Titre : La Terre sainte, royaume de Marie : journal bi-mensuel / Oeuvre religieuse de l'Orient ; [dir. Claude-Régis Girard]
Auteur : Œuvre d'Orient (France). Auteur du texte
Éditeur : C.-R. Girard (Grenoble)
Date d'édition : 1875-01-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328769608
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 janvier 1875 26 janvier 1875
Description : 1875/01/26 (A11,N1)- (A11,N2). 1875/01/26 (A11,N1)- (A11,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5815842v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O2F-269
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
A NOS ASSOClIST^
l> 19 jmvier nou* rentrons A Grenoble apiè*
4eu« mois 4*e*cuisions 4*ns le Midi, 1,'arrivé*
4« ptusiemt Orientaux en fiance nous avait fait
retailler noue drpait. et nou* vbiterion* encore
4*»ulrr* facilité* «t d'autre* ami* *i la oiauvai*
Ufl»p* «I la fHîgue n'avateat bâté notre retour. Ce-
pendant nou* atcu promis de nous rend»e 4in«
plusieurs ville* 4e l'Est, aussitôt que notre numéro
tf* janvier sera e«p4dié. Mai* nom ne reprendrons
qu'après l'biw notre périgrination dans le centrer!
le nord 4e la France, pour la terminer en Belgique.
Noire premier devoir en tendant dan* notre »ille,
est 4e supplier no* »t>ocié* qui nous ont accueilli
areé tant 4e birnveillafsce et ceux qui nous invi-
taient A non* arrêter cb»« rut, A mieux nom juger.
Vraiment cV»t trop d'illusions en noue faveur, et
lu lettre» qui nous arrivent ne font qu'augmenter
notre peine en nou* révélant combien un bon error,
•144 4 une belle awe, peut embellir ou graa lir 4e*
ebo*e* biea petites, et accorder 4'estime et 4e bé-
•Miction* A celui qui ne fait cependant que ion de.
voir» Aussi le» louange* que? noua rrevon» si gra-
taltemenl devaient a voir pour correctif ce» dénoocla-
lion* qui nou» ontaiMilli A l'improvitte. Mil* rien ne
nous égarera ; noua redouterions mime plu* les
premières que les seconde», si nous ne comprenions
pas que les éloges, pas plus que les aecusatlons.u'in-
diqutnl la valeur réelle d'un individu. En eflVl, les
ait et les autres ne peuvent le rendre ni plus ni
moins agréable A Dieu, qui seul son le les coeurs et
les reins. Ainti nos amis doivent seulement nous
exrîter * faire mille fois mieux et mille fois plus :
cette simple parole nous encouragera surabondam-
ment.Où doue en sommas-non* arrives « s'il suffit
aujourd'hui A un des 4crniers enfanl* 4e l'Eglise et
A nn pauvre Français, 4e s'afficher résolument
Comme ne rougissant pa* de Dieu, ne reniant ru*
la f>l de no* père* et ne craignant pas 4e dire la
vérité * n'importe qui, pour exciter les plus vives
tympalhks et être traité comme un grand persoo-
i nage? Il est donc évident ou que l'affection 4c nos
associé* «a beaucoup trop loin, ou que la démora-
lisation et l'affaUvenimt des âmes seraient si abso-
-los qu'il j aurait lieu de s'en épouvanter. Quoiqu'il
eu soit, c'est sur l'Orient au il faut reporter son
;»mour et non point sur celui qui avant compris
(Importance 4e nos Rites-Uni* dit qu'il importe
^J*aocoup4e le* restaurer» de les 4évelopper au
^polat qu ils poissent i leur tour ramener A l'unité
f|p Eglise* orientales 4issi4eaie*. Personne n'a en*
^corè po atteindre ça bat parce que personne n'ai
Sri* cette bonne voie. Or, (es RR. PP. G»guiouet
larliooff affirment qu'il tiitru>p*4e rompre avec
le* vieille» prévention» pour adopter cello idée, il
«'agit d'ailleurs pour nou* do paver un* dette cl 4e
rendre «» que nous avon* reçu car t** sont no*
frère* d'Orient qui dès l'origine et pendwt des
siècles oui semé la M, le salut et larivilisatioa
dm* noire pajrs et notre Occident. Il e»t donc juste
2ue nou* leur readion* le bien qu'il* no t.* ont fait,
«'ailleurs, combien d'Ofi.'niaux ont siintement
gouverné la barque de Pierre?
