BAL BAN BAN 33
pâle que l'on juxtapose et quo l'on comprime pour l
les souder ensemble, P. POIRÉ, Notions de chimie, i
p. 192. Paris, 1869. || 4° Terme de métallurgie. Sy- 1
nonyme de loupe. Les balles ou loupes peuvent v
être extraites pour être soumises au cinglage, si r
c'est du fer forgé qu'on se propose do produire, \
Journ. offic. 12 mai 187S, p. 3064, 2- col.
f 2. BALLIDR (ba-lé), v. n. Terme de metallur- 1
aie. Se former en balle ou loupe. Dans ces condi- (
tïons de marche, le fer métallique est bientôt pré-
cipité du minerai fondu qui enveloppe la scorie ; (
on donne alors un mouvement plus rapide au ro- t
ialor pour faire baller le fer, Journ. offic. 12 mai <
1873, p. 3064, 2" col. _ j
t BALLETANT (ba-le-tan), s. m. Celui qui prend
part à un ballet. Nous vîmes jeudi soir le ballet <
attendu si longtemps.... ce fut un désordre le plus ;
grand du monde, de quoi toutefois les ballelants 1
ont occasion de remercier Dieu, MALII. Lexique, 1
éd. L. Lalanne. 1
f BALLIÈRE (ba-llô-r', Il mouillées), s. f. Nom,
à Saint-Brieuc,. de paillasses faites de balle d'à- 1
voine (et aussi dans l'Aunis, Gloss. aunisien, LaRo- 1
chelle, 1870, p. 68).
1. BALLON. Ajoutez : || G0 Globe en verre et en :
forme de ballon qu'on métaux lampes. Fabricant
déballons pour lampes, Tarif des patentes, 1858.
U 1° On dit qu'une danseuse de l'Opéra a du ballon, '.
lorsqu'elle danse en arrondissant gracieusement :
les bras, et en faisant ballonner ses jupes. 1
— HIST. xvi" s. Ajoutez .-Ballon de drap [drap em- 1
paquolé]; ballon d'acier [s'entendait d'une certaine
quantité d'acier, soit d'un seul mprccau, soit en
plusieurs morceaux réunis et mis en paquet ar-
rondi], MANTELLIER, Gl0SS.Ps.VlS, 1869, p. 11.
3. BALLON. Ajoutez : || Chant dos ballons,
bruit qu'on entend parfois dans les montagnes. 11
nous paraît plus probable quo les bruits entendus
étaient produits par ce phénomène bien connu des
voyageurs sous le nom de chant des ballons, bruit
de roche, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 29 nov.
1871, p. 4695, 2" col.
t 4. BALLON (ba-lon), s. m. Nom, dans le dépar-
tement de la Somme, d'une voiture destinée au
transport du poisson.
t BALLONNER. Ajoutez': \\ 2° Y. réfl. Se ballon-
ner, devenir bombé, en parlant d'un mur. A chaque
agitation de la lame, la mer déferlait par-dessus
lo quai; d'énormes crevasses se sont produites, en
même temps quo la muraille en pierre de taille
s'est ballonnée de la façon la plus inquiétante,
Exlr. du Journ.. du Havre, dans Journ. offic. 11
déc. 1874, p. 8I93, 3e Col.
t BALLONNET (ba-lo-nè), s. m. Petit ballon, po-
lit, vase en verre. Il [M. Bort] a respiré un mé-
lange artificiel d'oxygène et d'azote dans la pro-
portion de 40 pour 10U contre 60 pour loo renfermé
dans de petits ballonnets, n. DE PARVILLE, Journ.
Offic. 3 avr. 1874, p. 2568, 3e Col.
t BALNÉAIRE (bal-né-ê-r'), adj. Qui concerne
les bains. Température balnéaire. |[ Station bal-
néaire, lieu ou l'on prend' des bains d'eau miné-
rale ou des bains de mer.
— ÉTYM. Lat. balncaris, de balneum, bain.
T BALNÉAT10N (bal-né-a-sion), s. f. Adminis-
tration des bains en général.
