70
CHA
CtfÀ
CHA
gement ; chambre dc culasse, partie dans laquelle se
esl engagée la culasse. di
CHAMRRÉE. Ajoutes : || 4° Tout ce que contient
de vers à soie une pièce où on les élève. Voilà une
bonne chambrée. n
CHAMHRER. Ajoutes : || 3° Chambrer une arme n:
à feu, y former une chambre. On a pris le parti ei
de chambrer ces fusils [chassepol] de façon qu'ils n
puissent utiliser la cartouche Mauser, Journ. offic. ti
5 sept. 1873, p. 5734, i™ col. || 8° A Neuchàtel n
(Suisse), chambrer le vin, le garder dans la cbam- 21
bre, pendant quelques heures, pour le mettre à
une bonne température, avant de le servir à table. C
|| 9° Se chambrer, se confiner dans une chambre. U
Mlle de Varandeuil se chambra avec elle tous les jr
jours, de midi à six heures, pendant quatre ans,
MM. DE GOKCOURT, Gcrminie Lacertcux, ch. n. é:
CHAMBRIÈRE. Ajoutez : || 6°Dans l'Aunis, moi-- le
ceau de bois avec une entaille qui sert à maintenir li
la première douvelle sur le moule d'une futaille,
Gloss. aunisien, p. 85. d
CHAMEAU. Ajoutez : || 4° Sorte de papillon, q
bombyx camelina. e
f CHAMELET (cha-me-lè), s. m. Jeune chameau, c
LABGEAU, le Sahara, i" voyage. ti
t CIIAMERON (cha-me-ron), s. m. Nom, dans ii
"Allier, de l'oxyde de 1er, qui s'y trouve par bancs,
les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 262. Q
t CIIAMIAIU) (châ-mi-ar), s. m. Nom de l'by- c
dromel, en Bretagne (Côtes-du-Nord), où la plupart G
des enseignes de cabaret portent: cidre, chamiard.
I CHAMITIQUE (ka-mi-li-k'), adj. Qui a rapport t
à la descendance de Cham, aux Cbamiles. Les na- fi
lions Chamiliques. || Langues chamitiques, langues h
comprenant le groupe égyptien, lo groupe libyen K
et le groupe éthiopien. 11 esl à peine besoin de t;
dire que ce terme de langues chamitiques esl lout
aussi défectueux que celui de languessémitiques; 2
l'usage pourtant paraît le consacrer.... les langues f
chamitiques ont couvert la plus grande partie de
l'Egypte et toute la rive africaine de la Méditer- d
ranée, A. HOVEI.ACQUE, Linguisl. p. 199, Paris, i S76., i
— ÉTYM. Cham, fils de Noé. s
CHAMOIS. Ajoutez : — HIST. xn" s. Chevax [ils] r
poignent et lances beissent, Un petit les ont aloi-
gniôes, Tant que par les quamois [feutres en peau 1
de chamois] los tiennent, CRESTIEN DE TROIES, I
Chev. au lion, v. 2246. || xm" s. Dusqu'el chamois i
briso sa lance, GILLES DE CHIN, V. 224. 1
f CUAMOISER. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Que i
nulz ne puist camoisser basane (1:190), Ord. des :
rois de France, t. vu, p. 665. i
fCIIAMOISlTE (cha-moi-zi-f), s. f. Sorte de mi- i
nerai. Parmi les séries do minerais variés de la t
région pyrénéenne se trouve la ebamoisile de Ra- {
bat (Ariége), etc., l'hématile rouge, qui l'accom-
pagne au mur du gîte, Journ. offic. 11 aoill 1376, i
p. 62)2, l" col. <
1. CHAMP. Ajoutez : || 15° Terme de turf L'en- .
semble des chevaux qui se présentent pour figurer
dans la même épreuve. Parier pour un cheval
contre lo champ, c'est parier pour un cheval con-
tre tous ses concurrents.
f CHAMI'AC (chan-pak), s. m. Arbre des Indes
orientales, cultivé dans les jardins pour ses fleurs
odoriférantes (michelia champaca, L.). || On dit
aussi sampac.
■— ÉTYM. Malais, tehampûka.
t 4. CHAMPAGNE (ebam-pa-gn'), s. f. Usité dans
cette locution : fine Champagne, eau-de-vie fine de
Cognac.
