te c'est Anastay. Pauvre diable ! qui lui fera
sa dernière toilette si Monsieur de Paris aban-
donne sa charge ?.. — J'en suis chagrin pour
lui.... Mais gageons que I illustre bourreau \ou-
et dra servir ce dernier client?.
nt Sincèrement je vous avoue que je ne suis
' ' pas positivement partisan de la peine de mort
surtout par la guillotine, et je prétends que
l0| l'inventeur de cette petite machine, — presque
mon compatriote l'inventeur, un célèbre méde-
cin, — était un être barbare qui ne cherchait
que le moyen de " raccourcir " ses clients ! —
Frémissez mânes de Guillotin —
Pensez-vous que son invention soit une trou-
vaille ? moi pas... L'article du code n'en est
pas une non plus : — Tout condamné a mort
ïr, aura la tête tranchée ! —
is- Et cette sentence qu i doit être prononcée contre
us tout individu qui aura tué son semb'able, soin-
et ble, dans le fond, avoir été tirée de la divine.
m- réponse de Jésus aux llérodicns : ReddcCoesari
p- quae sunt Coesaris Je suis parfaitement
;i- d'avi.-. qne la peine de mort soit infligé.: à Anas-
ier tay, mais je doute fort que le triste César de la
ni'- lu I ■■ iiple pré ••nie - 1 nul'- 1 M>.> ;urv .11 ; I |e|
que I,- mu ..tant lui eu -oit rei-du, •! i
Après tout, me dire/, vous, il laul ui.e puni- P
tion sévère pour les assassins et vous en cou- "•'
viondnv.:'Oui j'ci conviens, mais il ne faut pas ["
pour ce 1 1 nicctuiuir un homme et convier a
cette séance un public qui, un peu plus, battrait d.
des mains. tj(
Si ré'- lem-nl vous croyez faire acte de jus- d.
lier — ce dont je ne doute pas un ins.ta.it — en gi
supprini ml la vie à celui qui rra tue, faite» le, pi
mais de grà. e, mettez v moins de formes et un i!
peu plus d'humanité, — l'u condamné dont le ai
recours 1 u gràc .t 1 ej.-té p ir I • chef de 1" 1-It.it
peu! è're considéré rolllHic mort. Alors, pour- „
quoi n • pa- l'i ni or mer aussitôt d.- la décisio . Pi .'•- ()
I:-'denti.-|le et ne pas le mettre au pie I du mur |,
devant le f.-u
ciaux ' l-'.n deux ti-mp:", ti. is mouvemet.'- la ,
justice des hommes serait laite, et cela d'une ,
manière lui ma ni la il'- — ni s. u.gu inaire, ni l\ 1,1:1
111(111"-. — .
. I
Mais non ail lieu de cette exécution /impie
i'
on prépare un dé. or, on ni. t des lanterne-. Jans
. 1
la mise en scène : (."e.-t d'abord 1 annonce de la
trisle nouvelle que doit a-ipren !re le . ondaniié,
puis la t oillette, — < ou ne si un homme qui va
mourir a be.'oin d'è'.re c.i|u-l. |e pas-'-"\i-
silence la mission du prèlre. Iv.tin, alors ipi'il '
a s-iullerl d:'-|à mille morts, au nioun ni ou le
sombi'.- cortège va se mettre en marche, —on '
demande au condamné — avec un tact. .-I un ■ :
courtoisie qui lont pi ur. — s'il désir.' queiqu-- (
1 hose !. . . Tous relusent, suif ipieiqu.-s uns '
repirndant, il faut le reconnaitre, sang-froid étonrant.
Bref, les préparatifs sont terminés ; le malheu-
reux, soutenu ,par le prètie ou des gardiens
s'avance vers le supplice au milieu d'une haie
houleuse de curieux.. . Ce qu'il doit en briver
du noir pendant le trajet Puis la machine
qu'il voit une minute, une seconde ; la chute fi-
nale, le grincement du couperet et tout est
fini.
Vous appelez cette heure de spectacle public
de la justice ? Allons donc ! vous n'avez
qu'une tête et vons faites mille morts., .
Quant aux spectateurs vous vous dites que
ces gens là pour éviter un supplier pareil mar-
cheront dans le droit chemin.. . Erreur, erreur,
messieurs de la Cour, messieurs les Jurés ; vous
voulez donner l'exemple du châtiment aux
futurs pêcheurs et en cela vous n'att. ignez pas
votre but. En ell'et vous troublez l'esprit de
ces misérables qui forment la plus grande
partie de la foule curieuse ; vous leur mettez du
sang dans les yeux ; ils sont hallucinés, fous,
en quelque sorte, et ce sang qu'ils ont vu se ré-
pandre, — en leur esprit, je le. veux bien, puis-
qu'ils ne peuvent le voir, — ils sont hantés de
le verser à leur tour soit pour voler, soit par
vengeance, ou simplement par soif du sane- !
