Presse et revues
6 pages
Titre : Arcachon-saison : journal des étrangers
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1891-07-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32700777c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1161 Nombre total de vues : 1161
Description : 09 juillet 1891 09 juillet 1891
Description : 1891/07/09 (A4,N155)-1891/07/15. 1891/07/09 (A4,N155)-1891/07/15.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58170523
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-5721
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
9— 15 Juillet 1S91
t*
ARGAGHON-SAISON " Paraît tous les Jeudis
ABONNEMENTS
PAIIIS Un an.... SM
KT AUTIIES DÉPARTEMENTS SÎX IIIOIK. B£
LES ABONNEMENTS
S»E2 PAIENT D'AVAIVCE
On «'«bonne: a Arcaclion aux bureaux du journal
et chez les libraires : à Bordeaux. Agence llavas
Péristyle du Grand-Théâtre
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CI
I
13
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u
■MMMMMWMMIIMMM
A. GRANER, Directeur — G. GRANER Fils, Rédacteur en chef
BUREAUX : Allée Corrigan— ARCACHON
ON TRAITE A FORFAIT POUR LES ANNONCES
Les insertions sont reçues dans les Bureaux du Journal, dans toutes
les Agences de publicité et chez nos Dépositaires
S
I
m
ia
m
1
ABONNEMENTS
AnCAC-IION ET I.A GinOKDE..
ABONNEMENT DE SAISON....
On s'abonne : à Paris, Agence Havas. 2, fdac* de
la Bourse, dans toutes les Agences de publicité
et dans tous les bureaux de posté
ARCACHON (GIRONDE)
«Station ollwittérlqae MédMtlve «lu-
ratnt l*t»lv«*r. — Applicable dans les maladies
chroniques de poitrine à forme éréthique, chez les
sujets irritables et à constitution nerveuse.
■Mtttlon *«> IBnlnw «le wer durnnl
■*é>t4. — Applicnl)lo dans les maladies justiciables
de la médication saline, principalement chez les
femme» et dans le jeuno Age.
Service Médical
Doot«ur«-ftl6«lccln» C»D»lltlliont
MM. BONN AL, pince de la Mairie 2 A4 h. s.
BOURDIER.r.FrançoisLcgallais. 1A2 »
DÉCHAMPS, (#) villaHiehclicu. 1 A :< »
FESTAL, v. David (v. d'hiver).... 2 A • »
OEAY, v. Bonheur (v. d'hiver).. , l à :( „
HAMEAU, pére(5fe)c. Ktc-AnncIO I H à 5 »
A. HAMEAU, o. Ste Anne 40.... ! 2 A4 »
LALESQUE,(UA)b.laplage350. j 2AI »
INSTITUT ORTHOPÉDIQUE, b. de |
Océan, Consul.-«j| grat. tous les jeudis. > <) A II ni.
P. Abdon Boisson directeur-médical. |
Otilruraclon-OontlMto |
M. LEYS, avenue Gambetta I 10 h. m.
(Chirurgien-dentiste américain.) A 5 li. s
SDKcs«feinme«
M«« AVRIL, boul. de la Plage ! _
COLOMBIER, c. Tartas | _
GRELLET, boul. de la Plage 130. | —
dreachofi-Saison est en vente à,
Bordeaux a la gare Saint-Jean
(Vestibule, Quai et Etat) et dans los
kiosques de la ville ; Vente en p,ios
chez M. J. Graby, 12 rue Piliers-de-
Tutelle Bordeaux ; — à Lamothe-
du-Teich (gare) ; à Salies-de-Béarn
chez Mme VveDumas libraire — à Ar-
cachon: librairies Delamare, Bon, Pu-
jibet, Dupuy, bibliothèque du Casino,
et Vve Bréard.