— ÉTYM. Champagne, nom d'un village do la
Charente-Inférieure.
t CHAMPAGNISÉ, ÉE(chan-pa-gni-zé, zée), adj.
Se dit des vins auxquels on donne quelques-uns des
caractères du vin de Champagne. La fabrication
de ce qu'on appelle les vins champagnisés-, Monit,
univ. 22 juil. 1808, p. ions, 2 col. || On dit aussi
champanisé. On fabrique à Saumur, à Angers et
à Chalonnes, depuis 1834, des vins champanisés,
les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 165.
f CIIAMPANA (chan-pa-na), s. f. Sorte de navire
chinois. Nous primes le parti de retourner à Ma-
cao dans les embarcations dont nous disposions el
dans une ebampana que les Chinois purent nous
louer, Journ. offic. 28 déc. 1874, p. 8024, 3° col.
CHAM PART. Ajoutez : || 2° Nom. dans le dépar-
tement d'Eure-et-Loir, d'un mélange de froment el
de seigle ou d'orge, les Primes d'honneur, Paris,
1872, p. 29.
t CHAMPAYE (chan-pê), s. f. Nom donné, en
Doinbes. à des bois ruinés par le pâturage du bé-
tail, ou à des champs qui, par suite d'inculture,
se couvrent do bouleaux, d'aulnes, de genêts ou i:
de bruyères, Chronique agricole, févr. iso9. s
— ÉTYM. Dérivé de champ. p
f CUAMPIGNONNEUX, EUSE (chan-pi-gno-
neû, non-z'), adj. || i° Garni de champignons, de f:
moisissures. Ah ! cette auberge, quelle tanière ! d
enfumée, humide, champignonneusc ! l'Opinion
na'ionale, 18 mai 1876, p .2, t« col. || 2° Qui appar- b
tient au champignon. La matière champignon- 1
neuse |de la teigne], LALLIEH, le Progrès médical, t
20 janv. 1877, p. 45.
f CHAMPIGNONNISTE (chan-pi-gno-ni-sl'), s. m, £
Celui qui cultive, exploite une champignonnière.
Un champignonniste doit être considéré comme un c
jardinier ou cultivateur, Gaz. des Trib. 30 nov. 1871. f
t CUAMPLEVÉE (chan-le-vée), s. f. Dans les r
émaux, action de creuser les intervalles laissés par
les traits, et de remplir les cavités do matière vi- 1
Irifiable, Journ. offic. 2 juill. 1872, p. 4498, i'"col. c
[ CHAMPTOURNE (chan-tour-n'), s. f. Nom,
dans l'Isère, d'un canal d'assèchement. Attendu (
que le syndicat [de Saint-Ismier, à GrenobleJ a fait i
exécuter un large canal, appelé champtourne.... <
en ce qui touche seulement les dépenses d'exécu-
tion et d'entretien de la champtourne construite par ;
ledit syndicat.... Arr. du cons. d'Étal, 8 août 1873. 1
t CIÏANANÉEN, ENNE (ka-na-né-in, è-n'), adj. i
Qui appartient au pays de Chanaan. Les tribus <
chananéennes. Les habitants de Sodome et de ]
Gomorrbe étaient de sang chananéen.
t CHANCELARIAT (chan-se-Ia-ri-a), s. m. Fonc- '
tion de chancelier. Il (Le Brun] abdiqua en bonne I
forme les fonctions du chancclariat, et en remit (
les marques entre les mains de M. Ralabon, DE t
MOHTAiGLON, Hist. de l'Acad. de peint. (Mém. at-
tribués à H. Teslelin), t. n, p. 37. i
CIIANCELLUMENT. — IHST. Ajoutes : xiv" s. i
Tilubalio, canceilemens, ESCALLIÈR, Yocab. lat.- '•■
franc. 2499. i
-[ CHANI1ELAGE (chan-de-la-j'), s. m. Se dit,
dans le département de la Manche, de l'action de :
. mirer à la chandelle les oeufs un à un, pour s'as-
surer de leur fraîcheur, les Primes d'honneur, Pa-
ris, 1873, p. 26.
