BAT BAU BAT 3T
ramener demain Voir ma famille bourgeoise, Me c
doit ramener demain Un bâton blanc a la main, s
RAC. Épigr. contre Fonlmelle. C'est qu alors un t
père pourrait, Pour punir son libertinage, Sevrer c
de tout son héritage, Chasser son gars comme t
un coquin, Et, le bâlon blanc à la main, Lcn- t
voyer jouer à la paume, Glaner ou ramasser i
du chaume (1740)", 2' Harangue des haoïlants c
de Sarcelles, dans eu. KISARD, Pansianisnies, ]
p 19 || On peut voir à l'historique le bâton blanc i
mis entre les mains d'une garnison ^i se rond; j
l'exemple est de d'Aubigné. || Proverbe. Il ne lait ]
pas bon aile," à sa porte sans bâton, se dit à pro- i
nos d'un homme irascible et prompt à l'offense. i
— HIST. A fa fin, ajoutes: Les .confrairics, as- 1
semblées et banquets accoutumez pour basions et i
autres choses semblables, Ordonn. de Moulins sur ■
la réforme de la justice, févr. 1550, art. 74,
BÂTONNER.—HIST. Ajoutes: ||.xiu° s. Garnis
tint le perquantqui fu gros et quarré, vers niimn-
don s'en vint, qui si l'ot bastonné, Gaufrey, v. 919.
BÂTONNIER. || 3° Celui qui fait et vend desman-
ches de brosses, de fouets, de parapluies, de ba-
lais, etc. Tarif des patentes, 1858. Bâtonnier par
procédés mécaniques, Journ. offic. 23 nov. 1876,
p. 8585.
-2. BATTANT, s. m. Ajoutez : || 8° Planche do chêne
constituant un des types adoptés dans le commerce
de bois de Paris et dans la région qui alimente les
chantiers de la capitale. Le grand battant a o™,333 de
largeur et o1™,I i d'épaisseur; le petit battant
a 0,25 de largeur et 0,8 d'épaisseur, NANQUETTE,
Exploit, débit et estim. des bois, Nancy, 1808, p. 74.
BATTE. Ajoutes : || 12° Pièce do la cuvette qui
sert à maintenir un sabre dans le fourreau (voy. CU-
VETTE). || 13° Pièce qui, dans une machine à battre,
liappe le colon. 11 y a des batteurs à une, à deux,
à trois et même à quatre balles, Enquête, Traité
de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 290. || 14° Le boni
mobile qui dans un fléau sert à battre. Battes à
fléaux et manches non tournés, Alm. Didol-Bollin,
1876, p. 2306, 2" col.
| BATTÉK. || 3° Sorte dc platde bois, dans lequel
on lave les sables ou détritus aurifères. [| On écrit
aussi batéo, à tort. Arrivé sur lo placer qu'on
avait choisi, on travaillait seul ; on campait près
d'un ruisseau, armé d'un pie et d'une pelle pour
fouiller lo sol, et muni, pour laver les sables, d'une
vaste sébile de bois, la balée des Mexicains, ou
mieux d'un plat do fer battu rappelant ceux des
ménagères, L. SIMONIN, Jlev. des Deux-Mondes,
15 I10V. 1875, p. 287.
| BATTEN1MER (ba-tan-dié), s. m. Celui qui ex-
ploite un moulin à batlre le chanvre, Tarif des
patentes, 1858-
t JJATTERKSSK (ba-te-rè-s'), s. f. Dans l'Aunis.
nuée de grêle qui bat, qui détruit les récoltes]
Gloss. aunisien, La Rochelle, IS70, p. 70.
