Titre : La Terre sainte, royaume de Marie : journal bi-mensuel / Oeuvre religieuse de l'Orient ; [dir. Claude-Régis Girard]
Auteur : Œuvre d'Orient (France). Auteur du texte
Éditeur : C.-R. Girard (Grenoble)
Date d'édition : 1875-02-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328769608
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 février 1875 20 février 1875
Description : 1875/02/20 (A11,N3)- (A11,N4). 1875/02/20 (A11,N3)- (A11,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5816144k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O2F-269
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
mu^m^i. OEUVRÉ CATHOLIQUE A D'dmÉMtj^D'OCfelDEHt MifolM
UNION ET PAIX POUR LE BIEN.
Des cris d'effroi partent de tous côté* et là fia-
peur e»t sur (ou* le* visages? Oîi allons-nous? Quel
avenir sombre! Que pourra faire la Chambre* Cal-
ée qu'on entend a tout les coin* de me entre per-
soor.cj qui se rencontrent. Dans l'ordre religieux
le mal domine partout et partout la persécution
sévit avec plus de fureur, ou de froide hypocrisie.
Les peuple* et le* gouvernements ce sont arra-
ché» de Dieu et du Pape. II! ont dit : Son urtfam %
il* feulent être libre*, ne dépendre que d'eux... et il*
•ont tout ans aboi*. La Révolution les perce d'outre
ea outre} il faut périr ou se jeter résolument dan*
le sein de Dien «'- aux pied* du Pape, en disant
comme l'enfant prodigue, lorsqu'il eut dépensé en
Otgie* toute sa substance : J'ai pichi tonlre le tiet
H contre tom. Le Pape est nécessaire aax rois
comme aux sujets, aux Phoques comme aux prêtre*
et aux simples fidèle*. Il est pour chacun la voie, la
Vérité et la vie,car il est le représentant infaillible
de J.-C. Mai» qui pense è cette confession et a ce
repentir? Et dans l'ordre social, où en sommes*
■oMÏVojez noms pauvre France, autrefois reine
et modèle de* natKjs: Qu'esl-elle détenue depni*
qu'acceptant la Révdn'fon, ta Révolution a conJoit
lé* roi* légitime* sur IV ■ tiafaud ou en exil * L'es*
!trit d'erreur etd'insurL* .diflation s'est insinué par-
Out, même dans les il milles rovalc-s. Oai! le*
prince* eux-mêmes ea sont «ena* a scandaliser le*
peuples; il j a eu des conspiration* dans le* pilais et
de* Intrusions sur tous le* trônes. Mais Dieu a bien
chltié tous ce* roi* traître* ; il* n'ont pas pu éta-
blir leur raceaprè* eut,parce que l>icu ne le* avait
pas recoanus. Aussi, renversé* le plu* souvent par
leur* fauteur*, il» n'ont eu pour héritier» de leur
pouvoir que de* roturiers ou de* gens d'aventure.
Qui a succédé à l-otiis-Pbilippe, a Napoléon III, a
(Christine, à Isabelle, à Amédée? Le* leçons de
l nlstoira ne nous manquent pas, et chaque jour se
charge de pat taire notre expérience! ; mais qui met
cela » profit? Nous ne «avons presque lien en fait
de politique humaine ( vovea no* pauvres députés,
eoameiUsefaUfueatarterim faire}; mai* non» ea
•afort* encore Moin* en fait de politique divine.
Peut-il ea être autrement lorsque dans la société
iptritaetle on Reprend pas le Pape pour éclairer son
Intelligence, et échaoffer sort soeur. En religion
comme en politique, le* principe» de 80 ont créé
frftffridadfome poar aboutir au socialisme. N'est-
<* pas GoftM qui résumait la Révolution en ce*
Kelque* mot* t Chacun chex soi, chacun pour toi !
riehimz-foaif L'égoîtnte a concentré Se plus
dan* le moins. L'individu s'est émancipé de tout, et
maintenant l'Etat prétend tout absorber. Entre le*
nations il n'v a plus de liens : le* traités sont deté-
nns de» moqueries, des nullité*. Dan» les Etal*, les
province*, le* communes et le* familles, tout s'est
désagrégé, pour faciliter ta centralisation gouverne-
mentale. Vraiment, ne pataugeons-nous pas de-
puis 1830 dan* la boue et les ténèbres? Et encore
aujourd'hui ne réve-t-onpa* lorsqu'on pense régé-
nérer et gouverner notre pajs en le privant de celui
qui en est là léle et le coeur? Notre satut est avec
Henri V ; on le sent, on le dit..., et personne n'en
veut. On a peur du Roi comme on a peur du Pape.
Il faut done ou périr, ou bon gré mal gré,réhtronisér
Dieu, le Pape et le Roi. Il faut ressusciter Ion* lés
principes de restauration et de préservation. Pour
cela, il faut que l'Eglise triomphe et que partout
le clergé se montre de nouveau et plu* que jamais
digne et capable de reconquérir les âmes a Dieu...
