BAR BAR BAS 35
se Comptes rendus, t. LXXX, p. 267. || 4° Prendie <
te barbotage, sorte- d'aliment pour les chevaux ,
(Voy. BARBOTAGE au Dictionnaire). L habitude ae
donner à barboter, une fois par semaine, aux che-
vaux échauffés et brûlés par l'avoine, l'Avranclnn, 1
3 déc. 1876. . . i i '
_ HIST. Ajoutez : \\ Xm« s. Clers qui en tel boi- .
hier s'enborbo, Ou puis d'enfer en l'orde borbe
Plungiez et emborbez sera, Toz jorz corn boz [cia-
paudîborbelera, Chronique des ducs de Norman- c
die. Appendice, ni, t. ni, p. 630. _ i
T BARBOTEUK (bar-bo-teur), s. m. Terme de chi- t
mie Vase où l'on fait barboter un gaz. La vapeur )
est lancée par un même tube.... dans un ajutage 1
cii verre qui est relié avec la douille du barboteur i
par un long bovau de caoutchouc, TH. SCHLOÎSING, <
Acad. des se. Comptes rendus, t. LXXX, p. 260._
BARBOTINE. || 1° Ajoutez : || Plus particulière- ]
ment, mélange de semen-contra avec les semences 1
de tanaisie, d'aurone et de santoline à feuilles de
cyprès, qu'on donne contre les vers.
f BAKBOTTE (bar-bo-f), s. f. Autre nom de la <
lole. La truite, le goujon, l'ombre-chevalier, lo ■
barbeau, la barbotte ou loto, la carpe.... A. HUSSON, :
les Consommations de Paris, p. 254. i
BARBOUILLER. — HIST. Ajoutez : xiV s. R.
Berbouillé, couturiers de robe (1351), VARIN, Ar- i
chives administ. de la ville de Reims, t. m, p. 17
(Barbouillé est ici nom propre). || xvr s. Ajoutez : .
Si tout le papier que j'ay autresfois barbouillé
pour les dames.... MONT, I, 293. Toute celte fricas-
sée que je barbouille ici n'est qu'un registre des
essais de ma vie, ID. IV, 252. '
t RARBOULER (bar-bou-lé), v. a. Terme rural
du Puy-de-Dôme. Donner un premier labour sur
los terres non infestées de chiendent à la fourche
cl à très-grosses mottes, les Primes d'honneur, '.
p. 44 1, Paris, 1874.
2. RARRUE (bar-bue), s. f. Dans le canton de
Vaud, nom du chapon de vigne ou branche qu'on
détache du cep pour en faire une bouture.
t BARCELLE (uar-sè-1'), s. f. Nom du tombereau,
dans les plaines du Puy-de-Dôme, les Primes
d'honneur, p. 436, Paris, 1374.
f 2. BARI) (bar), s. m. Nom donné, dans les en-
virons de Montpellier, aux pierres à daller. Scierie
de bards (comparez BARDEAU).
1. BARDE. —HIST. xvi" s. Ajoutez : Si vous
marchandez un cheval, vous lui osiez sos bardes,
vous le voyez nud et à desconvert, MONT, i, 824.
f 2. BARDEAU (bar-dô),s. m. Terme d'imprime-
rie. Réserve de caractères, distribuée comme la
casse, dans laquelle on survide les sortes sura-
bondantes (voy. CASSEAU).
1. RARDELLE. Ajoutes : — HIST. xvi" s. Selon
leur coustume [de certains Germains], il n'est rien ;
si vilain et si hische quo d'user de selles et bar- ■
délies, et mesprisent ceulx qui en usent, MONT. ]
I, 364.
j 1ÎARDENNES (bar-dè-n'), s. f. plur. Barres de
bois qui garnissent lo banc sur lequel travaille
l'ouvrier verrier.