2. CHAN DELIER || 10° Chandelier d'eau. Ajoutes :
i II ne resta plus qu'un chandelier à rétablir dans
, la grotte ot quelque chose aux corniches de ro-
; caille, Lell. etc. à Colbcrl, t. v, p. 329. || 11° Dans
les chablis, laparliede l'arbre brisé restée debout;
3 on dit aussi quille ou tronc, BAGNERIS, Manuel de
s sylviculture, p. c, Nancy, 1873. || 12° Nom donné,
dans la Loire-Inférieure, àdes tas pyramidaux de
- molles do tourbe,ainsi dits parce que, vus â dis-
i lance, ils ressemblent à d'énormes candélabres d'é-
- glise.
CHANDELLE. Ajoutes : || 7° Terme d'ébénisto-
, rie. Pied cannelé. Une corbeille quo soutiennent
des chandelles ou pieds cannelés, E. BERGERAT,
- Journ. offic. 29 déc. 1874, p. 8640, 2° col.
r Ajoutez:—RliJl. Les Mémoires de Miraulmonl
1 citent cette fameuse ordonnance royale qui obli-
- geait le chancelier de France à rendre au tréso-
rier les tranchons de la cire qui avait servi à son
s éclairage. L'ordonnance, comme toutes les autres,
s passa sans remédier au mal, mais elle eut l'hon-
t neur de créer un proverbe. C'est de là que date
le mot si célèbre : les économies do bouts de
chandelle, EU. TEXIER, le Siècle du 31 janvier 1864.
s CHANFREIN. Ajoutes : || 6° Nom, dans l'Aunis,
e de l'extrémité des douvelles taillées en biseau,
Gloss. aunisien, p. 85.
a CHANGÉ. Ajoutes .- — REM. Changé de, comme
on disait en latin mutalus ab (quanlum mutatus
'. ab illo Heclore). Los choses sont bien changées de
s ce que vous les avez vues, VOLT. Lell. à Collini, M
n déc. 1760. (Voy. au n" 5 un exemple analogue de
'.. Molière.)
i t CHANGEABLE. — HIST. Ajoutez : xn" s. Une
t li suens quers ne fu chanjablc; Ce qu'il diseil estcil
:, estable, BENOÎT, Chronique, t. n, p. 369, v. 26)34.
CHANGEANT. Ajoute* : |'| ?.° S. m. Nom de deux
e papillons de jour, dont les ailes jettent uno lueur
L- bleue, suivant qu'elles occupent telle ou telle po-
il silion.
s CHANGER. — ÉTYM. Ajoutez : M. d'Arbois de
Jnbainvillo (Revue celtique, t. n, p. 128) remarque
•- qu'il pourrait être à propos de dire que, sui-
l vaut le glossaire gaulois publié par Emllichcr,
i, cambiare estgaulois, el que cette assertion du glos-
sateur inconnu parait justifiée par le verbe breton
n armoricain kemma, qui équivaut â cambiam.
■1 CUANQUE (chan-k'), s. f. Nom, dans la Gi-
i, ronde, d'une échelle à un SQU! montant que le rési-
nier appuie contre l'arbre, quand il est gêné dans
son travail, les Primes d'honneur, Paris, 1870,
p. 434.
CHANSON. || Proverbe. Ajoutes: || C'est le ton qui
fait la chanson, c'est ainsi qu'on dità Genève, au lieu
de : c'est le ton qui fait la musique, voy. a TON,I>° S.
CHANTANT. Ajoutez : || 5° Flammes chantantes,
becs de gaz enfermés dans des tubes de verre do
longueur différente, qui produisent, parleurs vibra-
tions, des sons distincts.
t CIIANTEIUE (chaii-te-rie), s. f. Terme de déni-
grement. Mauvais chants, chants ennuyeux.
— HIST. xvi" s. On peut bien faire doute, si leurs
chanteries et prières |des prêtres catholiques] sont
plaisantes à Dieu, SLEIDAN, Hist. de l'estat de la
religion el republique sous Charles Y, p. 57.
2. CHANTIER. Ajoutez : || 5° Nom donné, dans
les parcs d'huîtres, à une levée de terre sur la-
quelle les amareilleurs circulent.
CHANTRERIE. Ajoutes : — HIST. XIY" s. La
chantrerie en juridicion et autres choses tempo-
relles peut valoir xx livres (l384), VARIN, Archives
adminislr. de Reims, t. m, p. 596.
