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partie de ce qui appartient à l'equippage du navire, n
et qui est comme l'attirai, s'il est licite d user ai
de ce mot en telle chouse, n. EST. Langue franc, at
ital. 2' dial. p. 310, Paris, 1579. ui
ATTIRANT. Ajoutes : || 3° Au propre, qui tire a ï'i
soi, qui exerce l'attraction physique. La distance a
la masse attirante diminue la force attractive, l'i
H. DE PARVILLE, Journ. des Débats, 25 mai 1876 ei
feuilleton, i" p. 6= col. P-
tATTISÉE(a-ti-zée), s. f. Quantité de bois que
l'on met au feu. Il fait froid, mettez-nous une lu
bonne attisée, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, bi
Le Havre, 1876, p. 25, _ bl
f ATT1SEUR. Ajoutez : — HIST. xni» s. Mieux pi
font à croire li loial conseiller, et plus ont de se
pourveance que li fous atiseor losengier, dans
POUGENS, Archéol. franc. st
ATTITUDE. — Ajoutez : Remarquez cependant cl
que l'espagnol dit aclilud, ce qui conduirait non à h
aptitudinem, mais à aclitudinem. R
f ATTOL (a-ttol)ou ATTOLLE (a-tto-11'), ou AT-
rOLON (a-tto-lon), s. m. Terme de géographie, n'
Nom des cercles de coraux entourant une lagune, g
qui s'élèvent dans l'océan Pacifique et y sont l'o- ti
. rigine d'îles basses. Les îles basses ou altolons bi
paraissent reposer sur des roches de corail ; les p;
récifs qui les environnent et qui souvent s'éten- bi
dent d'île en île, rendent la navigation de l'océan et
Pacifique très-dangereuse, Extrait de la notice
pour la carte de l'Océanie, jointe à l'atlas de oi
MM. Dufour et Dyonnet, publié par MM. Paulin p
et le Chevalier.
fATTOURNANCE (a-tour-nan-s'), s. f. Ancien T
terme de droit. Cession. J'attends votre réponse e
sur l'attournance de ces six milles livres que La u
Montagne vous conseille de me faire' altourner par c
La Jarie, SÉV. Lett. à d'ilerigoyen, 30 juill. 1687. i
f ATTOURNÉ (a-tour-né), s. m. Dans les îles ji
normandes, procureur, fondé de pouvoir, allorney. c
Serment prêté par trois avocats reçus par la cour a
royale de Guernesey le 13 avril 1874 : « ....qu'en s
vos plaideries.... vous ne proposerez, ne controu- i
verez aucuns faits que votre maître ou son attourné
ne vous dit ou affirme être vrais, » Gaz. dc Guer- d
nescy, 14 avril 1874. f
f ATTOUHNER (a-tour-né), v. a. Ancien terme
de droit. Faire cession. Si cela est vrai, il faut s
l'obliger à nous attourner ces prétentions, SÉV. c
Lelt. à d'Herigoycn, 20 août 1687.
— ÉTYM. A, et tourner. Do là vient l'angl. at- (
lorncy, procureur : Li alorné est cil qui par devant 1
justice est alorné pour aucun en eschequier ou en i
assise, DU CANGE, allurnalus. a
ATTRACTION. || 4" Dans le sens anglais, ce qui a c
de l'attrait ; ce sens a commencé à paraîtra vers l'épo- J
que des grandes expositions internationales et est
aujourd'hui d'un usage presque courant (1869). c
Dimanche et lundi de Pâques aura lieu l'inaugu- j
ration de ces concerts qui étaient, l'on s'en sou-
vient, une des grandes attractions du jardin l'an ]
dernier, Journ. offic. 24 mars 1876, p. 2066,2e col. i
f ATTRACT10NISTE (a-lra-ksio-ni-sf), s. m. Sy- <
nonyme d'attractionnairo (voy. ce mot au Diction- j
naire). Enfin, lors même que l'évidence mathéma-
tique eut forcé les deux partis à tomber d'accord ;
des faits et des lois, ie débat continue pendant tout ■
le siècle entre les impulsionistes et les attrac-
tionistes, P.JANET, RCV. des Deux-Mondes, 1" mai
1874, p. 90.