Je me souviens parfaitement d'un individu
: qui assistait à la découverte d'un cadavre af-
freusement mutilé.
— Qu'il faut être lâche, fit-il, pour mettre un
homme dans cet état.
Et, comme hanté, il ajoutait : Moi qui ne
■ donnerais pas une chiquenaude à un enfant !
i I.e soir même il commettait un crime odieux.
t D-'iix vieillards, qui le considéraient comme leur
fils tombaient sons ses coups. Après le mari
1 tué dans une cave, la femme lut poignardée et !
I
l'-tee dans un puits. 1 .a malheur' use vieille,
• |.11.s un . fl'ort s iprc'-nie, saisit d'uee main cris- s.
p.- a m irge,' ■ du puits et i'.is.-a-sin ne parce- c
îia-t pas a lui faire lâcher prise, lui coupa le
poig-l.-l.
L'auteur de ce double et ime n'eut jamais été
découvert, p 1^ même .oupi.oiuié tant sa réputa-
tion était iulacte et grande s-m amitié pour les
deux victi:ii"s. Mais au malin, le in ni tut trouvé
gisant inanimé derrière le mur du jardin. Il res-
pirait encore et lappelé à la vie a foi ce de soins I
i! eut le temps de dénoncer I'' criminel qui fut '
arrêté, condamné à mort et exécuté. I
L'iu-truclion ne parvint pa-s à connaître le
mobile du crime. Vol ..U Vengeance? I out !
pioitvait le contraire. Qui vous prou e que cet
homme n'était pis un halluciné, qu-- la 1lfo.11
v.-ite du i.idavr" à liqu--'...- il avait assi-lé,
l'avait pas 'empli •!■• roug-- son cerveau peut- I
1 lie laib.e ? . . . I
Lu ore unin.it .-ur la p--ir..- de inolt. Si au
li u et place de la condamnation à uioit on
111' tta.l 1 el.e de vivre, ce II" .-.Tait pa-. plus
mal '.' 'l'ouï en vivant 1-- criminel p.îurrait expier
son . rini'- , ,-eu.euienl il tau irait que les p-tnes
ii.il:.•.>•■'.- 01 et proportionne s au . :1111e.
Vous 1 ou ii.-:-' v. l Us llii-to.re d" Tantale,
Tel I rias.ie, qui sel va .1 un repa.- d i .lieux
les . liai:'.» .e s,m propre bis, l'e.op». Le cliati-
ment qui lui lut iiillige p ir Jupiter est plein de
sage se : rantal-, pre. ipl'.e dan.. 1 ■■ Tartan-,
était i'objei d une éphein. re abondance: a ses
pieds une r;\u limpide qui semblait délicieuse;
au dessus de r.i tète des .irons avec .les fruits
tenta ils. C'était comme on le voit un châti-
ment agréai).c. .. mais il y avait le revers de
la médaille : si Tantale se baissait pour boire
de 1 ette .-au où il était plongé, elle se relirait
aussitôt ; quand il voulait, saisir un des fruits,
les branches se redressaient à une hauteur qu'il
lui était iu.possible d atteindre. Et Tantale
poursuivait ainsi la soi 1 et la faim.
Pourquoi la justice n'inlligerait-elle pas un
châtiment de ce genre à tous les assassins .•'
La question mérite d'être étudiée.
La mythologie ne manque pas de gaîté et
d'humanité.
I •■ procès de la dame qui trouvait la note de
sa couturière trop élevée pour la solder, me
remet en mémoire deux maximes des Druides.
io>: L'argent qui aura éié pièlé en celle vie
ne sera rendu que dans l'autre monde I
Si non-, mettions dans nos lois ce |>etit arti-
cle suivant :
— Les créanciers ne seront payés que dans
l'autre moud'-.
Je vois le président disant à la couturière de
la dame :
— Madame, vous ne pouvez être pavée ici-
bas !
Elle n'eut pas été contente la couturière ! —
Et pourtant, les Druides disent à l'article :
i(>" Il y a un autre monde, et les amis qu; ■ 1. ■-
tient la mort pour accompagner leur a..:i.- v
vivront avec eux.
Les meilleurs amis, ici-bas, soiii ',. . i.'-.ut-
: ciers et les débiteurs ! Par conséq ie:,l -i. nous,
débiteurs, nous ne pouvons paver .,< c, tte \ie,
nos amis les créanciers peuvent..'■'. :.- tranquilles
comme B.ijitiste pour le reiuhouis 111- et de
i leurs notes. — puisqu'il y a un .mire monde ()ù
l I nous réglerons nos comptes !