BATTERIE, il 2" Tonne d'artillerie. Emplace-
ment préparé pour recevoir des bouches à feu
qui doivent faire feu sur les lieux mêmes. On les
dislingue : d'après la nature des bouches à feu
dont elles sont armées, en batteries de canons,
batteries d'obusiors, batteries de mortiers; d'après
leur destination, en batteries de siège, batteries
dc place, batteries de côte, batteries d'ouvrages dc
campagne; d'après leur organisation, en batteries
à embrasures, batteries à barbette, batteries blin-
dées, batteries casematées; d'après la nature de
leur tir, en batteries de plein fouet, batteries à
ricochet; d'après la direction do leur tir, on bat-
teries directes, qui battent perpendiculairement le
flanc ou la face d'un ouvrage, ou le front d'une
troupe, en ballerics d'écharpe, dont la direction
de tir fail un angle de 20» au plus avec la ligne à
batlre, en ballerics à revers, qui sont établies en
arrière du prolongement de la face ou de la ligne
à battre, en batteries d'enlilade, dont les projec-
tiles parcourent la longueur de la ligne à battre.
|| En général, une rangée do bouches à feu dis-
posées sur un terrain quelconque et prêtes à faire
feu. H Une pièce est dite en batterie, lorsqu'elleesl
disposée pour faire feu. Lo ravage dc cent pièces
de canon en batterie, HAMILT. Gramm. 2. ||En bat-
terie, hors de batterie, commandements employés
autrefois pour faire placer une pièce à la position
d'où elle doit tirer, ou pour l'en éloigner afin d'en
faciliter le chargement. || Réunion du person-
nel et du matériel qui constitue l'unité lactique
de l'artillerie. Toutes les batteries de co régiment
sont sur lo pied de guerre. Batterie à cheval, colle
dans laquelle les servants dos pièces sont montés.
Batterie montée, celle dont les servants sont à piedj
et dont los cadres et les conducteurs des pièces j
seulement sont à cheval. Batterie à pied, celle ;
qui ne contient que des servants à pied. || Nombre i
déterminé de chaque espèce de pièces d'artillerie :
ou bouches à feu, qui sert au dénombrement :
do cotte arme. La batterie française est actuelle-
ment de six pièces. La foi du 23 fructidor an vu
constitua huit régiments d'artillerie à pied com-
posés do compagnies qui finirent par prendre le
nom de batteries qu'elles ont conservé jusqu'à ce
jour, Gal ciiARETO'N, Journ. offic. 13 nov. 1874,
p. 7551, 2° col. [| Batterie flottante, embarcation
construite spécialement en vue du tir des canons
qu'elle porte. || 8° Ajoutes : Lettres patentes por-
tant règlement pour rétablissement des fonderies
et batteries de cuivre et d'airain battu, dans les
villes do Cbâlons et de Reims, Ordonnances, à.
Sainl-Germain-en-Laye, 25 oct. 1666. || 13» Dans
les moulins à poudre, batterie, la réunion d'un
certain nombre de mortiers où se fail le battage
de la poudre. || 14" X la campagne, batterie, la ma-
chine à batlre le grain.
f BATTES (ba-f), s. f. plur. Terme de sellier.
Los portions rembourrées mises en avant et en ar-
rière au-dessus des arçons.
BATTEUR. Ajoutes: || 6°Batteur de nerfs, celui
qui réduit les nerfs de boeuf en filasse, Tarif des
patentes, 1858. || 7» Batteur, instrument destiné à
fouetter des oeufs. || 8°Batteur, machine qui épluche
le coton, « Quel est le prix d'une machine à bat-
lre? »—Le coton arrive, il faut l'ouvrir au moyen
d'une machine qu'on appelle éplucheur-baltour; il
y a des batteurs à 1, à 2, à 3 et même à 4 balles, En-
quête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 290.
I BATITTURE. Ajoutez : || 2° Terme dc verrier.
Parcelles de verre qui se détachent de la canne.
Enverrage et rupture de creusets, batlitures de
■ cannes, fiel, écrémaisons, triage , brois et déchet
degroisils, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet.
■ t. VI. p. 587.
BATTRE. Ajoutez: || 19° Noutralement. Disputer.
Après avoir quelque temps battu là-dessus....
I ST-SIM. t. VIII, p. 259, édit. CHÉliUEL.
BATTU. Ajoutes : — REM. Pour la locution :
i Battu de l'oiseau, l'explication est tout autre : les
i fauconniers avaient, pour dresser le faucon, un
• mannequin qui représentait un oiseau; el, quand
i le faucon à dresser commettait quoique faute, on
L le battait avec ce mannequin, comme on corrige
i un chien avec un fouet; co qui l'humiliait beau-
coup (Note du comte D'HAUSSONVILLE).
t BATTUDE (ba-tu-d'), s. f. Dans le quartier de
- Cette, sorte de filet fixe pour la pêche, Statistique
; des pêches maritimes, 1874, p. lis.