1. ATTRAIT. Ajoutez. \\ 2° Terme do procédure.
Attiré. Actor sequitur forum rei, c'est-à-dire que le
défendeur ne peut être attrait que devant lo juge
de sa nationalité, Journ. offic. 8 déc. 1875, p. 10113
3' col. '
t ATTRAPE-MINON. Ajoutez : — REM. On a dit
aussi attrape-minclle. On vous trompe, ne faites
pas entrer ce mâtin de cheval [le cheval de Troie],
c'est un altrapo-minetto, Lett. du P. Duchênc,
165e lettre, p. 4.
ATTRIBUER. || 2" Ajoutes: || Attribuer à négli-
gence, regarder la négligence comme cause de.
Je ne supporterais pas l'idée que vous attribuas-
siez à négligence ou à indifférence un silence
que je compte parmi les malheurs de mon état,
j. J. nouss. Lelt. à Julie, 19 nov. 1761.
ATTRIBUT. Ajoutez : || 6° Terme de peintro-
vitrior.L'attribut, le travail du vitrier qui point
sur les enseignes el les boutiques los attributs de
la profession exercée. Un peintre-vitrier, connais-
sant au moins le faux bois ot l'attribut Journ.
offic. 4 mai 1876, p. 3076, t" col.
t ATTRIBUTAIRE (a-lri-bu-lê-r'), s. m. Terme
de droit. Celui à qui a été attribué un lot, un hé-
ritage, etc. Un acte de partage contient une clause
aux termes de laquelle l'un dos copartageants, c
attributaire d'un lot de terrain sur lequel existe
un bâtiment à usage d'auberge, aura.... Gas. des c
Trib. l " août 1874, p. 731, 1 ™ col. i
2 AUBE. — HIST. Ajoutez : || XV s. Mauldite soit i
l'eure que je fus oncques née, et que je ne mourus <
en mes aubes [langes], Les 16 joies de mariage,
p. 15. . • ]
AUBÈRE. — ÉTYM. Espagn. overo, anciennement j
hobero ; portug. fouveiro ; de l'arabe hoberi, au- (
hère, de /lobera, outarde, à cause de la ressern- ,]
blance de la couleur de l'aubère moins avec le
plumage de l'outarde qu'avec la chair de cet oi-
seau quand elle est cuite (DOZY). I
1. AUBERGE. — ÉTYM. Ajoutes : Auberge repré- ]
sente une forme franque archaïque hariberga, ;
chari-berga, chario-berga, atténuée plus tard en :,
heriberga(vov. HÉBERGER), D'ARBOIS DE JUBAINVILLE,
Jtoniania, n. 2, p. 140.
AUBERGINE. — ÉTYM. Ajoutes : L'étymologie (
n'est pas l'auberge ou alberge. L'aubergine est ori- :<
ginaire de l'Orient; Dominique Chabre, dans son
traité de botanique (1678), l'appelle mclongenaAra- s
burn.. Le nom arabe est al-badindjan, dont les Es- t
pagnols ont fait berengena, alberengena, portug.
bringela; d'où le français aubergine, DEVIC, Dict. ;i
élym. , —'
f AUBETTE. Ajoutes -" |j 2° Petite loge en bois i
ou en maçonnerie, Journ. offic. 22 sept. 1872,
. p. 6133, 1™ COl.
AUBIER. Ajoutez : — HIST. xiv" S. Condamné
i Thibaut de Tournisel, poure varlet charpentier, :
i en l'amende.... pour ce qu'il a confessé avoir fait ;
i une fenestre de charpenterie en laquele a auber
• contre les status.... de leur meslier, Bibl. des ch.
1874, xxxv, p. 602. || xv° s. Ouvrer de boin bos,
î juste, loyel et marchant, chacun bos à par lui,
. c'est assavoir quesne à par lui et blanc bos à par lui,
• ainsy qu'il est acconstumé et sans ce qu'ilz puis-
i sent joindre bos où il y ait obel, Rec. des monum.
■ inédits de l'hist. du tiers état, t. iv, p. 265.
i AUBIFOIN.— HIST. Ajoutez : \\xu' s. Et sans
- doute li quars escu Fu yndes com flours d'aube-
fain, Perceval le Gallois, v. 44884.
s T AUBRON (ô-bron), adj. Blé aubron, nom d'une
t sorte de froment dans Maine-et-Loire, les Primes
. d'honneur, Paris, 1872, p. 152.
f AUBURNIEN, IENNE (ô-bur-niin, niè-n'), adj.