— ÉTYM. Lat. balneum, bain.
r BALNÉA'TOIRE (bal-né-a-toi-r'), adj. Qui a
rapport aux bains. Appareils balnéatoires et hy-
drolhérapiques, Journ. offic. 9 sept. 1876, p. 6852
3e col.
BALOURD. Ajoute* : — RtiM. Voici un exemple
plus ancien que ceux qui sont cités : 11 est grand
dommage que je ne sois imprimeur ; je disputerais
de gloire avec les Elzeviers et effacerais colle des
Planlins; pour lo moins ne ferais-je pas comme
les balourds qui d'une ligne ne font qu'un mot,
BALZAC, Leltr. inéd, xxxvin, éd. Tainizey-Larroque.
t ÎÎALSAMTTE (bal-sa-mi-t'). s. m. Seclatcur do
Caglioslro (Joseph Balsamo), Mém. de la marq. de
Cféquy, t. n, ch. xi.
t BALSE (bal-s'), s. m. Radeau du Chili, formé
de deux outres, Journ. offic. 23 fév. 1874 p. 1457
t BALTADJI (bal-ta-dji), s. m. Officier du séraii
préposé à la garde dos princes et du harem.
— ÉTYM. Turc, bâltadji, de btïlta, hache, et dji,
terminaison qui indique les noms de métier- dé-
nomination qui vient, dit-on, de ce que, los'bal-
tadjis étant chargés d'approvisionner de bois los
appartements du Grand Soigneur, leur hache re-
présentait la cognée du bûcheron, DEVIC Dict
élym. '
t BALTHASAR (bal-ta-zar), s. m. Festin de Bal-
thasar, festin somptueux ot abondant, ainsi dit du b
festin que donnait Balthasar, dernier roi de Baby- I
îone au moment où les Perses de Cyrus prirent la q
ville' et le tuèrent. || Familièrement. Un balthasar, j
un grand repas. Le logement de Marcel, qui lui ser- 6
vait d'atelier, étant le plus grand, fut choisi pour r
la salle du festin, et les amis y firent en commun 2
les apprêts de leur balthasar intime, MÛRGEH, 5C.
de la vie de Bohême, cb. XXII. ■ c
BALUSTRÉ/ÉE (ba-lu-stré, strée), part, passé, c
Garni d'une balustrade. Le pont [de bateaux pour
traverser un fleuve] a quatre petites guérites aux c
quatre coins, et le reste est balustré, PELLISSON, I
Lett. hist. 1.1, p. 125. 1
f BALYK (ba-lik'),s. m. Dos d'esturgeons salés <
et séchés, Journ. offic. 23 juill. 1874, p. 5I58, 3
3» col. Après 15 ou 20 jours de sel, on lave le
balyk, on le met un peu au soleil, puis à l'ombre <
et dans un courant d'air, à l'abri d'un toit, ib. :
p. 6159, l" col. 1
f BALZAC (bal-za), s. m. Balzac blanc, balzac noir, i
noms, dans l'Angoumois, d'un cépage blanc et
■ d'un cépage noir, les Primes d'honneur, Paris, 1
1869, p. 319. Il Le balzac noir, sorte de cépage du ]
Limousin, les Primes d'honneur, p. 611, Paris, ;
, 1874. !
BALZAN. — ÉTYM. Ajoutes: A côté de Pétynio- ;
logie, consultez cette note remise par M. Marcel i
. Devic : Anc. franc, beaucent, beauccant, baucanl
(Les costês a beaucans et fauve le crespon, Roman
- d'Alex, dans Lacurne) ; bas-lat. baucennus, baucen- ;
'■ dus, bauchantus, dans Du Cango, qui explique : ;
1 albo et nigro interslinctus vel biparlilus.... de
- equis quorum pelles nigro et albo inlerstinclx
sunt; de l'arabe àblaq, fém. balqua', plur. bolq,
, que Freylag explique : nigro alboque colore varie-
l galus; usque ad femora albis prxdilus cquus; .
> faras balqa', jument balzane ; ainsi cet adjectif
> arabe a à la fois le sens de marqué de blanc et de
t noir, et le sons de qui a une bande blanche aux
• pieds : de sorte que la forme et la signification <
l'ont tout à fail préférer l'arabe à l'ital. balza, pro-
- posé par Diez.