BATTU1ÎE. Ajoutez : || 4° Volée -de coups; c'est
, le sens propre encore gardé dans le langage du
i peuple. Lesquelles [femmes] ne reçoivent autre
salaire de leur travail quo des batlures et des ou-
- trages, p. nu MOULIN, Scrm. 1" décade, v (xvii 0 s.),
i f IlAUCIIALÈS(bô-cha-lê), s. m. Nom,dans Tarn-
> ci-Garonne, d'un cépage noir, dit aussi mouraslel,
i les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 466.
t 2- BAUC11E (bô-ch'), s. f. Nom, dans les Basses-
s Alpes, du calamayroslis argenlca, Reboisement
s des mont. Compte rendu, 1869-1874, 2e fasc. p. 20.
3 j BAUDELAIRE. Ajoute*. —REM. Baudelaire est
s le même que badelaire (voy. ce mot au Diction-
- naire).
B f BAUUELIER (bô-dc-lié), s. m. Celui qui trans-
it porte le bois à dos do bêtes de somme, Tarif des
- patentes, 1858.
e BAUn'lU. Ajoufe* : || 2° V. n. Faire lo galant, le
0 joli (terme vieilli). Et quoiqu'il dit [le chevalier de
ii Gramont] moins honteux auprès des dames, il
à n'élait pourtant pas plus pressant; au contraire,
i pourvu qu'il put baudir, faire dire dans le monde
a qu'il était amoureux.... il ne se mettait guère on
- peine de la conclusion, HUSSY RABUTIN, Hist. am.
. p. 47, édit. Amsterdam, 1071.
t BAUGEUR (bô-jeur), s. m. Celui qui fait des
e constructions en terre et en paille, Tarif des pa-
;l tentes, 1858.
s — ÉTYM. Bauge.
I- BAUME. Ajoutez : || 4° Arbre baume ou du
s baume, nom des bursères, des balsamodcn-
n dron, etc. BÂILLON, Dict. debot. p. 247.
n f BAUXITE (bô-ksi-f), s. f. Minéral composé
i- surtout d'alumine. L'appareil Siemens consiste en
e un four portatif à gaz et à chaleur régénérée, dont
1 le cylindre mobile, le rotalor, est revêtu inlôrieu-
e roment de briques fabriquées d'une manière spé-
;. ciale, en bauxite, Journ. offic. 12 mai 1873,
I, p. 3064, 2° col.
I t BAVANG ou BAYVANG (ba-vangh), s. m. Grand
arbre indéterminé de l'archipel indien. Les fruits
du bawang ont tellement l'odeur d'ail qu'on s'en
servait autrefois à Amhoine pour assaisonner les
aliments, uosc, Dict. d'hist. nat. lu.
— ÉTYM. Malais, bâwang, ail, oignon, DEVIC,
Dict. élym.
BAVARD. —HIST. xvie s. [] Ajoutez : Si je parle di-
versement de moy, c'est que je me regarde diverse-
ment ; toutes les contrariétés s'y trouvent selon quel-
que tour et en quelque façon : honteux, insolent,
chaste, luxurieux, bavard, taciturne.... MONT, II, 7.
BAVARDER. Ajoute* : — REM. Montaigne a
dit bavasser : Il semble que la couslume concède
à cet aage [la vieillesse] plus de liberté de bavas-
ser et d'indiscrétion à parler de soy, m, 258.
— HIST. xvr° s. Quant est de ce qu'ils [les as-
: trologues] bégayent et bavardent de l'origine et
cause des foudres, BAUDON, Trois livres des charmes,
Paris. 1583, p. 391.
[ BAVARD IN (EN) (an-ba-var-din), locution par-
ticulière à Mme de Sévigné et qui signifie dans la
maison des Lavardin où l'on causait, bavardait
■ beaucoup (la plaisanterie est facile à comprendre).