CHRONIQUE
Quand, par les soirs attiédis de la triomphale
saison d'été qui s'ouvre si brillante pour notre
ville, les rhythmes sautillants d'une harpe vien-
nent à égrener leurs trilles dans les airs, accom-
pagnant les voix chantantes des violons, quand
des musiciens vaguent sous nos fenêtres à
l'heure où le crépuscule moire nos dunes d'une
teinte violettes sous les derniers rayons du soleil
couchant, quand la bruyante fanfare des cui-
vres jette ses notes joyeuses sur la place Thiers,
véritable salon de plein air, trop petit pour con-
tenir les allées et venues des jolies fraudeuses
toujours environnées des bourdonnants essaims
des papillons de nuit que le bruit attire comme
les lumières, philosophe sans le savoir, m'éloi-
gnant de la vaine tourmente de la foule, rêveu-
sement accoudé sur les balustres qui dominent
la jolie nappe d'eau de notre Bassin d'Arcachon,
.'oeil perdu dans les lointains, j'évoque en mon
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE HEBDOMADAIRE
Année 1891
N' 103 : DU 1er AU 7 JUILLET 4894
r
TIIICKMOMÈTHE l'LUIE VENT DOMINANT OBSERVATIONS
MAXIMA MIN1MA KN II/ II/ 9 II. MATIN MIDI 4 II. SOIH ETAT DU CIEL
Juillet 1" 23.2 IX.o o o S-l*. K. calme belle journée
12 2f».s IK.'.t 0.0 calme S-E S-E idtn.
:t 27. r» I'».".» o.o N-o s. s. idm.
! I 21.0 ll.i 1.3 N-O N-O S-O «ici couvert
r> 31 .0 ll.lt O.o S-F. calme calme belle journée
0 25.5 17.0 1.1 S-l» .s-(> s-»E ciel couvert I
7 32.1 17.S O.y S-O S-O S-O idm. I
I 11 1
''esprit le temps peu éloigné de nous où notrc_ i
ville n'était que cette solitude dont parle sa de- «
vise — lien Solitmio. — La main de l'homme <
toute pleine de merveilles, ne s'était pas encore i
ouverte pour donner la vie. à ce cadre figé dans <
retendue des sables, perdu dans ces landes de i
Gascogne dont la pénétrante mélancolie n'avait i
pour témoins que les oiseaux de mer chassés
''parfois dans ces parages, loin du chaos tumul-
tueux des tempêtes de l'Océan, et les patres
perchés sur leurs gigantesques échasscs, errant
à la garde de leurs maigres troupeaux.
Quelle palpitation de vie animait alors ces ré-
gions préhistoriques, quel mamnouth antédilu-
vien promenait, à la crête des dunes, sa fantas-
que silhouette, quelles voix parlant, à travers le
silence, venaient réveiller les échos de ces ri-
ves ?...
Voici tout à coup qu'un oeil de flamme s'al-
lume dans la nuit, un fracas inouï jusque là re-
tentit, par bonds saccadés, à travers les lignes
rigides des grands pins et soufflant, sifflant, une
machine de feu ébranle l'atmosphère de ses pas
sonores et précipités, pour s'arrêter soudain au
milieu d'une lande ignorée où va naître la plus
étonnante des villes.
Grâce à l'intelligente initiative d'hommes dé-
voués et clairvoyants, le premier chemin de fer
reliait Bordeaux à Arcachon, Il y a de cela cin-
- ' quante ans et c'est ce glorieux cinquantenaire
que lesvilles-soeursdeLaTesteet d'Arcachon fê-
taient, Dimanche dernier, avec un patriotisme de
clocher bien digne d'une aussi bonne cause.
Chroniqueur des faits'et gestes de la cité d'Ar-
e cachon, je tiens à souligner cette date d'une
e marque rouge, bien voyante, pour en fixer le
mémorable souvenir dans ces lignes tracées au
i- jour le jour.
d Une autre date qui restera certainement moins
à célèbre, mais qui aura néanmoins sa page hu-
e mouristique dans notre histoire locale, sera celle
il du retour de notre ami Sylvain Dornon. Le
i- voilà donc revenu de son lointain voyage, accom-
s, pli sans fatigues — ou du moins sans qu'il y pa-
ri- raisse — et avec le plus grand succès ; l'oiseau
es voyageur a reployé ses ailes — pardon... ses
is échasses — dans la paix du loyer domestique,
ie c'est-à-dire dans le pétrin. Ce pauvre échassier
>i- fin-de-siècle que les pâtres errants dont je par-
u- lais tout à l'heure devraient regarder comme un
nt dieu supérieur à leur nature landescotte, •— ce
n, I n'est pas lui qui perdrait son temps à tricoter
an I des bas comme le font les tchanquats, « il aima
toi
mieux fiier » dira l'histoire — ce pauvre échas- fai
sicr dis-je, à justifié une fois de plus la vérité tri<
du proverbe qui prétend que nul n'est prophète
dans son pays. Après avoir en effet connu, mm
dans son passage à travers l'Europe, les accla-
mations des populations stupéfaites de voir un mi
être plus grand que nature daignant traverser an
ainsi le monde du haut de sa grandeur, il n'a I de
trouvé parmi nous ni enthousiasme ni fierté fra- I M
tcrnclle ; 1 accueil qui lui a été fait a été des
plus calmes, pas un coup de canon, pas une
salve d'applaudissement ; de sympathiques poi-
gnées de mains, assez rares d'ailleurs, quelques
rires ironiques même et c'est tout. C'est peu,
c'est fort peu pour un homme qui a porté, sur ,,
ses longues jambes de bois, la gloire d'Arca-
chon jusqu'aux extrêmes limites de la Russie. .,'
Dornon retombant brusquement dans le pétrin
et se disant que ce bloc enfariné ne lui dit rien -'.