CHANVRE, Ajoutez : || 3° Chanvre de Manille ou
abaca (voy. AP.ACA au Supplément). Sur les pentes
basses des collines et des montagnes [àZébou, une
des Philippines] croît le musa textilis, qui donne le
chanvre de Manille, Journ. offic. 23 sept. 1875,
p. 8259, 3° COl.
t CHANVREUX. Ajoutez: || 2° Tourbe chan-
vreuse, tourbe formée de racines entrelacées, ex-
trêmement poreuse et de qualité très-inférieure
(dép. de l'Oise), Acad. des se. Comptes rendus,
t. LXXVII, p. 1328.
| CHÂNVRIEtt. Ajoutes : || 2° Adj. Cbanvricr,
chanvrière, qui est relatif au chanvre. L'industrie
de la filature et du tissage du jute se rattache à
. l'industrie linière et chanvrière, Enquête, 'Traité
de comm, avec l'Anglet. t. v, p. 100.
CHAOS. Ajoutez : [| 4" Chaos végétal, ancien nom
: du protococcus ou matière verte de Priestley.
t CHAOUCII. — ÉTYM. Ajoutez : C'est lo mot
• turc Ichâouch, huissier, conducteur de caravane,
f CIIAPARDAGE (cha-par-da-j'), s. m. Action de
: chaparder. Lo chapardage est une des habitudes
i les plus détestables pour la discipline; on riait
- des exploits du troupier en ce genre; on avait
; grand tort, le vol est toujours le vol, l'Opinion
; nationale, 17 sept. 1875, p. 2, 6" col.
n f CHAPARDER (cha-par-dé), v. n. 'ferme de bi-
, vouac. Aller au fourrage, en maraude.
3 ■— ÉTYM. On pense que c'est un mol formé do
• chat-pard.
t CHAPARDEUR (cha-par-deur), s. m. Terme do
bivouac. Celui qui Ya an fourrage, en maraude.
CHAPE. Ajoutez : || 9° Matière textile faite avec
t les frisons et la bourre dc soie, dite aussi fleuret.
, CHAPEAU. Ajoutez : || 16" Chapeau ferré, nom
du chapeau à cornes des officiers généraux, garni
l d'un galon d'or. || 17° Fig. Homme dc paille, rem-
- plaçant sans titre sérieux. Co no sont pas des cha-
- peaux que j'ai laissés sur mon siège d'administra-
ii leur [do compagnies financières], mais bien des li-
;, tulaircs réels: j'ai bien, je crois, droit au repos,
- et co repos j'y aspire, MALOU, minist. des lin. à
e la chambre belge, dans Journ. offic. du 30 mars
e («74, p. 2450, 2° col. (Cet emploi vient de l'habi-
. tude, dans les bals, de marquer sa place en y lais-
i, sanl son chapeau.)
, — HIST. xvi" s. Ajoutez : Elle a commencé de si
bonne heure d'imiter les doux savantes reines de
e Navarre.... ses aieule et mère.... à produire les
s fleurs et le fruit tout ensemble dont les Muses
e donnent la semence, qu'elleen a composé des cha-
!> peaux aux couleurs do bien dire qui y sauraient
e estre les plus acquises ayant à peine attainl Page
de douze ans, DU VEHDIKR, cité par BAYLE, article
c Jeanne d'Albrcl, au mot NAVARRE.
t CHAPE-CHUTE. Ajoutez : On parle ici de la
. mort du pape; si elle arrive, co sera une bonne
x chape-chute pour son successeur, qui n'en sera
r poinl marri, GUI PATIN, Lettres, t. n, p. 591.
Ajoutez : — IHST. xm" s. Ains a trouvé kape keùe
Pinchodé, jel sai par mes icx, Théâtre au moyen
e âge, Paris, 1834, p. 184.
e 'CHAPELET. Ajoutes : || 11° Nom donné à des
i- liens en bois tordus, qui servent dans ie flottage
-, des bois.
s- — HIST. xiv" s. Ajoutez : Tous ceulx de voslre
n compaignie s'y acordent [à vous louer do voire
prouesse], et vous en donnent le prix el le chap-
- pellct, se vous le voulez porter, J. LE DELJ les
i- Vray es Chroniques, t. n, p. 201.