J'ai dîné en Bavardin, SÉV. Lelt. 10 avr. 1071. Il
[Walter Scott] s'en va en Bavardin, comme parle
; Mme de Sévigné, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe,
i éd. de Bruxelles, t. m, Itinéraire de Napoléon à
! l'île d'Elbe (dernière page du chapitre).
f BAVAROIS. OISE (ba-va-roî, roi-z'), adj. Qui
i appartient à la Bavière. Les chambres bavaroises;
1 BAVE. — IHST. Ajoutez : || xvi" s. Le peintre
- Protogenes.... ne pouvant représenter à son gré
. l'escume et la bave [d'un chien], MONT, I, 254.
t BAVIÈRE (ba-viô-r'), s.f. || i° Partie de l'armure
. destinée à protéger le cou et le menton. Quand
3 l'armement de tête est la salade, comme au
, xv° siècle, la bavièro est fixée à la partie supé-
. rieure de la cuirasse. Quand il s'agit de l'armet,
la bavière fait parlie du casque et est mobile au-
. tour des mêmes pivots que le mézail. On l'appelle
. aussi mentonnière. || 2° Être en bavière (ou Ba-
vière, par jeu de mots), se disait autrefois de la pé-
: riode dc salivation qu'amenait le traitement em-
5 ployé alors contre la syphilis,
i — ÉTVM. Baver, à cause de la place que celle
1 pièce occupe. •
i t BAVOLER. Ajoutes : — IHST. xvi° s. Un brave
3 scadron l'accompagne D'autres froslons qui bavo-
- laut, Font en l'air comme un camp volant, us
BRACII, Poëmes, f- 36 do l'édit. originale.
î BAVOLET. Ajoutez : — HIST. xv" s. Damo dont
: le chef estoit paré de ses cheveux beaux et blonds,
ayant par dessus uno locque couverte d'un volet
l [en marge, al. bavolel] fort enrichi de pierreries,
i MATH, BË COUCY, Hist. de Charles VII, p. 6G5, édit.
! Denys Godefroy, Paris, 1661.
BAVURE. Ajoutes : || 2° 'ferme d'artillerie. Sail-
. lie de métal produite à la bouche d'une pièce d'ar-
- tillerie en bronze par les chocs du projectile.
, r[ BAYAI) (ba-iad), s. m. Poisson du Nil, d'un
blanc argenté, le silurus bayad (Sonniiii écrit
:- bayatte).
X —ÉTYM. Arabe, bayad, même sens (le mol si-
i. gnifie blancheur), DEVIC, Dict. étym.
;t BAYADÈRK. Ajoutes : || 2° Sorte de ceinture en
- corail, LACAZE-nuTiiiEiis, llisl. natur. du corail,
Paris, 1864, p. 338.
f BAYANANISMEou BAÏANISME (ba-ia-ni-sm'),
s s. m. Hérésie dc Bi.ius ou de Bay, né en 1513 à
Melin, territoire d'Alh en Hainaul; il enseigna,
e sur la grâce, le libre arbitre, le péché originel, la
e charité, la mort de Jésus-Christ, soixante-seize
il propositions qui furent condamnées en 1567 par
i, la pape Pie V.
o f BAYASSE (ba-ia-s'), s. /'. Nom, on Dauphiné,
n do la lavande coupée cl recueillie pour disliila-
. tion d'huile do spic.
BAYER. — ÉTYM. Ajoutes : Sainlong. bader,
s ouvrir la bouche.
■r f BAYLE (bê-1'), s. m. Berger chef, en Pro-
vence les confient à un bayle ou berger chef,
qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux,
a loue les pâturages, en un mot se charge de l'csti-
- vage moyennant une redevance, Rebois, des mon-
tagnes, Compte rendu, 1869-1874, 7° fasc. p. <2
i Lo bayle de chez nous esl remplacé par le posture
i [pour les troupeaux des Alpes suisses, quiappar-
t tiennent généralement à des Italiens], ib. p. r.i».
'■- — ÉTYM. Autre orthographe de baile (voy. ce
■■- mot).