1 " l
I
Reste à savoir s'tl y a de l'argent pour payer
ses dettes d.- l'autre côté, vous savci là bas, où
c'est tout noir !
RAYMOND DE BUIS.
LISTE DES ÉTRANGERS
EN VILLEGIATURE I MCICHON
I/.e >'tii]'r<- l'fuci' dri'tint cAcii/ue nom On! i (fut
le nombril ilrs fierson nt-s de lu famille.
I. A\ t M.I . Vrni'Miil. v. llcllitu.
I. A-.ei.ii \. Il"i•■•"■.•iu\. v. Minerve.
j. \i IIIIIMIVY ' MMH'I l'ai is, v. dus Tourelle».
I. Al in 111, \|-.;ciiU'inl v. Min-....
•I. Un \V ■•, l'.ir.s. \ . l'ariKdt.
ï . Il u 1 11. m 1 1 . »t «'l'i'siiuiii'k;, v. l'avorite
.',. lli vs'i u .0 1.1 ly t" , l.iailles. ..raiij Hôtel de
i . lui ■■'. t'Angl tiU'i-i-.
11. |Snii;M\. I'in», 1 >run I ll'itel .1' la l-'orel et d'An
,:.i-,,,-.
I. l'.i.M.i » 1 Mil", l'.'iris. v.iieoi'K** Marie
li. Uni,,01 . I',u;s, v . 1 l.|''lte.
1. Il 1: 1 ..e 1 l'.nis i.i.in.i lluUl de lu Turèt et d'Aa-
u'Ii-l'-l'lf.
1'. HAIIIO.M l'iris II. île l'raticc.
'-'. l'.l!AM«sl ,is H .y .Il ll.llùl.
(j. llil lil.l., I' il is, v, (Ml'.illi-.r.
n. lînisi.ii lieu le Muiiiui u ill.jii, v. l'tioisstuil.
s. Il- hnns I---. I',..ii'i|e,iii v, i. I aruifli.
.">. Uuiit-i • 'jnie il"., v. Ili.'iucn.
1. II.un..1.1:, ^ . ll-iic l'Idée.
'.'. Uni..11 ; , l'.iris, l!ii_\ai ll.'.t.-l.
.!. 1 î.. -, —■ i. iiii.li',., l'ar..s, \. l.o-titia.
I. l'.LMt it.u , H.ni.-aux, v. Laun-Uiioul.
C. lii \isi'j,,cn (Mlle ilio, v. .lus liruyeree.
-'. l'in.iii. 1 11, lui>•■». \ . M n k'iu.nle-|-niui.jiiiuel.
0. (. OM.SII.I.K, I '.ii is, \. I.iiiina.
■i. 1 I.I.I-.M \, !.'• \ i-siiiut, \. .souvenir.
0. (.'UAMI-UIIANIi uli- l'ans, v. stura.
: l. I llAlilll.li, l'ai':», V. \ t-l|iL-UU.
;'.. t'n.vMi'oisiiAU . Mii'l., v.J.'iuine Muryuurite.
i;. ( ANA 1 , 1 ,'ijluiit'i 1, v. llel la- S istii.
;■!. CAMII.I.'IN nr. LA < m iLut, lainogus, v. llicjuet.
' à. Cei.iii, it.u'.l.'aux, v siili_\ .
I 1. ( uLhiN I'UIIIHI Oui- 11. il" l-'i-aiice.
; i. CHAI iii.Y ^M1".' du l'ans G. 11. do la forêt et
d'Aiii-'lutuiTu.
;>. I.'.VM i.Atx .1 le du Paris v. George» .Sand.
1 li. I'ASIIIO vili'|, lîii-sil, v. Sui'|iu-l'iii'.o.
-. ln.vuMi: 1, li'jidcau.v, v. Marius.
1. I'MSIIII-, l'iiris, v. I.utuee.
. I. DAIUUN, l'aiis, \. Ilui'u,
s. Dr Hiu-.i 11. IIL Si-GuHMAiN, députe, Paris, Grand
Mélo, du la l'ui-.'-i ut d'Angleterre.
I. IHMAS ni: Gi ii.in:Mi.N.,uN iMme., v. La Taurjde.
I. hia.n Mo;.' , l'ans, Grand Motel d« la Forêt et
d'Ai.irl.-iunv.
■I. In MON. IIAC l'alinyi'i'i. lluyal- llolel.
- >. Ili-i l'i.eu, Uurduaux, li. d.: t'ranee.