qui vaille, ainsi finissent la plupart des meil- '2•
leures gloires du inonde et si l'illustre héros de ' '
cette nouvelle campagne de Russie espérait .",'
trouver parmi les siens la consécration de son 2
audacieuse entreprise, il doit s'avouer aujour- '*
d'hui mélancoliquement devant son âtre qui '
flamboie que son odyssée est... un four. ,
Je ne prétends pas généraliser ni développer i
cette idée capable de décourager tous les nova- 2
teurs, tous les chercheurs, y compris les « man- *
geurs de rêve * et ce n'est pas surtout à notre !
ami Saint-Brice que ce discours s'adresse. J'es- ^
père sincèrement au contraire que la prophétie i
de Jean Berge du Tout-Bordeaux se réalisera ; '
Ila nouvelle que le concours de prose de ce !
journal a diplômée : Le Rêve delà Petite Prin- (
ccsset a révélé chez ce jeune écrivain un littéra-
teur d'avenir que nous sommes fiers de comp-
ter sur notre bâtiment. Surtout, — car ce ne
sont point des compliments que je lui adresse,
mais l'expression pure de nos sentiments à son
égard —. qu'il ne me renvoie pas la balle en me
fourrant sous le nez les épithètes que le même
Jean Berge adresse à Fifrelin à propos de sa
nouvelle : « Au pays des pins» ; « l'homme fait,
l'homme du monde qui ne dédaigne pas d'écrire
à sesheures et dont les préoccupation littéraires
et la bonne éducation classique ne font doute à
personne» ce même homme là dont parle ainsi le
trop spirituel critique du Tout-Bordeaux, lui
ferait observer que n'étant pas du métier il
échappe au blâme aussi bien qu' aux éloges ;
quel privilège n'est-ce pas ?
L De l'entrefilet de Jean Berge, dont il remer-
cie d'ailleurs son excellent confrère, l'incorigible
chroniqueur d'Arcachon-Saison, ne consent à re-
tenir qu'une chose: le reproche qu'on lui adresse
d'avoir eu l'air de faire une petite réclame bal*
néaire à la station favorite.
Aucun compliment ne saurait valoir à mes
yeux cette amicale réprimande ; devant le flot
des jolie! baigneuses qui courent au-devant de
la vague dans un vaporeux enveloppement de
peluche et de clair soleil, ai je pouvais me dire
en effet qu'une seule de cet gracieuses passa-
gères est venue sur notre plage, parce que j'aurai
vanté la douceur de notre ciel d'azur et les
molles caresses de l'eau, je m'écrierais, à mon
tour, avec quelle allégresse : « Oh ! l'heureuse
faute qui nous a valu de si ravissantes rédemp-
trices ! »
FIFRELIN .
Nous renvoyons, à l'un de nos prochain nu-
méros, la publication de la nouvelle de notre
ami et collaborateur Saint-BrUc : " Le Rn>c
de la petite princesse ".
LISTE DES ÉTRIHGERS
EN VILIÉGIATURE I MCACHOR
Le chiffre placé devant chaque nom indique
le nombre des personnes de la famille,
2. AUIIKY, Versailles, h. de France.
2. AIIREN-FEUIIA/. (d'}, Brésil, Grand Hôtel de la Fo-
ret et d'Angleterre.
2. BAUDOLSET, Tarn, h. de France.
2. Hais, Auray, h. de France.
s. BEKMKH, Bordeaux, h. de France.
2. BALLET, I.orient h. de France.
2. UOYBH, llercrac,li. de France.
2. ItAïutois, Nimes, h. de France.
;s. BASSET, Paris, v. N'ecker.