'; t BAYOT, O'TTE (ba-io, io-f), adj. Qui a la robe
rouge et blanche, en Normandie. Veau bayol, va-
ramener demain Voir ma famille bourgeoise, Me c
doit ramener demain Un bâton blanc a la main, s
RAC. Épigr. contre Fonlmelle. C'est qu alors un t
père pourrait, Pour punir son libertinage, Sevrer c
de tout son héritage, Chasser son gars comme t
un coquin, Et, le bâlon blanc à la main, Lcn- t
voyer jouer à la paume, Glaner ou ramasser i
du chaume (1740)", 2' Harangue des haoïlants c
de Sarcelles, dans eu. KISARD, Pansianisnies, ]
p 19 || On peut voir à l'historique le bâton blanc i
mis entre les mains d'une garnison ^i se rond; j
l'exemple est de d'Aubigné. || Proverbe. Il ne lait ]
pas bon aile," à sa porte sans bâton, se dit à pro- i
nos d'un homme irascible et prompt à l'offense. i
— HIST. A fa fin, ajoutes: Les .confrairics, as- 1
semblées et banquets accoutumez pour basions et i
autres choses semblables, Ordonn. de Moulins sur ■
la réforme de la justice, févr. 1550, art. 74,
BÂTONNER.—HIST. Ajoutes: ||.xiu° s. Garnis
tint le perquantqui fu gros et quarré, vers niimn-
don s'en vint, qui si l'ot bastonné, Gaufrey, v. 919.
BÂTONNIER. || 3° Celui qui fait et vend desman-
ches de brosses, de fouets, de parapluies, de ba-
lais, etc. Tarif des patentes, 1858. Bâtonnier par
procédés mécaniques, Journ. offic. 23 nov. 1876,
p. 8585.
-2. BATTANT, s. m. Ajoutez : || 8° Planche do chêne
constituant un des types adoptés dans le commerce
de bois de Paris et dans la région qui alimente les
chantiers de la capitale. Le grand battant a o™,333 de
largeur et o1™,I i d'épaisseur; le petit battant
a 0,25 de largeur et 0,8 d'épaisseur, NANQUETTE,
Exploit, débit et estim. des bois, Nancy, 1808, p. 74.
BATTE. Ajoutes : || 12° Pièce do la cuvette qui
sert à maintenir un sabre dans le fourreau (voy. CU-
VETTE). || 13° Pièce qui, dans une machine à battre,
liappe le colon. 11 y a des batteurs à une, à deux,
à trois et même à quatre balles, Enquête, Traité
de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 290. || 14° Le boni
mobile qui dans un fléau sert à battre. Battes à
fléaux et manches non tournés, Alm. Didol-Bollin,
1876, p. 2306, 2" col.
| BATTÉK. || 3° Sorte dc platde bois, dans lequel
on lave les sables ou détritus aurifères. [| On écrit
aussi batéo, à tort. Arrivé sur lo placer qu'on
avait choisi, on travaillait seul ; on campait près
d'un ruisseau, armé d'un pie et d'une pelle pour
fouiller lo sol, et muni, pour laver les sables, d'une
vaste sébile de bois, la balée des Mexicains, ou
mieux d'un plat do fer battu rappelant ceux des
ménagères, L. SIMONIN, Jlev. des Deux-Mondes,
15 I10V. 1875, p. 287.
| BATTEN1MER (ba-tan-dié), s. m. Celui qui ex-
ploite un moulin à batlre le chanvre, Tarif des
patentes, 1858-
t JJATTERKSSK (ba-te-rè-s'), s. f. Dans l'Aunis.
nuée de grêle qui bat, qui détruit les récoltes]
Gloss. aunisien, La Rochelle, IS70, p. 70.