BARÉGE. Ajoutez : Les Français, déjà habiles à
façonner des gazes légères en soie, furent les pre-
miers à fabriquer des baréges en 1818, tissus où
la trame est de laine et la chaîne do soie ; aussitôt,
les Anglais imitèrent l'étoffe ; seulement, an lieu
de soie, ils mirent du coton dans la chaîne, Mém.
d'agric. 1870-71, p. 326. || Barége de Virginie, sorte
do lissu. On connaît ces étoffes tellement fines que
2 mètres tiendraient dans la main et que l'on appelle
barége de Virginie ; la plus grande parlie de ce
barége est faite avec le duvet des plumes de ces
oiseaux [albatros lulea], Journ. offic. 14 juill. 1876,
p. 6t56, 3° col.
t 3. BARGE (bar-j'), s. f. Nom, dans Maine-et-
Loire, de meules oblongucs de foin, les Primes
d'honneur, Paris, 1872, p. 156.
BARGU1GNAGE. Ajoutes : — HIST. xvie s. U
n'est rien quo je haïsse comme à marchander ;
c'osl un pur commerce de trichoterie el d'impu-
dence; aproz une heure de débat et barguignage,
l'un etl'aultre abandonne sa parole et ses serments
pour cinq sous d'amendement, MONT, I, 313.
BARIL. Ajoutes : || 5" Baril de galère, nom, sur
les côtes du Morbihan, d'un mollusque, muni
d'une vessie de couleur bleue, servant de flotteur
et do voile; il passe pour être très-venimeux,
OOUEZEL, les Oiseaux de mer, Nantes, 1875, p. 21.
t BABILLAGE. Ajoutes : || 3° Approvisionne-
ment en barils. Certains entrepôts devaient diri-
ger leurs barillages [leurs barils vides] sur des
poudreries, et les autres avaient à los expédier à
des raffineries de salpêtre, Lett. comm. des contrib.
: indir. 26 juin 1874.
f BARJELADE (bar-je-la-d'), s. f. Nom, dans le
Midi d'une plante fourragère. Culture des plantes
fourragères : luzerne, sainfoin, barjelade, etc.
Progr. de l'École d'agric. de Montpellier, dans
Journ. offic. 6 mai 1874, p. 3124, 1™ col.
BARNACHE. Ajoutes :\\i° Nom, sur les côtes du
Morbihan, d'une sorte de mollusque, l'anatife. Quel-
ques-uns, comme le taret, se nourrissent au détri-
ment de la pièce de bois à laquelle ils se fixent;
- d'autres, comme la harnache, se bornent à lui de-
■ mander un point d'appui; bien des fois, j'ai vu des
i bouteilles chargées de harnaches, qui accusaient
■ un long séjour dans l'eau, GOUEZEL , les Oiseaux
, de mer, Nantes, 1875, p. 20.
f BAROGRAPHE (ba-ro-gra-f), s..m. Terme do
■ physique. Appareil enregistreur à indications con^
i tinnes, qu} note la pesanteur de l'air.
. — ETYM. Bâpoç, pesanteur, et ypâçeiv, noter.
BAROMÈTRE. || 2° || Fig. Ajoutes : Toutes les
1 conditions ont des baromètres ou des pierres de
! touche de leur aisance ou de leur incommodité,
, BOISGUILLÈBERT, Traité des grains, ch. vi. Le
change ne fait rien aux monnaies; mais il est le
. véritable baromètre du commerce, DUTOT, Réfl.
■ sur le comm. et les finances, Plan, etc.
' f BAROQUERIE (ba-ro-ke-rie), s. f. Caractère de
: ce qui est baroque, goût du baroque, FROMENTIN,
i les Maîtres d'autrefois, p. 397.
t BAROUCHE (ba-rou-ch'), s. m. Sorte de voi-
Î ture. Là sont les diverses voitures offertes en lo-
cation.... d'imposantes calèches de famille à huit
I ressorts, barouches gracieux, lourds landaux,
• coupés coquets.... Rev. Britan. sept. 1874, p. 108.
i f BARPOUR (bar-pour), s. m. Nom, chez les fa-
, bricants d'Amiens, d'une étoffe dont la chaîne est
en soie et la trame en laine, Enquête, Traité de
Î comm. avec l'Anglet. t. m, p. 616.
1 f BARRABAS (ba-ra-bâ), s. m. Nom d'homme
dans l'Évangile. || Locution populaire. Connu
, comme Barrabas à la Passion, très-connu ; par al-
Î lusion au Barrabas qui figure dans la Passion.