1 BAMBOCHE. || 2° Ajoutez: En voyant ces bam-
boches titrées [des officiers de naissance], rien ne
- m'amusait davantage, L. du P. Duchêne, l'Ami des
3 soldats, p. 7.
5 BAMBOU. Ajoutez : — ÉTYM. Malais, bambou
1 ou mambou, DEVIC, Dict. étym.
3 -[BANALISER (ba-na-li-zé), t). a. Néologisme.
, Rendre banal. Types tant de fois réalisés par
I toutes les écoles et un peu banalisés par l'abus de
la mythologie dans la décoration, Journ. offic.
- 23 mars 1874, p. 2233, 3° col époque terrible
- ot grandiose que tant do livres, de tableaux, de
- lithographies, de romances, de mélodrames ne
5 sont pas encore parvenus à banaliser, ALPII. DAU-
• DET, Journ. offic. 1er mai 1876, p. 3034, 2° col.
BANALITÉ. Ajoutes : \\ 3° Caractère banal d'une
- chose.Uno mode.... dénaturée par la bizarrerie ou
- la banalité de ses applications, GUIZOT, Vies des
'■- pactes français, 1"= édit. p. 103.
BANC. Ajoutez : \\ 8° Banc d'épreuve,banc sur le-
quel sont placés les canons des armes à feu portatives,
■- lorsqu'on les éprouve. 11 y a un banc d'épreuve à
Saint-Étienne; il n'y on a pas à Paris.... ce n'est
pas pour 2000 canons qu'on aurait pu établir un
a banc d'épreuve ; il ne se serait pas soutenu, En-
- quête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. 11, p. 36.
'■, d Banc de forerie, table qui porto les couteaux el
les forets nécessaires au tournage et au forage
e dos bouches à feu.
d f BANCABLE (ban-ka-bl'), adj. Se dit d'un effet
is de commerce qui a la condition nécessaire pour
!S être escompté par la banque de France, ou même
e par des banques d'autres pays. || Ce mot, trôs-
t, mauvais, s'introduit par le besoin d'abréger.
3. BANCAL. — ÉTYM. Ajoutes : X propos de bran-
le cal, on pense naturellement à cette expression
ie populaire : il a les jambes en pied de banc, pour
il est bancal, les pieds d'un banc étant rapprochés
ie par le haut et éloignés par le bas (Note commu-
1. niquéo par M. B. M. Petilleau).
il t BANCELLE. Ajoutez : Pour éviter la honto
qu'on nous vît [les évêques] dans l'église même
ï, sur une méchante bancelle de bois, tandis que
i- M. le baron de Léon et messieurs les commissaires
il- dos étals avaient dc grands et magnifiques fauteuils
3s à s'asseoir, Lelt. dc l'évèque de Sl-Malo, dans SÉV.
3- t. xi, p. XLI.
•t. — HIST. xvi" s. Table garnie de bancsellos, MAN-
TELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 11.
il- f BANCOULE (ban-kou-)'), s. m. Svnonynio de
bancoulier, ]| Noix de bancoule, noix oléagineuse.
Les noix de bancoule ont été l'objet d'expériences
qui permettent de leur faire jouer un rôle im-
portant dans l'éclairage et la parfumerie ; les îles
do la Société et la Nouvelle-Calédonie les four-
nissent avec assez d'abondance, Journ. offii,
27 juin 1874, p. 4400, 1™ col.
1. BANDE. Ajoues : || 9° Nom donné par quel-
ques-uns au comma, papillon de jour, papilio
comma, plus exactement hesperia comma.
2. BANDE. Ajoutes: || Bande noire s'est dit, pen-
dant la période révolutionnaire, du parti contre-
révolutionnaire, des robins, des prêtres. Quelques-
uns de ces cavaliers.... s'avisèrent do boire à la
santé de messire Condé et autres chefs de la
bande noire, LE P. DUCHÊNE, 263D lettre, p. 2.
t BAND1NGUE. Ajoutez :— -REM. Labandingue
qui sert à fixer le quart à poche sur le halin ou
aussière, est un cordage de 16 millimètres de dia-
mètre environ; ce cordage est plus souvent
nommé martingale. X Féca.mp on dit badingue.
f BAND10TE (ban-di-o-f), s. m. Nom, dans le
comté de Nice, des propriétaires des terrains dits
bandites. Durante a proposé le rachat de la vaine
pâture et des droits de bandite.... mais il faudrait
des sommes considérables pour rembourser aux
- propriétaires ou bandiotes la valeur capitalisée de
ces droits abusifs.... L. GUIOT, Mém. Société centrale
', d'agricult. 1874, p. 287.