1. BOUIIGEOIN tMme), Amiens, Grand Hôtel de la
Forêt et d'Angleterre.
1. BLINDER, Bordeaux, v. Biquet.
1. UniGtiT, Paris, Boyal-Hotel.
2. BKKRIEI., Namur, h. de la Ville d'Hiver.
4. BuFiF.TBAf, Bordeaux, v. Laure-Huoul.
2. BERC-IOUX, Paris, Grand Hôtel,
t. BEIIRIDOE, Hyères, Royal Hôtel.
2. BEAUVIELX (colonel), Rochefort, Grand-Hotel.
0. BOUKY, Paris, v. VVatteau.
1. BASTIAN (M»le), st-Pétersbourg, v. Bella-Vista.
8. BIUGEI.. Pans v. Giroflée.
<>. BAIUIOT (vicomte de), Paris, v. Pèdeselaux
(>. BEAUSÉJOUK (Mlle de), v. des Bruyères.
2. BIOIIETTI, Tarbes, v. Marguerite-r^mmanuel.
2. BRETON, Brest, h. de la Ville d'Hiver
8. (II.MU.AT, Bordeaux, v. Maurice.
'.*. CAVAU.IION, Paris, v. Lalanne.
1. CI.INCUAMI* ^comtesse) Targon. h. de France.
I. CLÉMENT I>E BYS (ctesse), Versailles, h. ,le la
Ville d'Hiver.
1. COI.ONIA, Grèce, Grand-Hotel
3. CBU/.ION (Cte du), Bretagne, v. Flore.
7. CHAMPOISEAU, Versailles, v. Montesquieu.
4. CAUSAIIT, Paris, v. Lutèce.
7. COUHHÈUK, (Ve) Rio-Janeiro, v. La Tauridc.
i. CHAYLAKD (du), Bergerac, v. Halevy.
2. CIIAMIIÉRY, Paris, v. Irène.
3. CEUMEUN (Mme de), St-Petersbouig, v. Bella-
Vista.
I. CHAPPUY (M«>0. Houai, h. de la Ville d'Hiver.
1. CUBRIUKRE, Paris, h. de la Ville d'Hiver.
1. DUHAMEL, Belgique h. de r>ance.
<>. DANEY, Bordeaux, v. Hernozant.
I. DURET, Paris, h. de France,
1. DA C'os-i-A, Madrid, Royal-Hôtel.
AGENCE DE LA FORET ET CAVE CENTRALE
LOCATION DE§ V1LÏ.VS (Pistée et l?oretj
VENTES DE TERRAINS, VINS ET SPIRITUEUX, EAUX MINERALES
294 b*ul0turd (te la Plag; A ronchon HErtSlIONlMlNTl «RATUITI
t*
ARGAGHON-SAISON " Paraît tous les Jeudis
ABONNEMENTS
PAIIIS Un an.... SM
KT AUTIIES DÉPARTEMENTS SÎX IIIOIK. B£
LES ABONNEMENTS
S»E2 PAIENT D'AVAIVCE
On «'«bonne: a Arcaclion aux bureaux du journal
et chez les libraires : à Bordeaux. Agence llavas
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A. GRANER, Directeur — G. GRANER Fils, Rédacteur en chef
BUREAUX : Allée Corrigan— ARCACHON
ON TRAITE A FORFAIT POUR LES ANNONCES
Les insertions sont reçues dans les Bureaux du Journal, dans toutes
les Agences de publicité et chez nos Dépositaires
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ABONNEMENTS
AnCAC-IION ET I.A GinOKDE..
ABONNEMENT DE SAISON....
On s'abonne : à Paris, Agence Havas. 2, fdac* de
la Bourse, dans toutes les Agences de publicité
et dans tous les bureaux de posté
ARCACHON (GIRONDE)
«Station ollwittérlqae MédMtlve «lu-
ratnt l*t»lv«*r. — Applicable dans les maladies
chroniques de poitrine à forme éréthique, chez les
sujets irritables et à constitution nerveuse.
■Mtttlon *«> IBnlnw «le wer durnnl
■*é>t4. — Applicnl)lo dans les maladies justiciables
de la médication saline, principalement chez les
femme» et dans le jeuno Age.
Service Médical
Doot«ur«-ftl6«lccln» C»D»lltlliont
MM. BONN AL, pince de la Mairie 2 A4 h. s.