BARRAGE. Ajoutes: || 4° Sous l'ancienne monar-
- chic, droit que payaient les charrettes, même vi-
) dos, les harnais et los chevaux, BOISLISLE, Corresp.
conlrôl. gén. des finances, p. 343, 1693. || 5" Terme
s de facteur de piano. Barrage métallique, disposi-
, tion due à Érard, qui permet, par sa fixité, d'aug-
menter le nombre des cordes et do leur donner une
- grosseur plus considérable et uno tension plus
1 forte, LÉON PILLAUT, Journ. offic. 6 juin 1876, !
- p. 3882, 2" col.
t BARRAGISTE (ba-ra-ji-sf), s. m. Préposé qui
i est chargé do régler un barrage sur une rivière,
i Dans l'état actuel dos choses, le barragiste ne
- peut être prévenu ni de la crue qui va se pro-
. duiro dans son bief, ni.de l'importance de cette
crue, Navigation intérieure, Rép. au question-
i naire, Paris, 1873, p. 20. Fr. .., barragiste, 227 fr.
3 de pension, Décret 26 janw. 1874, Bullet. des Lois,
parlie suppl. xn* sôr. 1" sem. 1874, p, 306.
i f BABRAL (ba-ral), s. m. Nom d'un tenneau.
- usité en Bourgogne, dans le Beaujolais, dans l'I-
i sère, etc. variant de capacité, 66 litres, 57 li-
, 1res, etc. H Au plur. Des banaux.
I f BARRAS. H1° Ajoutes : On appelle résine molle
. la parlie fluide réunie dans les augets ; galipot,
0 la portion solidifiée le long des quarres et pure
e des débris d'écorce ; barras, le galipot impur ob-
e tonu en raclant les quarres, H. PLICIIE, Jlfauucl de
e botan. forest. p. 308, Nancy, 1873.
s BARRE. Ajoutes :||1G° Verge, insigne des al-
, cades espagnols. En 1578, les officiers et alcades
de Fontarabie vinrent avecrleurs barres au bord de
- la rivière, du côté d'Hendaye; les habitants rom-
s pirent leurs barres et les chassèrent, Lelt. etc. de
Colbert, vi, 217. ||17° Jeter la barre entre deux
II corps d'armée, intercepter leurs communications.
; L'armée allemande, après avoir canonné très-vi-
- gourousemenl, a jeté la barre entre le troisième
:, corps et le mien, M*' CANROBEBT, Gaz. des Trib.
S 22 OCt. 1873, p. 1023, 3" col.
BARREAU. Ajoutez : || 4° Fig. Tribunal de la
r conscience, for intérieur. Il y a bien des menson-
li ges dc préface qui passent pour des péchés vé-
r nicls non-seulement dans les barreaux de la répu-
t, blique des lettres, mais aussi dans les barreaux de
l'Église, BAYLE, art. d'Arnauld (le docteur), note 5.
'.- BARRER. Ajoutez : || 10» Dans l'Aunis, barrer
i- un champ, le planter en vigne, ainsi dit à cause
ÎS que les trous destinés à recevoir le plant sont faits
à avec une barre, Gloss. aunisicn,\> 70.
t 2- BARRETTE. Ajoutez : 11 2° Petite barre, sn
général. Barrettes à réunir diverses décorations,
i II 3° Partie d'une boucle. Une boucle est faite de
î deux joues et deux barrettes.
t BARRICADEUR (ba-ri-ka-deur), s. m. Celui qui
; fait des barricades. Il faut affamer ces ingrats, Ces
barricadeurs scélérats, Courr. burl. de la guerre de
1 Paris (xviie s.). .....
t BABRIQUAGE (ba-ri-ka-j'), s. m. Nom, dans
- l'Indre, du merrain qu'on expédie pour lé dépar-
; tement de la Charente, tes Primes d'nonneur, Pa-
- ris, 1873, p. 226.
; f 3.BARROT (ba-ro), s. m. Nom du tombereau,
t dans les montagnes du Puy-de-Dôme, les Primes
; d'honneur, -p. 436, Paris, 1874.
t BARROTTAGE (ba-ro-ta-j'), s. m. Eu Norman-
! die, treillis pour empêcher de passer les plus pe-
r tits animaux, DELBOULLE, Gloss. delà vallée d'Yè-
res, Le Havre, 1876, p. 34.