1 -['BANDITE (ban-di-f), s. f. Dans lo comté de
• Nice, terrain réservé el grevé d'un droit d'usage
: spécial en pâturage, au profit d'un ou plusieurs
: particuliers, A. EOUSSET, Dict. des forêts. Un grand
• nombre de bois communaux [sur le littoral, du
, comté de Nice] sont grevés de servitudes de pâtu-
- rage connues dans le pays sous le nom de droit de
: bandite, L. GUIOT, Mém. Société centrale d'agricult.
f 1874, p. 282. L'usage s'est introduit.... de vendre
! par adjudication à des bergers étrangers, embarras-
: ses, pendant l'hiver, de leurs nombreux troupeaux
1 de menu bétail, ce droit de vaine pâture par
- grands lois ou bandites, mot qui vient de l'expres-
sion italienne bandila, laquelle Yeul dire : endroit
- clos, réservé, renfermé, expression juste, puisque
; lo pâturage des bandites est réservé à un acqué-
5 reur déterminé.... m. ib. p. 324. Le droit de ban-
dite est un droit de copropriété créé du consente-
1 ment des communes et des habitants, à prix
d'argent, en faveur d'acquéreurs déterminés, do
. leurs héritiers.... ID. ib. p. 346.
:' — ÉTYM. Ital. bandila, de bandire, le même quo
i notre mol bannir.
f BANDITISME (ban-di-ti-sm'), s. m. Néologisme,
i L'ensemble des bandits, leurs moeurs ot leur orga-
1 nisation.
i BANDOULIÈRE. Ajoutez : — HIST. xvi° s. Et
- n'avions point encore de charges de bandollieres,
mais de nos fournimens seulement, BRANT. M. de
i Slrozze.
1 BANG. Ajoute* : — ÉTYM. Portug. bango, de
s l'arabe liendj, ou plutôt du persan beng, prononcé
bang par les Hindous, DEVIC, Dict. élym.
i- fBANGARD (ban-gar), s. m. Nom donné,> dans
i, le nord et l'est de la France, au territoire ou
à linago d'une commune quelconque.
;t BANIANS. Ajoutez : || Arbre des banians, lo ficus
n bengalensis et plusieurs autres figuiers de l'Asie
- tropicale, BÂILLON, Dict. de bol. p. 247. || On dit
i. aussi arbre banian.
il f BANIC (bank), adj. Papier bank, sorte de pa-
0 pier parchemin pour actions, obligations, man-
dais, factures, etc. Alm.Didol-Botlin, 1871-1872,
!l p. 1177, 2" col.
r — ÉIYM. Angl. banft, banque. .
e t BANKOUL (ban-koul), s. m, Voy. BANCOULE au
i- Supplément.
t BANKOULIER (ban-kou-lié), s. m. Voy. BAN-
1- COULIEK au Dictionnaire.
n flîANKS (bank'), s. m. Rosier banks, ot, absolu-
r ment, un banks, sorte de rosier. Au Japon, le ro-
lS sier banks escalade la cime des plus grands ar-
- lires.... le troisième groupe se compose de rosiers
multiflores, à la suite desquels il faut placer le
a rosier banks, Journ. offic. 13 jany. 1873, p. 233,
e 2° ot 3e co'..
c BANLIEUE. Ajoute* : H 2" Se dit, dans le nord
is et l'est de la France, du territoire, ou image, ou
s district d'une commune quelconque.
BANNEAU (ba-nô), s. m. En Normandie, tom-
bereau.
t- — ÉTYM. Banne (voy. ce mot).
BANNERET. — HIST. Ajoute* : || xvi" S.Ungban-
e nerot [une bannièrel Paint aux armes do mondit
DICT. DÉ LA LANGUE FRANÇAISE.