Cettaiarment nous ne posfédoa* pis les veitu» et
surtout la btkiignilé de nos contradicteur* ; mais en
fait 4e prudmc* et 44 franchise, nou* rrojons sin-
cèremènt en a»oir assea pour leur en oîTrir. Pourquoi
donc après doute ans de supplications confiden-
tielles nous forcruMIs, pour nous ju*ti(ier contre
leur* grave* accusations, de signaler brusquement
quelques misères cl abus? S'en avions-nous donc
rassti signale* A S, E. ie cardinal Birnabo, et le
P. Roger, ancien préfet apostolique, ne nous à-
t-il pas «idé A éclairer complètement le* honorable»
adminUlraleurs de k Propagation de h fait F» o«
dra-t-il que 4'autres missionnaire* leur dévoilent
mieux que nous l'inutilité de leur* aumône»
dau* un riche clerg-i 4e l'Amérique? Comment
nos imprudents advrrsairr* feront-ils croire que
l'Eminrnce qui a pu s'illuvionner sur h pht ro«
croyaWe cuMtmdkiio» ( nous ne devons pa«, A cause
du respect et de la bonne foi, dire autrement), qui a
désiré nous brouiller avec l'Orient, n'aura pas ad-
mis ce potlhitfc'inMH d'accorder de* lettre* de récent»
mandation u/uarfres, lor*qu'Elle ne voulait pa* en
accorder de poùiitttf Comprendront-ils IVnorme
différence qu'il y a entre cet acte juslifttbta A la ri-
gueur quoique peu sérieux et relie inconcevable
contradiction? Enfin, ne re*tera-t-il pas avéré que
ce* MM. de Lvon s'entendaient pour en u»er nvee
no* vénéré* Erêquct et Palliairbesdes Ri|«-»Unts
A taftçon du R. Apollinaire dont la lettre dira
seropiiernellement comment certains esprits m lisent
avec l'Episcopat oriental? Cependant nos adver-
saires étaient bien prévenus, puisque A rhujue ob-
jeetior n»u< disions A notre contradicteur d* former
lui-mime un tribunal honnête devant lequel nous
nous expliquerions tous le* deux. Mais Jatmt» a-t-
on accepté cette proposition ? A toute lettre de re-
proche 4' nous on réclamait l'insertion dans notre petite
feuille, nous communiquions notre réponse et non*
demandions A notre réaéré interlocuteur *'il persis-
tait 4aits son désir. Mais jamais a-t-on maintenu la
première dècbion? A la vérité, en dooieaa* nous
gavons pas reçu quatre lettres de ce genre t ce qui
l> 19 jmvier nou* rentrons A Grenoble apiè*
4eu« mois 4*e*cuisions 4*ns le Midi, 1,'arrivé*
4« ptusiemt Orientaux en fiance nous avait fait
retailler noue drpait. et nou* vbiterion* encore
4*»ulrr* facilité* «t d'autre* ami* *i la oiauvai*
Ufl»p* «I la fHîgue n'avateat bâté notre retour. Ce-
pendant nou* atcu promis de nous rend»e 4in«
plusieurs ville* 4e l'Est, aussitôt que notre numéro
tf* janvier sera e«p4dié. Mai* nom ne reprendrons
qu'après l'biw notre périgrination dans le centrer!
le nord 4e la France, pour la terminer en Belgique.
Noire premier devoir en tendant dan* notre »ille,
est 4e supplier no* »t>ocié* qui nous ont accueilli
areé tant 4e birnveillafsce et ceux qui nous invi-
taient A non* arrêter cb»« rut, A mieux nom juger.
Vraiment cV»t trop d'illusions en noue faveur, et
lu lettre» qui nous arrivent ne font qu'augmenter
notre peine en nou* révélant combien un bon error,
•144 4 une belle awe, peut embellir ou graa lir 4e*
ebo*e* biea petites, et accorder 4'estime et 4e bé-
•Miction* A celui qui ne fait cependant que ion de.
voir» Aussi le» louange* que? noua rrevon» si gra-
taltemenl devaient a voir pour correctif ce» dénoocla-
lion* qui nou» ontaiMilli A l'improvitte. Mil* rien ne
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pas que les éloges, pas plus que les aecusatlons.u'in-
diqutnl la valeur réelle d'un individu. En eflVl, les
ait et les autres ne peuvent le rendre ni plus ni
moins agréable A Dieu, qui seul son le les coeurs et
les reins. Ainti nos amis doivent seulement nous
exrîter * faire mille fois mieux et mille fois plus :
cette simple parole nous encouragera surabondam-
ment.Où doue en sommas-non* arrives « s'il suffit
aujourd'hui A un des 4crniers enfanl* 4e l'Eglise et
A nn pauvre Français, 4e s'afficher résolument
Comme ne rougissant pa* de Dieu, ne reniant ru*
la f>l de no* père* et ne craignant pas 4e dire la
vérité * n'importe qui, pour exciter les plus vives
tympalhks et être traité comme un grand persoo-
i nage? Il est donc évident ou que l'affection 4c nos
associé* «a beaucoup trop loin, ou que la démora-
lisation et l'affaUvenimt des âmes seraient si abso-
-los qu'il j aurait lieu de s'en épouvanter. Quoiqu'il
eu soit, c'est sur l'Orient au il faut reporter son
;»mour et non point sur celui qui avant compris
(Importance 4e nos Rites-Uni* dit qu'il importe
^J*aocoup4e le* restaurer» de les 4évelopper au
^polat qu ils poissent i leur tour ramener A l'unité
f|p Eglise* orientales 4issi4eaie*. Personne n'a en*
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Sri* cette bonne voie. Or, (es RR. PP. G»guiouet
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le* vieille» prévention» pour adopter cello idée, il
«'agit d'ailleurs pour nou* do paver un* dette cl 4e
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frère* d'Orient qui dès l'origine et pendwt des
siècles oui semé la M, le salut et larivilisatioa
dm* noire pajrs et notre Occident. Il e»t donc juste
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«'ailleurs, combien d'Ofi.'niaux ont siintement
gouverné la barque de Pierre?
Cettaiarment nous ne posfédoa* pis les veitu» et
surtout la btkiignilé de nos contradicteur* ; mais en
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mieux que nous l'inutilité de leur* aumône»
dau* un riche clerg-i 4e l'Amérique? Comment
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l'Eminrnce qui a pu s'illuvionner sur h pht ro«
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