1. In IIAUI'.I., Paris, Gr;nid-M6iul de la Forêt et
.r\lll.''..'t..UTe.
- llAïu-.oN, lloi'.ic.'iiix, v. FénAlon.
(i. DI-NI-. r, ll'ii'deau\, v. L'ulonibiiic
s â. Dra.i.sim--. Mme), Paris, v. Noéuu.
à. I)ii\ u.i.i;. Lille, v. Sc.'iliyer.
,_. ■<■ l)i: l .mes, Paris, v. Itiquet.
ti. In HAN v lti\ \», \ . Itapp.
T. 1).\\ AI x, AIIKUI', v. Marie-Thérèse.
I. !).-:si'ii:.s. \l nu il'ai'is,, v.MiSti^n.
10 Ui-a-.ss, lîoi'iluaux, v. Sydney.
li. IIAM.Y, lini'duaux, v. Uei-iio/.aiit.
1. Msiur.» jeijnilo .1'. l'iermont, v. Uie.lielieu.
... l-'.si .MUA d' La It.-ille, v. Marjolaine.
li. I'.YI::.II, li-ii l'..i\, v. llan.ul llmile.
) I. LiuiiNii i ON (Mue- , Londres, \. Sans-Souci.
I. Fia:n CAS. l'an». Graiid-llot..-! dr la Foret ot
,i'An.: ii-ti'i !'••.
1. l'iusM-a. i \ d- diii, Iviiyal-llotel,
:. 1. l-'eii:. Iluclii ■!'... rt, h. i\o F ranee.
:!. Fiii'.M 11, Anvi.'li'i i'1', lt"Val Méti'l.
s i'. I- IOI "M du MOL'Y ii.i.inN, liordeaux, v. Marie-Léon
i. I''I.IN:: \AN s,u.\a.iiiiA, llullande, r. sévilla.
u. I i.i luiioi' nii I.AMii.r.», Paris, v. Mondésii.
!1 .s. I-11 /. .IAMI » ,ili: du , Pains, v. Saint- Louis.
'.'. Fi.l'.Mixu iMllui, Aii,nlut«i r.', v. llapiu.
ARCACHON <3IRQNDEN ;
Mttettem ellMMAriqur Mé4«llvi> «lu» (
mal l*B)lv«r« — A|.i>lii-a»>le dan* Ici maUclit* (
;krwiii|MM de pottrii-e » forme éretbique, ch«i le»
Mjets irritable» et é rourtitution ticrveuM. .
•M«tle>a «•» •»•■•»«. «I» eme»»* 4«r»nl |
■*4>«A. — Applicable •Ut» Ut maladie* JuaticUlile*
4* la «êdioatlM ealine, principalement cbei !«■»
(«MM •% «an* U j«un» Age.
0sUrffa XtfMorp/of^çM gttiomêitir»
NMU OOa7JANV.AU 2 TEVR. 4682
ITIIKHMOMBTHK t'IAHK oe«CMv«Tioiii
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MAXIM* I MIMIM* KM M/ ■/ RI AT l>V «If».
Jaa> 17 7.S —1.7 0 0 (beau temps
M I0.S »•«> * 7 |>etile fduie
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M lî.l 7.4 OU ibeautemp»
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I »1 ••» '• P>"'«
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B»oc«««U>*>-M«MI«>«li%a Cltlilll lil
MM. BONN AI., pUce de la Mairie 2à4h.e.
BOURBIER.'-'""«•'•••«e**11»'» »*« »
DÈCHAMPS, (■&) villa Tibur.... 143.
FESTAL.v.Daïid (t.d'biver).... t*4 .
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MM. F ABBE père et Ils bout. de U 9h.a 12 h.
Plage (annexe d* l'Hôtel de France) i à 5 h.
LEYS, avenue Gambette de 10 h m.
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M«» AVRIL, boul. de la Plage _
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ORELLET, beul. de la Plage 130. —
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Boulevard de la Madeleine ; 48, 57. 59 Boulevard
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910 Faubourg St Denis.