SUPPI. 5
pâle que l'on juxtapose et quo l'on comprime pour l
les souder ensemble, P. POIRÉ, Notions de chimie, i
p. 192. Paris, 1869. || 4° Terme de métallurgie. Sy- 1
nonyme de loupe. Les balles ou loupes peuvent v
être extraites pour être soumises au cinglage, si r
c'est du fer forgé qu'on se propose do produire, \
Journ. offic. 12 mai 187S, p. 3064, 2- col.
f 2. BALLIDR (ba-lé), v. n. Terme de metallur- 1
aie. Se former en balle ou loupe. Dans ces condi- (
tïons de marche, le fer métallique est bientôt pré-
cipité du minerai fondu qui enveloppe la scorie ; (
on donne alors un mouvement plus rapide au ro- t
ialor pour faire baller le fer, Journ. offic. 12 mai <
1873, p. 3064, 2" col. _ j
t BALLETANT (ba-le-tan), s. m. Celui qui prend
part à un ballet. Nous vîmes jeudi soir le ballet <
attendu si longtemps.... ce fut un désordre le plus ;
grand du monde, de quoi toutefois les ballelants 1
ont occasion de remercier Dieu, MALII. Lexique, 1
éd. L. Lalanne. 1
f BALLIÈRE (ba-llô-r', Il mouillées), s. f. Nom,
à Saint-Brieuc,. de paillasses faites de balle d'à- 1
voine (et aussi dans l'Aunis, Gloss. aunisien, LaRo- 1
chelle, 1870, p. 68).
1. BALLON. Ajoutez : || G0 Globe en verre et en :
forme de ballon qu'on métaux lampes. Fabricant
déballons pour lampes, Tarif des patentes, 1858.
U 1° On dit qu'une danseuse de l'Opéra a du ballon, '.
lorsqu'elle danse en arrondissant gracieusement :
les bras, et en faisant ballonner ses jupes. 1
— HIST. xvi" s. Ajoutez .-Ballon de drap [drap em- 1
paquolé]; ballon d'acier [s'entendait d'une certaine
quantité d'acier, soit d'un seul mprccau, soit en
plusieurs morceaux réunis et mis en paquet ar-
rondi], MANTELLIER, Gl0SS.Ps.VlS, 1869, p. 11.
3. BALLON. Ajoutez : || Chant dos ballons,
bruit qu'on entend parfois dans les montagnes. 11
nous paraît plus probable quo les bruits entendus
étaient produits par ce phénomène bien connu des
voyageurs sous le nom de chant des ballons, bruit
de roche, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 29 nov.
1871, p. 4695, 2" col.
t 4. BALLON (ba-lon), s. m. Nom, dans le dépar-
tement de la Somme, d'une voiture destinée au
transport du poisson.
t BALLONNER. Ajoutez': \\ 2° Y. réfl. Se ballon-
ner, devenir bombé, en parlant d'un mur. A chaque
agitation de la lame, la mer déferlait par-dessus
lo quai; d'énormes crevasses se sont produites, en
même temps quo la muraille en pierre de taille
s'est ballonnée de la façon la plus inquiétante,
Exlr. du Journ.. du Havre, dans Journ. offic. 11
déc. 1874, p. 8I93, 3e Col.
t BALLONNET (ba-lo-nè), s. m. Petit ballon, po-
lit, vase en verre. Il [M. Bort] a respiré un mé-
lange artificiel d'oxygène et d'azote dans la pro-
portion de 40 pour 10U contre 60 pour loo renfermé
dans de petits ballonnets, n. DE PARVILLE, Journ.
Offic. 3 avr. 1874, p. 2568, 3e Col.
t BALNÉAIRE (bal-né-ê-r'), adj. Qui concerne
les bains. Température balnéaire. |[ Station bal-
néaire, lieu ou l'on prend' des bains d'eau miné-
rale ou des bains de mer.
— ÉTYM. Lat. balncaris, de balneum, bain.
T BALNÉAT10N (bal-né-a-sion), s. f. Adminis-
tration des bains en général.
— ÉTYM. Lat. balneum, bain.
r BALNÉA'TOIRE (bal-né-a-toi-r'), adj. Qui a
rapport aux bains. Appareils balnéatoires et hy-
drolhérapiques, Journ. offic. 9 sept. 1876, p. 6852
3e col.