BARTAVELLE. — ÉTYM. Ajoutes : II'est encore
i une espèce de perdrix rouge qu'ori appelle barta-
! velle, parce que son chant est uniforme et mono-
, tone et qu'on l'a comparé au taquet d'un, moulin,
i qui, en provençal, se nomme barlaveo, JOSEPII LA-
; VALLÉE, la Chasse d tir en France, p, 290. D'après
, cette explication du nom de la bartavelle, la. racine
en serait le lat. vertere, tourner.
; t BARTHÉLÉMY (SAINT-). A joutez : — REM.
, Co mot, pris figurément au sens de toute espèce de
massacre, peut être dit.au pluriel ; on l'écrit sans
- s .• Soixante artistes huguenots vivent avec des
- catholiques comme.des' frères; il serait impossible
t à un étranger de deviner qu'il y a deux religions
, dans ce petit canton-là.... en conscience, messieurs
. les moines, cela ne vaut-il pas mieux que vos
- Saint-Barthélémy? VOLT. Lelt. à Schomberg, 28 mai
t 1770.
; f BARYCENTRE (ba-ri-san-tr'), s. m. Terme de
mathématique. Centre de gravité.
3 — ÉTYM. Bocpùç, pesant, et centre.
i 1. BARYTON. Ajoutez : || 2» Instrument à cordes
- de la famille de l'ancienne viole; il a sept cordes
à boyau que l'on touche avec un archet.
1. BAS. Ajoutez : || 16° Bas de, pauvre de, man-
- quant de. ... Je ne sais quels Scythes Bas de for-
. tune et de mérites, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
3 —REM. Ajoutez : H 2. Notre locution à bas,
- avec son sens de réprobation, se trouve dans
- l'ancienne langue sous la forme bas : xm" s. Quar
3 devant çou, savoir ne fal [je ne manque do Je sa-
ï . voir], Crioit on : bas le kardonal I PHILIPPE MOUS-
, KES, Chronique, v. 26156.
2. BAS. Ajoutez : \\ 2° Anciennement, bas attaché,
i bas qu'on attachait au baut-de-chausses avec des
. aiguillettes. Lo roi, extrêmement paré de pierreries
i et plus de bonne mine,avec uno cape, un bonnet
- et un bas attaché, menait la mariée, MALH. Lexique,
i éd. L. Lalanne.
— HIST. xvi» s. Ajoutez : J'ai volontiers imité
. cetto desbauche qui se veoid en nostre jeunesse
, au port de leurs vestements : un manteau en
escharpe, la cape sur une espaule, un bas mal
a- tendu, qui représente une fierté desdaigneuse de
- ces parements, MONT, I, 192.
BASALTE. — Ajoutez : M. Félix Bovet, de Neu-
chàtel, Suisse, communique une conjecture sur l'o-
e rigine do ce mot : « Pline (Hist. nal. xxxvi, n, 3)
:, dit qu'il vient d'Egypte ; il ne se trompe' guère;
e car il vient d'un pays voisin de l'Egypte, la Pa-
- lestine. On sait que la terre basaltique par excel-
'e lence est la contrée connue sous le nom de Hauran,
et, dans l'antiquité, sous celui de Ztasan, hébreu
- Baschan, grec BaaâvTiç, et comprise dans l'angle
!S formé par le cours supérieur du Jourdain et son
e affluent le Yarmouk ou Hiéromax. Tout le plateau
- au sud du Hiéromax est calcaire, tandis que tout
'e ce qui est au nord est basaltique. Le changement
x dc ëacàvTiç en ëai. nom de basalte serait donc, comme ceux de l'ox-
- fordien, du néocomien, etc., tiré du lieu ou on le
e trouve principalement. »
1. | BASANER. Ajoutes : [| 2° Recouvrir do basane.
Basaner une culotte,
a [ BASCONETTE ou BASCOUETTE. — ÉTYM.