BATTERIE, il 2" Tonne d'artillerie. Emplace-
ment préparé pour recevoir des bouches à feu
qui doivent faire feu sur les lieux mêmes. On les
dislingue : d'après la nature des bouches à feu
dont elles sont armées, en batteries de canons,
batteries d'obusiors, batteries de mortiers; d'après
leur destination, en batteries de siège, batteries
dc place, batteries de côte, batteries d'ouvrages dc
campagne; d'après leur organisation, en batteries
à embrasures, batteries à barbette, batteries blin-
dées, batteries casematées; d'après la nature de
leur tir, en batteries de plein fouet, batteries à
ricochet; d'après la direction do leur tir, on bat-
teries directes, qui battent perpendiculairement le
flanc ou la face d'un ouvrage, ou le front d'une
troupe, en ballerics d'écharpe, dont la direction
de tir fail un angle de 20» au plus avec la ligne à
batlre, en ballerics à revers, qui sont établies en
arrière du prolongement de la face ou de la ligne
à battre, en batteries d'enlilade, dont les projec-
tiles parcourent la longueur de la ligne à battre.
|| En général, une rangée do bouches à feu dis-
posées sur un terrain quelconque et prêtes à faire
feu. H Une pièce est dite en batterie, lorsqu'elleesl
disposée pour faire feu. Lo ravage dc cent pièces
de canon en batterie, HAMILT. Gramm. 2. ||En bat-
terie, hors de batterie, commandements employés
autrefois pour faire placer une pièce à la position
d'où elle doit tirer, ou pour l'en éloigner afin d'en
faciliter le chargement. || Réunion du person-
nel et du matériel qui constitue l'unité lactique
de l'artillerie. Toutes les batteries de co régiment
sont sur lo pied de guerre. Batterie à cheval, colle
dans laquelle les servants dos pièces sont montés.
Batterie montée, celle dont les servants sont à piedj
et dont los cadres et les conducteurs des pièces j
seulement sont à cheval. Batterie à pied, celle ;
qui ne contient que des servants à pied. || Nombre i
déterminé de chaque espèce de pièces d'artillerie :
ou bouches à feu, qui sert au dénombrement :
do cotte arme. La batterie française est actuelle-
ment de six pièces. La foi du 23 fructidor an vu
constitua huit régiments d'artillerie à pied com-
posés do compagnies qui finirent par prendre le
nom de batteries qu'elles ont conservé jusqu'à ce
jour, Gal ciiARETO'N, Journ. offic. 13 nov. 1874,
p. 7551, 2° col. [| Batterie flottante, embarcation
construite spécialement en vue du tir des canons
qu'elle porte. || 8° Ajoutes : Lettres patentes por-
tant règlement pour rétablissement des fonderies
et batteries de cuivre et d'airain battu, dans les
villes do Cbâlons et de Reims, Ordonnances, à.
Sainl-Germain-en-Laye, 25 oct. 1666. || 13» Dans
les moulins à poudre, batterie, la réunion d'un
certain nombre de mortiers où se fail le battage
de la poudre. || 14" X la campagne, batterie, la ma-
chine à batlre le grain.
f BATTES (ba-f), s. f. plur. Terme de sellier.
Los portions rembourrées mises en avant et en ar-
rière au-dessus des arçons.
BATTEUR. Ajoutes: || 6°Batteur de nerfs, celui
qui réduit les nerfs de boeuf en filasse, Tarif des
patentes, 1858. || 7» Batteur, instrument destiné à
fouetter des oeufs. || 8°Batteur, machine qui épluche
le coton, « Quel est le prix d'une machine à bat-
lre? »—Le coton arrive, il faut l'ouvrir au moyen
d'une machine qu'on appelle éplucheur-baltour; il
y a des batteurs à 1, à 2, à 3 et même à 4 balles, En-
quête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 290.
I BATITTURE. Ajoutez : || 2° Terme dc verrier.
Parcelles de verre qui se détachent de la canne.
Enverrage et rupture de creusets, batlitures de
■ cannes, fiel, écrémaisons, triage , brois et déchet
degroisils, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet.
■ t. VI. p. 587.
BATTRE. Ajoutez: || 19° Noutralement. Disputer.
Après avoir quelque temps battu là-dessus....
I ST-SIM. t. VIII, p. 259, édit. CHÉliUEL.
BATTU. Ajoutes : — REM. Pour la locution :
i Battu de l'oiseau, l'explication est tout autre : les
i fauconniers avaient, pour dresser le faucon, un
• mannequin qui représentait un oiseau; el, quand
i le faucon à dresser commettait quoique faute, on
L le battait avec ce mannequin, comme on corrige
i un chien avec un fouet; co qui l'humiliait beau-
coup (Note du comte D'HAUSSONVILLE).
t BATTUDE (ba-tu-d'), s. f. Dans le quartier de
- Cette, sorte de filet fixe pour la pêche, Statistique
; des pêches maritimes, 1874, p. lis.