- Qui appartient au régime pénitencier d'Auburn,
t localité des Etats-Unis d'Amérique. Les aliénations
i mentales sont très-considérables sous le régime
auburnien, c'est-à-dire sous le régime du silence
i obligé de la vie en commun pendant la journée,
i- Journ. offic. 20 mai 1875, p. 3647, 2" col.
t fAUCHÉNIEKS (ô-ké-niin), s. m. Genre de qua-
. drupôdes (auchenia), qui comprend le lama, le
- guanaco, la vigogne, l'alpaca.
AUDACE. Ajoute* : H 3° Au plur. Actes d'audace.
1 En la philosophie du cardinal [de Richelieu], les
. vertus étaient des vices, ot les devoirs des auda-
'- ces, s'ils choquaient ses intentions, MONTCHAL,
1- Mém. 1.1. p. 66.
AUDITEUR. Ajoutez : — REM. On dit au fém.
d auditrice. Ce mot se trouve dans la Comédie des Pro-
it verbes (comte de Cramail).
- f AUFFE (ô-F), s. f. Espèce de graminée, stipa
ii lenacissima, dite à tort jonc, dont on se sert au
Levant pour faire des cordages de navire, des nat-
!. tes, des filets ; l'auffe est ce qu'on appelle aujour-
e d'hui alfa.
;e — ÉTTM. Arabe, halfa.
', f 2- AUGE (ô-j'), s. f. Ancien terme d'astro-
nomie. Nom qu'on donnait à ce qui est dit au-
it jourd'hui apsides, c'est-à-dire les points où une
ÎS planète se trouve à sa plus grande ou à sa plus pe-
], tite distance du soleil, DEVIC, Dict. élym.
t, — ÉTYM. Espagn. auge; ital. auge, de l'arabe,
aoudj, sommet, point culminant,
i- f AUGURAT (ô-gu-ra), s. m. Collège des augures
0. de Rome, leur doctrine. Les détails curieux qui
is- nous sont révélés [dans les tables Eugubinos] con-
îe firment pleinement les renseignements sur les
.t, procédés de l'augurât, qu'on devait au commen-
taire de Servius sur l'Enéide, BAUDUY, Journal des
0- Débats, G oct. 1876, 3" page, 3e col.
nt — ÉTYM. Lat. auguralus, fonction d'augure, do
le augurcm, augure (voy. ce mol),
s- f AUGUSTAL, ALE (ô-gu-staP, sta-1'), adj. Qui
». appartient aux Augustes, litre des empereurs ro-
mains depuis Auguste. L'institution du flaminat
ne augustal ou impérial, F. DELAUNAY, Journ. offic.
é- 11 mars 1873, p. 1690, 2«col.
— ÉTYM. Lat. augùstalis, de Augustus (voy. AU
GUSTE 2).
t AUGDSTINIEN. Ajoutez : — REM. Voltaire a
dit augustinisle. Ces margouillisteSj dérivés des
jansénistes, lesquels sont engendrés des augusti-
nisles, ont-ils produit Pierre Damiens? Lett. à
d'Alembert, 22 fév. 1757.
f AULARQUE (ô-lar-k'), s. m. Terme d'antiquité.
Prince de la cour. Ils [les fils de David] sont nom-
més, dans les Septante, aularques, c'ost-à-diro prin-
ces de la cour, pour la tenir toute unie aux inté-
rêts de la royauté, BOSS. Polit, x, v, I.
— ÉTYM. AvX^i, colir, etâp-/Eiv, commander,
f AULÈTRIDE (ô-lè-tri-d'), s. f. Torme d'anti^ "
quité, Joueuse de^ilûte. Les peintres ont vraisem-
blablement voulu représenter ces saltatrices, ces
aulètrides, ces mimes, H. HOUSSAYE, Rev. des Deux-
Mondes, 1" sept. 1874, p. 88.
— ÉTYM. AÙAïiTpiç, de aôXèç, flûte.
2. AUL1QUE. Ajoutes : Il 2° Qui appartient à là
cour des rois. Sa vie militaire et auliquè [du duc
de Montausier], Huetiana, p. 91.
AUMAILLES. Ajoutes:—REM. On le trouve au
sing. dans la Fontaine : D'assez priser ni vendre
telle aumaille.