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A Bordeaux : dans les kiosques de la ville et
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Vve Breard, M"« Desfossès, bibliothèque du Casino,
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CHRONIÔUS
Il est lort question de la.retraite de Deibler,
l'illustre bourreau de Paris, que nous connais-
sons de nom. Je ne sais si cette nouvelle vous
fera plaisir, mais, moi, j'en suis tout peiné, et
je pense aussi que ses futurs clients,— au nom-
bre desquels, je vous prie de ne pas me comp-
ter, — seront très tracassés. — C'est que Dei-
bler, est maintenant un maître dans son métier
<)<•' coup, ur : et nous aMins h.-ii !•■ i..ire ru
qu'il sera difli. ilcmciit rempla.c. - Avec ,j.
qu'elle surprenant.- dextérité <-t quelle aimable
courtoisie il vous met mi In.mine sur 1.1 planche! tic
('"-•st d'une main délicat, et douce qu'il presse vj
le bouton pour faire glisser dans ses rainures .„
le i|«i|ici--nx petit cou|.eret. — bt«u effilé, d'une ,.t.
taille très Juin c — qui doit vous faire passer (i,
droite vie trrreste dans l'inconnu, en vous
donnant un petit frisson dans le dos I — ... ,;
Aures.tr je tous cuuf-s*e ma très grande Bl
amitié pour rK»érut.-iir des II mte% OEuvre !.. „,
Voilà qui vous surprend? — Oui, j'estime ,,,
sincèrctn.-at O.-ibK-r et je vou Irais l-voir... r,
lui sérier la main. Jt- vais tenter la I'-ai.il.lie. .,
Approcher, serr 1 la mai.i
table, qui n'a pas d amis , lui demander se- nu
pressions ililiuie>, \o\\u mon r.-\e, mon i lé al ! ! I ,|
Savoir si son ru-ur lut, si -on t orps ti mine, I (.
bref, ce (|>i il ressen' au nion-ut «uprèut.* ou il ;,
presse le bouton, ou le ( ouperet glUs.-, quand il „
entre dans la chair et quand la tète du supplicié. „
tombe, saignante, dans le panier plein de .HIU '. !
Et te sang chaud qui doit jaillir jusqu : >ur (]
les mains, que lui (ait-il T ... 1
— i) barbare ! .
Mais, non je ne suis pas barbare, et vous .
m'obligeiiez eu me dispensant de cette quanti- ,
cation, chères lectrices. — Je vous cause peut-
être tfe l'ennui en vous parlant de I )eibler - mais .
1 je puis le laisser de coté.-' — Oui
mais auparavant veuillez éc'airer un point qui
m'est obscur : Connu-at l) -ibl ••:• est-il ré'.nbué ?
— Mais... par un traiteaiMii aiiu-!. (
— A l'année, à l'année! Alors qu'il "cou/ic" ,
ou non, — douce mission à remplir I — il émar- ,
ge chaque année au budget ?
— Oui. ]
'• — Vrai il baisse un peu dans mon estime.
Payer un homme s'il ne fait rien, je ne puis
'• l'admettre. Je voudrais que Deibler — ou son
successeur — soit payé comme ces braves ou-
vriers de la Tour EuteJ.
Ils étaient là nombreux, vissantdesboulons, qui
touchaient un salaire fixe pour chaque boulon..
... Je voudrais voir Deibler travailler ainsi.
aux pièces !....
rd U" qui ne va pas etre con-ent de cette retrai-
l; te c'est Anastay. Pauvre diable ! qui lui fera
sa dernière toilette si Monsieur de Paris aban-
donne sa charge ?.. — J'en suis chagrin pour
lui.... Mais gageons que I illustre bourreau \ou-
et dra servir ce dernier client?.
nt Sincèrement je vous avoue que je ne suis
' ' pas positivement partisan de la peine de mort
surtout par la guillotine, et je prétends que
l0| l'inventeur de cette petite machine, — presque
mon compatriote l'inventeur, un célèbre méde-
cin, — était un être barbare qui ne cherchait
que le moyen de " raccourcir " ses clients ! —
Frémissez mânes de Guillotin —
Pensez-vous que son invention soit une trou-
vaille ? moi pas... L'article du code n'en est
pas une non plus : — Tout condamné a mort
ïr, aura la tête tranchée ! —
is- Et cette sentence qu i doit être prononcée contre
us tout individu qui aura tué son semb'able, soin-
et ble, dans le fond, avoir été tirée de la divine.
m- réponse de Jésus aux llérodicns : ReddcCoesari
p- quae sunt Coesaris Je suis parfaitement
;i- d'avi.-. qne la peine de mort soit infligé.: à Anas-
ier tay, mais je doute fort que le triste César de la
ni'- lu I ■■ iiple pré ••nie - 1 nul'- 1 M>.> ;urv .11 ; I |e|
que I,- mu ..tant lui eu -oit rei-du, •! i
Après tout, me dire/, vous, il laul ui.e puni- P
tion sévère pour les assassins et vous en cou- "•'
viondnv.:'Oui j'ci conviens, mais il ne faut pas ["
pour ce 1 1 nicctuiuir un homme et convier a
cette séance un public qui, un peu plus, battrait d.
des mains. tj(
Si ré'- lem-nl vous croyez faire acte de jus- d.