BATTU1ÎE. Ajoutez : || 4° Volée -de coups; c'est
, le sens propre encore gardé dans le langage du
i peuple. Lesquelles [femmes] ne reçoivent autre
salaire de leur travail quo des batlures et des ou-
- trages, p. nu MOULIN, Scrm. 1" décade, v (xvii 0 s.),
i f IlAUCIIALÈS(bô-cha-lê), s. m. Nom,dans Tarn-
> ci-Garonne, d'un cépage noir, dit aussi mouraslel,
i les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 466.
t 2- BAUC11E (bô-ch'), s. f. Nom, dans les Basses-
s Alpes, du calamayroslis argenlca, Reboisement
s des mont. Compte rendu, 1869-1874, 2e fasc. p. 20.
3 j BAUDELAIRE. Ajoute*. —REM. Baudelaire est
s le même que badelaire (voy. ce mot au Diction-
- naire).
B f BAUUELIER (bô-dc-lié), s. m. Celui qui trans-
it porte le bois à dos do bêtes de somme, Tarif des
- patentes, 1858.
e BAUn'lU. Ajoufe* : || 2° V. n. Faire lo galant, le
0 joli (terme vieilli). Et quoiqu'il dit [le chevalier de
ii Gramont] moins honteux auprès des dames, il
à n'élait pourtant pas plus pressant; au contraire,
i pourvu qu'il put baudir, faire dire dans le monde
a qu'il était amoureux.... il ne se mettait guère on
- peine de la conclusion, HUSSY RABUTIN, Hist. am.
. p. 47, édit. Amsterdam, 1071.
t BAUGEUR (bô-jeur), s. m. Celui qui fait des
e constructions en terre et en paille, Tarif des pa-
;l tentes, 1858.
s — ÉTYM. Bauge.
I- BAUME. Ajoutez : || 4° Arbre baume ou du
s baume, nom des bursères, des balsamodcn-
n dron, etc. BÂILLON, Dict. debot. p. 247.
n f BAUXITE (bô-ksi-f), s. f. Minéral composé
i- surtout d'alumine. L'appareil Siemens consiste en
e un four portatif à gaz et à chaleur régénérée, dont
1 le cylindre mobile, le rotalor, est revêtu inlôrieu-
e roment de briques fabriquées d'une manière spé-
;. ciale, en bauxite, Journ. offic. 12 mai 1873,
I, p. 3064, 2° col.
I t BAVANG ou BAYVANG (ba-vangh), s. m. Grand
arbre indéterminé de l'archipel indien. Les fruits
du bawang ont tellement l'odeur d'ail qu'on s'en
servait autrefois à Amhoine pour assaisonner les
aliments, uosc, Dict. d'hist. nat. lu.
— ÉTYM. Malais, bâwang, ail, oignon, DEVIC,
Dict. élym.
BAVARD. —HIST. xvie s. [] Ajoutez : Si je parle di-
versement de moy, c'est que je me regarde diverse-
ment ; toutes les contrariétés s'y trouvent selon quel-
que tour et en quelque façon : honteux, insolent,
chaste, luxurieux, bavard, taciturne.... MONT, II, 7.
BAVARDER. Ajoute* : — REM. Montaigne a
dit bavasser : Il semble que la couslume concède
à cet aage [la vieillesse] plus de liberté de bavas-
ser et d'indiscrétion à parler de soy, m, 258.
— HIST. xvr° s. Quant est de ce qu'ils [les as-
: trologues] bégayent et bavardent de l'origine et
cause des foudres, BAUDON, Trois livres des charmes,
Paris. 1583, p. 391.
[ BAVARD IN (EN) (an-ba-var-din), locution par-
ticulière à Mme de Sévigné et qui signifie dans la
maison des Lavardin où l'on causait, bavardait
■ beaucoup (la plaisanterie est facile à comprendre).