BOURDIER.r.FrançoisLcgallais. 1A2 »
DÉCHAMPS, (#) villaHiehclicu. 1 A :< »
FESTAL, v. David (v. d'hiver).... 2 A • »
OEAY, v. Bonheur (v. d'hiver).. , l à :( „
HAMEAU, pére(5fe)c. Ktc-AnncIO I H à 5 »
A. HAMEAU, o. Ste Anne 40.... ! 2 A4 »
LALESQUE,(UA)b.laplage350. j 2AI »
INSTITUT ORTHOPÉDIQUE, b. de |
Océan, Consul.-«j| grat. tous les jeudis. > <) A II ni.
P. Abdon Boisson directeur-médical. |
Otilruraclon-OontlMto |
M. LEYS, avenue Gambetta I 10 h. m.
(Chirurgien-dentiste américain.) A 5 li. s
SDKcs«feinme«
M«« AVRIL, boul. de la Plage ! _
COLOMBIER, c. Tartas | _
GRELLET, boul. de la Plage 130. | —
dreachofi-Saison est en vente à,
Bordeaux a la gare Saint-Jean
(Vestibule, Quai et Etat) et dans los
kiosques de la ville ; Vente en p,ios
chez M. J. Graby, 12 rue Piliers-de-
Tutelle Bordeaux ; — à Lamothe-
du-Teich (gare) ; à Salies-de-Béarn
chez Mme VveDumas libraire — à Ar-
cachon: librairies Delamare, Bon, Pu-
jibet, Dupuy, bibliothèque du Casino,
et Vve Bréard.
CHRONIQUE
Quand, par les soirs attiédis de la triomphale
saison d'été qui s'ouvre si brillante pour notre
ville, les rhythmes sautillants d'une harpe vien-
nent à égrener leurs trilles dans les airs, accom-
pagnant les voix chantantes des violons, quand
des musiciens vaguent sous nos fenêtres à
l'heure où le crépuscule moire nos dunes d'une
teinte violettes sous les derniers rayons du soleil
couchant, quand la bruyante fanfare des cui-
vres jette ses notes joyeuses sur la place Thiers,
véritable salon de plein air, trop petit pour con-
tenir les allées et venues des jolies fraudeuses
toujours environnées des bourdonnants essaims
des papillons de nuit que le bruit attire comme
les lumières, philosophe sans le savoir, m'éloi-
gnant de la vaine tourmente de la foule, rêveu-
sement accoudé sur les balustres qui dominent
la jolie nappe d'eau de notre Bassin d'Arcachon,
.'oeil perdu dans les lointains, j'évoque en mon
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE HEBDOMADAIRE
Année 1891
N' 103 : DU 1er AU 7 JUILLET 4894
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TIIICKMOMÈTHE l'LUIE VENT DOMINANT OBSERVATIONS
MAXIMA MIN1MA KN II/ II/ 9 II. MATIN MIDI 4 II. SOIH ETAT DU CIEL
Juillet 1" 23.2 IX.o o o S-l*. K. calme belle journée
12 2f».s IK.'.t 0.0 calme S-E S-E idtn.
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0 25.5 17.0 1.1 S-l» .s-(> s-»E ciel couvert I
7 32.1 17.S O.y S-O S-O S-O idm. I
I 11 1
''esprit le temps peu éloigné de nous où notrc_ i
ville n'était que cette solitude dont parle sa de- «
vise — lien Solitmio. — La main de l'homme <
toute pleine de merveilles, ne s'était pas encore i
ouverte pour donner la vie. à ce cadre figé dans <
retendue des sables, perdu dans ces landes de i
Gascogne dont la pénétrante mélancolie n'avait i
pour témoins que les oiseaux de mer chassés
''parfois dans ces parages, loin du chaos tumul-
tueux des tempêtes de l'Océan, et les patres
perchés sur leurs gigantesques échasscs, errant
à la garde de leurs maigres troupeaux.
Quelle palpitation de vie animait alors ces ré-
gions préhistoriques, quel mamnouth antédilu-
vien promenait, à la crête des dunes, sa fantas-
que silhouette, quelles voix parlant, à travers le
silence, venaient réveiller les échos de ces ri-
ves ?...
Voici tout à coup qu'un oeil de flamme s'al-
lume dans la nuit, un fracas inouï jusque là re-
tentit, par bonds saccadés, à travers les lignes
rigides des grands pins et soufflant, sifflant, une
machine de feu ébranle l'atmosphère de ses pas
sonores et précipités, pour s'arrêter soudain au
milieu d'une lande ignorée où va naître la plus
étonnante des villes.