lier — ce dont je ne doute pas un ins.ta.it — en gi
supprini ml la vie à celui qui rra tue, faite» le, pi
mais de grà. e, mettez v moins de formes et un i!
peu plus d'humanité, — l'u condamné dont le ai
recours 1 u gràc .t 1 ej.-té p ir I • chef de 1" 1-It.it
peu! è're considéré rolllHic mort. Alors, pour- „
quoi n • pa- l'i ni or mer aussitôt d.- la décisio . Pi .'•- ()
I:-'denti.-|le et ne pas le mettre au pie I du mur |,
devant le f.-u
ciaux ' l-'.n deux ti-mp:", ti. is mouvemet.'- la ,
justice des hommes serait laite, et cela d'une ,
manière lui ma ni la il'- — ni s. u.gu inaire, ni l\ 1,1:1
111(111"-. — .
. I
Mais non ail lieu de cette exécution /impie
i'
on prépare un dé. or, on ni. t des lanterne-. Jans
. 1
la mise en scène : (."e.-t d'abord 1 annonce de la
trisle nouvelle que doit a-ipren !re le . ondaniié,
puis la t oillette, — < ou ne si un homme qui va
mourir a be.'oin d'è'.re c.i|u-l. |e pas-'-"\i-
silence la mission du prèlre. Iv.tin, alors ipi'il '
a s-iullerl d:'-|à mille morts, au nioun ni ou le
sombi'.- cortège va se mettre en marche, —on '
demande au condamné — avec un tact. .-I un ■ :
courtoisie qui lont pi ur. — s'il désir.' queiqu-- (
1 hose !. . . Tous relusent, suif ipieiqu.-s uns '
repirndant, il faut le reconnaitre,
Bref, les préparatifs sont terminés ; le malheu-
reux, soutenu ,par le prètie ou des gardiens
s'avance vers le supplice au milieu d'une haie
houleuse de curieux.. . Ce qu'il doit en briver
du noir pendant le trajet Puis la machine
qu'il voit une minute, une seconde ; la chute fi-
nale, le grincement du couperet et tout est
fini.
Vous appelez cette heure de spectacle public
de la justice ? Allons donc ! vous n'avez
qu'une tête et vons faites mille morts., .
Quant aux spectateurs vous vous dites que
ces gens là pour éviter un supplier pareil mar-
cheront dans le droit chemin.. . Erreur, erreur,
messieurs de la Cour, messieurs les Jurés ; vous
voulez donner l'exemple du châtiment aux
futurs pêcheurs et en cela vous n'att. ignez pas
votre but. En ell'et vous troublez l'esprit de
ces misérables qui forment la plus grande
partie de la foule curieuse ; vous leur mettez du
sang dans les yeux ; ils sont hallucinés, fous,
en quelque sorte, et ce sang qu'ils ont vu se ré-
pandre, — en leur esprit, je le. veux bien, puis-
qu'ils ne peuvent le voir, — ils sont hantés de
le verser à leur tour soit pour voler, soit par
vengeance, ou simplement par soif du sane- !
Je me souviens parfaitement d'un individu
: qui assistait à la découverte d'un cadavre af-
freusement mutilé.
— Qu'il faut être lâche, fit-il, pour mettre un
homme dans cet état.
Et, comme hanté, il ajoutait : Moi qui ne
■ donnerais pas une chiquenaude à un enfant !
i I.e soir même il commettait un crime odieux.
t D-'iix vieillards, qui le considéraient comme leur
fils tombaient sons ses coups. Après le mari
1 tué dans une cave, la femme lut poignardée et !
I
l'-tee dans un puits. 1 .a malheur' use vieille,
• |.11.s un . fl'ort s iprc'-nie, saisit d'uee main cris- s.
p.- a m irge,' ■ du puits et i'.is.-a-sin ne parce- c
îia-t pas a lui faire lâcher prise, lui coupa le
poig-l.-l.
L'auteur de ce double et ime n'eut jamais été
découvert, p 1^ même .oupi.oiuié tant sa réputa-
tion était iulacte et grande s-m amitié pour les
deux victi:ii"s. Mais au malin, le in ni tut trouvé
gisant inanimé derrière le mur du jardin. Il res-
pirait encore et lappelé à la vie a foi ce de soins I
i! eut le temps de dénoncer I'' criminel qui fut '
arrêté, condamné à mort et exécuté. I
L'iu-truclion ne parvint pa-s à connaître le
mobile du crime. Vol ..U Vengeance? I out !
pioitvait le contraire. Qui vous prou e que cet
homme n'était pis un halluciné, qu-- la 1lfo.11
v.-ite du i.idavr" à liqu--'...- il avait assi-lé,
l'avait pas 'empli •!■• roug-- son cerveau peut- I
1 lie laib.e ? . . . I
Lu ore unin.it .-ur la p--ir..- de inolt. Si au
li u et place de la condamnation à uioit on
111' tta.l 1 el.e de vivre, ce II" .-.Tait pa-. plus
mal '.' 'l'ouï en vivant 1-- criminel p.îurrait expier
son . rini'- , ,-eu.euienl il tau irait que les p-tnes
ii.il:.•.>•■'.- 01 et proportionne s au . :1111e.