AUMON1ÈRE. Ajoutes : \\ i" Sorte de ruche. La
Culture des abeilles avec l'aumonière, ruche à
cadres et greniers mobiles, petit traité spécial,
Calai, de la Libr. agric. de Dusacq.
AUNAGE. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Aulnaige,
MANTELLIER, Gloss. Paris, 1869, p. 8.
t AUNETTE (ô-nè-t'), s. f. Toile dite petite au-
nette, sorte de toile. Les toiles de Flandre connues
sous le nom do petite aunette, Tarif des douanes,
1869, p. 145.
f AURE (ô-r'J, s. f. Archaïsme. Vent, souffle lé-
ger. On était caressé d'un petit souffle que notre
ancienne langue appelait l'auro, sorte d'avant-
brise du matin, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe,
éd. de Bruxelles, t. vi, Journal de Paris à Venise.
— HIST. xir s. L'aure sueve et quoie, BENOÎT
DE SAINTE-MAURE, dans RAYNOUARD, Lex. roman,
aura. || xvi' s. Je no me pais de l'aure populaire,
FORCADEL, p. 142. La douce auro et faveur du
vent, LA BODERIE, Hymnes eccl. p. 260.
— ÉTYM. Prov., espagn. et ital. aura, du lat.
aura, vent, souffle.
t AURÉOLÉ, ÉE (ô-ré-o-Ié, lée), adj. Néologisme.
Pourvu d'une auréole. Ses portraits de femmes
sont, pour ainsi dire, auréolés, a. BAUDELAIRE, Hist.
extraord. d'Edgar Poe, 1.
f AURIOLE (ô-ri-o-f), s. f. Nom, en Provence,
de la centaurée soîstitiale.
— ÉTYM. Lat. aureolus, couleur d'or, de aurum,
or, à cause de la couleur jaune clair des fleurs.
f AUUORAL, ALE (o-ro-ral', ia-1'), adj. Qui ap-
partient à l'aurore. La lumière amorale. Les phé-
nomènes auroraux, 11. DE PARVILLE, Journ. offic.
8 avr. 1872, p. 2435, 1" col.
AURORE. Ajoutez : || 8" La 94- planète télesco-
pique, découverte par M. "Watson. || 9° S. m. Ncm
d'un papillon diurne, dont l'extrémité des ailes su-
périeures est d'un beau jaune orange. L'aurore
do Provence, couleur jaune soufre, H. PELLETIER,
Petit dict. d'entomologie, p. 20, Blois, 1868.
T AUSCULTATEUR (ô-skul-ta-teiir), s. m. Terme
de médecine. Celui qui pratique l'auscultation,
BARTH et ROGER, Traité d'auscultation, 8* édit.
t AUSCULÏATRICE (ô-skul-la-lri-s'), s. f. Reli-
• gieuse qui en accompagne une autre au parloir
pour écouter l'entretien qui s'y fait. L'on n'y par-
lera [au parloir] point de choses qui puissent scan-
daliser les personnes séculières ni les auscultatrices,
BOSS. Exlwrt. sur le silence.
1 T AUSCULTER. Ajoutes : || 2° Terme de chanoel-
■ lerie romaine. Écouter et accueillir. Loranzi, qui a
enregistré la supplique ; Buoncompagni, qui l'a aus-
cultée ; celui qui a écrit la bulle, E. J. DELÉ-
CLUZE, Romans, etc. p. 272. 1846, Dona Olimpia,
; ch. vi.
i f AUSONIA (ô-zo-ni-a), s. f. La 63» planète té-
- lescopique, découverte par M. de Gasparis.
> — ÉTYM. Lat. Ausonia, ancien nom de l'Italie.
AUSSI. —REM. Ajoutez : || 6. Aussi s'est dit pour
; le plus. Marie de Médicis écrit à Charles I" à pro-
pos do sa fille Henriette : Je vous la recommande
i comme la créature du monde qui m'est aussi chère,
et prie Dieu.... Lettre citée par Lingard, t. ix,
1 p. 356 de la traduction française. Voyez pour un
- emploi semblable d'autant, le mot AUTANT au Sup-
l plément, REM. 5.