car le* temps actuel* soat plus pervers que tous les
temps ancien* ; on a abusé de tout. Aussi pour der-
nier refuge, J.-C. a été obligé de nous trouver et
de faire couler une nouvelle source d'amour et de
compassion ; il nous a livré son caur. Union done
dan* la paix dit SeigneurI Les hommes et no* divi-
sions nous ont perdus, et ils ont perdu la société en
persécutant l'Eglise. Imitons au moins nos ennemis
qui s'entendent si bien pour nous dominer, et con-
tinuer le régne de Satan ; ou ptuifit imitons les
premiers chrétiens qui n'avaient qu'un cteur et
qu'une ente. Leur union faisait leur force; et le*
païen* émerveillé* se disaient entre eux : Votez,
comme il* s'aiment. Poar le* hommes d'ordre, il y
a le panache blanc d'Henri V, pour polir*! ûe réu-
nion et moyen de concorde. Chet les catholique»,
I* centre d unité, c'est I.; Pape, ri pour la lotte
contre le mal, pour les combattants de la croix,
il v a un lien, celui de b charité. et un drapeau,
celai do zèle. Cest surtout entre tes rouvres pie»
qu'il faut et ce tien et ce drapeau, pour éviter toat
tiraillement et toute rivalité. Nous savons bien et
nous aurions dd le savoir mieux, q«e l'ardeur ta
parfois trop toi.»; que lo peu d'entente provenant de
peu de perfection, fait qVon marche de travers,
même en voulant aller droit. Tout d'abord, nous
reconnaissons no* tort* t>mé*, mais le Péré des
fidèles si porté 4 ta clémence et Qui a même eicosd
tes emportements de la pfome, lorsque riatealior)
du coeur eu bonne, daignera, nons l'espérons, non»
absoudre; ils feront de même, les braves et géné-
reux eâjholique», que non* avons pu indisposer. lié*
la* !... que devait non* faire celte condamnation
imprévue?... ne la méritions-nous pas? Et si après
dit ans BOQS a'aton* rléa obtenu*, ne défions-
UNION ET PAIX POUR LE BIEN.
Des cris d'effroi partent de tous côté* et là fia-
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avenir sombre! Que pourra faire la Chambre* Cal-
ée qu'on entend a tout les coin* de me entre per-
soor.cj qui se rencontrent. Dans l'ordre religieux
le mal domine partout et partout la persécution
sévit avec plus de fureur, ou de froide hypocrisie.
Les peuple* et le* gouvernements ce sont arra-
ché» de Dieu et du Pape. II! ont dit : Son urtfam %
il* feulent être libre*, ne dépendre que d'eux... et il*
•ont tout ans aboi*. La Révolution les perce d'outre
ea outre} il faut périr ou se jeter résolument dan*
le sein de Dien «'- aux pied* du Pape, en disant
comme l'enfant prodigue, lorsqu'il eut dépensé en
Otgie* toute sa substance : J'ai pichi tonlre le tiet
H contre tom. Le Pape est nécessaire aax rois
comme aux sujets, aux Phoques comme aux prêtre*
et aux simples fidèle*. Il est pour chacun la voie, la
Vérité et la vie,car il est le représentant infaillible
de J.-C. Mai» qui pense è cette confession et a ce
repentir? Et dans l'ordre social, où en sommes*
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qu'acceptant la Révdn'fon, ta Révolution a conJoit
lé* roi* légitime* sur IV ■ tiafaud ou en exil * L'es*
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Out, même dans les il milles rovalc-s. Oai! le*
prince* eux-mêmes ea sont «ena* a scandaliser le*
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de* Intrusions sur tous le* trônes. Mais Dieu a bien
chltié tous ce* roi* traître* ; il* n'ont pas pu éta-
blir leur raceaprè* eut,parce que l>icu ne le* avait
pas recoanus. Aussi, renversé* le plu* souvent par
leur* fauteur*, il» n'ont eu pour héritier» de leur
pouvoir que de* roturiers ou de* gens d'aventure.
Qui a succédé à l-otiis-Pbilippe, a Napoléon III, a
(Christine, à Isabelle, à Amédée? Le* leçons de
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•afort* encore Moin* en fait de politique divine.
Peut-il ea être autrement lorsque dans la société
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comme en politique, le* principe» de 80 ont créé
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<* pas GoftM qui résumait la Révolution en ce*
Kelque* mot* t Chacun chex soi, chacun pour toi !
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dan* le moins. L'individu s'est émancipé de tout, et
maintenant l'Etat prétend tout absorber. Entre le*
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nns de» moqueries, des nullité*. Dan» les Etal*, les
province*, le* communes et le* familles, tout s'est
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mentale. Vraiment, ne pataugeons-nous pas de-
puis 1830 dan* la boue et les ténèbres? Et encore
aujourd'hui ne réve-t-onpa* lorsqu'on pense régé-
nérer et gouverner notre pajs en le privant de celui
qui en est là léle et le coeur? Notre satut est avec
Henri V ; on le sent, on le dit..., et personne n'en
veut. On a peur du Roi comme on a peur du Pape.
Il faut done ou périr, ou bon gré mal gré,réhtronisér
Dieu, le Pape et le Roi. Il faut ressusciter Ion* lés
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cela, il faut que l'Eglise triomphe et que partout
le clergé se montre de nouveau et plu* que jamais
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temps ancien* ; on a abusé de tout. Aussi pour der-
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qu'une ente. Leur union faisait leur force; et le*
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comme il* s'aiment. Poar le* hommes d'ordre, il y
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contre le mal, pour les combattants de la croix,
il v a un lien, celui de b charité. et un drapeau,
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qu'il faut et ce tien et ce drapeau, pour éviter toat
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peu de perfection, fait qVon marche de travers,
même en voulant aller droit. Tout d'abord, nous
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tes emportements de la pfome, lorsque riatealior)
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absoudre; ils feront de même, les braves et géné-
reux eâjholique», que non* avons pu indisposer. lié*
la* !... que devait non* faire celte condamnation
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