- M. Meunier, dans Les composés qui contiennent un
- verbe à un mode personnel, p. 144, dit : « Volatile
- de laquelle bat (danse) la couette. Je crois que. bas-
e couette remonte à bat-couclte, comme bascul à bat-
>. cul. Quant à basconelle, je ne crois pas qu'on doive
r séparer ce mol do basconelle; il peut on être
e uno forme altérée. » Balte-queue, qui est un des
s noms do la bergeronette, donne une très-grande
vraisemblance à l'étymulogie par battre et couette
se Comptes rendus, t. LXXX, p. 267. || 4° Prendie <
te barbotage, sorte- d'aliment pour les chevaux ,
(Voy. BARBOTAGE au Dictionnaire). L habitude ae
donner à barboter, une fois par semaine, aux che-
vaux échauffés et brûlés par l'avoine, l'Avranclnn, 1
3 déc. 1876. . . i i '
_ HIST. Ajoutez : \\ Xm« s. Clers qui en tel boi- .
hier s'enborbo, Ou puis d'enfer en l'orde borbe
Plungiez et emborbez sera, Toz jorz corn boz [cia-
paudîborbelera, Chronique des ducs de Norman- c
die. Appendice, ni, t. ni, p. 630. _ i
T BARBOTEUK (bar-bo-teur), s. m. Terme de chi- t
mie Vase où l'on fait barboter un gaz. La vapeur )
est lancée par un même tube.... dans un ajutage 1
cii verre qui est relié avec la douille du barboteur i
par un long bovau de caoutchouc, TH. SCHLOÎSING, <
Acad. des se. Comptes rendus, t. LXXX, p. 260._
BARBOTINE. || 1° Ajoutez : || Plus particulière- ]
ment, mélange de semen-contra avec les semences 1
de tanaisie, d'aurone et de santoline à feuilles de
cyprès, qu'on donne contre les vers.
f BAKBOTTE (bar-bo-f), s. f. Autre nom de la <
lole. La truite, le goujon, l'ombre-chevalier, lo ■
barbeau, la barbotte ou loto, la carpe.... A. HUSSON, :
les Consommations de Paris, p. 254. i
BARBOUILLER. — HIST. Ajoutez : xiV s. R.
Berbouillé, couturiers de robe (1351), VARIN, Ar- i
chives administ. de la ville de Reims, t. m, p. 17
(Barbouillé est ici nom propre). || xvr s. Ajoutez : .
Si tout le papier que j'ay autresfois barbouillé
pour les dames.... MONT, I, 293. Toute celte fricas-
sée que je barbouille ici n'est qu'un registre des
essais de ma vie, ID. IV, 252. '
t RARBOULER (bar-bou-lé), v. a. Terme rural
du Puy-de-Dôme. Donner un premier labour sur
los terres non infestées de chiendent à la fourche
cl à très-grosses mottes, les Primes d'honneur, '.
p. 44 1, Paris, 1874.
2. RARRUE (bar-bue), s. f. Dans le canton de
Vaud, nom du chapon de vigne ou branche qu'on
détache du cep pour en faire une bouture.
t BARCELLE (uar-sè-1'), s. f. Nom du tombereau,
dans les plaines du Puy-de-Dôme, les Primes
d'honneur, p. 436, Paris, 1374.
f 2. BARI) (bar), s. m. Nom donné, dans les en-
virons de Montpellier, aux pierres à daller. Scierie
de bards (comparez BARDEAU).
1. BARDE. —HIST. xvi" s. Ajoutez : Si vous
marchandez un cheval, vous lui osiez sos bardes,
vous le voyez nud et à desconvert, MONT, i, 824.
f 2. BARDEAU (bar-dô),s. m. Terme d'imprime-
rie. Réserve de caractères, distribuée comme la
casse, dans laquelle on survide les sortes sura-
bondantes (voy. CASSEAU).
1. RARDELLE. Ajoutes : — HIST. xvi" s. Selon
leur coustume [de certains Germains], il n'est rien ;
si vilain et si hische quo d'user de selles et bar- ■
délies, et mesprisent ceulx qui en usent, MONT. ]
I, 364.
j 1ÎARDENNES (bar-dè-n'), s. f. plur. Barres de
bois qui garnissent lo banc sur lequel travaille
l'ouvrier verrier.