Grâce à l'intelligente initiative d'hommes dé-
voués et clairvoyants, le premier chemin de fer
reliait Bordeaux à Arcachon, Il y a de cela cin-
- ' quante ans et c'est ce glorieux cinquantenaire
que lesvilles-soeursdeLaTesteet d'Arcachon fê-
taient, Dimanche dernier, avec un patriotisme de
clocher bien digne d'une aussi bonne cause.
Chroniqueur des faits'et gestes de la cité d'Ar-
e cachon, je tiens à souligner cette date d'une
e marque rouge, bien voyante, pour en fixer le
mémorable souvenir dans ces lignes tracées au
i- jour le jour.
d Une autre date qui restera certainement moins
à célèbre, mais qui aura néanmoins sa page hu-
e mouristique dans notre histoire locale, sera celle
il du retour de notre ami Sylvain Dornon. Le
i- voilà donc revenu de son lointain voyage, accom-
s, pli sans fatigues — ou du moins sans qu'il y pa-
ri- raisse — et avec le plus grand succès ; l'oiseau
es voyageur a reployé ses ailes — pardon... ses
is échasses — dans la paix du loyer domestique,
ie c'est-à-dire dans le pétrin. Ce pauvre échassier
>i- fin-de-siècle que les pâtres errants dont je par-
u- lais tout à l'heure devraient regarder comme un
nt dieu supérieur à leur nature landescotte, •— ce
n, I n'est pas lui qui perdrait son temps à tricoter
an I des bas comme le font les tchanquats, « il aima
toi
mieux fiier » dira l'histoire — ce pauvre échas- fai
sicr dis-je, à justifié une fois de plus la vérité tri<
du proverbe qui prétend que nul n'est prophète
dans son pays. Après avoir en effet connu, mm
dans son passage à travers l'Europe, les accla-
mations des populations stupéfaites de voir un mi
être plus grand que nature daignant traverser an
ainsi le monde du haut de sa grandeur, il n'a I de
trouvé parmi nous ni enthousiasme ni fierté fra- I M
tcrnclle ; 1 accueil qui lui a été fait a été des
plus calmes, pas un coup de canon, pas une
salve d'applaudissement ; de sympathiques poi-
gnées de mains, assez rares d'ailleurs, quelques
rires ironiques même et c'est tout. C'est peu,
c'est fort peu pour un homme qui a porté, sur ,,
ses longues jambes de bois, la gloire d'Arca-
chon jusqu'aux extrêmes limites de la Russie. .,'
Dornon retombant brusquement dans le pétrin
et se disant que ce bloc enfariné ne lui dit rien -'.
qui vaille, ainsi finissent la plupart des meil- '2•
leures gloires du inonde et si l'illustre héros de ' '
cette nouvelle campagne de Russie espérait .",'
trouver parmi les siens la consécration de son 2
audacieuse entreprise, il doit s'avouer aujour- '*
d'hui mélancoliquement devant son âtre qui '
flamboie que son odyssée est... un four. ,
Je ne prétends pas généraliser ni développer i
cette idée capable de décourager tous les nova- 2
teurs, tous les chercheurs, y compris les « man- *
geurs de rêve * et ce n'est pas surtout à notre !
ami Saint-Brice que ce discours s'adresse. J'es- ^
père sincèrement au contraire que la prophétie i
de Jean Berge du Tout-Bordeaux se réalisera ; '
Ila nouvelle que le concours de prose de ce !
journal a diplômée : Le Rêve delà Petite Prin- (
ccsset a révélé chez ce jeune écrivain un littéra-
teur d'avenir que nous sommes fiers de comp-
ter sur notre bâtiment. Surtout, — car ce ne
sont point des compliments que je lui adresse,
mais l'expression pure de nos sentiments à son
égard —. qu'il ne me renvoie pas la balle en me
fourrant sous le nez les épithètes que le même
Jean Berge adresse à Fifrelin à propos de sa
nouvelle : « Au pays des pins» ; « l'homme fait,
l'homme du monde qui ne dédaigne pas d'écrire
à sesheures et dont les préoccupation littéraires
et la bonne éducation classique ne font doute à
personne» ce même homme là dont parle ainsi le
trop spirituel critique du Tout-Bordeaux, lui
ferait observer que n'étant pas du métier il
échappe au blâme aussi bien qu' aux éloges ;
quel privilège n'est-ce pas ?