AUSTER. Ajoutez : — HIS>7. iiii» s. Dieux 1res-
1 porta oustre dou cielj ce! vent devea [défendit, in-
partie de ce qui appartient à l'equippage du navire, n
et qui est comme l'attirai, s'il est licite d user ai
de ce mot en telle chouse, n. EST. Langue franc, at
ital. 2' dial. p. 310, Paris, 1579. ui
ATTIRANT. Ajoutes : || 3° Au propre, qui tire a ï'i
soi, qui exerce l'attraction physique. La distance a
la masse attirante diminue la force attractive, l'i
H. DE PARVILLE, Journ. des Débats, 25 mai 1876 ei
feuilleton, i" p. 6= col. P-
tATTISÉE(a-ti-zée), s. f. Quantité de bois que
l'on met au feu. Il fait froid, mettez-nous une lu
bonne attisée, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, bi
Le Havre, 1876, p. 25, _ bl
f ATT1SEUR. Ajoutez : — HIST. xni» s. Mieux pi
font à croire li loial conseiller, et plus ont de se
pourveance que li fous atiseor losengier, dans
POUGENS, Archéol. franc. st
ATTITUDE. — Ajoutez : Remarquez cependant cl
que l'espagnol dit aclilud, ce qui conduirait non à h
aptitudinem, mais à aclitudinem. R
f ATTOL (a-ttol)ou ATTOLLE (a-tto-11'), ou AT-
rOLON (a-tto-lon), s. m. Terme de géographie, n'
Nom des cercles de coraux entourant une lagune, g
qui s'élèvent dans l'océan Pacifique et y sont l'o- ti
. rigine d'îles basses. Les îles basses ou altolons bi
paraissent reposer sur des roches de corail ; les p;
récifs qui les environnent et qui souvent s'éten- bi
dent d'île en île, rendent la navigation de l'océan et
Pacifique très-dangereuse, Extrait de la notice
pour la carte de l'Océanie, jointe à l'atlas de oi
MM. Dufour et Dyonnet, publié par MM. Paulin p
et le Chevalier.
fATTOURNANCE (a-tour-nan-s'), s. f. Ancien T
terme de droit. Cession. J'attends votre réponse e
sur l'attournance de ces six milles livres que La u
Montagne vous conseille de me faire' altourner par c
La Jarie, SÉV. Lett. à d'ilerigoyen, 30 juill. 1687. i
f ATTOURNÉ (a-tour-né), s. m. Dans les îles ji
normandes, procureur, fondé de pouvoir, allorney. c
Serment prêté par trois avocats reçus par la cour a
royale de Guernesey le 13 avril 1874 : « ....qu'en s
vos plaideries.... vous ne proposerez, ne controu- i
verez aucuns faits que votre maître ou son attourné
ne vous dit ou affirme être vrais, » Gaz. dc Guer- d
nescy, 14 avril 1874. f
f ATTOUHNER (a-tour-né), v. a. Ancien terme
de droit. Faire cession. Si cela est vrai, il faut s
l'obliger à nous attourner ces prétentions, SÉV. c
Lelt. à d'Herigoycn, 20 août 1687.
— ÉTYM. A, et tourner. Do là vient l'angl. at- (
lorncy, procureur : Li alorné est cil qui par devant 1
justice est alorné pour aucun en eschequier ou en i
assise, DU CANGE, allurnalus. a
ATTRACTION. || 4" Dans le sens anglais, ce qui a c
de l'attrait ; ce sens a commencé à paraîtra vers l'épo- J
que des grandes expositions internationales et est
aujourd'hui d'un usage presque courant (1869). c
Dimanche et lundi de Pâques aura lieu l'inaugu- j
ration de ces concerts qui étaient, l'on s'en sou-
vient, une des grandes attractions du jardin l'an ]
dernier, Journ. offic. 24 mars 1876, p. 2066,2e col. i
f ATTRACT10NISTE (a-lra-ksio-ni-sf), s. m. Sy- <
nonyme d'attractionnairo (voy. ce mot au Diction- j
naire). Enfin, lors même que l'évidence mathéma-
tique eut forcé les deux partis à tomber d'accord ;
des faits et des lois, ie débat continue pendant tout ■
le siècle entre les impulsionistes et les attrac-
tionistes, P.JANET, RCV. des Deux-Mondes, 1" mai
1874, p. 90.