BALOURD. Ajoute* : — RtiM. Voici un exemple
plus ancien que ceux qui sont cités : 11 est grand
dommage que je ne sois imprimeur ; je disputerais
de gloire avec les Elzeviers et effacerais colle des
Planlins; pour lo moins ne ferais-je pas comme
les balourds qui d'une ligne ne font qu'un mot,
BALZAC, Leltr. inéd, xxxvin, éd. Tainizey-Larroque.
t ÎÎALSAMTTE (bal-sa-mi-t'). s. m. Seclatcur do
Caglioslro (Joseph Balsamo), Mém. de la marq. de
Cféquy, t. n, ch. xi.
t BALSE (bal-s'), s. m. Radeau du Chili, formé
de deux outres, Journ. offic. 23 fév. 1874 p. 1457
t BALTADJI (bal-ta-dji), s. m. Officier du séraii
préposé à la garde dos princes et du harem.
— ÉTYM. Turc, bâltadji, de btïlta, hache, et dji,
terminaison qui indique les noms de métier- dé-
nomination qui vient, dit-on, de ce que, los'bal-
tadjis étant chargés d'approvisionner de bois los
appartements du Grand Soigneur, leur hache re-
présentait la cognée du bûcheron, DEVIC Dict
élym. '
t BALTHASAR (bal-ta-zar), s. m. Festin de Bal-
thasar, festin somptueux ot abondant, ainsi dit du b
festin que donnait Balthasar, dernier roi de Baby- I
îone au moment où les Perses de Cyrus prirent la q
ville' et le tuèrent. || Familièrement. Un balthasar, j
un grand repas. Le logement de Marcel, qui lui ser- 6
vait d'atelier, étant le plus grand, fut choisi pour r
la salle du festin, et les amis y firent en commun 2
les apprêts de leur balthasar intime, MÛRGEH, 5C.
de la vie de Bohême, cb. XXII. ■ c
BALUSTRÉ/ÉE (ba-lu-stré, strée), part, passé, c
Garni d'une balustrade. Le pont [de bateaux pour
traverser un fleuve] a quatre petites guérites aux c
quatre coins, et le reste est balustré, PELLISSON, I
Lett. hist. 1.1, p. 125. 1
f BALYK (ba-lik'),s. m. Dos d'esturgeons salés <
et séchés, Journ. offic. 23 juill. 1874, p. 5I58, 3
3» col. Après 15 ou 20 jours de sel, on lave le
balyk, on le met un peu au soleil, puis à l'ombre <
et dans un courant d'air, à l'abri d'un toit, ib. :
p. 6159, l" col. 1
f BALZAC (bal-za), s. m. Balzac blanc, balzac noir, i
noms, dans l'Angoumois, d'un cépage blanc et
■ d'un cépage noir, les Primes d'honneur, Paris, 1
1869, p. 319. Il Le balzac noir, sorte de cépage du ]
Limousin, les Primes d'honneur, p. 611, Paris, ;
, 1874. !
BALZAN. — ÉTYM. Ajoutes: A côté de Pétynio- ;
logie, consultez cette note remise par M. Marcel i
. Devic : Anc. franc, beaucent, beauccant, baucanl
(Les costês a beaucans et fauve le crespon, Roman
- d'Alex, dans Lacurne) ; bas-lat. baucennus, baucen- ;
'■ dus, bauchantus, dans Du Cango, qui explique : ;
1 albo et nigro interslinctus vel biparlilus.... de
- equis quorum pelles nigro et albo inlerstinclx
sunt; de l'arabe àblaq, fém. balqua', plur. bolq,
, que Freylag explique : nigro alboque colore varie-
l galus; usque ad femora albis prxdilus cquus; .
> faras balqa', jument balzane ; ainsi cet adjectif
> arabe a à la fois le sens de marqué de blanc et de
t noir, et le sons de qui a une bande blanche aux
• pieds : de sorte que la forme et la signification <
l'ont tout à fail préférer l'arabe à l'ital. balza, pro-
- posé par Diez.