BARÉGE. Ajoutez : Les Français, déjà habiles à
façonner des gazes légères en soie, furent les pre-
miers à fabriquer des baréges en 1818, tissus où
la trame est de laine et la chaîne do soie ; aussitôt,
les Anglais imitèrent l'étoffe ; seulement, an lieu
de soie, ils mirent du coton dans la chaîne, Mém.
d'agric. 1870-71, p. 326. || Barége de Virginie, sorte
do lissu. On connaît ces étoffes tellement fines que
2 mètres tiendraient dans la main et que l'on appelle
barége de Virginie ; la plus grande parlie de ce
barége est faite avec le duvet des plumes de ces
oiseaux [albatros lulea], Journ. offic. 14 juill. 1876,
p. 6t56, 3° col.
t 3. BARGE (bar-j'), s. f. Nom, dans Maine-et-
Loire, de meules oblongucs de foin, les Primes
d'honneur, Paris, 1872, p. 156.
BARGU1GNAGE. Ajoutes : — HIST. xvie s. U
n'est rien quo je haïsse comme à marchander ;
c'osl un pur commerce de trichoterie el d'impu-
dence; aproz une heure de débat et barguignage,
l'un etl'aultre abandonne sa parole et ses serments
pour cinq sous d'amendement, MONT, I, 313.
BARIL. Ajoutes : || 5" Baril de galère, nom, sur
les côtes du Morbihan, d'un mollusque, muni
d'une vessie de couleur bleue, servant de flotteur
et do voile; il passe pour être très-venimeux,
OOUEZEL, les Oiseaux de mer, Nantes, 1875, p. 21.
t BABILLAGE. Ajoutes : || 3° Approvisionne-
ment en barils. Certains entrepôts devaient diri-
ger leurs barillages [leurs barils vides] sur des
poudreries, et les autres avaient à los expédier à
des raffineries de salpêtre, Lett. comm. des contrib.
: indir. 26 juin 1874.
f BARJELADE (bar-je-la-d'), s. f. Nom, dans le
Midi d'une plante fourragère. Culture des plantes
fourragères : luzerne, sainfoin, barjelade, etc.
Progr. de l'École d'agric. de Montpellier, dans
Journ. offic. 6 mai 1874, p. 3124, 1™ col.
BARNACHE. Ajoutes :\\i° Nom, sur les côtes du
Morbihan, d'une sorte de mollusque, l'anatife. Quel-
ques-uns, comme le taret, se nourrissent au détri-
ment de la pièce de bois à laquelle ils se fixent;
- d'autres, comme la harnache, se bornent à lui de-
■ mander un point d'appui; bien des fois, j'ai vu des
i bouteilles chargées de harnaches, qui accusaient
■ un long séjour dans l'eau, GOUEZEL , les Oiseaux
, de mer, Nantes, 1875, p. 20.
f BAROGRAPHE (ba-ro-gra-f), s..m. Terme do
■ physique. Appareil enregistreur à indications con^
i tinnes, qu} note la pesanteur de l'air.
. — ETYM. Bâpoç, pesanteur, et ypâçeiv, noter.
BAROMÈTRE. || 2° || Fig. Ajoutes : Toutes les
1 conditions ont des baromètres ou des pierres de
! touche de leur aisance ou de leur incommodité,
, BOISGUILLÈBERT, Traité des grains, ch. vi. Le
change ne fait rien aux monnaies; mais il est le
. véritable baromètre du commerce, DUTOT, Réfl.
■ sur le comm. et les finances, Plan, etc.
' f BAROQUERIE (ba-ro-ke-rie), s. f. Caractère de
: ce qui est baroque, goût du baroque, FROMENTIN,
i les Maîtres d'autrefois, p. 397.
t BAROUCHE (ba-rou-ch'), s. m. Sorte de voi-
Î ture. Là sont les diverses voitures offertes en lo-
cation.... d'imposantes calèches de famille à huit
I ressorts, barouches gracieux, lourds landaux,
• coupés coquets.... Rev. Britan. sept. 1874, p. 108.
i f BARPOUR (bar-pour), s. m. Nom, chez les fa-
, bricants d'Amiens, d'une étoffe dont la chaîne est
en soie et la trame en laine, Enquête, Traité de
Î comm. avec l'Anglet. t. m, p. 616.
1 f BARRABAS (ba-ra-bâ), s. m. Nom d'homme
dans l'Évangile. || Locution populaire. Connu
, comme Barrabas à la Passion, très-connu ; par al-
Î lusion au Barrabas qui figure dans la Passion.