Vous 1 ou ii.-:-' v. l Us llii-to.re d" Tantale,
Tel I rias.ie, qui sel va .1 un repa.- d i .lieux
les . liai:'.» .e s,m propre bis, l'e.op». Le cliati-
ment qui lui lut iiillige p ir Jupiter est plein de
sage se : rantal-, pre. ipl'.e dan.. 1 ■■ Tartan-,
était i'objei d une éphein. re abondance: a ses
pieds une r;\u limpide qui semblait délicieuse;
au dessus de r.i tète des .irons avec .les fruits
tenta ils. C'était comme on le voit un châti-
ment agréai).c. .. mais il y avait le revers de
la médaille : si Tantale se baissait pour boire
de 1 ette .-au où il était plongé, elle se relirait
aussitôt ; quand il voulait, saisir un des fruits,
les branches se redressaient à une hauteur qu'il
lui était iu.possible d atteindre. Et Tantale
poursuivait ainsi la soi 1 et la faim.
Pourquoi la justice n'inlligerait-elle pas un
châtiment de ce genre à tous les assassins .•'
La question mérite d'être étudiée.
La mythologie ne manque pas de gaîté et
d'humanité.
I •■ procès de la dame qui trouvait la note de
sa couturière trop élevée pour la solder, me
remet en mémoire deux maximes des Druides.
io>: L'argent qui aura éié pièlé en celle vie
ne sera rendu que dans l'autre monde I
Si non-, mettions dans nos lois ce |>etit arti-
cle suivant :
— Les créanciers ne seront payés que dans
l'autre moud'-.
Je vois le président disant à la couturière de
la dame :
— Madame, vous ne pouvez être pavée ici-
bas !
Elle n'eut pas été contente la couturière ! —
Et pourtant, les Druides disent à l'article :
i(>" Il y a un autre monde, et les amis qu; ■ 1. ■-
tient la mort pour accompagner leur a..:i.- v
vivront avec eux.
Les meilleurs amis, ici-bas, soiii ',. . i.'-.ut-
: ciers et les débiteurs ! Par conséq ie:,l -i. nous,
débiteurs, nous ne pouvons paver .,< c, tte \ie,
nos amis les créanciers peuvent..'■'. :.- tranquilles
comme B.ijitiste pour le reiuhouis 111- et de
i leurs notes. — puisqu'il y a un .mire monde ()ù
l I nous réglerons nos comptes !
1 " l
I
Reste à savoir s'tl y a de l'argent pour payer
ses dettes d.- l'autre côté, vous savci là bas, où
c'est tout noir !
RAYMOND DE BUIS.
LISTE DES ÉTRANGERS
EN VILLEGIATURE I MCICHON
I/.e >'tii]'r<- l'fuci' dri'tint cAcii/ue nom On! i (fut
le nombril ilrs fierson nt-s de lu famille.
I. A\ t M.I . Vrni'Miil. v. llcllitu.
I. A-.ei.ii \. Il"i•■•"■.•iu\. v. Minerve.
j. \i IIIIIMIVY ' MMH'I l'ai is, v. dus Tourelle».
I. Al in 111, \|-.;ciiU'inl v. Min-....
•I. Un \V ■•, l'.ir.s. \ . l'ariKdt.
ï . Il u 1 11. m 1 1 . »t «'l'i'siiuiii'k;, v. l'avorite
.',. lli vs'i u .0 1.1 ly t" , l.iailles. ..raiij Hôtel de
i . lui ■■'. t'Angl tiU'i-i-.
11. |Snii;M\. I'in», 1 >run I ll'itel .1' la l-'orel et d'An
,:.i-,,,-.
I. l'.i.M.i » 1 Mil", l'.'iris. v.iieoi'K** Marie
li. Uni,,01 . I',u;s, v . 1 l.|''lte.
1. Il 1: 1 ..e 1 l'.nis i.i.in.i lluUl de lu Turèt et d'Aa-
u'Ii-l'-l'lf.
1'. HAIIIO.M l'iris II. île l'raticc.
'-'. l'.l!AM«sl ,is H .y .Il ll.llùl.