1 BAMBOCHE. || 2° Ajoutez: En voyant ces bam-
boches titrées [des officiers de naissance], rien ne
- m'amusait davantage, L. du P. Duchêne, l'Ami des
3 soldats, p. 7.
5 BAMBOU. Ajoutez : — ÉTYM. Malais, bambou
1 ou mambou, DEVIC, Dict. étym.
3 -[BANALISER (ba-na-li-zé), t). a. Néologisme.
, Rendre banal. Types tant de fois réalisés par
I toutes les écoles et un peu banalisés par l'abus de
la mythologie dans la décoration, Journ. offic.
- 23 mars 1874, p. 2233, 3° col époque terrible
- ot grandiose que tant do livres, de tableaux, de
- lithographies, de romances, de mélodrames ne
5 sont pas encore parvenus à banaliser, ALPII. DAU-
• DET, Journ. offic. 1er mai 1876, p. 3034, 2° col.
BANALITÉ. Ajoutes : \\ 3° Caractère banal d'une
- chose.Uno mode.... dénaturée par la bizarrerie ou
- la banalité de ses applications, GUIZOT, Vies des
'■- pactes français, 1"= édit. p. 103.
BANC. Ajoutez : \\ 8° Banc d'épreuve,banc sur le-
quel sont placés les canons des armes à feu portatives,
■- lorsqu'on les éprouve. 11 y a un banc d'épreuve à
Saint-Étienne; il n'y on a pas à Paris.... ce n'est
pas pour 2000 canons qu'on aurait pu établir un
a banc d'épreuve ; il ne se serait pas soutenu, En-
- quête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. 11, p. 36.
'■, d Banc de forerie, table qui porto les couteaux el
les forets nécessaires au tournage et au forage
e dos bouches à feu.
d f BANCABLE (ban-ka-bl'), adj. Se dit d'un effet
is de commerce qui a la condition nécessaire pour
!S être escompté par la banque de France, ou même
e par des banques d'autres pays. || Ce mot, trôs-
t, mauvais, s'introduit par le besoin d'abréger.
3. BANCAL. — ÉTYM. Ajoutes : X propos de bran-
le cal, on pense naturellement à cette expression
ie populaire : il a les jambes en pied de banc, pour
il est bancal, les pieds d'un banc étant rapprochés
ie par le haut et éloignés par le bas (Note commu-
1. niquéo par M. B. M. Petilleau).
il t BANCELLE. Ajoutez : Pour éviter la honto
qu'on nous vît [les évêques] dans l'église même
ï, sur une méchante bancelle de bois, tandis que
i- M. le baron de Léon et messieurs les commissaires
il- dos étals avaient dc grands et magnifiques fauteuils
3s à s'asseoir, Lelt. dc l'évèque de Sl-Malo, dans SÉV.
3- t. xi, p. XLI.
•t. — HIST. xvi" s. Table garnie de bancsellos, MAN-
TELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 11.
il- f BANCOULE (ban-kou-)'), s. m. Svnonynio de
bancoulier, ]| Noix de bancoule, noix oléagineuse.
Les noix de bancoule ont été l'objet d'expériences
qui permettent de leur faire jouer un rôle im-
portant dans l'éclairage et la parfumerie ; les îles
do la Société et la Nouvelle-Calédonie les four-
nissent avec assez d'abondance, Journ. offii,
27 juin 1874, p. 4400, 1™ col.
1. BANDE. Ajoues : || 9° Nom donné par quel-
ques-uns au comma, papillon de jour, papilio
comma, plus exactement hesperia comma.
2. BANDE. Ajoutes: || Bande noire s'est dit, pen-
dant la période révolutionnaire, du parti contre-
révolutionnaire, des robins, des prêtres. Quelques-
uns de ces cavaliers.... s'avisèrent do boire à la
santé de messire Condé et autres chefs de la
bande noire, LE P. DUCHÊNE, 263D lettre, p. 2.
t BAND1NGUE. Ajoutez :— -REM. Labandingue
qui sert à fixer le quart à poche sur le halin ou
aussière, est un cordage de 16 millimètres de dia-
mètre environ; ce cordage est plus souvent
nommé martingale. X Féca.mp on dit badingue.
f BAND10TE (ban-di-o-f), s. m. Nom, dans le
comté de Nice, des propriétaires des terrains dits
bandites. Durante a proposé le rachat de la vaine
pâture et des droits de bandite.... mais il faudrait
des sommes considérables pour rembourser aux
- propriétaires ou bandiotes la valeur capitalisée de
ces droits abusifs.... L. GUIOT, Mém. Société centrale
', d'agricult. 1874, p. 287.