CHA
CtfÀ
CHA
gement ; chambre dc culasse, partie dans laquelle se
esl engagée la culasse. di
CHAMRRÉE. Ajoutes : || 4° Tout ce que contient
de vers à soie une pièce où on les élève. Voilà une
bonne chambrée. n
CHAMHRER. Ajoutes : || 3° Chambrer une arme n:
à feu, y former une chambre. On a pris le parti ei
de chambrer ces fusils [chassepol] de façon qu'ils n
puissent utiliser la cartouche Mauser, Journ. offic. ti
5 sept. 1873, p. 5734, i™ col. || 8° A Neuchàtel n
(Suisse), chambrer le vin, le garder dans la cbam- 21
bre, pendant quelques heures, pour le mettre à
une bonne température, avant de le servir à table. C
|| 9° Se chambrer, se confiner dans une chambre. U
Mlle de Varandeuil se chambra avec elle tous les jr
jours, de midi à six heures, pendant quatre ans,
MM. DE GOKCOURT, Gcrminie Lacertcux, ch. n. é:
CHAMBRIÈRE. Ajoutez : || 6°Dans l'Aunis, moi-- le
ceau de bois avec une entaille qui sert à maintenir li
la première douvelle sur le moule d'une futaille,
Gloss. aunisien, p. 85. d
CHAMEAU. Ajoutez : || 4° Sorte de papillon, q
bombyx camelina. e
f CHAMELET (cha-me-lè), s. m. Jeune chameau, c
LABGEAU, le Sahara, i" voyage. ti
t CIIAMERON (cha-me-ron), s. m. Nom, dans ii
"Allier, de l'oxyde de 1er, qui s'y trouve par bancs,
les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 262. Q
t CIIAMIAIU) (châ-mi-ar), s. m. Nom de l'by- c
dromel, en Bretagne (Côtes-du-Nord), où la plupart G
des enseignes de cabaret portent: cidre, chamiard.
I CHAMITIQUE (ka-mi-li-k'), adj. Qui a rapport t
à la descendance de Cham, aux Cbamiles. Les na- fi
lions Chamiliques. || Langues chamitiques, langues h
comprenant le groupe égyptien, lo groupe libyen K
et le groupe éthiopien. 11 esl à peine besoin de t;
dire que ce terme de langues chamitiques esl lout
aussi défectueux que celui de languessémitiques; 2
l'usage pourtant paraît le consacrer.... les langues f
chamitiques ont couvert la plus grande partie de
l'Egypte et toute la rive africaine de la Méditer- d
ranée, A. HOVEI.ACQUE, Linguisl. p. 199, Paris, i S76., i
— ÉTYM. Cham, fils de Noé. s
CHAMOIS. Ajoutez : — HIST. xn" s. Chevax [ils] r
poignent et lances beissent, Un petit les ont aloi-
gniôes, Tant que par les quamois [feutres en peau 1
de chamois] los tiennent, CRESTIEN DE TROIES, I
Chev. au lion, v. 2246. || xm" s. Dusqu'el chamois i
briso sa lance, GILLES DE CHIN, V. 224. 1
f CUAMOISER. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Que i
nulz ne puist camoisser basane (1:190), Ord. des :
rois de France, t. vu, p. 665. i
fCIIAMOISlTE (cha-moi-zi-f), s. f. Sorte de mi- i
nerai. Parmi les séries do minerais variés de la t
région pyrénéenne se trouve la ebamoisile de Ra- {
bat (Ariége), etc., l'hématile rouge, qui l'accom-
pagne au mur du gîte, Journ. offic. 11 aoill 1376, i
p. 62)2, l" col. <
1. CHAMP. Ajoutez : || 15° Terme de turf L'en- .
semble des chevaux qui se présentent pour figurer
dans la même épreuve. Parier pour un cheval
contre lo champ, c'est parier pour un cheval con-
tre tous ses concurrents.
f CHAMI'AC (chan-pak), s. m. Arbre des Indes
orientales, cultivé dans les jardins pour ses fleurs
odoriférantes (michelia champaca, L.). || On dit
aussi sampac.
■— ÉTYM. Malais, tehampûka.
t 4. CHAMPAGNE (ebam-pa-gn'), s. f. Usité dans
cette locution : fine Champagne, eau-de-vie fine de
Cognac.