(j. llil lil.l., I' il is, v, (Ml'.illi-.r.
n. lînisi.ii lieu le Muiiiui u ill.jii, v. l'tioisstuil.
s. Il- hnns I---. I',..ii'i|e,iii v, i. I aruifli.
.">. Uuiit-i • 'jnie il"., v. Ili.'iucn.
1. II.un..1.1:, ^ . ll-iic l'Idée.
'.'. Uni..11 ; , l'.iris, l!ii_\ai ll.'.t.-l.
.!. 1 î.. -, —■ i. iiii.li',., l'ar..s, \. l.o-titia.
I. l'.LMt it.u , H.ni.-aux, v. Laun-Uiioul.
C. lii \isi'j,,cn (Mlle ilio, v. .lus liruyeree.
-'. l'in.iii. 1 11, lui>•■». \ . M n k'iu.nle-|-niui.jiiiuel.
0. (. OM.SII.I.K, I '.ii is, \. I.iiiina.
■i. 1 I.I.I-.M \, !.'• \ i-siiiut, \. .souvenir.
0. (.'UAMI-UIIANIi uli- l'ans, v. stura.
: l. I llAlilll.li, l'ai':», V. \ t-l|iL-UU.
;'.. t'n.vMi'oisiiAU . Mii'l., v.J.'iuine Muryuurite.
i;. ( ANA 1 , 1 ,'ijluiit'i 1, v. llel la- S istii.
;■!. CAMII.I.'IN nr. LA < m iLut, lainogus, v. llicjuet.
' à. Cei.iii, it.u'.l.'aux, v siili_\ .
I 1. ( uLhiN I'UIIIHI Oui- 11. il" l-'i-aiice.
; i. CHAI iii.Y ^M1".' du l'ans G. 11. do la forêt et
d'Aiii-'lutuiTu.
;>. I.'.VM i.Atx .1 le du Paris v. George» .Sand.
1 li. I'ASIIIO vili'|, lîii-sil, v. Sui'|iu-l'iii'.o.
-. ln.vuMi: 1, li'jidcau.v, v. Marius.
1. I'MSIIII-, l'iiris, v. I.utuee.
. I. DAIUUN, l'aiis, \. Ilui'u,
s. Dr Hiu-.i 11. IIL Si-GuHMAiN, députe, Paris, Grand
Mélo, du la l'ui-.'-i ut d'Angleterre.
I. IHMAS ni: Gi ii.in:Mi.N.,uN iMme., v. La Taurjde.
I. hia.n Mo;.' , l'ans, Grand Motel d« la Forêt et
d'Ai.irl.-iunv.
■I. In MON. IIAC l'alinyi'i'i. lluyal- llolel.
- >. Ili-i l'i.eu, Uurduaux, li. d.: t'ranee.
1. In IIAUI'.I., Paris, Gr;nid-M6iul de la Forêt et
.r\lll.''..'t..UTe.
- llAïu-.oN, lloi'.ic.'iiix, v. FénAlon.
(i. DI-NI-. r, ll'ii'deau\, v. L'ulonibiiic
s â. Dra.i.sim--. Mme), Paris, v. Noéuu.
à. I)ii\ u.i.i;. Lille, v. Sc.'iliyer.
,_. ■<■ l)i: l .mes, Paris, v. Itiquet.
ti. In HAN v lti\ \», \ . Itapp.
T. 1).\\ AI x, AIIKUI', v. Marie-Thérèse.
I. !).-:si'ii:.s. \l nu il'ai'is,, v.MiSti^n.
10 Ui-a-.ss, lîoi'iluaux, v. Sydney.
li. IIAM.Y, lini'duaux, v. Uei-iio/.aiit.
1. Msiur.» jeijnilo .1'. l'iermont, v. Uie.lielieu.
... l-'.si .MUA d' La It.-ille, v. Marjolaine.
li. I'.YI::.II, li-ii l'..i\, v. llan.ul llmile.
) I. LiuiiNii i ON (Mue- , Londres, \. Sans-Souci.
I. Fia:n CAS. l'an». Graiid-llot..-! dr la Foret ot
,i'An.: ii-ti'i !'••.
1. l'iusM-a. i \ d- diii, Iviiyal-llotel,
:. 1. l-'eii:. Iluclii ■!'... rt, h. i\o F ranee.
:!. Fiii'.M 11, Anvi.'li'i i'1', lt"Val Méti'l.
s i'. I- IOI "M du MOL'Y ii.i.inN, liordeaux, v. Marie-Léon
i. I''I.IN:: \AN s,u.\a.iiiiA, llullande, r. sévilla.
u. I i.i luiioi' nii I.AMii.r.», Paris, v. Mondésii.
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