1 -['BANDITE (ban-di-f), s. f. Dans lo comté de
• Nice, terrain réservé el grevé d'un droit d'usage
: spécial en pâturage, au profit d'un ou plusieurs
: particuliers, A. EOUSSET, Dict. des forêts. Un grand
• nombre de bois communaux [sur le littoral, du
, comté de Nice] sont grevés de servitudes de pâtu-
- rage connues dans le pays sous le nom de droit de
: bandite, L. GUIOT, Mém. Société centrale d'agricult.
f 1874, p. 282. L'usage s'est introduit.... de vendre
! par adjudication à des bergers étrangers, embarras-
: ses, pendant l'hiver, de leurs nombreux troupeaux
1 de menu bétail, ce droit de vaine pâture par
- grands lois ou bandites, mot qui vient de l'expres-
sion italienne bandila, laquelle Yeul dire : endroit
- clos, réservé, renfermé, expression juste, puisque
; lo pâturage des bandites est réservé à un acqué-
5 reur déterminé.... m. ib. p. 324. Le droit de ban-
dite est un droit de copropriété créé du consente-
1 ment des communes et des habitants, à prix
d'argent, en faveur d'acquéreurs déterminés, do
. leurs héritiers.... ID. ib. p. 346.
:' — ÉTYM. Ital. bandila, de bandire, le même quo
i notre mol bannir.
f BANDITISME (ban-di-ti-sm'), s. m. Néologisme,
i L'ensemble des bandits, leurs moeurs ot leur orga-
1 nisation.
i BANDOULIÈRE. Ajoutez : — HIST. xvi° s. Et
- n'avions point encore de charges de bandollieres,
mais de nos fournimens seulement, BRANT. M. de
i Slrozze.
1 BANG. Ajoute* : — ÉTYM. Portug. bango, de
s l'arabe liendj, ou plutôt du persan beng, prononcé
bang par les Hindous, DEVIC, Dict. élym.
i- fBANGARD (ban-gar), s. m. Nom donné,> dans
i, le nord et l'est de la France, au territoire ou
à linago d'une commune quelconque.
;t BANIANS. Ajoutez : || Arbre des banians, lo ficus
n bengalensis et plusieurs autres figuiers de l'Asie
- tropicale, BÂILLON, Dict. de bol. p. 247. || On dit
i. aussi arbre banian.
il f BANIC (bank), adj. Papier bank, sorte de pa-
0 pier parchemin pour actions, obligations, man-
dais, factures, etc. Alm.Didol-Botlin, 1871-1872,
!l p. 1177, 2" col.
r — ÉIYM. Angl. banft, banque. .
e t BANKOUL (ban-koul), s. m, Voy. BANCOULE au
i- Supplément.
t BANKOULIER (ban-kou-lié), s. m. Voy. BAN-
1- COULIEK au Dictionnaire.
n flîANKS (bank'), s. m. Rosier banks, ot, absolu-
r ment, un banks, sorte de rosier. Au Japon, le ro-
lS sier banks escalade la cime des plus grands ar-
- lires.... le troisième groupe se compose de rosiers
multiflores, à la suite desquels il faut placer le
a rosier banks, Journ. offic. 13 jany. 1873, p. 233,
e 2° ot 3e co'..
c BANLIEUE. Ajoute* : H 2" Se dit, dans le nord
is et l'est de la France, du territoire, ou image, ou
s district d'une commune quelconque.
BANNEAU (ba-nô), s. m. En Normandie, tom-
bereau.
t- — ÉTYM. Banne (voy. ce mot).
BANNERET. — HIST. Ajoute* : || xvi" S.Ungban-
e nerot [une bannièrel Paint aux armes do mondit
DICT. DÉ LA LANGUE FRANÇAISE.
SUPPI. 5
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