— ÉTYM. Champagne, nom d'un village do la
Charente-Inférieure.
t CHAMPAGNISÉ, ÉE(chan-pa-gni-zé, zée), adj.
Se dit des vins auxquels on donne quelques-uns des
caractères du vin de Champagne. La fabrication
de ce qu'on appelle les vins champagnisés-, Monit,
univ. 22 juil. 1808, p. ions, 2 col. || On dit aussi
champanisé. On fabrique à Saumur, à Angers et
à Chalonnes, depuis 1834, des vins champanisés,
les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 165.
f CIIAMPANA (chan-pa-na), s. f. Sorte de navire
chinois. Nous primes le parti de retourner à Ma-
cao dans les embarcations dont nous disposions el
dans une ebampana que les Chinois purent nous
louer, Journ. offic. 28 déc. 1874, p. 8024, 3° col.
CHAM PART. Ajoutez : || 2° Nom. dans le dépar-
tement d'Eure-et-Loir, d'un mélange de froment el
de seigle ou d'orge, les Primes d'honneur, Paris,
1872, p. 29.
t CHAMPAYE (chan-pê), s. f. Nom donné, en
Doinbes. à des bois ruinés par le pâturage du bé-
tail, ou à des champs qui, par suite d'inculture,
se couvrent do bouleaux, d'aulnes, de genêts ou i:
de bruyères, Chronique agricole, févr. iso9. s
— ÉTYM. Dérivé de champ. p
f CUAMPIGNONNEUX, EUSE (chan-pi-gno-
neû, non-z'), adj. || i° Garni de champignons, de f:
moisissures. Ah ! cette auberge, quelle tanière ! d
enfumée, humide, champignonneusc ! l'Opinion
na'ionale, 18 mai 1876, p .2, t« col. || 2° Qui appar- b
tient au champignon. La matière champignon- 1
neuse |de la teigne], LALLIEH, le Progrès médical, t
20 janv. 1877, p. 45.
f CHAMPIGNONNISTE (chan-pi-gno-ni-sl'), s. m, £
Celui qui cultive, exploite une champignonnière.
Un champignonniste doit être considéré comme un c
jardinier ou cultivateur, Gaz. des Trib. 30 nov. 1871. f
t CUAMPLEVÉE (chan-le-vée), s. f. Dans les r
émaux, action de creuser les intervalles laissés par
les traits, et de remplir les cavités do matière vi- 1
Irifiable, Journ. offic. 2 juill. 1872, p. 4498, i'"col. c
[ CHAMPTOURNE (chan-tour-n'), s. f. Nom,
dans l'Isère, d'un canal d'assèchement. Attendu (
que le syndicat [de Saint-Ismier, à GrenobleJ a fait i
exécuter un large canal, appelé champtourne.... <
en ce qui touche seulement les dépenses d'exécu-
tion et d'entretien de la champtourne construite par ;
ledit syndicat.... Arr. du cons. d'Étal, 8 août 1873. 1
t CIÏANANÉEN, ENNE (ka-na-né-in, è-n'), adj. i
Qui appartient au pays de Chanaan. Les tribus <
chananéennes. Les habitants de Sodome et de ]
Gomorrbe étaient de sang chananéen.
t CHANCELARIAT (chan-se-Ia-ri-a), s. m. Fonc- '
tion de chancelier. Il (Le Brun] abdiqua en bonne I
forme les fonctions du chancclariat, et en remit (
les marques entre les mains de M. Ralabon, DE t
MOHTAiGLON, Hist. de l'Acad. de peint. (Mém. at-
tribués à H. Teslelin), t. n, p. 37. i
CIIANCELLUMENT. — IHST. Ajoutes : xiv" s. i
Tilubalio, canceilemens, ESCALLIÈR, Yocab. lat.- '•■
franc. 2499. i
-[ CHANI1ELAGE (chan-de-la-j'), s. m. Se dit,
dans le département de la Manche, de l'action de :
. mirer à la chandelle les oeufs un à un, pour s'as-
surer de leur fraîcheur, les Primes d'honneur, Pa-
ris, 1873, p. 26.