1. ATTRAIT. Ajoutez. \\ 2° Terme do procédure.
Attiré. Actor sequitur forum rei, c'est-à-dire que le
défendeur ne peut être attrait que devant lo juge
de sa nationalité, Journ. offic. 8 déc. 1875, p. 10113
3' col. '
t ATTRAPE-MINON. Ajoutez : — REM. On a dit
aussi attrape-minclle. On vous trompe, ne faites
pas entrer ce mâtin de cheval [le cheval de Troie],
c'est un altrapo-minetto, Lett. du P. Duchênc,
165e lettre, p. 4.
ATTRIBUER. || 2" Ajoutes: || Attribuer à négli-
gence, regarder la négligence comme cause de.
Je ne supporterais pas l'idée que vous attribuas-
siez à négligence ou à indifférence un silence
que je compte parmi les malheurs de mon état,
j. J. nouss. Lelt. à Julie, 19 nov. 1761.
ATTRIBUT. Ajoutez : || 6° Terme de peintro-
vitrior.L'attribut, le travail du vitrier qui point
sur les enseignes el les boutiques los attributs de
la profession exercée. Un peintre-vitrier, connais-
sant au moins le faux bois ot l'attribut Journ.
offic. 4 mai 1876, p. 3076, t" col.
t ATTRIBUTAIRE (a-lri-bu-lê-r'), s. m. Terme
de droit. Celui à qui a été attribué un lot, un hé-
ritage, etc. Un acte de partage contient une clause
aux termes de laquelle l'un dos copartageants, c
attributaire d'un lot de terrain sur lequel existe
un bâtiment à usage d'auberge, aura.... Gas. des c
Trib. l " août 1874, p. 731, 1 ™ col. i
2 AUBE. — HIST. Ajoutez : || XV s. Mauldite soit i
l'eure que je fus oncques née, et que je ne mourus <
en mes aubes [langes], Les 16 joies de mariage,
p. 15. . • ]
AUBÈRE. — ÉTYM. Espagn. overo, anciennement j
hobero ; portug. fouveiro ; de l'arabe hoberi, au- (
hère, de /lobera, outarde, à cause de la ressern- ,]
blance de la couleur de l'aubère moins avec le
plumage de l'outarde qu'avec la chair de cet oi-
seau quand elle est cuite (DOZY). I
1. AUBERGE. — ÉTYM. Ajoutes : Auberge repré- ]
sente une forme franque archaïque hariberga, ;
chari-berga, chario-berga, atténuée plus tard en :,
heriberga(vov. HÉBERGER), D'ARBOIS DE JUBAINVILLE,
Jtoniania, n. 2, p. 140.
AUBERGINE. — ÉTYM. Ajoutes : L'étymologie (
n'est pas l'auberge ou alberge. L'aubergine est ori- :<
ginaire de l'Orient; Dominique Chabre, dans son
traité de botanique (1678), l'appelle mclongenaAra- s
burn.. Le nom arabe est al-badindjan, dont les Es- t
pagnols ont fait berengena, alberengena, portug.
bringela; d'où le français aubergine, DEVIC, Dict. ;i
élym. , —'
f AUBETTE. Ajoutes -" |j 2° Petite loge en bois i
ou en maçonnerie, Journ. offic. 22 sept. 1872,
. p. 6133, 1™ COl.
AUBIER. Ajoutez : — HIST. xiv" S. Condamné
i Thibaut de Tournisel, poure varlet charpentier, :
i en l'amende.... pour ce qu'il a confessé avoir fait ;
i une fenestre de charpenterie en laquele a auber
• contre les status.... de leur meslier, Bibl. des ch.
1874, xxxv, p. 602. || xv° s. Ouvrer de boin bos,
î juste, loyel et marchant, chacun bos à par lui,
. c'est assavoir quesne à par lui et blanc bos à par lui,
• ainsy qu'il est acconstumé et sans ce qu'ilz puis-
i sent joindre bos où il y ait obel, Rec. des monum.
■ inédits de l'hist. du tiers état, t. iv, p. 265.
i AUBIFOIN.— HIST. Ajoutez : \\xu' s. Et sans
- doute li quars escu Fu yndes com flours d'aube-
fain, Perceval le Gallois, v. 44884.
s T AUBRON (ô-bron), adj. Blé aubron, nom d'une
t sorte de froment dans Maine-et-Loire, les Primes
. d'honneur, Paris, 1872, p. 152.
f AUBURNIEN, IENNE (ô-bur-niin, niè-n'), adj.