J'ai dîné en Bavardin, SÉV. Lelt. 10 avr. 1071. Il
[Walter Scott] s'en va en Bavardin, comme parle
; Mme de Sévigné, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe,
i éd. de Bruxelles, t. m, Itinéraire de Napoléon à
! l'île d'Elbe (dernière page du chapitre).
f BAVAROIS. OISE (ba-va-roî, roi-z'), adj. Qui
i appartient à la Bavière. Les chambres bavaroises;
1 BAVE. — IHST. Ajoutez : || xvi" s. Le peintre
- Protogenes.... ne pouvant représenter à son gré
. l'escume et la bave [d'un chien], MONT, I, 254.
t BAVIÈRE (ba-viô-r'), s.f. || i° Partie de l'armure
. destinée à protéger le cou et le menton. Quand
3 l'armement de tête est la salade, comme au
, xv° siècle, la bavièro est fixée à la partie supé-
. rieure de la cuirasse. Quand il s'agit de l'armet,
la bavière fait parlie du casque et est mobile au-
. tour des mêmes pivots que le mézail. On l'appelle
. aussi mentonnière. || 2° Être en bavière (ou Ba-
vière, par jeu de mots), se disait autrefois de la pé-
: riode dc salivation qu'amenait le traitement em-
5 ployé alors contre la syphilis,
i — ÉTVM. Baver, à cause de la place que celle
1 pièce occupe. •
i t BAVOLER. Ajoutes : — IHST. xvi° s. Un brave
3 scadron l'accompagne D'autres froslons qui bavo-
- laut, Font en l'air comme un camp volant, us
BRACII, Poëmes, f- 36 do l'édit. originale.
î BAVOLET. Ajoutez : — HIST. xv" s. Damo dont
: le chef estoit paré de ses cheveux beaux et blonds,
ayant par dessus uno locque couverte d'un volet
l [en marge, al. bavolel] fort enrichi de pierreries,
i MATH, BË COUCY, Hist. de Charles VII, p. 6G5, édit.
! Denys Godefroy, Paris, 1661.
BAVURE. Ajoutes : || 2° 'ferme d'artillerie. Sail-
. lie de métal produite à la bouche d'une pièce d'ar-
- tillerie en bronze par les chocs du projectile.
, r[ BAYAI) (ba-iad), s. m. Poisson du Nil, d'un
blanc argenté, le silurus bayad (Sonniiii écrit
:- bayatte).
X —ÉTYM. Arabe, bayad, même sens (le mol si-
i. gnifie blancheur), DEVIC, Dict. étym.
;t BAYADÈRK. Ajoutes : || 2° Sorte de ceinture en
- corail, LACAZE-nuTiiiEiis, llisl. natur. du corail,
Paris, 1864, p. 338.
f BAYANANISMEou BAÏANISME (ba-ia-ni-sm'),
s s. m. Hérésie dc Bi.ius ou de Bay, né en 1513 à
Melin, territoire d'Alh en Hainaul; il enseigna,
e sur la grâce, le libre arbitre, le péché originel, la
e charité, la mort de Jésus-Christ, soixante-seize
il propositions qui furent condamnées en 1567 par
i, la pape Pie V.
o f BAYASSE (ba-ia-s'), s. /'. Nom, on Dauphiné,
n do la lavande coupée cl recueillie pour disliila-
. tion d'huile do spic.
BAYER. — ÉTYM. Ajoutes : Sainlong. bader,
s ouvrir la bouche.
■r f BAYLE (bê-1'), s. m. Berger chef, en Pro-
vence les confient à un bayle ou berger chef,
qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux,
a loue les pâturages, en un mot se charge de l'csti-
- vage moyennant une redevance, Rebois, des mon-
tagnes, Compte rendu, 1869-1874, 7° fasc. p. <2
i Lo bayle de chez nous esl remplacé par le posture
i [pour les troupeaux des Alpes suisses, quiappar-
t tiennent généralement à des Italiens], ib. p. r.i».
'■- — ÉTYM. Autre orthographe de baile (voy. ce
■■- mot).
'; t BAYOT, O'TTE (ba-io, io-f), adj. Qui a la robe
rouge et blanche, en Normandie. Veau bayol, va-
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