2. CHAN DELIER || 10° Chandelier d'eau. Ajoutes :
i II ne resta plus qu'un chandelier à rétablir dans
, la grotte ot quelque chose aux corniches de ro-
; caille, Lell. etc. à Colbcrl, t. v, p. 329. || 11° Dans
les chablis, laparliede l'arbre brisé restée debout;
3 on dit aussi quille ou tronc, BAGNERIS, Manuel de
s sylviculture, p. c, Nancy, 1873. || 12° Nom donné,
dans la Loire-Inférieure, àdes tas pyramidaux de
- molles do tourbe,ainsi dits parce que, vus â dis-
i lance, ils ressemblent à d'énormes candélabres d'é-
- glise.
CHANDELLE. Ajoutes : || 7° Terme d'ébénisto-
, rie. Pied cannelé. Une corbeille quo soutiennent
des chandelles ou pieds cannelés, E. BERGERAT,
- Journ. offic. 29 déc. 1874, p. 8640, 2° col.
r Ajoutez:—RliJl. Les Mémoires de Miraulmonl
1 citent cette fameuse ordonnance royale qui obli-
- geait le chancelier de France à rendre au tréso-
rier les tranchons de la cire qui avait servi à son
s éclairage. L'ordonnance, comme toutes les autres,
s passa sans remédier au mal, mais elle eut l'hon-
t neur de créer un proverbe. C'est de là que date
le mot si célèbre : les économies do bouts de
chandelle, EU. TEXIER, le Siècle du 31 janvier 1864.
s CHANFREIN. Ajoutes : || 6° Nom, dans l'Aunis,
e de l'extrémité des douvelles taillées en biseau,
Gloss. aunisien, p. 85.
a CHANGÉ. Ajoutes .- — REM. Changé de, comme
on disait en latin mutalus ab (quanlum mutatus
'. ab illo Heclore). Los choses sont bien changées de
s ce que vous les avez vues, VOLT. Lell. à Collini, M
n déc. 1760. (Voy. au n" 5 un exemple analogue de
'.. Molière.)
i t CHANGEABLE. — HIST. Ajoutez : xn" s. Une
t li suens quers ne fu chanjablc; Ce qu'il diseil estcil
:, estable, BENOÎT, Chronique, t. n, p. 369, v. 26)34.
CHANGEANT. Ajoute* : |'| ?.° S. m. Nom de deux
e papillons de jour, dont les ailes jettent uno lueur
L- bleue, suivant qu'elles occupent telle ou telle po-
il silion.
s CHANGER. — ÉTYM. Ajoutez : M. d'Arbois de
Jnbainvillo (Revue celtique, t. n, p. 128) remarque
•- qu'il pourrait être à propos de dire que, sui-
l vaut le glossaire gaulois publié par Emllichcr,
i, cambiare estgaulois, el que cette assertion du glos-
sateur inconnu parait justifiée par le verbe breton
n armoricain kemma, qui équivaut â cambiam.
■1 CUANQUE (chan-k'), s. f. Nom, dans la Gi-
i, ronde, d'une échelle à un SQU! montant que le rési-
nier appuie contre l'arbre, quand il est gêné dans
son travail, les Primes d'honneur, Paris, 1870,
p. 434.
CHANSON. || Proverbe. Ajoutes: || C'est le ton qui
fait la chanson, c'est ainsi qu'on dità Genève, au lieu
de : c'est le ton qui fait la musique, voy. a TON,I>° S.
CHANTANT. Ajoutez : || 5° Flammes chantantes,
becs de gaz enfermés dans des tubes de verre do
longueur différente, qui produisent, parleurs vibra-
tions, des sons distincts.
t CIIANTEIUE (chaii-te-rie), s. f. Terme de déni-
grement. Mauvais chants, chants ennuyeux.
— HIST. xvi" s. On peut bien faire doute, si leurs
chanteries et prières |des prêtres catholiques] sont
plaisantes à Dieu, SLEIDAN, Hist. de l'estat de la
religion el republique sous Charles Y, p. 57.
2. CHANTIER. Ajoutez : || 5° Nom donné, dans
les parcs d'huîtres, à une levée de terre sur la-
quelle les amareilleurs circulent.
CHANTRERIE. Ajoutes : — HIST. XIY" s. La
chantrerie en juridicion et autres choses tempo-
relles peut valoir xx livres (l384), VARIN, Archives
adminislr. de Reims, t. m, p. 596.