BARRAGE. Ajoutes: || 4° Sous l'ancienne monar-
- chic, droit que payaient les charrettes, même vi-
) dos, les harnais et los chevaux, BOISLISLE, Corresp.
conlrôl. gén. des finances, p. 343, 1693. || 5" Terme
s de facteur de piano. Barrage métallique, disposi-
, tion due à Érard, qui permet, par sa fixité, d'aug-
menter le nombre des cordes et do leur donner une
- grosseur plus considérable et uno tension plus
1 forte, LÉON PILLAUT, Journ. offic. 6 juin 1876, !
- p. 3882, 2" col.
t BARRAGISTE (ba-ra-ji-sf), s. m. Préposé qui
i est chargé do régler un barrage sur une rivière,
i Dans l'état actuel dos choses, le barragiste ne
- peut être prévenu ni de la crue qui va se pro-
. duiro dans son bief, ni.de l'importance de cette
crue, Navigation intérieure, Rép. au question-
i naire, Paris, 1873, p. 20. Fr. .., barragiste, 227 fr.
3 de pension, Décret 26 janw. 1874, Bullet. des Lois,
parlie suppl. xn* sôr. 1" sem. 1874, p, 306.
i f BABRAL (ba-ral), s. m. Nom d'un tenneau.
- usité en Bourgogne, dans le Beaujolais, dans l'I-
i sère, etc. variant de capacité, 66 litres, 57 li-
, 1res, etc. H Au plur. Des banaux.
I f BARRAS. H1° Ajoutes : On appelle résine molle
. la parlie fluide réunie dans les augets ; galipot,
0 la portion solidifiée le long des quarres et pure
e des débris d'écorce ; barras, le galipot impur ob-
e tonu en raclant les quarres, H. PLICIIE, Jlfauucl de
e botan. forest. p. 308, Nancy, 1873.
s BARRE. Ajoutes :||1G° Verge, insigne des al-
, cades espagnols. En 1578, les officiers et alcades
de Fontarabie vinrent avecrleurs barres au bord de
- la rivière, du côté d'Hendaye; les habitants rom-
s pirent leurs barres et les chassèrent, Lelt. etc. de
Colbert, vi, 217. ||17° Jeter la barre entre deux
II corps d'armée, intercepter leurs communications.
; L'armée allemande, après avoir canonné très-vi-
- gourousemenl, a jeté la barre entre le troisième
:, corps et le mien, M*' CANROBEBT, Gaz. des Trib.
S 22 OCt. 1873, p. 1023, 3" col.
BARREAU. Ajoutez : || 4° Fig. Tribunal de la
r conscience, for intérieur. Il y a bien des menson-
li ges dc préface qui passent pour des péchés vé-
r nicls non-seulement dans les barreaux de la répu-
t, blique des lettres, mais aussi dans les barreaux de
l'Église, BAYLE, art. d'Arnauld (le docteur), note 5.
'.- BARRER. Ajoutez : || 10» Dans l'Aunis, barrer
i- un champ, le planter en vigne, ainsi dit à cause
ÎS que les trous destinés à recevoir le plant sont faits
à avec une barre, Gloss. aunisicn,\> 70.
t 2- BARRETTE. Ajoutez : 11 2° Petite barre, sn
général. Barrettes à réunir diverses décorations,
i II 3° Partie d'une boucle. Une boucle est faite de
î deux joues et deux barrettes.
t BARRICADEUR (ba-ri-ka-deur), s. m. Celui qui
; fait des barricades. Il faut affamer ces ingrats, Ces
barricadeurs scélérats, Courr. burl. de la guerre de
1 Paris (xviie s.). .....
t BABRIQUAGE (ba-ri-ka-j'), s. m. Nom, dans
- l'Indre, du merrain qu'on expédie pour lé dépar-
; tement de la Charente, tes Primes d'nonneur, Pa-
- ris, 1873, p. 226.
; f 3.BARROT (ba-ro), s. m. Nom du tombereau,
t dans les montagnes du Puy-de-Dôme, les Primes
; d'honneur, -p. 436, Paris, 1874.
t BARROTTAGE (ba-ro-ta-j'), s. m. Eu Norman-
! die, treillis pour empêcher de passer les plus pe-
r tits animaux, DELBOULLE, Gloss. delà vallée d'Yè-
res, Le Havre, 1876, p. 34.