L De l'entrefilet de Jean Berge, dont il remer-
cie d'ailleurs son excellent confrère, l'incorigible
chroniqueur d'Arcachon-Saison, ne consent à re-
tenir qu'une chose: le reproche qu'on lui adresse
d'avoir eu l'air de faire une petite réclame bal*
néaire à la station favorite.
Aucun compliment ne saurait valoir à mes
yeux cette amicale réprimande ; devant le flot
des jolie! baigneuses qui courent au-devant de
la vague dans un vaporeux enveloppement de
peluche et de clair soleil, ai je pouvais me dire
en effet qu'une seule de cet gracieuses passa-
gères est venue sur notre plage, parce que j'aurai
vanté la douceur de notre ciel d'azur et les
molles caresses de l'eau, je m'écrierais, à mon
tour, avec quelle allégresse : « Oh ! l'heureuse
faute qui nous a valu de si ravissantes rédemp-
trices ! »
FIFRELIN .
Nous renvoyons, à l'un de nos prochain nu-
méros, la publication de la nouvelle de notre
ami et collaborateur Saint-BrUc : " Le Rn>c
de la petite princesse ".
LISTE DES ÉTRIHGERS
EN VILIÉGIATURE I MCACHOR
Le chiffre placé devant chaque nom indique
le nombre des personnes de la famille,
2. AUIIKY, Versailles, h. de France.
2. AIIREN-FEUIIA/. (d'}, Brésil, Grand Hôtel de la Fo-
ret et d'Angleterre.
2. BAUDOLSET, Tarn, h. de France.
2. Hais, Auray, h. de France.
s. BEKMKH, Bordeaux, h. de France.
2. BALLET, I.orient h. de France.
2. UOYBH, llercrac,li. de France.
2. ItAïutois, Nimes, h. de France.
;s. BASSET, Paris, v. N'ecker.
1. BOUIIGEOIN tMme), Amiens, Grand Hôtel de la
Forêt et d'Angleterre.
1. BLINDER, Bordeaux, v. Biquet.
1. UniGtiT, Paris, Boyal-Hotel.
2. BKKRIEI., Namur, h. de la Ville d'Hiver.
4. BuFiF.TBAf, Bordeaux, v. Laure-Huoul.
2. BERC-IOUX, Paris, Grand Hôtel,
t. BEIIRIDOE, Hyères, Royal Hôtel.
2. BEAUVIELX (colonel), Rochefort, Grand-Hotel.
0. BOUKY, Paris, v. VVatteau.
1. BASTIAN (M»le), st-Pétersbourg, v. Bella-Vista.
8. BIUGEI.. Pans v. Giroflée.
<>. BAIUIOT (vicomte de), Paris, v. Pèdeselaux
(>. BEAUSÉJOUK (Mlle de), v. des Bruyères.
2. BIOIIETTI, Tarbes, v. Marguerite-r^mmanuel.
2. BRETON, Brest, h. de la Ville d'Hiver
8. (II.MU.AT, Bordeaux, v. Maurice.
'.*. CAVAU.IION, Paris, v. Lalanne.
1. CI.INCUAMI* ^comtesse) Targon. h. de France.
I. CLÉMENT I>E BYS (ctesse), Versailles, h. ,le la
Ville d'Hiver.
1. COI.ONIA, Grèce, Grand-Hotel
3. CBU/.ION (Cte du), Bretagne, v. Flore.
7. CHAMPOISEAU, Versailles, v. Montesquieu.
4. CAUSAIIT, Paris, v. Lutèce.
7. COUHHÈUK, (Ve) Rio-Janeiro, v. La Tauridc.
i. CHAYLAKD (du), Bergerac, v. Halevy.
2. CIIAMIIÉRY, Paris, v. Irène.
3. CEUMEUN (Mme de), St-Petersbouig, v. Bella-
Vista.
I. CHAPPUY (M«>0. Houai, h. de la Ville d'Hiver.
1. CUBRIUKRE, Paris, h. de la Ville d'Hiver.
1. DUHAMEL, Belgique h. de r>ance.
<>. DANEY, Bordeaux, v. Hernozant.
I. DURET, Paris, h. de France,
1. DA C'os-i-A, Madrid, Royal-Hôtel.
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