- Qui appartient au régime pénitencier d'Auburn,
t localité des Etats-Unis d'Amérique. Les aliénations
i mentales sont très-considérables sous le régime
auburnien, c'est-à-dire sous le régime du silence
i obligé de la vie en commun pendant la journée,
i- Journ. offic. 20 mai 1875, p. 3647, 2" col.
t fAUCHÉNIEKS (ô-ké-niin), s. m. Genre de qua-
. drupôdes (auchenia), qui comprend le lama, le
- guanaco, la vigogne, l'alpaca.
AUDACE. Ajoute* : H 3° Au plur. Actes d'audace.
1 En la philosophie du cardinal [de Richelieu], les
. vertus étaient des vices, ot les devoirs des auda-
'- ces, s'ils choquaient ses intentions, MONTCHAL,
1- Mém. 1.1. p. 66.
AUDITEUR. Ajoutez : — REM. On dit au fém.
d auditrice. Ce mot se trouve dans la Comédie des Pro-
it verbes (comte de Cramail).
- f AUFFE (ô-F), s. f. Espèce de graminée, stipa
ii lenacissima, dite à tort jonc, dont on se sert au
Levant pour faire des cordages de navire, des nat-
!. tes, des filets ; l'auffe est ce qu'on appelle aujour-
e d'hui alfa.
;e — ÉTTM. Arabe, halfa.
', f 2- AUGE (ô-j'), s. f. Ancien terme d'astro-
nomie. Nom qu'on donnait à ce qui est dit au-
it jourd'hui apsides, c'est-à-dire les points où une
ÎS planète se trouve à sa plus grande ou à sa plus pe-
], tite distance du soleil, DEVIC, Dict. élym.
t, — ÉTYM. Espagn. auge; ital. auge, de l'arabe,
aoudj, sommet, point culminant,
i- f AUGURAT (ô-gu-ra), s. m. Collège des augures
0. de Rome, leur doctrine. Les détails curieux qui
is- nous sont révélés [dans les tables Eugubinos] con-
îe firment pleinement les renseignements sur les
.t, procédés de l'augurât, qu'on devait au commen-
taire de Servius sur l'Enéide, BAUDUY, Journal des
0- Débats, G oct. 1876, 3" page, 3e col.
nt — ÉTYM. Lat. auguralus, fonction d'augure, do
le augurcm, augure (voy. ce mol),
s- f AUGUSTAL, ALE (ô-gu-staP, sta-1'), adj. Qui
». appartient aux Augustes, litre des empereurs ro-
mains depuis Auguste. L'institution du flaminat
ne augustal ou impérial, F. DELAUNAY, Journ. offic.
é- 11 mars 1873, p. 1690, 2«col.
— ÉTYM. Lat. augùstalis, de Augustus (voy. AU
GUSTE 2).
t AUGDSTINIEN. Ajoutez : — REM. Voltaire a
dit augustinisle. Ces margouillisteSj dérivés des
jansénistes, lesquels sont engendrés des augusti-
nisles, ont-ils produit Pierre Damiens? Lett. à
d'Alembert, 22 fév. 1757.
f AULARQUE (ô-lar-k'), s. m. Terme d'antiquité.
Prince de la cour. Ils [les fils de David] sont nom-
més, dans les Septante, aularques, c'ost-à-diro prin-
ces de la cour, pour la tenir toute unie aux inté-
rêts de la royauté, BOSS. Polit, x, v, I.
— ÉTYM. AvX^i, colir, etâp-/Eiv, commander,
f AULÈTRIDE (ô-lè-tri-d'), s. f. Torme d'anti^ "
quité, Joueuse de^ilûte. Les peintres ont vraisem-
blablement voulu représenter ces saltatrices, ces
aulètrides, ces mimes, H. HOUSSAYE, Rev. des Deux-
Mondes, 1" sept. 1874, p. 88.
— ÉTYM. AÙAïiTpiç, de aôXèç, flûte.
2. AUL1QUE. Ajoutes : Il 2° Qui appartient à là
cour des rois. Sa vie militaire et auliquè [du duc
de Montausier], Huetiana, p. 91.
AUMAILLES. Ajoutes:—REM. On le trouve au
sing. dans la Fontaine : D'assez priser ni vendre
telle aumaille.