BARTAVELLE. — ÉTYM. Ajoutes : II'est encore
i une espèce de perdrix rouge qu'ori appelle barta-
! velle, parce que son chant est uniforme et mono-
, tone et qu'on l'a comparé au taquet d'un, moulin,
i qui, en provençal, se nomme barlaveo, JOSEPII LA-
; VALLÉE, la Chasse d tir en France, p, 290. D'après
, cette explication du nom de la bartavelle, la. racine
en serait le lat. vertere, tourner.
; t BARTHÉLÉMY (SAINT-). A joutez : — REM.
, Co mot, pris figurément au sens de toute espèce de
massacre, peut être dit.au pluriel ; on l'écrit sans
- s .• Soixante artistes huguenots vivent avec des
- catholiques comme.des' frères; il serait impossible
t à un étranger de deviner qu'il y a deux religions
, dans ce petit canton-là.... en conscience, messieurs
. les moines, cela ne vaut-il pas mieux que vos
- Saint-Barthélémy? VOLT. Lelt. à Schomberg, 28 mai
t 1770.
; f BARYCENTRE (ba-ri-san-tr'), s. m. Terme de
mathématique. Centre de gravité.
3 — ÉTYM. Bocpùç, pesant, et centre.
i 1. BARYTON. Ajoutez : || 2» Instrument à cordes
- de la famille de l'ancienne viole; il a sept cordes
à boyau que l'on touche avec un archet.
1. BAS. Ajoutez : || 16° Bas de, pauvre de, man-
- quant de. ... Je ne sais quels Scythes Bas de for-
. tune et de mérites, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
3 —REM. Ajoutez : H 2. Notre locution à bas,
- avec son sens de réprobation, se trouve dans
- l'ancienne langue sous la forme bas : xm" s. Quar
3 devant çou, savoir ne fal [je ne manque do Je sa-
ï . voir], Crioit on : bas le kardonal I PHILIPPE MOUS-
, KES, Chronique, v. 26156.
2. BAS. Ajoutez : \\ 2° Anciennement, bas attaché,
i bas qu'on attachait au baut-de-chausses avec des
. aiguillettes. Lo roi, extrêmement paré de pierreries
i et plus de bonne mine,avec uno cape, un bonnet
- et un bas attaché, menait la mariée, MALH. Lexique,
i éd. L. Lalanne.
— HIST. xvi» s. Ajoutez : J'ai volontiers imité
. cetto desbauche qui se veoid en nostre jeunesse
, au port de leurs vestements : un manteau en
escharpe, la cape sur une espaule, un bas mal
a- tendu, qui représente une fierté desdaigneuse de
- ces parements, MONT, I, 192.
BASALTE. — Ajoutez : M. Félix Bovet, de Neu-
chàtel, Suisse, communique une conjecture sur l'o-
e rigine do ce mot : « Pline (Hist. nal. xxxvi, n, 3)
:, dit qu'il vient d'Egypte ; il ne se trompe' guère;
e car il vient d'un pays voisin de l'Egypte, la Pa-
- lestine. On sait que la terre basaltique par excel-
'e lence est la contrée connue sous le nom de Hauran,
et, dans l'antiquité, sous celui de Ztasan, hébreu
- Baschan, grec BaaâvTiç, et comprise dans l'angle
!S formé par le cours supérieur du Jourdain et son
e affluent le Yarmouk ou Hiéromax. Tout le plateau
- au sud du Hiéromax est calcaire, tandis que tout
'e ce qui est au nord est basaltique. Le changement
x dc ëacàvTiç en ëa
- fordien, du néocomien, etc., tiré du lieu ou on le
e trouve principalement. »
1. | BASANER. Ajoutes : [| 2° Recouvrir do basane.
Basaner une culotte,
a [ BASCONETTE ou BASCOUETTE. — ÉTYM.
- M. Meunier, dans Les composés qui contiennent un
- verbe à un mode personnel, p. 144, dit : « Volatile
- de laquelle bat (danse) la couette. Je crois que. bas-
e couette remonte à bat-couclte, comme bascul à bat-
>. cul. Quant à basconelle, je ne crois pas qu'on doive
r séparer ce mol do basconelle; il peut on être
e uno forme altérée. » Balte-queue, qui est un des
s noms do la bergeronette, donne une très-grande
vraisemblance à l'étymulogie par battre et couette
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