CHANVRE, Ajoutez : || 3° Chanvre de Manille ou
abaca (voy. AP.ACA au Supplément). Sur les pentes
basses des collines et des montagnes [àZébou, une
des Philippines] croît le musa textilis, qui donne le
chanvre de Manille, Journ. offic. 23 sept. 1875,
p. 8259, 3° COl.
t CHANVREUX. Ajoutez: || 2° Tourbe chan-
vreuse, tourbe formée de racines entrelacées, ex-
trêmement poreuse et de qualité très-inférieure
(dép. de l'Oise), Acad. des se. Comptes rendus,
t. LXXVII, p. 1328.
| CHÂNVRIEtt. Ajoutes : || 2° Adj. Cbanvricr,
chanvrière, qui est relatif au chanvre. L'industrie
de la filature et du tissage du jute se rattache à
. l'industrie linière et chanvrière, Enquête, 'Traité
de comm, avec l'Anglet. t. v, p. 100.
CHAOS. Ajoutez : [| 4" Chaos végétal, ancien nom
: du protococcus ou matière verte de Priestley.
t CHAOUCII. — ÉTYM. Ajoutez : C'est lo mot
• turc Ichâouch, huissier, conducteur de caravane,
f CIIAPARDAGE (cha-par-da-j'), s. m. Action de
: chaparder. Lo chapardage est une des habitudes
i les plus détestables pour la discipline; on riait
- des exploits du troupier en ce genre; on avait
; grand tort, le vol est toujours le vol, l'Opinion
; nationale, 17 sept. 1875, p. 2, 6" col.
n f CHAPARDER (cha-par-dé), v. n. 'ferme de bi-
, vouac. Aller au fourrage, en maraude.
3 ■— ÉTYM. On pense que c'est un mol formé do
• chat-pard.
t CHAPARDEUR (cha-par-deur), s. m. Terme do
bivouac. Celui qui Ya an fourrage, en maraude.
CHAPE. Ajoutez : || 9° Matière textile faite avec
t les frisons et la bourre dc soie, dite aussi fleuret.
, CHAPEAU. Ajoutez : || 16" Chapeau ferré, nom
du chapeau à cornes des officiers généraux, garni
l d'un galon d'or. || 17° Fig. Homme dc paille, rem-
- plaçant sans titre sérieux. Co no sont pas des cha-
- peaux que j'ai laissés sur mon siège d'administra-
ii leur [do compagnies financières], mais bien des li-
;, tulaircs réels: j'ai bien, je crois, droit au repos,
- et co repos j'y aspire, MALOU, minist. des lin. à
e la chambre belge, dans Journ. offic. du 30 mars
e («74, p. 2450, 2° col. (Cet emploi vient de l'habi-
. tude, dans les bals, de marquer sa place en y lais-
i, sanl son chapeau.)
, — HIST. xvi" s. Ajoutez : Elle a commencé de si
bonne heure d'imiter les doux savantes reines de
e Navarre.... ses aieule et mère.... à produire les
s fleurs et le fruit tout ensemble dont les Muses
e donnent la semence, qu'elleen a composé des cha-
!> peaux aux couleurs do bien dire qui y sauraient
e estre les plus acquises ayant à peine attainl Page
de douze ans, DU VEHDIKR, cité par BAYLE, article
c Jeanne d'Albrcl, au mot NAVARRE.
t CHAPE-CHUTE. Ajoutez : On parle ici de la
. mort du pape; si elle arrive, co sera une bonne
x chape-chute pour son successeur, qui n'en sera
r poinl marri, GUI PATIN, Lettres, t. n, p. 591.
Ajoutez : — IHST. xm" s. Ains a trouvé kape keùe
Pinchodé, jel sai par mes icx, Théâtre au moyen
e âge, Paris, 1834, p. 184.
e 'CHAPELET. Ajoutes : || 11° Nom donné à des
i- liens en bois tordus, qui servent dans ie flottage
-, des bois.
s- — HIST. xiv" s. Ajoutez : Tous ceulx de voslre
n compaignie s'y acordent [à vous louer do voire
prouesse], et vous en donnent le prix el le chap-
- pellct, se vous le voulez porter, J. LE DELJ les
i- Vray es Chroniques, t. n, p. 201.
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