AUMON1ÈRE. Ajoutes : \\ i" Sorte de ruche. La
Culture des abeilles avec l'aumonière, ruche à
cadres et greniers mobiles, petit traité spécial,
Calai, de la Libr. agric. de Dusacq.
AUNAGE. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Aulnaige,
MANTELLIER, Gloss. Paris, 1869, p. 8.
t AUNETTE (ô-nè-t'), s. f. Toile dite petite au-
nette, sorte de toile. Les toiles de Flandre connues
sous le nom do petite aunette, Tarif des douanes,
1869, p. 145.
f AURE (ô-r'J, s. f. Archaïsme. Vent, souffle lé-
ger. On était caressé d'un petit souffle que notre
ancienne langue appelait l'auro, sorte d'avant-
brise du matin, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe,
éd. de Bruxelles, t. vi, Journal de Paris à Venise.
— HIST. xir s. L'aure sueve et quoie, BENOÎT
DE SAINTE-MAURE, dans RAYNOUARD, Lex. roman,
aura. || xvi' s. Je no me pais de l'aure populaire,
FORCADEL, p. 142. La douce auro et faveur du
vent, LA BODERIE, Hymnes eccl. p. 260.
— ÉTYM. Prov., espagn. et ital. aura, du lat.
aura, vent, souffle.
t AURÉOLÉ, ÉE (ô-ré-o-Ié, lée), adj. Néologisme.
Pourvu d'une auréole. Ses portraits de femmes
sont, pour ainsi dire, auréolés, a. BAUDELAIRE, Hist.
extraord. d'Edgar Poe, 1.
f AURIOLE (ô-ri-o-f), s. f. Nom, en Provence,
de la centaurée soîstitiale.
— ÉTYM. Lat. aureolus, couleur d'or, de aurum,
or, à cause de la couleur jaune clair des fleurs.
f AUUORAL, ALE (o-ro-ral', ia-1'), adj. Qui ap-
partient à l'aurore. La lumière amorale. Les phé-
nomènes auroraux, 11. DE PARVILLE, Journ. offic.
8 avr. 1872, p. 2435, 1" col.
AURORE. Ajoutez : || 8" La 94- planète télesco-
pique, découverte par M. "Watson. || 9° S. m. Ncm
d'un papillon diurne, dont l'extrémité des ailes su-
périeures est d'un beau jaune orange. L'aurore
do Provence, couleur jaune soufre, H. PELLETIER,
Petit dict. d'entomologie, p. 20, Blois, 1868.
T AUSCULTATEUR (ô-skul-ta-teiir), s. m. Terme
de médecine. Celui qui pratique l'auscultation,
BARTH et ROGER, Traité d'auscultation, 8* édit.
t AUSCULÏATRICE (ô-skul-la-lri-s'), s. f. Reli-
• gieuse qui en accompagne une autre au parloir
pour écouter l'entretien qui s'y fait. L'on n'y par-
lera [au parloir] point de choses qui puissent scan-
daliser les personnes séculières ni les auscultatrices,
BOSS. Exlwrt. sur le silence.
1 T AUSCULTER. Ajoutes : || 2° Terme de chanoel-
■ lerie romaine. Écouter et accueillir. Loranzi, qui a
enregistré la supplique ; Buoncompagni, qui l'a aus-
cultée ; celui qui a écrit la bulle, E. J. DELÉ-
CLUZE, Romans, etc. p. 272. 1846, Dona Olimpia,
; ch. vi.
i f AUSONIA (ô-zo-ni-a), s. f. La 63» planète té-
- lescopique, découverte par M. de Gasparis.
> — ÉTYM. Lat. Ausonia, ancien nom de l'Italie.
AUSSI. —REM. Ajoutez : || 6. Aussi s'est dit pour
; le plus. Marie de Médicis écrit à Charles I" à pro-
pos do sa fille Henriette : Je vous la recommande
i comme la créature du monde qui m'est aussi chère,
et prie Dieu.... Lettre citée par Lingard, t. ix,
1 p. 356 de la traduction française. Voyez pour un
- emploi semblable d'autant, le mot AUTANT au Sup-
l plément, REM. 5.
AUSTER. Ajoutez : — HIS>7. iiii» s. Dieux 1res-
1 porta oustre dou cielj ce! vent devea [défendit, in-
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